• ds_3609.jpg
  • ds_2146a.jpg
  • ds_0702.jpeg
  • ds_2909.jpg
  • ds_2017.jpg
  • ds_2614.jpg
  • ds_0349.jpg
  • ds_1354.jpg
  • ds_1031.jpeg
  • ds_2991.jpg
  • DS_0079.jpg
  • ds_1089.jpg
  • ds_3373.jpg
  • ds_3611.jpg
  • ds_2059.jpg
  • ds_2170.jpg
  • ds_0909.jpg
  • ds_0561.jpeg
  • ds_1515.jpg
  • ds_2135.jpg

Téléfoot squatte la Ligue 1, l'expulsion est en cours

Du côté de la LFP et de Mediapro, on a quelques jours supplémentaires pour trouver un accord négocié, mais c'est une évidence les patrons de Téléfoot veulent s'en sortir sans risque.ds 0359Entre le football français et Mediapro l’histoire d’amour n’aura pas duré longtemps, et il semble probable que Téléfoot aura été l’une des chaînes sportives les plus éphémères du Paysage Audiovisuel Français. Sauf miracle on ne voit pas comment le média pourra survivre au non-paiement des échéances des droits TV de la Ligue 1. Et même si les équipes de Téléfoot n’ont rien à se reprocher, la Ligue de Football Professionnel veut au plus vite stopper la mauvaise blague. Vendredi, faute d’un accord, le conciliateur nommé par le tribunal de commerce de Nanterre a accordé quelques jours supplémentaires à Mediapro et la LFP pour trouver une solution convenable. Mais pour Etienne Moatti, il est évident que le groupe sino-espagnol devra lâcher l’affaire et ne peut plus envisager d'aller au bout de son contrat jusqu’en 2024. Reste à trouver une porte de sortie honorable et c’est ce qui fait durer les négociation, car Jaume Roures veut éviter le goudron et les plumes.

Et le spécialiste des droits TV au sein de la rédaction de L’Equipe d’en dire un peu plus. « Pour Mediapro, le débat n’est plus d’obtenir un rabais sur la première année de son contrat. Mediapro ne paie pas ses factures à la LFP, et donc Mediapro ne donne pas des garanties pour le futur non plus. L’idée est de sortir Mediapro pour trouver un autre diffuseur et il n’y en a qu’un seul capable de reprendre les droits en cours de route, c’est bien sûr Canal+. Mais avant ça, il faut sortir proprement Mediapro. Les patrons de Téléfoot ont de nombreuses exigences afin de ne pas payer ce qu’ils doivent et ne pas être embêtés sur le plan judiciaire dans l’avenir. Il y a énormément de garanties demandées à la Ligue et au médiateur, qui ne sont pour le moment pas en mesure de leur fournir. Une fois que toutes ces exigences-là sont établies, ce sera possible de trouver un nouveau diffuseur, sachant que les montants seront divisés par deux », prévient Etienne Moatti, qui ne croit plus du tout à l’avenir français de Téléfoot.

Pour l'Europe, Téléfoot est serein

Téléfoot, la chaîne du groupe Mediapro, doit codiffuser la Ligue des champions et la Ligue Europa avec RMC Sport. Sans souci, a priori.
ds 0335Si Jaume Roures a annoncé jeudi dans L'Équipe avoir demandé un délai de paiement pour sa deuxième échéance concernant les droits de la Ligue 1 et de la Ligue 2 et vouloir également en renégocier le montant, le patron de Mediapro (maison mère de la chaîne Téléfoot) ne s'est pas prononcé sur le paiement de celui de la Ligue des champions et de la Ligue Europa, que sa chaîne codiffusera cette saison avec RMC Sport. Contactés sur le sujet, ni Mediapro ni Téléfoot n'ont souhaité réagir sur ce point.

En juillet, Altice (maison mère de RMC Sport) avait annoncé, en parallèle de son accord de distribution de la chaîne Téléfoot, avoir signé un contrat de sous-licence avec Mediapro pour les Coupes d'Europe de football. Ce deal signifie que le groupe audiovisuel sino-espagnol doit régler la moitié de la dernière année du contrat d'Altice avec l'UEFA, évalué à 350 M€ par saison sur la période 2018-2021...

Même si tous les diffuseurs ont obtenu, de la part de l'instance européenne, un rabais global de 566 M€ après le reformatage de la phase finale de la saison 2019-2020, ramassée sur une dizaine de jours en août en raison de la crise sanitaire.

Le paiement de Mediapro ne doit pas s'effectuer directement auprès de l'UEFA mais auprès d'Altice, détentrice du contrat. Celle-ci a récemment réglé une première échéance à l'UEFA. Avec la quote-part de Mediapro ? Rien ne permet de l'affirmer aujourd'hui, même si les échos de ces derniers jours sont positifs.

Par ailleurs, du côté de la rédaction de Téléfoot, on assure que la chaîne diffusera sans problème la Ligue des champions dans dix jours. Les réunions de préparation s'enchaînent et les journalistes ont tous reçu leur planning pour l'occasion.

Julien Stéphan agacé par les médias

Le Stade Rennais qui joue le maintien ? Julien Stéphan dénonce une transformation de ses propos après la défaite de Rennes face au RC Lens.
ds 0354Samedi, le Stade Rennais s'est incliné à domicile face au RC Lens (0-2) de Gaël Kakuta et Arnaud Kalimuendo. Une nouvelle défaite très inquiétante pour le club breton, qui a particulièrement irrité Julien Stéphan. En effet, le coach du SRFC a lâché le mot "maintien" lors de la conférence de presse d'après match : " Faut être lucide et avoir un comportement d'une équipe qui va lutter pour le maintien..." a t'il déclaré.

Des propos qui ont été mal interprété. Présent en conférence de presse, ce lundi, la veille de la rencontre de Ligue des Champions Stade Rennais - FC Séville, Julien Stéphan est revenu sur ses propos en précisant le fond de sa pensée.

"Le message que j'ai envoyé après le match, ce n'est pas qu'on jouait le maintien, mais qu'on devait avoir le comportement d'une équipe qui joue le maintien. Ça a été complètement transformé par des esprits un peu tendancieux qui ont voulu faire croire que je disais qu'on jouait le maintien. Je n'ai jamais dit ça. Il faut bien reprendre les propos qui ont été dits" a déclaré le coach de Rennes.

En d'autres termes, Julien Stéphan a évoqué le maintien en terme de comportement et non en terme d'objectif. Une nuance qui fait toute la différence.

Mediapro a fait une mauvaise affaire avec son accord de co-diffusion et de distribution avec SFR

L' accord de distribution de la chaîne Téléfoot et de co-diffusion de la Ligue des champions permet à Mediapro de ne pas régler de droits pour la Coupe d'Europe... Mais lui rapporte aussi très peu d'argent cette saison.
ds 0356Mediapro n'a pas réglé le groupe Altice pour avoir le droit de co-diffuser, cette saison, la Ligue des champions et de la Ligue Europa. Mais cela n'a rien à voir avec le gel des paiements des droits de la Ligue 1 et de la Ligue 2 que le groupe audiovisuel sino-espagnol inflige depuis octobre dernier à la Ligue de football professionnel (LFP), espérant obtenir via une procédure de conciliation auprès du tribunal de Commerce, un rabais sur le montant de la facture due pour cette saison (830 M€).

Cette fois, Jaume Roures, le patron du groupe, ne fait que respecter le contrat conclu en juillet dernier avec le groupe Altice, la maison-mère de SFR et de RMC Sport. En effet, selon nos informations, Altice n'a pas réclamé d'argent à Mediapro pour partager la diffusion de ses compétitions européennes, qu'il règle 350 M€ par saison à l'UEFA pour la période 2018-2021. Le groupe de Patrick Drahi a trouvé une autre formule...

En juillet dernier, lors de la signature du contrat de quatre ans, Mediapro - qui lançait sa chaîne Téléfoot un mois plus tard - devait à la fois enrichir sa grille en semaine pour compléter son offre Ligue 1-Ligue 2 du week-end (huit matches par journée de chaque Championnat), et débloquer un premier accord de distribution avec un opérateur pour appâter le chaland et inciter les autres (Bouygues, Free, Orange) à suivre... D'autant que les discussions avec Canal+ étaient au point mort et qu'on s'inquiétait déjà de leur rentabilité et de leur visibilité.

environ 200 000 abonnés à Téléfoot viendraient de SFR
Il a alors été décidé que pour la première saison, l'opérateur SFR ne réglerait aucun minimum garanti à Mediapro et, surtout, récupérerait l'intégralité du montant des abonnements à l'offre couplée RMC Sport-Téléfoot générés lors de cette première année de collaboration avec le nouvel acteur. En contrepartie, Mediapro a obtenu cette précieuse co-diffusion de la Ligue des champions et de la Ligue Europa nécessaire pour booster son lancement et la campagne promotionnelle l'accompagnant.

Mais, problème pour Mediapro, environ 200 000 des 600 000 abonnés à Téléfoot annoncés par la chaîne aujourd'hui proviendraient de SFR. Et en large majorité de la fameuse offre couplée que SFR a logiquement mise en avant sur son site et dans ses campagnes de pub en la bradant, à la rentrée, à 19,90 € par mois. Des ventes flash à ce tarif étaient d'ailleurs encore organisées ces dernières semaines. Si les chiffres n'emballent ni l'opérateur ni Mediapro, qui s'attendaient tous deux à mieux, environ un tiers du parc d'abonnés à Téléfoot proviendrait donc de SFR, soit pratiquement autant de revenus potentiels qui n'entreraient pas dans les caisses de Mediapro depuis son lancement.

Une raison supplémentaire pour réclamer une ristourne auprès de la LFP sur le premier exercice. À compter de la saison prochaine, Altice ne détenant plus les droits de la Ligue des champions et de la Ligue Europa, l'accord prévoit en effet cette fois un système de partage de revenus classique entre l'opérateur et le diffuseur. SFR devra alors rétrocéder à Mediapro un important pourcentage du revenu de chaque abonnement généré par son biais. Mais ce second pan de l'accord s'activera seulement à l'été 2021... Mediapro sera-t-il toujours présent sur le marché français à ce moment-là ?

Emprunts, salaires : sans la manne Mediapro, les clubs français bientôt dans le rouge

Le foot français en mal de trésorerie: réunis jeudi en assemblée générale après le non-paiement des droits TV par Mediapro, les clubs de L1 craignent de vivre "à crédit", entre incertitudes sur la capacité de la Ligue à emprunter et possibles reports de salaires.
ds 0357Avec le non-respect par Mediapro de l'échéance due au 5 décembre, après celle d'octobre (172,3 millions d'euros) déjà impayée par le diffuseur espagnol, le manque à gagner pour la Ligue de football professionnel (LFP) approche les 350 millions d'euros... Certes, les clubs ont reçu une avance en octobre pour compenser leurs manques en droits TV, via un emprunt de la Ligue. Mais il faudra rembourser ce prêt dès le mois de février 2021, selon l'échéancier validé en assemblée générale.

Certains dirigeants commencent donc à trépigner, alors que la négociation en cours entre Mediapro et la Ligue n'a pas encore abouti et que Téléfoot, la chaîne du groupe catalan, continue de diffuser la Ligue 1 sans verser de contrepartie financière depuis deux mois. "Je ne connais pas d'entreprise qui peut perdre plus de 50% de son chiffre d'affaires et qui peut s'en sortir. Ça va durer combien de temps ?", s'impatiente un dirigeant de club de Ligue 1.

Stephan : "Se préparer à lutter pour le maintien…"

L’entraîneur de Rennes, Julien Stephan, estime que son équipe, qui visait une place européenne cette saison, allait devoir se montrer "lucide" et commencer à penser au maintien en Ligue 1, après la défaite 2-0 face à Lens.
ds 0358Avez-vous l’impression de revivre chaque fois le même match ?
On est dans une spirale extrêmement négative, avec l’obligation de reconsidérer l’ensemble des objectifs au regard de la situation, de la dynamique. On doit avoir un comportement d’une équipe qui va lutter pour le maintien. C’est une grande alerte pour tout le monde : il faut être lucide. Il faudrait être inconscient pour ne pas être inquiet ! Il y a trop de déchets, trop de distances dans notre bloc-équipe…

Quels leviers vous reste-il à activer ?
On a tenté des choses sur les 48 dernières heures. Ça n’a pas marché, on va tenter d’autres choses. On va bien réfléchir en interne. Il y a différents leviers, on va les activer. Je suis déçu par ce qui se passe sur le terrain et déjà en réflexion de solutions. Là, malgré les quatre changements à la pause, ça n’a pas redynamisé l’équipe. Changer des joueurs, c’est déjà un levier important… Il va falloir préparer tout le monde. On n’est pas prêt mentalement à vivre ce que l’on va vivre.

Dans quel état d’esprit êtes-vous ?
Si je suis le problème, il n’y a pas de difficulté ! On est suffisamment sincère en interne pour se dire les choses. On a une relation avec mon actionnaire, mon président, mon directeur sportif qui est très, très saine. On parlera de tout ça en temps voulu. Après, on ne peut pas toujours tout expliquer. On n’était pas préparé à recevoir tant de louanges en début de saison et désormais, il va falloir se préparer à laisser des équipes derrière nous… Le problème est de retrouver de la férocité, de la qualité pour créer des occasions et marquer des buts.

Benjamin Bourigeaud pousse un énorme coup de gueule

Après la nouvelle défaite (0-2) face au RC Lens pour le compte de la 13e journée de Ligue 1, le milieu de terrain rennais, Benjamin Bourigeaud, a vidé son sac.
ds 0349

Troisième défaite en quatre matchs de championnat, rien ne va plus pour le Stade Rennais. Défaits 0-2 sur leurs terres hier samedi face à Lens, l’équipe de Julien Stéphan est en crise. Après cette dernière rencontre, le milieu de terrain Benjamin Bourigeaud a poussé un énorme coup de gueule afin de tenter de réveiller les siens.

Benjamin Bourigeaud "On s’est fait niquer aujourd’hui"

"On n’a rien fait aujourd’hui. On s’est fait manger dans tous les compartiments. On n’a pas gagné un duel. Il faut arrêter de se mentir et se sortir les doigts du cul. On s’est fait niquer aujourd’hui, retourner chez nous, soulever dans les duels […] Faitout Maouassa a eu des paroles crues dans le vestiaire, il a eu un discours intelligent. Ça me casse les couilles de rentrer chez moi et d’être triste et énervé alors que je devrais être heureux avec ma famille, que je ne vois déjà pas beaucoup" s’est exprimé le joueur de 26 ans, des propos qui ont été relayés par Ouest France. Un coup de gueule qui va réveiller l’équipe ? Réponse lors du prochain match de championnat, dimanche 13 décembre, à 13h, face à Nice.

Stéphane Guy taille Canal+ en plein direct

Attaqué parce que son nom n'apparaissait pas dans le communiqué de soutien à Sébastien Thoen, viré par Canal+, Stéphane Guy a frappé fort en direct pendant Montpellier-PSG.
ds 0353A ceux qui l’accusaient de s’être couché devant Vincent Bolloré, patron du groupe Canal+, en ne signant pas le communiqué réalisé par les journalistes et consultants de la chaîne cryptée suite au limogeage express de Sébastien Thoen, Stéphane Guy a prouvé qu’il était un esprit libre et capable de frapper encore plus fort. Et c’est en direct à l’antenne de Canal+ que le journaliste a montré qu’il avait le courage d’assumer sa position. Alors que Montpellier et le Paris Saint-Germain s’apprêtaient à donner le coup d’envoi de la seconde période du match de samedi soir, le journaliste a mis les pieds dans le plat, avec à ses côtés Habib Beye, qui a lui signé le fameux communiqué de soutient au comique viré pour avoir fait un sketch avec Julien Cazarre se moquant de Pascal Praud et l’Heure des Pros. Une émission de Cnews, autre chaîne de Vincent Bolloré.

Calmement et sans s’énerver, Stéphane Guy a ciblé droit dans les yeux ses employeurs. "Je salue l’ami Sébastien Thoen qui n’a peut-être pas eu la sortie qu’il aurait méritée. On lui souhaite bon vent et on sait que le bel esprit de Marie Portolano permettra d’assurer la continuité dans le Canal Sport Club. Et comme le disait Coluche, l’un des pères fondateurs de notre belle chaîne Canal+, il faut se méfier des comiques, parce que quelques fois ils disent des choses pour plaisanter", a lancé le journaliste. Un message qui n'aura évidemment pas échappé aux dirigeants de la chaîne cryptée, visiblement pas amateurs du second degré.

Mediapro refuse de payer les droits TV, les clubs bientôt dans le rouge

Le foot français se prépare à une assemblée générale sous tension, jeudi. Face au refus de Mediapro de payer les droits TV, les clubs de Ligue 1 redoutent d’être bientôt en cessation de paiements.
ds 0347Le foot français en mal de trésorerie. Réunis jeudi en assemblée générale après le non-paiement des droits TV par Mediapro, les clubs de L1 craignent de vivre "à crédit", entre incertitudes sur la capacité de la Ligue à emprunter et possibles reports de salaires. Avec le non-respect de l’échéance due au 5 décembre, après celle d’octobre (172,3 M €) déjà impayée par le diffuseur espagnol, le manque à gagner pour la Ligue de football professionnel (LFP) approche les 350 millions d’euros…

Certes, les clubs ont reçu une avance en octobre pour compenser leurs manques en droits TV, via un emprunt de la Ligue. Mais il faudra rembourser ce prêt dès le mois de février 2021, selon l’échéancier validé en assemblée générale. Certains dirigeants commencent donc à trépigner, alors que la négociation en cours entre Mediapro et la Ligue n’a pas encore abouti et que Téléfoot, la chaîne du groupe catalan, continue de diffuser la Ligue 1 sans verser de contrepartie financière depuis deux mois. "Je ne connais pas d’entreprise qui peut perdre plus de 50 % de son chiffre d’affaires et qui peut s’en sortir. Ça va durer combien de temps ?", s’impatiente un dirigeant de club de Ligue 1.

"On s’étouffe"
L’urgence se fait d’autant plus grande que la Ligue risque de connaître des difficultés pour contracter un nouveau prêt en vue de payer les clubs au plus vite. En effet, la LFP s’est endettée, depuis le printemps, de près de 350 millions d’euros. Cela complique la tâche pour offrir des garanties auprès des établissements prêteurs, ont confirmé des sources proches des instances.

Conséquence : les clubs redoutent d’être livrés à eux-mêmes au point de devoir contracter individuellement un prêt auprès de leurs banques respectives. Certains ont déjà pris les devants : Lyon, par exemple, vient d’annoncer la signature d’un "pré-accord" en vue d’un prêt garanti par l’Etat (PGE) d’un montant de 76,4 millions d’euros. "Tous ces emprunts, c’est de l’argent à rembourser. Il y a des effets de ciseau pas très agréables, donc il faut attendre le résultat de la conciliation pour savoir quelles recettes il y aura en face. Laissons Vincent Labrune (le président de la LFP) travailler", positive Claude Michy, patron de l’UCPF, le syndicat regroupant la majorité des clubs de Ligue 2.

D’autres dirigeants sont plus inquiets. "Les clubs se sont mis à vivre à crédit pour s’en sortir", reconnaît un président de club de Ligue 1, avant d’évoquer, fataliste, des impacts potentiellement plus graves. "À un moment donné, on s’étouffe. Et si on ne trouve pas de solution sur les droits TV, la seule solution sera de reporter les salaires".

Cessations de paiements redoutées
Le sujet, déjà venu sur la table au printemps lors de l’arrêt des championnats, n’est plus tabou. Le président de Reims et du collège regroupant les 20 clubs de Ligue 1, Jean-Pierre Caillot, a concédé, dans les colonnes du Parisien, que "plus de la moitié des clubs pourraient se retrouver en cessation de paiements" en février ou en mars. Et l’entraîneur de Lille, Christophe Galtier, n’a pas masqué son inquiétude, samedi, en conférence de presse. "Mon président fait tout pour que les salariés du club puissent être payés. Mais sans rentrées d’argent, les choses se compliquent. Il y a automatiquement des endettements. C’est une situation très, très préoccupante", a pointé le technicien.

Dans ces conditions, plusieurs dirigeants se tournent avec autant d’espoir que de ressentiment vers les pouvoirs publics, auxquels certains reprochent des dispositifs trop peu ambitieux. Les exonérations de charges patronales étant limitées à 800 000 euros sur l’année, les clubs en ont, en effet, déjà bénéficié au printemps. Et les 48 millions d’euros de compensation des pertes de billetterie du football professionnel, annoncés ces derniers jours, sont apparus pour certains comme un écran de fumée, tout comme la promesse d’étudier l’hypothèse d’un retour partiel des fans mi-décembre.

"C’est une façon de se déculpabiliser", peste un dirigeant de club de Ligue 1. La ministre déléguée aux Sports, Roxana Maracineanu, a tenté de rassurer en indiquant "partager l’inquiétude" du foot pro : "Il faut qu’on veille à ce que (…) nos structures restent en vie", a-t-elle lancé, vendredi. Pas suffisant pour le moment pour rassurer les clubs, dont l’assemblée générale jeudi s’annonce tendue.

Mediapro dit au revoir à la Ligue 1

En conflit avec la LFP au sujet des droits TV de la Ligue 1 et de la Ligue 2, Mediapro pourrait perdre les droits des deux championnats dans les prochains jours. Canal+ et BeIn Sports sont déjà prêts à prendre le relais pour diffuser les compétitions.
ds 0299Les deux entreprises sont en place ! Après l’annonce du non-paiement de Mediapro des droits TV (172,3 M€ le 5 octobre et 172 M€ le 5 décembre) de la Ligue 1 et de la Ligue 2, la LFP a rapidement fait le tour du marché pour sonder les autres diffuseurs. Deux entreprises ont pris les devants : Canal+ et BeIn Sports. Longtemps ennemis, les deux chaînes sont aujourd’hui liées par un contrat de distribution et détiennent 80% de l’offre sportive en France.

Selon les informations de L’Equipe, Canal + a réglé, il y a quelques jours, l’échéance du 5 décembre, soit 63,7 M€, à beIn Sports qui détient la licence du lot de deux matches par journée en Ligue 1 (330 M€ par saison) et la chaîne, propriété du Qatar, doit effectuer le virement à la LFP dans les prochaines heures. L’objectif des dirigeants est de montrer qu’avec eux, il n’y aura aucune difficulté pour honorer les paiements…contrairement à Mediapro.

Pour le moment Canal et BeIn Sports estiment la Ligue 1 à 650 millions d’euros. Les clubs français vont dans tout les cas devoir faire face à une forte chute de leurs revenus concernant les droits TV. Pour faire pression sur la LFP, Canal et BeIn pourraient évoquer leur catalogue exceptionnel concernant le sport avec la Formule 1, le TOP 14, la MotoGP pour le premier. L’Euro 2021, la Bundesliga, la Liga pour le second. Les présidents des clubs ont déjà une idée : la fin de la Ligue 1 et de la Ligue 2 sur Téléfoot La Chaîne n’est plus qu’une question de jours…

Quel avenir pour la Ligue des Champions sur Téléfoot ?
C’est la grande question de ce dossier. La Ligue des Champions et la Ligue Europa, actuellement co-diffusées par RMC Sport et Téléfoot, pourraient revenir en exclusivité sur la chaîne du groupe Altice. Pendant l’été, SFR avait trouvé un accord pour co-diffuser les deux compétition avec Mediapro en échange de la distribution de la chaîne Téléfoot à un tarif préférentiel. Si la Ligue 1 et la Ligue 2 pourraient disparaitre de Téléfoot, la C1 et la C3 aussi. RMC Sport se retrouverait donc seul diffuseur des deux compétitions en France jusqu’à la fin de la saison…avant de nouveaux rebondissements.

48h pour éviter des faillites en Ligue 1

Dans l'attente du rapport du médiateur nommé par un tribunal, les clubs de Ligue 1 espèrent que l'état va intervenir afin de faire plier Mediapro face à la LFP.
ds 0298Les dirigeants de la Ligue de Football Professionnel et des clubs de Ligue 1 et Ligue 2 ont entouré en rouge la date du vendredi 5 décembre, puisque c’est ce jour-là que Marc Sénéchal, conciliateur nommé par le tribunal de commerce de Nanterre doit rendre le fruit de son travail concernant le dossier Mediapro. Et à 48 heures de ce rendez-vous, rien n’indique qu’entre le détenteur de l’essentiel des droits TV de la L1 et de la L2 jusqu’en 2024 et la LFP un accord amiable est possible, sachant que Jaume Roures n’a pas payé l’échéance d’octobre et qu’il ne paiera pas celle de décembre. Tandis que Vincent Labrune se débat pour trouver une solution permettant d’aider financièrement les clubs, aucune fumée blanche n’est visible du côté de Nanterre.

Même si les avocats des deux camps ont tenté, en vain pour l’instant, de trouver un terrain d’entente, les dirigeants des clubs sont également entrés dans la danse, et là encore rien n’est acté avec Mediapro, qui n’a pas l’intention de faire des cadeaux, même si Téléfoot continuer à recueillir le prix des abonnements. Selon L’Equipe, face à cette situation pas loin d’être totalement à l’arrêt, les regards se tournent vers l’état. « Les clubs attendent un geste des pouvoirs publics pour impulser une solution dans un dossier qui semble assez bloqué. Car la LFP est coincée entre Mediapro, manifestement pas pressé de régler ses factures, et Canal+, le diffuseur « historique », attendu comme le sauveur, mais pas forcément pressé de s’engager davantage », explique le quotidien sportif. D'ici vendredi, cela va flipper dur dans la plupart des clubs professionnels, car sans accord amiable on va tout droit vers un très long contentieux.

Jean Castex évoque l'idée d'un retour des spectateurs dans les stades après le 15 décembre

Le Premier ministre Jean Castex a indiqué mercredi sur RMC/BFM TV que les spectateurs pourraient faire leur retour dans les stades mais "pas avant le 15 décembre" alors qu'Emmanuel Macron avait évoqué janvier.
ds 0290Interrogé par sur RMC/BFM TV sur le fait de savoir quand les spectateurs allaient pouvoir revenir dans les stades dans le cadre des championnats professionnels, le Premier ministre Jean Castex a répondu : "C'est un sujet qui est en cours de discussion, pas avant le 15 décembre, c'est sûr".

La ministre des Sports Roxana Maracineanu avait récemment estimé "envisageable" cette date du 15 décembre, une demande des clubs qu'elle a "portée" auprès du Premier ministre.

Plus tôt que prévu
Le 17 novembre, à l'occasion d'une rencontre avec le monde du sport, Emmanuel Macron avait indiqué que le retour du public dans les stades n'interviendra pas avant le début de l'année 2021 et devra respecter une jauge qui sera liée à la capacité des stades ou des salles.

S'agissant des salles de sport, qui sont pour certaines, dans certaines zones de France très touchées par l'épidémie, fermées depuis le mois d'octobre, le Premier ministre a confirmé qu'elles ne pourraient pas rouvrir leurs portes "avant le 20 janvier".

La Ligue pourrait se voir refuser un nouveau prêt en décembre

Selon les informations de L'Equipe, la LFP pourrait se voir refuser un nouveau prêt bancaire si Mediapro, le diffuseur principal du championnat de France, ne règle pas son échéance de décembre.
ds 0284Les clubs professionnels français guettent l'affaire de près. D'ici ce samedi, Mediapro, le diffuseur principal de la Ligue 1 (8 matches sur 10), devra payer son échéance de décembre, fixée à environ 162 millions d'euros. Au regard de la tendance actuelle, le groupe sino-espagnol ne semble pas parti pour payer la LFP, qui n'a toujours pas reçu l'échéance d'octobre, soit 172 millions d'euros. Mais selon L'Equipe, la Ligue pourrait cette fois-ci se voir refuser un nouvel emprunt bancaire.

La LFP a en effet déjà contracté un prêt de 120 millions d'euros en octobre dernier auprès d'une filiale anglaise d'une banque américaine, sans compter le prêt garanti par l'Etat (224,5 millions d'euros) au printemps dernier, après l'arrêt du championnat, qu'il faudra rembourser un jour. D'après le quotidien, la Ligue ne serait pas en mesure d'apporter les garanties indispensables pour se faire de nouveau prêter 100 millions d'euros car elle doit déjà rembourser le prêt d'octobre, soit trois fois 40 millions, selon le calendrier suivant : février, avril et juin 2021.

Au rayon des recettes, la Ligue perçoit 45 millions d'euros tous les deux mois de la part des autres diffuseurs (Canal +, beIN Sports et Free). Soit une somme jugée trop faible pour pouvoir de nouveau emprunter. En parallèle, la LFP tente de trouver un accord avec Mediapro devant le tribunal de commerce de Nanterre. Mais l'heure est grave pour les clubs français déjà privés de recettes de billeterie depuis pratiquement neuf mois.

Année terminée pour Serhou Guirassy

Sévèrement touché vendredi à Strasbourg, l'attaquant rennais ne devrait pas rejouer en 2020. Il ratera au moins six semaines de compétition.
ds 0279La nouvelle est tombée ce lundi après que Serhou Guirassy a passé des examens approfondis suite à sa blessure à Strasbourg.

L'attaquant de 24 ans est non seulement forfait pour le déplacement à Krasnodar mercredi (18h55) en Ligue des champions, mais il devrait rater au moins six semaines de compétition selon nos informations.

Durement touché sur un tacle du Strasbourgeois Stefan Mitrovic vendredi soir, Serhou Guirassy ne rejouera donc pas d'ici la fin de l'année 2020.

Rennes trop insuffisant

ds 0307Il va falloir encore patienter pour revoir les Rennais gagner une belle victoire en Ligue 1 ! Contre Strasbourg, ce vendredi soir, les Rouge et Noir ont décroché un nul, après avoir été menés durant soixante minutes. Mais que ce fut dur pour revenir au score ! ” Je suis déçu de notre première période, très déçu même, en tout cas des 35 dernières minutes du premier acte. On avait bien entamé la rencontre et puis on a arrêté au bout de dix minutes. On a arrêté de jouer sur la largeur, d’aller créer de la supériorité numérique sur les côtés. On n’a plus gagné de duel. On a été en retard dans beaucoup de domaines. Ça a été trop insuffisant”, a expliqué Julien Stéphan, le coach rennais.

Après une première mi-temps insipide des Bretons et le but strasbourgeois d’Adrien Thomasson, le deuxième round fut meilleur en tout point. Hunou, remplaçant de Guirassy descendu par Mitrovic à deux pas de la surface de réparation, libérait les Rennais par une tête bien placée et pensée (60e minute). On pensait alors voir les Rennais débouler vers le but adverse. Mais le gardien strasbourgeois Kawashima, ses montants et la main de Simakan empêchaient les Rennais de renouer avec les trois points du succès.

Dommage…car le coach Julien Stéphan avait fait tout fait pour rentrer à Rennes sans un nul. Il avait remplacé Nzonzi par Niang et fait confiance en début de deuxième période à Gboho, Truffert et Lea Siliki (auteur d’une belle frappe à la 64e minute). Mais la tête d’Adrien Hunou sur le poteau strasbourgeois, ni celle de Léa-Siliki permettaient aux Rennais de prendre l’avantage. Mercredi, les Rennais affrontent Krasnodar en Ligue des Champions. Victoire attendue pour redonner de la confiance et continuer en Ligue Europa.

LA FEUILLE DE MATCH. 12e journée de Ligue 1 Uber Eats. RC Strasbourg Alsace / Stade Rennais F.C. : 1-1. Vendredi 26 novembre 2020 – 21h00. Stade de la Meinau (huis clos). Buts : Adrien Thomasson (24’), Adrien Hunou (60’). Avertissement : Stefan Mitrovic (rouge 40’). La composition du RC Strasbourg Alsace : Eiji Kawashima, Kenny Lala, Stefan Mitrovic (c), Mohamed Simakan, Anthony Caci (Ismaïl Aaneba 87’), Ibrahima Sissoko, Jean-Eudes Aholou, Jean-Ricner Bellegarde, Adrien Thomasson (Lionel Carole 73’), Habib Diallo (Mehdi Chahiri 86’), Ludovic Ajorque (Dimitri Liénard 63’). Entraîneur : Thierry Lauret. La composition du Stade Rennais F.C. : Alfred Gomis, Hamari Traoré, Damien Da Silva (c), Gerzino Nyamsi (M’Baye Niang 70’), Faitout Maouassa (Adrien Truffert 46’), Eduardo Camavinga (James Léa Siliki 46’), Steven Nzonzi, Benjamin Bourigeaud, Flavien Tait (Yann Gboho 46’), Jérémy Doku, Serhou Guirassy (Adrien Hunou 45’).

S.G.S.B.

SGSB

Boutique de Mumbly

Boutique

Cantine de Mumbly

Cantine

Hébergé par

Reglyss.bzh

Free Joomla templates by Ltheme