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La programmation des prochains matches des Rouge et Noir

Après la réception de Lille dimanche 16 février, le Stade Rennais connaît les dates de ses matches de Ligue 1 jusqu’à la mi-mars. Sauf celui contre le Paris SG, qui sera intercalé entre les probables deux rencontres de 8e de finale de Ligue des champions du club de la capitale.

La programmation des prochains matches des Rouge et Noir

Le Stade Rennais recevra Lille, dimanche 16 février (20 h 45) au Roazhon Park. Le premier match d’une série de deux à domicile, puisque les Rennais enchaîneront contre Reims le vendredi 21 février, toujours à 20 h 45, lors de la 23e journée de Ligue 1.

Le SRFC se déplacera ensuite du côté de Montpellier, ce sera le dimanche 2 mars à 17 h 15 lors de la 24e journée. Deux gros rendez-vous attendront en mars le club breton, avec le Paris SG et Lens.

Paris viendra à Rennes le 7 ou le 8 mars
Le déplacement à Bollaert, pour affronter l’ex club du président Arnaud Pouille, de Seko Fofana et Brice Samba, s’annonce chaud. Il aura lieu le samedi 15 mars à 21 h 05, pour le compte de la 26e journée.

Reste à savoir quand aura lieu la réception du Paris SG au Roazhon Park, juste avant Lens, lors de la 25e journée. Ce match ne sera calé qu’en fin de semaine prochaine, une fois passé le barrage retour de Ligue des champions du PSG contre Brest.

Les Parisiens, qui devraient se qualifier en 8es de finale, sauront vendredi 21 février si ce sera contre Liverpool ou Barcelone. La double confrontation aura lieu le 4 ou 5 mars (aller) et le 11 ou 12 mars (retour). Entre ces deux matches, Rennes - PSG.

Cette affiche sera donc calée en fonction des dates du 8e de finale européen de Paris. Le vendredi 7 mars à 20 h 45, ou le samedi 8 mars.

Le Stade Rennais jouera à Montpellier le dimanche 2 mars

Une partie de la programmation télé de la 24e journée de Ligue 1 est tombée. On connaît donc la date de Montpellier - Rennes.

Le Stade Rennais jouera à Montpellier le dimanche 2 mars

La programmation de la 24e journée

Vendredi 28 février 2025 à 20 h 45

* AS Monaco - Stade de Reims

Samedi 1er mars 2025 à 21 h 05

* Paris Saint-Germain - LOSC Lille

Dimanche 2 mars 2025 à 17 h 15

* Montpellier Hérault SC - Stade Rennais FC 

* AJ Auxerre - RC Strasbourg Alsace

* Angers Sco - Toulouse FC

Les autres matchs de la 24e journée de Ligue 1 (dont Lyon - Brest) seront programmés au plus tard à l’issue de la programmation des huitièmes de finale des compétitions UEFA (l’OL est en lice en Ligue Europa), le samedi 22 février.

Rennes domine Saint-Étienne et confirme son renouveau

Après une victoire face à Strasbourg pour sa première sur le banc de Rennes, Habib Beye continue sur sa lancée avec un nouveau succès contre Saint-Étienne (0-2). Trois points qui font du bien au classement pour le club breton.
Rennes domine Saint-Étienne et confirme son renouveau

Après sa victoire contre Strasbourg (1-0), qui lui avait permis de mettre fin à une série de quatre défaites, le Stade Rennais voulait confirmer son redressement. Pour son deuxième match à la tête de l’équipe, Habib Beye faisait confiance à ses nouvelles recrues. Le jeune Jérémy Jacquet (19 ans) était titularisé en défense centrale dans un système à trois, tandis qu’Al-Tamari, arrivé de Montpellier, prenait place en attaque aux côtés de Blas et Kalimuendo. En face, les Verts occupaient la place de barragistes, avant la rencontre, et restaient sur une lourde défaite à Lille (4-1), après deux nuls plus rassurants contre Nantes et Auxerre (1-1).

Le match a commencé sur les chapeaux de roues. Arnaud Kalimuendo (Rennes) a laissé passer une belle occasion en expédiant sa frappe largement à côté du poteau gauche après une passe précise dans la surface (4e). Quelques minutes plus tard, Mousa Tamari a également eu une opportunité en reprenant de la tête un centre parfait, mais son ballon a filé largement au-dessus du but (7e). Rennes a finalement obtenu un corner. Sur une bonne dynamique de jeu durant l’entame de la partie, les Bretons ont logiquement ouvert le score. Après un bel effort collectif, Lorenz Assignon a trouvé Kalimuendo dans la surface, qui a inscrit le premier but rennais d’une frappe du droit (15e, 0-1). Le SRFC a continué à se montrer dangereux durant le reste de la période. Jordan James(26e) puis Lilian Brassier de la tête (28e) et enfin Mousa Tamari (32e) ne sont pas parvenus à trouver la faille pour inscrire le but du break.

Rennes repart avec les trois points
Ludovic Blas a conclu la première période avec une nouvelle tentative. Sa frappe n’est passée qu’à quelques centimètres de la barre (41e). Au retour des vestiaires, Tamari a encore fait parler de lui. Le Jordanien a contrôlé une passe difficile avant de frapper vers la gauche du but, mais Gautier Larsonneur a brillamment repoussé le ballon en corner (48e). À l’heure de jeu, l’ASSE a cherché à réagir. D’abord avec une longue ouverture vers Irvin Cardona (64e), puis sur une frappe de Zuriko Davitashvili (66e), qui a manqué le cadre. Pierre Ekwah a également tenté sa chance mais sa tentative n’était pas dangereuse (71e).

En fin de match, Mahamadou Nagida, entré quelques secondes plus tôt, a doublé la mise pour Rennes sur une belle passe d’Adrien Truffert (84e, 0-2), permettant à son club de sceller la victoire. Un coaching gagnant pour Beye. Le Stade Rennais continue ainsi sa remontée en Ligue 1. Au classement, le club gagne quatre positions et pointe maintenant à la 11e place du Championnat, derrière Toulouse et Strasbourg. De son côté, Saint-Étienne reste 16e avec 18 points, à une seule petite unité de la relégation directe.

Volée contre Rennes, l'ASSE demande des comptes

Logiquement battue par Rennes 2-0, l'AS Saint-Etienne n'a pas été aidée par l'arbitrage. Elle estime avoir été privée d'un penalty évident alors que le Rennais James aurait du être expulsé. Les Verts entendent saisir la Direction Technique de l'Arbitrage.

Volée contre Rennes, l'ASSE demande des comptes

Quand une équipe va mal, la réussite la fuit souvent et cela comprend l'arbitrage. L'ASSE a vécu une soirée difficile samedi. Dans un choc important pour le maintien, elle a été dominée 2-0 par Rennes sur son propre terrain. Le club breton a été supérieur dans le jeu et aucun stéphanois ne contestera la légitimité du succès rennais. Néanmoins, deux actions ont fait polémique chez les Verts. La première est intervenue à la 17e minute quand Benjamin Bouchouari a été taclé par derrière par Jordan James. Le Gallois a récolté un carton jaune, qui aurait bien pu être rouge au vu des ralentis. En effet, la cheville du stéphanois a subi une violente semelle. En fin de première période, Lucas Stassin a été bousculé par derrière par Assignon dans la surface rennaise pour un possible penalty.

La VAR aveugle, Saint-Etienne en colère
Au-delà de l'arbitre central, c'est surtout à la VAR que l'ASSE en voulait samedi soir. Malgré plusieurs ralentis proposés, elle n'a pas appelé M.Vernice pour consulter les images sur l'écran TV. Ce dernier a d'ailleurs reconnu à la direction stéphanoise que les deux actions méritaient un examen vidéo approfondi. Fort de cet aveu, l'AS Saint-Etienne va demander des explications à la DTA (Direction Technique de l'Arbitrage) selon le site En vert et contre tous.

Avec cette démarche, le club forézien veut montrer qu'il ne « reste pas muet face à une situation qu'il juge comme une injustice » tout en espérant que « de telles erreurs ne se reproduisent plus à l'encontre des Verts » d'ici la fin de saison. 16e et barragiste avec un seul point d'avance sur Le Havre 17e, l'AS Saint-Etienne ne peut plus se permettre de lâcher des points bêtement dans la course au maintien.

Brice Samba et Ludovic Blas seront suspendus contre Reims

Avertis pour la troisième fois en l'espace de dix matches, le gardien et le milieu offensif bretons devront purger un match de suspension le 21 février contre Reims.
Brice Samba et Ludovic Blas seront suspendus contre Reims

Vainqueur samedi, à Saint-Étienne (2-0), de son deuxième match d'affilée depuis la prise en main de l'équipe par Habib Beye, le Stade Rennais a pris cinq cartons jaunes dans le Forez. Deux d'entre eux auront une conséquence directe sur les choix du nouvel entraîneur breton.

Face à Reims, le 21 février (23e journée), il devra se passer de Brice Samba et de Ludovic Blas. Le gardien et le milieu offensif rennais devront purger un match de suspension après avoir écopé de trois avertissements en l'espace de dix matches officiels.

Rennes passe du rouge au vert

Ce samedi 8 février, le Stade Rennais a décroché une précieuse victoire sur la pelouse de Geoffroy-Guichard en gagnant 2-0 face à l’AS Saint-Étienne. Grâce à une prestation collective solide et des recrues convaincantes, les Rouge et Noir enchaînent un deuxième succès consécutif.

Rennes passe du rouge au vert

Dès le premier quart d’heure, Rennes impose son rythme et se montre tranchant dans les duels. Sur un centre puissant de Lorenz Assignon, Arnaud Kalimuendo, au second poteau; pousse le ballon au fond des filets (0-1, 15'). Cette ouverture du score vient récompenser un début de match appliqué et inspiré des Bretons.

Malgré quelques tentatives stéphanoises, la défense rennaise, bien emmenée par Lilian Brassier et Jérémy Jacquet, reste hermétique et disciplinée. Brice Samba, vigilant sur ses sorties, rassure ses coéquipiers face aux rares incursions adverses. Entré en jeu en fin de rencontre, Kazeem Olaigbe ne tarde pas à se signaler. Sur son premier ballon, il déborde et sert Adrien Truffert, dont la frappe repoussée profite à Mahamadou Nagida. Le jeune milieu ne tremble pas et double la mise pour Rennes (0-2, 85'), mettant fin aux espoirs de retour des Verts.

Ce succès à l’extérieur, une première depuis la fin de saison dernière à Metz, permet aux hommes de Beye de se donner de l’air et de prendre cinq points d’avance sur Saint-Étienne au classement. Au-delà du résultat, cette victoire met en lumière l’apport de Brassier impérial en défense, Jacquet impressionnant d’autorité, Kazeem Olaigbe virevoltant, de Cissé plein d’avenir et Nagida buteur décisif. Prochain match contre Lille, à 20 h 45. Voir le cri de guerre des Rouge.

La compo de l’ASSE : Larsonneur (cap.) — Appiah, Nadé, Petrot, Cornud – Mouton, Ekwah, Bouchouari — Boakye, Stassin, Davitashvili.

La compo de Rennes : Samba -Jacquet, Wooh, Brassier – Assignon, James, Cissé, Truffert (cap.) – Blas, Kalimuendo, Al-Tamari.

Le Rennes d'Habib Beye sort de la crise en battant Saint-Étienne

Victorieux de Stéphanois inquiétants grâce à des buts d'Arnaud Kalimuendo et Mahamadou Nagida ce samedi (2-0), les Rennais d'Habib Beye grimpent provisoirement à la 11e place de Ligue 1. L'ASSE, 16e, n'en finit plus de s'enfoncer.
Le Rennes d'Habib Beye sort de la crise en battant Saint-Étienne

Deux matches, deux courtes mais précieuses victoires. Il y a bien un effet Habib Beye à Rennes. Arrivé sur le banc la semaine dernière et victorieux de son premier match face à Strasbourg (1-0), le nouveau technicien rennais a confirmé qu'il avait donné un nouveau souffle à cette équipe rennaise. Face à des Stéphanois peu dangereux et globalement très décevants dans l'utilisation du ballon, les Bretons, structurés autour d'un trio Jacquet-Wooh-Brassier solide, ont logiquement acquis leur 7e victoire de la saison - la première à l'extérieur - ce samedi soir face à l'ASSE (2-0).

Un succès acquis notamment grâce à une ouverture du score rapide d'Arnaud Kalimuendo sur un centre du très précieux Lorenz Assignon (1-0, 15e). Dominants au milieu grâce à l'activité notamment du bluffant Djaoui Cissé et tranchants en transitions, les Rennais auraient dû prendre un avantage bien plus conséquent avant la mi-temps. Mais ni le remuant Mousa Al-Tamari, sur une frappe du gauche (32e) ni Ludovic Blas, sur une reprise du droit consécutif à un centre d'Assignon (41e), ne parvenaient à trouver l'ouverture.

Les Stéphanois, timorés, ne parvenaient, eux, à cadrer aucune frappe sur ces quarante-cinq premières minutes. Malgré l'entrée de la recrue Irvin Cardona à la mi-temps, le scénario n'évoluait pas. Les supporters des Verts ont même dû attendre la 57e minute pour voir une première frappe cadrée de leur équipe (par Zuriko Davitashvili). Le Géorgien était tout proche sept minutes plus tard d'égaliser sur une frappe enroulée. L'un des très rares frissons de la soirée. En contrôle et renforcés par l'entrée de Seko Fofana (59e), les Bretons géraient la fin de match, se montraient dangereux par Al-Tamari (duel perdu face à Gautier Larsonneur, 73e) et s'offraient même un deuxième but sur une frappe croisée d'Adrien Truffert coupée au second poteau par Mahamadou Nagida (2-0, 84e). Grâce à ce succès, les Bretons remontent, avant les matches de demain, à la 11e place et disposent désormais de cinq points d'avance sur... Saint-Étienne, 16e.

Djaoui Cissé, la révélation de l'hiver
Il était jusqu'à la semaine dernière et sa première titularisation en L1 connu par les observateurs rennais comme un milieu propre, à l'aise techniquement, à la motricité parfois singulière. Djaoui Cissé, en deux matches de L 1, s'est construit un nouveau statut. Aligné d'entrée ce samedi soir et préféré à Seko Fofana, le jeune Rennais (21 ans), pas passé par les équipes de France jeunes, a montré une palette de qualités vraiment intéressante. Beaucoup de justesse technique, des renversements de jeu pertinents et une capacité à constamment jaillir dans les pieds stéphanois. Cissé aurait même pu s'offrir son premier but dans l'élite sur une frappe de loin (60e). Membre de la génération Gambardella 2022 - celle des Mathys Tel, Désiré Doué, Jeanuël Belocian, Lesley Ugochukwu, Jérémy Jacquet - Cissé - premier choix fort d'Habib Beye - est la révélation de cet hiver breton.

À l'issue de cette 13e défaite de la saison - déjà la 4e de l'ère Eirik Horneland -, les Stéphanois ont été conspués par les virages de Geoffroy-Guichard. S'en sont suivis des échanges parfois vifs entre des joueurs - Larsonneur, Nadé, Cardona, Briançon...- et des représentants des kops. Pendant plusieurs minutes, les cadres ont dialogué. Jusqu'à se retirer, sous quelques applaudissements, dans les vestiaires. La patience des fans de l'ASSE s'épuise semaine après semaine...

La programmation TV de la 22è journée de L1

Découvrez la programmation TV de la 22e journée de Ligue 1.
Programmation J 22

Vendredi 14 février 2025 à 20h45 sur DAZN
* Stade Brestois 29 – AJ Auxerre

Samedi 15 février 2025 à 17h00 sur beIN SPORTS 1
* Olympique de Marseille – AS Saint-Étienne

Samedi 15 février 2025 à 19h00 sur DAZN
* AS Monaco – FC Nantes

Samedi 15 février 2025 à 21h05 sur DAZN
* Toulouse FC – Paris Saint-Germain

Dimanche 16 février 2025 à 15h00 sur DAZN
* Montpellier Hérault SC – Olympique Lyonnais

Dimanche 16 février 2025 à 17h15 sur DAZN
* RC Lens – RC Strasbourg Alsace
* Stade de Reims – Angers SCO
* Havre AC – OGC Nice

Dimanche 16 février 2025 à 20h45 sur DAZN
* Stade Rennais FC – LOSC Lille

Le Stade Rennais arrache trois points précieux contre Strasbourg

Il nous avait sous-entendu quelques surprises, un possible nouveau schéma de jeu lors de sa présentation vendredi à la presse tout en gardant "la primeur à ses joueurs" quant à ses choix tactiques… Première surprise, Habib Beye a changé de…banc, les Rennais prenant désormais place à gauche de la sortie du couloir, une première depuis le passage de Rolland Courbis au club !

Le Stade Rennais arrache trois points précieux contre Strasbourg

Passé cette petite superstition, place aux choses sérieuses. Au coup d’envoi de la très attendue première de l’ancien coach du Red Star, la même base que les petits copains précédents, avec un 3-4-3 dont sort Leo Ostigard, sur le départ, remplacé par Lilian Brassier, pour sa première en pro sous le maillot "Rouge et Noir". Après on le sait, ce n’est pas le système qui compte, mais l’animation de celui-ci…

Emagha tout près de doucher l’enthousiasme rennais
Jour de première aussi pour l’international japonais Kyogo Furuhashi, ainsi que pour Djaoui Cissé, aligné pour se première comme titulaire en lieu et place d’Azor Matusiwa, blessé. Seko Fofana absent également, il y avait donc beaucoup de curiosités, donc, et une entame de match volontaire des rennais, avec une première frappe cadrée dès la première minute par Arnaud Kalimuendo, bien captée par Petkovic (1').

Décidés à mener les débats, les Rennais dominent et sur un coup de pied arrêté, Emegha touche de la main le ballon dans la surface. Involontairement, selon Stéphanie Frappart, sans appel à la VAR. Soit pour le début d’un match comme souvent compliquée pour l’arbitre internationale. Bien en place, Strasbourg subit mais pique à chaque ouverture.

La première est proche d’être la bonne avec un contre mené sans opposition par Emannuel Emegha et André Santos. Le meilleur buteur alsacien, parfaitement servi au bout de sa course, se présente seul face au but de Brice Samba, battu mais n’attrape pas le cadre pour le plus grand soulagement d’un Roazhon Park proche d’être douché propre et net…

Brice Samba décisif rattrape les largesses défensives des siens
Un premier avertissement sans frais pour des rennais qui, s’ils pressent haut, peinent à déséquilibrer des Strasbourgeois parfaitement organisés. Adrien Truffert, à la demi-heure, chipe un ballon sur le côté de la surface et sert Arnaud Kalimuendo, qui frappe à côté en première intention. Plaisante, la rencontre livre un enseignement positif : le Stade Rennais met l’intensité et répond enfin présent dans le pressing et les courses vers l’avant.

Véritable danger numéro 1 côté strasbourgeois, Emmanuel Emegha, une nouvelle fois trouvé par Santos, part plein axe et se présente devant Brice Samba, qui gagne son duel, se couchant au dernier moment (36'). Quelques minutes plus tard, le centre de Ludovic Blas est mis en corner par Diarra…du bras. Rien, une nouvelle fois, pour Stéphanie Frappart.

Kyogo Furuhashi se signale avant le repos par une frappe qui passe à côté alors que Strasbourg, une nouvelle fois tranchant dans la profondeur, a une troisième balle de 0-1 par l’intenable Emegha, qui profite d’une glissade de Christopher Wooh puis drible Brice Samba mais s’excentre, avant de se faire reprendre par la patrouille Hans Hateboe (mt, 0-0).

Prime à la jeunesse côté rennais
En seconde période, le jeu est toujours plaisant mais le match encore plus vérouillé. Désireux de continuer à impacter, Habib Beye rentre Naouirou Ahamada, qui remplace le jeune Djaoui Cissé, averti trop tôt dans la rencontre mais auteur d’une première très intéressante, à la 54'.

Dix minutes plus tard, Mikayl Faye remplace Lilian Brassier, touché musculairement et Mohammed Meité prend la place de Kygo Furuhashi, plutôt discret pour sa première en Bretagne. Ce dernier manque une belle opportunité aux six mètres en loupant sa reprise, pourtant en belle position (67'). Prime à la jeunesse, donc, côté Habib Beye.

Jordan James, quelques minutes plus tard de l’extérieur du pied droit, est proche d’attraper la lucarne gauche de Petkovic mais le ballon passe légèrement à coté, sur un mauvais renvoi strasbourgeois (69').

La rencontre s’anime mais en contre, une nouvelle fois, Emmanuel Emegha est tout proche de marquer, pour la quatrième fois du match. Parti seul au but et rentré côté gauche de l’attaque, le héros malheureux de la soirée cadre mais au prix d’une sublime manchette, Brice Samba sauve une nouvelle fois les siens (70').

Ludovic sonne le "Blas" des espoirs strasbourgeois
Tendue, la partie n’offre que des miettes d’occasions jusqu’aux ultimes minutes de la rencontre. Sur un corner qui file au milieu de la défense strasbourgeoise, Rennes est enfin libéré par Ludovic Blas au second poteau.

Celui-ci ouvre parfaitement son pied gauche de l’intérieur et trouve le petit filet opposé de Petkovic, pour faire chavirer le Roazhon Park et sonner le "blas" des espoirs strasbourgeois (88', 1-0).

Les trois minutes d’arrêt de jeu sont tendues au moment où Rennes reprend deux points d’avance sur Saint-Etienne, barragiste. La victoire est ultra précieuse et un ultime frisson est tout proche de plonger Rennes dans ses cauchemars des dernières semaines, avec une ultime tentative d’Emegha, parfaitement servi au premier poteau dont la reprise termine une nouvelle fois au-dessus.

Cette fois-ci, c’est validé pour le Stade Rennais, qui stoppe enfin sa terrible série de défaites en cours et remporte son premier match en 2025. La dernière remontait au 15 décembre et forcément, au-delà du contenu, les trois points vont faire un bien fou à une formation récompensé de son pressing..

Il faut se servir de ça pour engranger une dynamique positive
A défaut d’être emballante, la première d’Habib Beye offre trois points, un cleen-sheet et un peu d’optimisme pour le Stade Rennais, comme le confiait Adrien Truffert au micro de Dazn à l’issue du match : "C’est une belle victoire dans la difficulté, dans une période qui n’est pas facile. Il faut se servir de ça pour engranger une dynamique positive"

Ce qui a changé avec le coach ? "Les compteurs ont été remis à zéro, on a mis beaucoup d’intensité et il n’y qu’en gagnant les duels que l’on va s’en sortir. Il y a du soulagement, nous sommes dans une situation compliquée mais il faut vraiment que l’on s’accroche, que l’on continue de travailler au quotidien pour remettre le Stade Rennais au plus haut."

Prochaine étape samedi soir prochain dans le Forez face à l’AS Saint-Etienne, que le Stade Rennais avait étrillé 5-0 il y a trois mois avec espérons le, à défaut d’une manita, trois nouveaux points forcément bienvenus.

Que retenir de la grande première d’Habib Beye ?

Arrivé en cours de semaine sur le banc de Rennes, Habib Beye a réussi avec brio sa première sortie avec le club breton en remportant son premier match au bout du suspense face à Strasbourg (1-0).
Que retenir de la grande première d’Habib Beye ?

Ce dimanche, le Stade Rennais recevait Strasbourg pour une rencontre importante pour les Bretons. En difficulté cette saison en Ligue 1, les Bretons avaient absolument besoin de l’emporter pour s’éloigner d’une zone rouge qui se rapproche inlassablement au gré des semaines. Et alors que les résultats avaient eu raison de Julien Stéphan en début de saison et de Jorge Sampaoli ce jeudi, Habib Beye faisait ses premiers pas sur le banc rennais ce dimanche. Ayant fait le choix de quitter le Red Star cet été après avoir permis au club audonien de monter en Ligue 2, l’ancien défenseur sénégalais n’avait pas trouvé de club en Ligue 1 ou en Ligue 2 par la suite.

Finalement, la patience aura été sa plus grande vertu car Beye aura finalement été le choix de Rennes pour croire en cette mission maintien. Un choix osé mais qui avait le mérite d’être frais dans une Ligue 1 où les mêmes coaches sont appelés depuis des années pour assurer ce genre de missions. Restant sur quatre défaites consécutives dans l’élite, les Rennais avaient donc l’opportunité de se relancer sous l’impulsion de leur nouvel entraîneur, qui faisait son baptême du feu sous haute tension. Finalement, Habib Beye aura parfaitement relevé le défi : en affichant des idées léchées dans le jeu et en faisant des choix cruciaux, l’entraîneur de 47 ans aura permis à Rennes de glaner un succès précieux dans la course au maintien.

Les choix forts d’Habib Beye
Faisant plusieurs choix importants dans son onze en titularisant d’entrée les recrues Kyogo Furuhashi et Lilian Brassier ainsi que le jeune Djaoui Cissé (21 ans) dans l’entrejeu, Beye a mis sa patte sur sa nouvelle équipe dès son premier match. Face à un Liam Rosenior inspiré tactiquement depuis son arrivée en Alsace, Habib Beye aura parfaitement répondu au défi tactique imposé par son homologue. Son équipe a montré une réelle capacité à répondre à l’intensité physique imposée par les joueurs de Strasbourg. Alors que le score n’avait pas été débloqué en seconde période, Beye a décidé de relancer Naouirou Ahamada, très peu utilisé avec Sampaoli, et en lançant le jeune attaquant Mohamed Meité dans le grand bain (17 ans). Des choix qui se sont avérés payants avec le but de la victoire d’un Ludovic Blas retrouvé en fin de match (1-0, 90e).

L’effet Habib Beye ?

Au terme de la rencontre, Habib Beye n’a pas caché sa joie au micro de DAZN : «Ce n’est pas mon match, c’est celui des joueurs mais il y a une grande satisfaction. La victoire arrive à point nommé. Je suis arrivé il y a 48 heures avec mon staff. On a essayé que les joueurs soient dans les meilleures conditions. C’est une première étape des 15 que nous avions. Il en reste 14. On reprendra le travail dès mardi matin. La réalité, c’est qu’on a joué la deuxième meilleure équipe du championnat après le PSG dans la forme. On va l’augmenter l’intensité. Tout n’est pas parfait aujourd’hui mais ce n’est pas quelque chose qui se récite. Le jeune Djaoui Cissé a fait un match exceptionnel. On a eu des supporters au top. Ils ont été plus que derrière l’équipe. J’ai la chance d’être au Stade rennais et à la tête de ce groupe de joueurs. On a essayé de leur donner des outils simples. On a beaucoup travaillé avec les joueurs. On a été dominés par moment, ils ont été supérieurs dans la maîtrise. Le match tient à peu de choses, j’aurais applaudi à 0-0. Ce que fait Liam, c’est exceptionnel. Produire ce jeu avec ces jeunes joueurs, je suis admiratif de ce genre de risques. Je suis fier de cette victoire mais on va devoir continuer à travailler. Je veux continuer de grandir avec ce club et en tant qu’entraîneur. Je suis arrivé avec deux personnes mais j’ai trouvé un staff exceptionnel. Je suis très content pour mes garçons.» C’est également le Stade Rennais qui est heureux ce soir et qui reprend espoir sous l’impulsion de son nouveau héros, Habib Beye.

Le résumé de la première victoire avec Habib Beye

Le Stade Rennais s’est imposé sur le plus petit des scores face à Strasbourg (1-0), pour la 20e journée de Ligue 1, mais a déjà beaucoup montré, pour la première d’Habib Beye sur le banc rennais.

Le résumé de la première victoire avec Habib Beye

Des intentions claires d’entrée de jeu
Rennes et Strasbourg se sont quittés, à la pause, sur un score nul et vierge (0-0), sans véritablement être le reflet de ce premier acte. Quand Christopher Wooh a été interrogé, par le diffuseur DAZN, avant de rejoindre les vestiaires, l’ancien Lensois a répondu qu’Habib Beye, qui a vécu sa première en tant qu’entraîneur du Stade Rennais, leur avait demandé de presser haut. On l’a vu dès les premiers instants du match, avec une équipe rennaise qui a essayé d’imprimer un rythme très intense. Dès la première minute de jeu, Arnaud Kalimuendo obligeait même le gardien strasbourgeois, Djordje Petrovic, à la parade (1’). Malgré toutes les bonnes intentions du monde, les Alsaciens se sont créé les occasions les plus dangereuses de la première période, avec Emmanuel Emegha, coupable d’un immanquable (22’), seul aux six mètres face à Brice Samba, mais dont la reprise s’envolait.

Merci Samba… et Blas !
Les hommes d’Habib Beye n’ont pas véritablement inquiété Petrovic, ce sont même les Strasbourgeois qui se sont montrées les plus dangereux. Quelques instants après une reprise de volée très instinctive de Jordan James (69’), Emegha, encore lui, filait vers le but rennais en partant du côté gauche et il fallait un Brice Samba déterminant pour éviter l’ouverture du score alsacienne (70’). Globalement, la rencontre fut pauvre en occasions mais ce sont bien les Rennais qui se sont imposés, grâce à un but, dans la dernière minute du temps réglementaire, de Ludovic Blas (1-0, 89’). Une spéciale du pied gauche venue se nicher dans le petit filet de Petrovic.

Première pour deux recrues
Quelques heures seulement après leur arrivée au club, le défenseur Lilian Brassier et l’attaquant japonais Kyogo Furuhashi ont été titularisés d’emblée par Habib Beye. Sortis à l’heure de jeu, les deux ont livré une performance aux antipodes. L’ancien Brestois Brassier a montré toute son envie de relancer sa carrière, son sérieux et sa solidité. Une première prestation correcte qui a pris fin à l’heure de jeu, remplacé après avoir contracté des crampes. Furuhashi, lui, n’a touché que… sept ballons en 66 minutes. Peu trouvé, il n’a pas existé malgré une générosité claire dans le pressing.

Rennes respire au classement
Grâce à cette victoire, la sixième de la saison mais la première depuis le 15 décembre dernier, face à Angers (2-0), le Stade Rennais respire un peu mieux et remonte à la 15e place de Ligue 1, deux points devant Saint-Étienne, qui redevient barragiste.

Rennes - Strasbourg : Les compositions

20e journée de Ligue 1

Rennes - Strasbourg : Les compositions

La composition de Rennes : Samba – Hateboer, Wooh, Brassier – Assignon, Cissé, James, Truffert – Blas, Furuhashi – Kalimuendo

La composition de Strasbourg : Petrovic – Omobamidele, Doukouré, Sarr, Doué – Santos, Diarra – Moreira, Ouattara, Lemaréchal – Emegha

Monaco s’impose dans un match spectaculaire face à Rennes

L’AS Monaco a décroché une victoire précieuse face au Stade rennais (3-2) au terme d’un match intense au stade Louis-II. Portés par un Maghnes Akliouche inspiré et un Mika Biereth décisif, les Monégasques ont su faire preuve de réalisme malgré une belle opposition rennaise. En revanche, les hommes de Jorge Sampaoli enchaînent une nouvelle défaite inquiétante et restent englués dans le bas du classement.

Monaco s’impose dans un match spectaculaire face à Rennes

Un début de match sous pression

Dès les premières minutes, Monaco a pris les devants, imposant un pressing haut et mettant en difficulté la défense bretonne. Takumi Minamino a été le premier à se montrer dangereux en tentant sa chance dès la 10e minute, mais Brice Samba s’est illustré d’une superbe parade. Trois minutes plus tard, l’ancien joueur de Liverpool a une nouvelle opportunité sur un service de Mika Biereth, mais sa frappe manque de puissance pour inquiéter le portier rennais.

L’ASM a finalement été récompensée à la 16e minute. Sur un centre millimétré de Vanderson, Maghnes Akliouche a déclenché un retourné acrobatique somptueux, laissant Samba impuissant (1-0). Une ouverture du score splendide qui a électrisé le public monégasque. Dans la foulée, Aleksandr Golovin a failli doubler la mise d’un enroulé, mais son tir a heurté la barre transversale. Malgré cette domination, les hommes d’Adi Hütter ont peu à peu relâché leur emprise, permettant aux Rennais de se réorganiser et de se projeter plus efficacement vers l’avant. "On savait que Rennes allait être dangereux en contre si on leur laissait trop d’espace. On a eu un bon début de match, mais on a un peu reculé après notre but", a expliqué Adi Hütter après la rencontre.

Rennes réagit, Monaco repasse devant

Juste avant la pause, Rennes a profité d’un relâchement monégasque pour égaliser. Après une frappe de Ludovic Blas, renvoyée difficilement par Radoslaw Majecki, Nagida a suivi et poussé le ballon au fond des filets (45e+2, 1-1). Une première réalisation en Ligue 1 pour le jeune attaquant camerounais, qui a permis à son équipe d’espérer un retournement de situation en seconde période. "Marquer mon premier but en Ligue 1, c’est une immense fierté, mais j’aurais préféré qu’il nous rapporte des points", a déclaré Nagida, déçu du résultat final.

Au retour des vestiaires, Monaco a immédiatement repris les commandes de la rencontre. Mika Biereth, arrivé cet hiver en Principauté, a inscrit son premier but sous ses nouvelles couleurs après une passe lumineuse de Lamine Camara (52e, 2-1). Ce but a redonné de l’allant aux joueurs d’Adi Hütter, qui ont rapidement enfoncé le clou. Cinq minutes plus tard, Aleksandr Golovin a scellé le sort du match d’une frappe enroulée parfaite, trompant Brice Samba et offrant une avance confortable à son équipe (57e, 3-1).

Pourtant, Rennes n’a pas abdiqué. À la 67e minute, Amine Gouiri a relancé le suspense en réduisant l’écart après avoir échappé à la vigilance de Thilo Kehrer. Malgré quelques opportunités des deux côtés en fin de partie, le score n’a plus évolué, et Monaco a pu savourer une victoire cruciale dans sa quête du podium. «?On a fait une bonne seconde période, on a su reprendre le contrôle du match, mais on doit encore progresser dans la gestion des fins de rencontre?», a analysé Aleksandr Golovin.

Grâce à cette victoire, Monaco grimpe sur le podium de la Ligue 1, prenant provisoirement la 3e place avec 34 points, en attendant le résultat du LOSC face à Strasbourg. Rennes, en revanche, s’enfonce dans une crise inquiétante avec une cinquième défaite consécutive toutes compétitions confondues. Le club breton reste 15e, dangereusement proche de la zone de relégation. «?On n’a pas démérité, mais on manque encore de solidité défensive. Ce n’est pas acceptable d’encaisser trois buts de cette manière. Il va falloir travailler dur pour redresser la situation?», a regretté Jorge Sampaoli en conférence de presse. Rennes affronte Strasbourg. Crédit : AS Monaco.

AS Monaco (4-2-3-1)

Majecki — Vanderson, Kehrer, Maripán, Henrique – Fofana, Camara – Minamino, Golovin, Akliouche – Biereth. Entr.: Adi Hütter

Stade Rennais (4-3-3)

Samba — Guéla Doué, Theate, Omari, Truffert – Blas, Santamaría, Matic – Gouiri, Nagida, Kalimuendo. Entr.: Jorge Sampaoli

Le Stade Rennais de Sampaoli s'enfonce dangereusement en Ligue 1

Battue pour la septième fois en dix matches sous l'ère Jorge Sampaoli à Monaco (2-3), Rennes pourrait tomber à la place de barragiste en cas de résultat positif pour Nantes dimanche après-midi, face à Lyon.
Le Stade Rennais de Sampaoli s'enfonce dangereusement en Ligue 1

Comme à Brest il y a une semaine (1-2), les Rennais ont eu une ultime occasion d'égaliser dans le temps additionnel, samedi. Comme à Brest, ils l'ont manquée, et si Leo Ostigard s'est pris la tête entre les mains sur le coup, une fois que Radoslaw Majecki a capté la tête molle du jeune Kader Meïté, Rennes s'est incliné et tout autre résultat n'aurait pas reflété la physionomie de cette nouvelle prestation ratée.

À Monaco, les joueurs de Jorge Sampaoli étaient encore très loin de pouvoir instiller l'idée d'une reprise en main. Le constat est là : avec cinq défaites en cinq matches, Coupe de France comprise, le club breton n'aurait pas pu plus mal aborder l'année 2025. Et ce qui commence à ressembler à un début de bilan dans l'ère Sampaoli est préoccupant. Depuis que l'entraîneur argentin a pris la suite de Julien Stéphan le 11 novembre, le Stade Rennais a perdu 7 matches sur 10. Et quand le Français enregistrait un total inquiétant de 1,1 point par match, son successeur en dénombre encore moins (0,8 en L1).

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Sampaoli a été choisi pour sa capacité à révolutionner un environnement et pour sa philosophie de jeu. Après quasiment trois mois de compétition, peu de choses ont réellement changé, pourtant. Le SRFC patine au classement (15e), et Nantes pourrait même lui céder l'encombrante place de barragiste avec un nul dimanche après-midi face à Lyon. Bien sûr, l'Argentin (64 ans) a fait face à un calendrier compliqué (Lille, Nice, Marseille, Monaco) mais avec une animation similaire à celle de Stéphan, il n'a pu que constater, samedi, les maladresses de ses joueurs à vocation défensive qui ont, pour certains, affiché un niveau très limite pour la L1.

« Je regrette beaucoup les erreurs en deuxième mi-temps qui ont permis à Monaco de marquer très vite (52e, 56e) alors qu'on était revenus à égalité juste avant la pause (par Nagida, 45e + 1) », soufflait l'ancien coach de l'OM. Rennes a parfois dominé, c'est vrai, lorsque l'ASM commençait à flancher physiquement quatre jours après avoir joué en Ligue des champions (1-0 contre Aston Villa). Et le replacement de Seko Fofana dans son poste habituel à la sortie de Jordan James (54e) a aidé l'équipe à garder un peu plus le ballon. Mais c'est justement aussi là que le bât blesse : « Notre problème, c'est avec le ballon, pas sans, lâchait Sampaoli. La philosophie de jeu dépend des capacités des joueurs qu'on a à disposition, donc on essaie de faire avec cet effectif. »

"On se sent toujours menacé, mais je sens également que j'ai la capacité de faire quelque chose pour ce club."

Jorge Sampaoli

Ce qui sous-entend qu'il va falloir s'activer encore sur le marché des transferts, après avoir déjà dépensé environ 45 M€ ? « Quand on est arrivés au club, on a exprimé nos besoins, a repris le technicien. Maintenant, on arrive à la fin du mercato, et c'est toujours difficile de trouver des solutions concrètes. »

En attendant l'officialisation de Kyogo Furuhashi, le Stade Rennais a encore neuf jours pour recruter des joueurs à même d'apporter un surplus de vie dans un vestiaire touché. « Il va falloir trouver des solutions (dans le jeu) parce qu'on est dans une situation d'urgence, a estimé Fofana, arrivé cet hiver et qui a sa petite idée pour changer les choses. Parfois, la meilleure défense, c'est l'attaque. Pas d'entamer les matches et d'avoir peur. Il faut s'appuyer sur nos qualités parce qu'à vouloir trop s'adapter aux situations, on le paie cash. »

Quels que soient les leviers, Sampaoli n'a en tout cas pas encore donné l'impression de pouvoir les actionner. À la question de savoir s'il pouvait se sentir menacé, il a répondu : « On se sent toujours menacé, mais je sens également que j'ai la capacité de faire quelque chose pour ce club, pour le faire sortir d'une situation difficile. » Le chantier est vaste.

La réaction de Jorge Sampaoli après la nouvelle défaite de Rennes face à l'AS Monaco

La réaction de Jorge Sampaoli, entraîneur du Stade Rennais FC, après la défaite face à l'AS Monaco (3-2, J19 L1).

La réaction de Jorge Sampaoli après la nouvelle défaite de Rennes face à l'AS Monaco

Le Stade Rennais FC n'y arrive toujours pas ! Ce samedi après-midi, le club breton s'est incliné sur la pelouse de l'AS Monaco (3-2, analyse et notes), lors de la 19ème journée de Ligue 1. En conférence de presse d'après-match, Jorge Sampaoli (64 ans), l'entraîneur des Rouge-et-Noir, a débriefé cette nouvelle contre-performance et cette quatrième défaite de rang.

"Je regrette beaucoup les erreurs en deuxième période qui ont permis à Monaco de très vite marquer deux buts. Je pense que le match a été équitable, en ayant même certaines phases de domination en notre faveur mais on a fait des erreurs face à une équipe de Monaco qui transitionne très vite, l'équipe en a payé les conséquences. Les joueurs se sont beaucoup battus pour attaquer mais on a aussi commis des erreurs défensives. C’est dommage car nous pouvions décrocher le match nul, on offre à l’adversaire la possibilité de jouer son meilleur jeu, c’est-à-dire celui de la transition", a indiqué le technicien argentin, qui ne baisse pas les bras malgré cette passe très compliquée.

Jorge Sampaoli reste combatif et optimiste
"Ma situation ? On se sent toujours menacé quand on est entraîneur mais je sens la possibilité de faire quelque chose pour ce club, pour le sortir de la situation difficile dans laquelle il se trouve", a ajouté Jorge Sampaoli.

S.G.S.B.

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