Dans un entretien accordé à nos confrères de Franceinfo ce jeudi 19 septembre 2024, le directeur général de DAZN France Brice Daumin a réfuté un lien entre l’augmentation des streamings illégaux et le prix des abonnements de la plateforme pour regarder la Ligue 1. "L’augmentation des streamings illégaux en ligne n’est pas notre responsabilité", s’est-il défendu.
DAZN nie tout lien entre l’augmentation du piratage en ligne et le prix de ses abonnements pour regarder de la Ligue 1. Dans un entretien accordé à nos confrères de Franceinfo, ce jeudi 19 septembre 2024, le directeur général de DAZN France Brice Daumin s’est défendu de l’augmentation des streamings illégaux liée aux prix des abonnements de la plateforme pour regarder la Ligue 1. "Le piratage ne concerne pas que DAZN, a-t-il indiqué au micro du présentateur de la matinale de Jérôme Chapuis. Le piratage concerne l’ensemble de l’écosystème (des sites de streaming). Il concerne tous les diffuseurs."
Ce n’est pas notre responsabilité
Et d’ajouter : "L’augmentation des streamings illégaux en ligne n’est pas notre responsabilité. Le prix et le piratage n’ont rien à voir. Le piratage n’est pas une alternative à DAZN. Certains ont dit que DAZN a encouragé le piratage, c’est comme si on disait à une marque de luxe qu’elle encourage la contrefaçon de ses propres sacs."
Face à la gronde sur le prix de ses abonnements, la plateforme de streaming a proposé une offre limitée du 10 au 22 septembre, bradant son tarif mensuel de 30 à 20 euros pour regarder notamment la Ligue 1 sur son site.
S’il n’a pas précisé son nombre d’abonnés actuel en France, Brice Daumin a expliqué que DAZN a la volonté d’atteindre les "1 million d’abonnés d’ici la fin de la saison". Dans le contrat signé avec la Ligue de football professionnel (LFP) le 30 juillet, qui lui octroie les droits de diffuser la Ligue 1 pour les cinq prochaines saisons, il est précisé que DAZN va devoir compter au moins 1,5 million d’abonnés d’ici deux ans.