Après un succès et deux revers, Rennes aborde un bloc de quatre matches avant la prochaine trêve (Montpellier, Lens, PSG, Monaco). Julien Stéphan, qui a désormais tout son effectif, espère enclencher une nouvelle dynamique.
Arrivé le dernier jour du mercato, Jota pourrait-il jouer contre Montpellier dimanche ?
Il sera dans le groupe, il progresse, ses sensations sont meilleures.
Comment le percevez-vous ?
Il a une subtilité sur le jeu largement au-dessus de la moyenne, une subtilité technique sur sa première touche, sur le jeu combiné, et il est aussi subtil dans les vingt derniers mètres où il ne se trompe pas beaucoup.
Le défenseur axial Mikayil Faye et le milieu Naouirou Ahamada, que l'on découvre également, sont-ils prêts ?
Naouirou a pu jouer avec la réserve le week-end passé, Mika est parti en sélection sans jouer, c'est un peu différent. Donc ils ne sont pas non plus dans un état de forme optimum, mais les deux sont à disposition du groupe.
Vous aviez changé de système à Reims (1-2, le 1er septembre). Allez-vous essayer de vous fixer dans un schéma ?
Oui, c'est ce que j'ai dit aux joueurs ce matin. On était parti sur un système (en 4-4-2 losange), et la fin de mercato a modifié l'équilibre général de l'effectif, ce qui nous oblige à reconsidérer les choses. Donc oui, on va se fixer sur un système. C'est à moi de trouver la meilleure formule, qu'elle soit claire et stable. Après, les associations, ce sont les matches qui vont encore plus préciser.
Donc les matches qui arrivent doivent nous permettre de dégager des leaders de terrain, d'efforts, positifs dans la difficulté
Quel progrès attendez-vous ?
J'ai envie de voir l'équipe plus solide quand on n'a pas le contrôle du jeu, donc mieux défendre ensemble, plus soudés et agressifs. Puis, très progressivement gagner en fluidité collective dans la maîtrise et dans la durée.
Avez-vous trouvé un vice capitaine ou plusieurs derrière Steve Mandanda ?
La problématique du leadership, on l'a aussi abordée longuement en premier ce matin (vendredi). Je leur ai dit que ça ne se donnait pas, ça se prenait. Donc les matches qui arrivent doivent nous permettre de dégager des leaders de terrain, d'efforts, positifs dans la difficulté.
Vous avez surtout des latéraux offensifs, est-ce que ça peut se ressentir sur la solidité ?
C'est aussi une réflexion qu'on mène, tout doit être posé sur la table par rapport aux caractéristiques de l'effectif pour ensuite faire le meilleur choix possible par rapport à ça. Donc oui tous les latéraux sont offensifs et dans ce cadre-là, soit on est capable d'être très dominants et de se créer beaucoup d'occasions en se disant qu'on va en marquer beaucoup et peut-être qu'on en concédera, ou alors on voit différemment."