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Le bel hommage d'Eduardo Camavinga rendu au SRFC

Eduardo Camavinga, milieu du Real Madrid, a rendu un bel hommage au Stade Rennais.
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Actuellement au Real Madrid après son éclosion au Stade Rennais en 2019, Eduardo Camavinga considère le SRFC comme un gros club de Ligue 1.

Il y a presque quatre ans maintenant, la Ligue 1 découvrait une jeune pépite éclore sous les couleurs du Stade Rennais. Âgé de seulement 16 ans, Eduardo Camavinga impressionne dès ses premières prises de balle au milieu de terrain, tout en battant plusieurs records de précocité.

Son match référence interviendra le 15 août 2019 sur la pelouse du Roazhon Park. Face au PSG, Eduardo Camavinga réalise une rencontre exceptionnelle avec le Stade Rennais, et sera élu homme du match lors de la victoire 2-1 des Rouge et Noir. Derrière, il enchaîne les rencontres, et inscrira son premier but avec le SRFC au Groupama Stadium contre l' OL le 15 décembre.

La saison suivante, il deviendra un élément indispensable du Stade Rennais, et connaîtra sa première sélection en Equipe de France le 27 août 2020. Son histoire avec le SRFC se terminera un an plus tard avec un transfert au Real Madrid contre une somme de 45 millions, bonus compris. Depuis, Eduardo Camavinga est parvenu à s'imposer dans l'entrejeu madrilène, et a remporté la Ligue des Champions l'an dernier. Néanmoins, il n'oublie pas d'où il vient, et dans une récente interview, il a rendu un bel hommage à son club formateur.

Eduardo Camavinga estime que le SRFC monte en puissance
Dans une interview accordée à Ouest-France, Eduardo Camavinga a évoqué le Stade Rennais, ainsi que les différentes relations qu'il a conservées depuis son départ de la Bretagne.

"J’ai encore des amis au téléphone et je les regarde quand je peux. Quand on joue le même jour, j’essaie de retrouver un résumé du match. Franchement, c’est un club qui fait peur aujourd’hui en Ligue 1. Quand on en parle en sélection, tout le monde dit que c’est compliqué de jouer au Roazhon Park. Le club monte aussi en puissance dans les résultats." Des déclarations qui devraient faire plaisir aux supporters du Stade Rennais.

Shabani Nonda

Christian Gourcuff évoque ses difficultés avec le SRFC

Ancien entraîneur du Stade Rennais, Christian Gourcuff n'a pas laissé un très bon souvenir au club. Il s'est entretenu à ce sujet avec L'Équipe.

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Cinquième de Ligue 1, le Stade Rennais n'est pourtant pas au mieux. Après un match nul décevant face à l'AJ Auxerre (0-0) samedi, le club breton peut voir le RC Lens (4ème), l'AS Monaco (3ème) et l'Olympique de Marseille (2ème) s'envoler au classement. Un constat inquiétant alors qu'il ne reste désormais plus que 11 journées à disputer. Ambitieux, les hommes de Bruno Genesio pourraient revoir leurs rêves à la baisse dans les prochaines semaines.

L'entraîneur du SRFC était très en colère après le dernier match. Il estime que ses joueurs n'ont pas fait ce qu'il fallait pour décrocher la victoire face aux Icaunais. L'absence de Martin Terrier, toujours meilleur buteur du club cette saison, ne doit pas être prise comme excuse d'après ses dires en conférence de presse d'après-match. Les Rouge & Noir pourraient également voir des pouruivants revenir sur eux, à l'image de l'OGC Nice (7ème) qui ne compte que 5 points de retard. Le tout avec un match en moins, à disputer contre le FC Nantes.

Le Stade Rennais, mon seul regret
Les difficultés de Bruno Genesio avec le Stade Rennais ne sont peut-être pas comparables avec celles vécues par Christian Gourcuff. Entraîneur du club breton de 2001 à 2002 puis de 2016 à 2017, il est revenu sur sa deuxième aventure électrique dans un entretien pour L'Équipe. Après quatre rencontres dirigées, le SRFC se retrouve 19ème et relégable. Une situation qui fragilise sa position au sein du club, tout comme celle de son président et ami René Ruello. « Les seuls regrets, c’est Rennes, car ça se passe mal les deux fois. On vient me chercher pour des projets à long terme, les choses me paraissaient claires et cela a été terrible » a-t-il d'abord confié.

Après la démission de Ruello en novembre 2017, il quitte le Stade Rennais à la demande du nouveau président Olivier Létang. Le père de Yoann Gourcuff a raconté son départ tumultueux : "À la fin de mon second passage à Rennes, j’ai eu, pendant huit jours, deux gardes du corps, qui me suivaient, toute la journée. J’avais eu des menaces physiques, plus ou moins anonymes, de la part de certains supporters. La nuit, il y avait quelqu’un qui venait avec son Malinois, il faisait des rondes et dormait dans son Kangoo. Je me levais à 7 heures et on prenait le petit-déjeuner ensemble" a-t-il poursuivi. Christian Gourcuff a pris sa retraite d'entraîneur depuis son départ du FC Nantes en 2020.

Dembélé reprend ses mauvaises habitudes au Barça

Absent depuis plus d’un mois, Ousmane Dembélé avait prévu de reprendre la compétition cette semaine. Mais l’ailier du FC Barcelone n’est pas suffisamment remis de sa blessure à la cuisse et doit prolonger son séjour à l’infirmerie. De quoi rappeler de mauvais souvenirs au Français.

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Forcément impatient de récupérer ses joueurs indisponibles, Xavi devra encore attendre avant de pouvoir compter sur l’intégralité de son effectif. Si l’attaquant Robert Lewandowski fait son retour cette semaine, d’autres titulaires du FC Barcelone manqueront à l’appel contre l’Athletic Bilbao dimanche, à commencer par Ousmane Dembélé. La presse catalane rapporte de mauvaises nouvelles concernant l’ailier blaugrana. Blessé à la cuisse contre Gérone (victoire 0-1) le 28 janvier dernier, le Français espérait reprendre la compétition un mois plus tard.

Dembélé, c'est plus long que prévu
L’idée était de revenir à temps pour le déplacement à Bilbao ce week-end afin de retrouver du rythme et des sensations avant le Clasico programmé le 19 mars en Liga. Malheureusement pour Ousmane Dembélé, sa guérison évolue plus lentement que prévu. L’ancien joueur du Stade Rennais ne sera pas en mesure d’intégrer le groupe face à l’Athletic Bilbao. Et n’est pas non plus certain de revenir pour défier le Real Madrid. Un coup dur supplémentaire pour le Barça qui n’est pas épargné depuis quelques semaines.

En plus d’Ousmane Dembélé, le milieu Pedri fréquente actuellement l’infirmerie et attend le feu vert du staff médical pour jouer dimanche. Les absences de ces deux animateurs font beaucoup de mal au FC Barcelone, en manque de créativité offensive sur ses dernières rencontres. Il faut dire que les habituels remplaçants Ferran Torres et Ansu Fati ne répondent pas aux attentes. Tandis que Raphinha, certes décisif, fait preuve d’irrégularité dans le contenu de ses matchs. A priori, le Brésilien va bénéficier d’une ou plusieurs titularisations supplémentaires puisque son concurrent tricolore doit repousser son retour.

Le Stade rennais a fait l’homme et le joueur que je suis

Dans un entretien accordé à Libération, Yann M’Vila est revenu sans filtre sur sa carrière, et sur son éclosion au Stade rennais.

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"Je vis avec l’idée que la carrière de footballeur qui m’attendait s’est arrêtée à 22 ans." tranche aujourd’hui Yann M’Vila. Le milieu de terrain aujourd’hui à l’Olympiakos livre un entretien franc, où il revient sur les épisodes tumultueux de sa carrière, de sa virée nocturne en 2013 en équipe de France Espoirs, à certaines décisions.

"C’est allé beaucoup trop vite pour que je réalise." confie t-il au sujet de ses débuts avec Rennes en 2009 et de sa convocation, 10 mois plus tard, à la coupe du monde 2010. "J’aurais dû plus me concentrer, me protéger aussi mais quand tu dis ça… J’ai 20 ans, un jet privé affrété par un sponsor vient me chercher à Rennes pour m’emmener en shooting photo à Barcelone : normal. Tu te vois mesurer huit mètres de haut sur la boutique Nike des Champs-Elysées, comme Kylian Mbappé aujourd’hui : normal. Ce n’était pas que je me voyais fort. J’avais juste l’impression de vivre la vie de tous les footballeurs. Et je ne me prenais pas la tête."

Frédéric Antonetti, "un deuxième père"
M’Vila évoque plus loin son départ du Stade rennais. "J’ai quitté Rennes pour le Rubin Kazan parce que les Russes proposaient 12 millions d’euros de transfert à mon club formateur, alors que les Queens Park Rangers en mettaient 10. Moi, je gagnais plus à Londres et la Premier League m’attirait. Mais le Stade rennais a fait l’homme et le joueur que je suis, mon deuxième fils est né à Rennes et c’est le club qu’il soutient encore aujourd’hui. On m’a aussi raconté que l’entraîneur qui m’avait fait venir à Kazan, Kurban Berdyev, a mis deux millions de sa poche. Je voulais juste jouer au foot."

Mais également Frédéric Antonetti, "un deuxième père pour moi.", lui ayant "demandé de vivre chez lui. Comme j’étais avec ma famille, il m’a envoyé un cuisinier à demeure. Si je devais revenir en arrière et écouter un mec, c’est lui. Il disait toujours : “Tout part du terrain et revient au terrain”, parce que c’est toujours là que l’on te juge à la fin. Il avait raison."

Stéphane Dalmat raconte son après-carrière chaotique

Entre alcool, coma et arrêts cardiaques, l’ancien joueur du Stade Rennais Stéphane Dalmat (44 ans) raconte sa descente aux enfers, depuis la fin de sa carrière, en 2012, dans une interview accordée au Parisien.
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En juillet dernier, Stéphane Dalmat nous avait confié avoir été victime du foot business : « J’ai eu quand même une bonne carrière, mais elle aurait pu être extraordinaire (…) Peut-être qu’avec un autre entourage et une autre mentalité, j’aurais pu faire beaucoup mieux ». Ce vendredi, dans une interview accordée au Parisien, l’ancien joueur du Stade Rennais (2010-2012) a confié avoir également eu beaucoup de mal à gérer son après-carrière, entre des excès d’alcool, un accident de la route et après avoir frôlé la mort à deux reprises.

Un an après avoir raccroché les crampons, en 2012, l’ancien joueur du PSG et de l’Inter livre avoir « sombré. Ma femme était partie et j’étais seul dans ma maison à Bordeaux. J’ai cogité, j’ai fait n’importe quoi. Je ne m’aimais pas. Alors j’ai commencé à boire tout seul. Et assez vite, mon quotidien, c’était réveil, champagne toute la journée et dodo ».

L’ancien international français revient aussi sur un accident de scooter, survenu en 2017, qui aurait pu lui coûter la vie : « Je suis resté six jours dans le coma et j’ai fait deux arrêts cardiaques. (…) Les médecins m’ont dit que j’étais un rescapé. Je suis resté six mois en fauteuil roulant avec une opération tous les trois jours ».

Désormais, Stéphane Dalmat compte aller de l’avant et veut s’investir dans la création d’un club de football, dans sa région natale, à Tours (Indre-et-Loire).

Alexander Frei n’est plus l’entraîneur du FC Bâle

L'ancien buteur mythique du Stade Rennais, Alexander Frei, désormais coach, a vu son aventure prendre fin dans un grand club suisse.

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Les supporters du Stade Rennais et même les suiveurs de la Ligue 1 dans les années 2000 n'ont sans doute pas oublié Alexander Frei, machine à marquer des buts au sein du club breton. Avec les années, Frei s'est reconverti comme entraîneur mais le Suisse vient de connaître une vraie déconvenue sur un banc huppé.

En mai dernier, Frei était nommé sur le banc du FC Bâle qui l'avait révélé au haut niveau et où il avait fini sa carrière de joueur, mais l'aventure sur le banc a malheureusement tourné court. Ce mardi matin, le club suisse vient d'annoncer la fin de la collaboration entre les deux parties. Bâle pointe à une décevante septième place au classement du championnat.

Benoît Costil explique les raisons de son départ d'Auxerre

Le gardien d'Auxerre Benoît Costil explique pourquoi, selon lui, il a quitté subitement l'Yonne pour devenir numéro deux à Lille où il aurait seulement signé pour six mois.
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Titulaire à Auxerre et sur le pont pour participer activement au maintien du club icaunais, Benoît Costil, 35 ans, a pourtant fait le choix de rejoindre le LOSC où il sera la doublure officielle du prometteur Lucas Chevalier, en passe de prolonger son bail dans le Nord. "Avec le départ de Leo Jardim (Vasco de Gama, Brésil), il nous fallait quelqu'un pour nous rejoindre, a indiqué Olivier Létang. On s'est choisi mutuellement."

Selon le PDG des Dogues, "il n'y a pas eu de transaction financière" entre Auxerre et Lille. Et Létang de poursuivre : "Il nous rejoint, dans un premier temps. Il n'y a pas d'option (de prolongation). Il arrive dans un groupe. C'est aussi une façon de voir comment Benoît va se sentir dans cette nouvelle position. Dans nos échanges, le fait qu'il puisse être libre est ce qui nous semblait très complexe. Benoît nous a dit, il y a sept mois, à l'été 2022, qu'il ne se voyait pas dans la position d'être numéro deux et qu'il se voyait jouer. Aujourd'hui, par rapport à ce qu'il a vécu, il se sent prêt à apporter son soutien et son expérience à Lucas (Chevalier) et à l'ensemble du groupe."

"Avec beaucoup de respect pour l'AJ Auxerre, j'ai remis les pieds dans une grosse structure, ambitieuse"

Benoît Costil

Nous avons interrogé Costil sur son choix de quitter une place de titulaire pour un rôle en retrait qui préfigure notamment une possible reconversion en qualité d'entraîneur des gardiens. "Si Lille avait eu besoin d'un numéro un, il ne m'aurait pas appelé moi, a-t-il répondu. Ma dernière année a été très difficile. [...] J'avais besoin de moins de lumière et plus d'ombre. Ce qui ne m'empêche pas de rester compétiteur. Et de pouvoir accompagner. Avec beaucoup de respect pour l'AJ Auxerre, j'ai remis les pieds dans une grosse structure, ambitieuse."

Le gardien réfute l'idée d'avoir quitté le navire en cours d'exercice, donnant l'impression d'avoir fait un choix financier ou lié à sa vie privée. "C'est un point de vue, les gens sont libres de penser ce qu'ils veulent, dit-il. Je ne rentrerai pas dans le détail des échanges. Ceux que j'ai pu avoir avec le coach de l'AJ Auxerre ou même certains de mes anciens collègues. Je ne vais pas développer le pourquoi du comment. Je n'ai eu aucun problème avec eux. Ils ont tous été respectueux et compréhensifs de ce choix. Je ne vais pas épiloguer avec des gens que je ne connais pas pour me justifier. J'assume pleinement. Je suis très heureux. Ce qui ne m'empêche pas de souhaiter le meilleur à mes ex-coéquipiers."

Alors, Costil prépare-t-il ou non sa reconversion dans le Nord ? "Je ne suis pas venu en pré-retraite, affirme-t-il. C'est clair que non. J'aurai un rôle qui a son importance au quotidien. Je devrais être hyper performant dans ma tâche. Être un numéro deux pour le bien de Lucas. Entraîneur des gardiens ? Bien évidemment, à un certain âge, on y réfléchit un peu plus. Peut-être qu'un jour, je me lancerai. J'ai connu ce rôle en sélection pendant longtemps et j'y ai pris beaucoup de plaisir. Ce n'est pas un sous rôle."

Eduardo Camavinga annoncé en premier league

L'ancien rennais peine à conquérir une place de titulaire chez les Merengue.
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Alors qu’il est bien installé au Real Madrid, le milieu français Eduardo Camavinga pourrait prendre la direction d’Arsenal cet hiver.
Eduardo Camavinga, le talentueux milieu de terrain français du Real, est susceptible de bouger cet hiver. Il ferait actuellement objet d’un sérieux intérêt de la part d’Arsenal.

Ça sera au Real de trancher pour Camavinga
Les Gunners ont déjà signé l’ailier de Brighton Leandro Trossard en cette période de mercato d’hivernal et ils sont sur le point de faire venir le défenseur central Jakub Kiwior de Spezia. Les propriétaires du club sont prêts à faire des efforts supplémentaires pour appuyer le manager Mikel Arteta et l’aider à remporter un premier titre de Premier League depuis 2004.

Selon le quotidien Standard Sport, Arsenal lorgnerait donc sur un prêt de Camavinga pour pour le reste de la saison. Faire venir un milieu de terrain est une priorité pour Arsenal et ils n’ont pas non plus abandonné l’idée d’enrôler le capitaine de West Ham Declan Rice. Le Belge Youri Tielemans (Leicester) reste aussi dans le collimateur.

On ignore pour l’instant si le Real Madrid serait favorable à une cession de Camavinga en ce mois de janvier. La seule chose qui est certaine concernant l’international tricolore c’est qu’il ne fait pas partie des premiers choix de Carlo Ancelotti. Cette saison, il n’a que le 14e temps de jeu de tout l’effectif merengue (1040 minutes, 11 titularisations seulement). Et il peine à se montrer décisif. Il ne compte qu’une « assistance » en 26 parties disputées. Un séjour du côté de l’Emirates Stadium pourrait éventuellement l’intérêt.

Julien Stéphan démis de ses fonctions par Strasbourg

Julien Stéphan n'est plus l'entraîneur du Racing Club de Strasbourg. Le club alsacien l'a annoncé ce lundi midi dans un communiqué publié sur son site officiel. L'ancien du Stade Rennais est mis à pied à titre conservatoire alors que le RCSA occupe la 19e place de Ligue 1 à quatre points du premier non relégable. Mathieu Le Scornet assure l'intérim.
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L'élimination face à Angers SCO (0-0, 5-4 aux t.a.b) vendredi en 32e de finale de la Coupe de France a été la goutte de trop. Ce lundi midi, le Racing Club de Strasbourg a annoncé, par le biais d'un communiqué, la mise à pied à titre conservatoire de Julien Stéphan. "L’intérim sera assuré dès aujourd’hui et jusqu’à nouvel ordre par Mathieu Le Scornet", a précisé le club alsacien.

Après une première saison conclue à la sixième place, Julien Stéphan a connu un début d'exercice 2022-23 catastrophique. Actuellement, le Racing Club de Strasbourg est dix-neuvième de Ligue 1, à quatre points du premier non relégable, l'AC Ajaccio. Pire, le club alsacien n'a gagné qu'une seule rencontre cette saison, le 9 octobre dernier sur la pelouse d'Angers (3-2), et concédé huit défaites pour huit matches nuls.

Il reste 21 journées au Racing Club de Strasbourg pour relever la barre, alors que quatre équipes seront reléguées en fin de saison pour passer à une Ligue 1 à dix-huit formations en août prochain. Pour éviter de retomber en Ligue 2 (ndlr : le club alsacien était remonté en L1 en 2017), Mathieu Le Scornet devra relancer les joueurs strasbourgeois, et notamment l'international français (13 sélections) Kevin Gameiro, en manque de confiance sur les derniers matches.

Christophe Revel nouvel entraîneur des gardiens du Stade Brestois

Ancien gardien du Stade Rennais et du Vannes OC, le Dinannais Christophe Revel intègre le staff du Stade Brestois en tant qu’entraîneur des gardiens. Julien Lachuer sera, lui, l’adjoint du prochain entraîneur.
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Le Stade Brestois a un nouvel entraîneur pour ses gardiens. Le club finistérien a annoncé ce jeudi la signature à ce poste du Costarmoricain Christophe Revel en lieu et place de Julien Lachuer, "ce dernier intégrant pleinement le rôle d’entraîneur adjoint aux côtés de Bruno Grougi et Yvan Bourgis".

Âgé de 43 ans et né à Dinan, Christophe Revel a été formé à En Avant Guingamp et a connu une carrière professionnelle comme gardien au Stade Rennais, au KSK Beveren (Belgique) et au Vannes OC, avec qui il jouait les matchs de Coupe de la Ligue lors de l’épopée jusqu’en finale de la compétition, en 2009.

En tant qu’entraîneur des gardiens, Revel a longtemps officié au Stade Rennais (2009-2017), avant de passer plus brièvement par le FC Lorient (2018-2019), la sélection du Maroc (2020), l’Olympique Lyonnais (2020-2021) et Lille (2021-2022).

La petite interview d’Édouard Mendy

Idole d'enfance, modèles, adversaire le plus impressionnant, geste préféré... L’ex-gardien du Stade de Reims et du Stade Rennais F.C. Édouard Mendy s'était prêté au jeu de la petite interview il y a quelques saisons.
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Pourquoi portes-tu le numéro 16 ?
C’est mon numéro depuis mon premier match en National à l’AS Cherbourg. Le 1 et le 30 étaient pris donc il ne restait plus que le 16. Mais comme il m’a porté chance, je l’ai gardé par la suite.

Qui était ton idole d’enfance ?
Ronaldo. Pas Cristiano hein, le Brésilien. J’aimais sa qualité de dribble, sa puissance, son sens de la finition, tout. Ce qu’il dégageait, c’était énorme.

Commerce, Brighton et Cavani
Quel métier ferais-tu si tu n’étais pas footballeur ?
J’aurais été dans le commerce je pense. La vie est encore longue donc on ne sait jamais ! J’ai fait des études dans ce domaine parce que j’ai toujours aimé le contact avec les gens.

Qui est le joueur le plus impressionnant que tu as affronté ?
C’est Edinson Cavani. Il est sans cesse en mouvement, il anticipe les erreurs de ses adversaires, il est super complet. C’est vraiment un joueur compliqué à affronter. Face à un attaquant comme ça, toute l’équipe s’adapte. On joue plus bas, on ferme les espaces…

Est-ce que tu te souviens de ton premier maillot ?
Avec le club de mon quartier au Havre, Caucriauville, on avait effectué une sortie à Brighton, en Angleterre. J’avais 11 ans et le club qui nous avait reçus là-bas nous avait offert des maillots.

J’aime bien Gianluigi Buffon
Qui est ton modèle dans le foot ?
Il y en a plusieurs. J’aime bien Gianluigi Buffon pour sa longévité et sa capacité à s’adapter d’année en année. J’apprécie aussi Manuel Neuer pour son jeu au pied et la place qu’il prend dans le but. Il y a également Ter Stegen et Oblak.

Quel est ton geste préféré sur un terrain ?
Les sorties aériennes, parce que ça soulage tout le monde.

Quel geste est le plus difficile à réaliser selon toi ?
Ça dépend…Un geste simple peut devenir difficile selon la situation.

Qui est le plus fou du vestiaire rémois ?
A Reims, je ne sais pas… Mais le joueur le plus fou que j’ai côtoyé, c’est Jonathan Kodjia. On était ensemble à Cherbourg. J’ai beaucoup d’anecdotes sur lui mais je préfère les garder pour moi (rires).

Le domicile de Vahid Halilhodzic cambriolé

Ancien entraîneur du Stade Rennais, Vahid Halilhodzic a été cambriolé, dimanche, en son absence, à son domicile dans les Yvelines.
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Le domicile de Vahid Halilhodzic, l’ancien entraîneur du Stade Rennais, a été cambriolé, dimanche, en son absence à Louveciennes (Yvelines), selon une source policière. Dans l’après-midi, les cambrioleurs ont forcé une fenêtre située à l’arrière du pavillon, a précisé cette source. Ils se sont ensuite emparés du coffre-fort qui contenait de l’argent, des bijoux et des montres de luxe. Le vol par effraction a été constaté en fin de journée. Le préjudice est estimé à 80 000 euros, la police judiciaire est saisie.

Ancien coach du Stade Rennais entre 2002 et 2003, Vahid Halilhodzic est également connu en France pour avoir notamment entraîné Lille, le Paris SG et Nantes. Il a également été le sélectionneur de plusieurs équipes nationales, comme l’Algérie, la Côte d’Ivoire ou le Maroc, pays qu’il entraînait jusqu’au mois d’août.

Je ne retournerai jamais au qatar, j'y ai vu des choses atroces

Défenseur, Abdeslam Ouaddou l’a été pendant ses treize années de carrière. Sur la fin, il s’est mué en défenseur des droits humains après une douloureuse expérience au Qatar (2010-2012). Cette Coupe du monde, l’international marocain la regardera en dépit du fait "d’avoir été traité comme un esclave" durant son séjour en terres qataries lors de son passage dans deux clubs propriétés du cheikh al-Thani.

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Allez-vous regarder cette Coupe du monde ?
Une Coupe du monde, c’est tous les quatre ans. Les amateurs du football attendent cette date avec beaucoup d’impatience et j’en suis un. Je vais la regarder.

En 2012, vous aviez appelé à réattribuer cette Coupe du monde à la suite de votre expérience dans deux clubs qataris.
Pendant cinq ans, avec l’aide de l'International Trade Union Confederation (Confédération syndicale internationale), nous avons tenté d’éclairer les esprits sur les conditions de vie sur place vu que j’y avais vécu. J’avais bien réalisé les atrocités que subissaient ces travailleurs. On a donné des conférences en Allemagne, en Angleterre, au Danemark, aux États-Unis, en Écosse... Il y avait des oreilles attentives, mais ce n’est pas allé plus loin.

En 2012, il y avait encore le temps de réattribuer la Coupe du monde à un pays qui respecte l’environnement, les droits des travailleurs et toutes les valeurs humaines.

Pourquoi ?
Par manque de courage peut-être. Il y a dix ans, les estimations annonçaient la mort de 400 ouvriers chaque année sur les chantiers avec des certificats des ambassades de l’Inde, du Sri Lanka, du Népal à l’appui. On est tombés pile dedans. Aujourd’hui, nous sommes au moins à 5000 morts. En 2012, il y avait encore le temps de réattribuer la Coupe du monde à un pays qui respecte l’environnement, les droits des travailleurs et toutes les valeurs humaines.

Comment avez-vous vécu les récents appels au boycott ?
Je lis toutes ces prises de position, ces volontés politiques de boycotter la retransmission. C’est trop tard. Ce n’est pas à deux mois que l’on monte au créneau, que l’on prend un haut-parleur pour appeler au boycott. Ils n’ont pas découvert juste avant la compétition qu’il n’y avait pas de respect des droits des travailleurs ou que la climatisation des stades allait être un désastre écologique. Toutes les nations ont eu connaissance du cahier des charges il y a bien longtemps.

Que diriez-vous à ceux qui n’ont pas voulu vous entendre à l’époque ?
Je n’ai trop rien à leur dire. Juste : "Regardez cette Coupe du monde, supportez les footballeurs de vos pays. Mais la prochaine fois, soyez plus attentifs. Réfléchissez avant que ce ne soit trop tard. Gardez le même entrain et la même énergie pour mettre la pression sur les institutions au sujet du respect d’un cahier des charges environnemental et social... mais lors de la période d’attribution."

Et pas au moment de la compétition...
C’est du pipi du chat. On parle dans le vide, là. Le mal a été fait. Comment vous voulez-vous arrêter une Coupe du monde un mois avant son début ? La moindre des choses, aujourd’hui, serait d’avoir une pensée, pendant les interviews, pour les travailleurs qui sont décédés dans les stades. Histoire que chaque joueur rappelle qu’il joue sur un terrain de sang.

Est-ce toujours "la Coupe du monde de la honte et du non-respect des droits de l’homme" , comme vous l’aviez déclaré à la suite de votre expérience au Qatar ?
Oui, toujours. Je ne déroge pas à ça. C’est l’une des Coupes du monde les plus sombres de l’histoire.

En 2010, tout le discours sur le Qatar était positif. Je n’ai pas pris la précaution de fouiller sur les droits des travailleurs.

En 2010, quand vous signez à Lekhwiya SC, aviez-vous eu des échos sur les conditions de vie ?
Non. J’ai été attiré et trompé par les reportages que je voyais à la télévision. En 2010, tout le discours sur le Qatar était positif. Je n’ai pas pris la précaution de fouiller sur les droits des travailleurs. Honnêtement, on ne regarde pas souvent ça. Ce qui m’a attiré là-bas, c’est uniquement le football. Même pas l’aspect financier parce que j'avais gagné suffisamment d’argent avec mes précédents contrats. J’étais en fin de carrière, je suis musulman, j’avais envie de découvrir cette partie du monde par curiosité.

Vous avez été privé d'entraînement, vos dirigeants vous ont forcé à changer de club, votre voiture et votre logement vous ont été retirés : qu’est-ce qui a été le plus dur ?
Ce côté arrogant et irrespectueux de la dignité humaine. Le fait d’écraser l’humain puisqu'ils se sentent supérieurs, donc ils ne considèrent aucunement la personne en face d’eux, sous prétexte d’être qatari. On a l’impression que c’est le peuple élu. C’est ça qui frappe le plus. Leurs actes ne sont que le reflet que leur pensée.

Tout ce qui a été fait ces dernières années, c’était dans l’optique de cette organisation. Ils sont souverains. Ils font ce qu’ils veulent sur leurs terres.

L’évolution des droits des travailleurs, pensez-vous que c’est uniquement pour la Coupe du monde ou plus durablement ?
C’est juste pour l’occasion. Ils ont fait beaucoup d’efforts pour rassurer la FIFA sur l’image. La bière est un parfait exemple : ils sont d’accord et puis finalement, non. Tout ce qui a été fait ces dernières années, c’était dans l’optique de cette organisation. Ils sont souverains. Ils font ce qu’ils veulent sur leurs terres. Mais comme il n’y aura plus de Coupe du monde, je pense qu’il n’y aura plus d’évolution.

Vous avez tout de même contribué à la suppression du kafala, ce système qui imposait un tuteur à chaque ressortissant étranger...
Tuteur, c’est le mot gentil. Moi, je dis un "maître" , comme au temps de l’esclavage. Avec l’aide d’associations, on a mis la pression sur le gouvernement qatari. Il y a également eu une révision du code du travail pour protéger plus ces gens-là, comme la possibilité de rentrer chez eux pour revoir leur famille, ce qui était interdit auparavant. Même si en pratique, je ne sais pas si c'est totalement respecté.

C’est donc impossible qu’une compétition d’ampleur fasse évoluer les règles d’un pays comme c’est avancé par les défenseurs de cette Coupe du monde qui, en résumant, disent : "Sans cette organisation, ce serait pire" ?
Ils ont leurs règles, donc quand vous les choisissez, il faut les accepter et arrêter de faire preuve d’hypocrisie. Ce n’est pas après qu’il faut se poser des questions ou critiquer. Si vous ne vouliez pas subir ce genre de position, il fallait réfléchir avant. Si je viens dans votre maison, je ne fais pas ce que je veux et je respecte votre loi. Je ne vous impose rien. Si je ne suis pas d’accord, je ne viens pas. Il y avait possibilité de mettre en alerte en disant : «?Attention, en donnant cette Coupe du monde, il peut se passer ça.?» C’est pour ça que j’étais un des premiers à m’élever contre cette Coupe du monde. Pourtant, je serai un des premiers à la regarder.

Quel est votre regard sur l’attitude de la FIFA ?
Elle essaie de faire bonne figure. Tout le monde sait que ce fut une erreur. La FIFA tente de trouver une communication fédératrice qui lui convienne pour expédier cette Coupe du monde et passer à autre chose. Ils semblent pressés que ça se termine, car elle a fait couler beaucoup trop d’encre. Ils font avec ce gros caillou dans leur chaussure. Même Blatter a dit que c’était une erreur.

En dehors de la FIFA, il y a beaucoup d’influences sur les fédérations et confédérations par rapport à des intérêts diplomatiques, commerciaux ou autre.

Sauf qu’elle a été attribuée sous sa présidence...
Blatter n’est pas seul. Il est président d’une institution. Quand il dit que c'était une erreur, je veux bien le croire. En tant que président d’une institution, vous pouvez influencer en interne, mais ce n’est pas votre vote qui fait changer les choses. Il ne s’est pas joué à une voix (14 pour le Qatar et 8 pour les USA). En dehors de la FIFA, il y a beaucoup d’influences sur les fédérations et confédérations par rapport à des intérêts diplomatiques, commerciaux ou autre.

Plusieurs nations, dont la France, y enverront des représentants politiques ou de gouvernement. Est-ce, là aussi, une erreur ?
À partir du moment où elle est attribuée, j'estime qu’il faut s'y rendre. Diplomatiquement, si tu es invité, tu dois t’y rendre. Être présent ne veut pas dire cautionner. Il s’agit de relations diplomatiques entre pays.

Pourriez-vous retourner au Qatar un jour ?
Ah non non non. Il ne faut même pas y compter. J’ai vu trop de choses atroces en matière de respect de la vie humaine, ce ne sont pas des valeurs qui me correspondent.

Parlons football. Vous êtes désormais manager-entraîneur au Loto-Popo FC (Bénin), vous avez été adjoint de Djamel Belmadi, à la tête de la sélection algérienne. Comment allez-vous vivre ce Mondial ?
Comme un fan de football et avec un œil d’entraîneur en me demandant ce que je ferais pour battre cette équipe, comment je contrerais ses changements tactiques...

J’ai une pensée pour Vahid Halilhodžic. Je suis encore fâché de la manière dont il a été lâché comme un chien.

Vous avez 80 sélections avec le Maroc, comment jugez-vous cette équipe ?
Tout d’abord, j’ai une pensée pour Vahid Halilhodžic. La qualification c’est lui, c’est son travail. La manière dont il a été viré, c’est irrespectueux. Je sais ô combien c’est difficile de se qualifier, surtout dans ces pays africains avec la pression, les infrastructures et les difficultés de voyage. En tant que marocain, je suis encore fâché de la manière dont il a été lâché comme un chien.

Et sportivement ?
Le groupe du Maroc est le plus difficile. Ceci étant, il a une des meilleures générations de tous les temps. Ce sera la surprise du Mondial. Il risque d’avoir des soucis sur le plan défensif, mais offensivement c’est très fort. Le Maroc devra en profiter. Si on commence à ne faire que défendre, l’équipe n’a pas de base assez solide. Nos latéraux sont Mazraoui et Hakimi, il faut exploiter leur potentiel. À la différence des autres années où le Maroc avait surtout une bonne défense.

Vous avez joué la CAN, et cette Coupe du monde a lieu également en hiver. Est-ce un avantage pour les joueurs africains ?
Au-delà de la chaleur, je pense que l’humidité va jouer un vrai rôle sur les équipes. Surtout celles qui sont arrivées les dernières sur place, car leur championnat s’est terminé tard. Les joueurs qui ont l’habitude des climats assez chauds et tropicaux, comme les Asiatiques, Sud-Américains ou Africains ont l’avantage de s’adapter plus rapidement.

Ça serait bien pour Deschamps de gagner une deuxième Coupe du monde et d'entrer définitivement dans l'histoire.

Quels sont vos favoris pour le titre ?
Le Brésil a une très belle équipe, qui se connaît très bien à force. Et puis, leurs organismes connaissent ces climats chauds et humides. La France a un potentiel, notamment offensif, intéressant. La jeunesse et l’expérience sont la clé. Et puis, ça serait bien pour Deschamps de gagner une deuxième Coupe du monde et d'entrer définitivement dans l'histoire*. Il fait partie des tout meilleurs au monde. Et on ne le dit pas assez.

Pourquoi Mendy s'effondre depuis 4 mois

Depuis le mois d'août, Edouard Mendy a raté son début de saison, perdu sa place de titulaire à Chelsea et gâché l'entrée en lice du Sénégal en Coupe du monde face aux Pays-Bas (2-0). Ses deux erreurs lundi dernier ne viennent pas de nulle part mais comment expliquer sa baisse de niveau. Christophe Lollichon, qui le connaît à merveille, tente une explication.
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Après avoir perdu Sadio Mané, son talisman, le Sénégal ne peut même plus se raccrocher à Edouard Mendy. Face aux Pays-Bas (2-0), le gardien s'est troué dans une fin de match qui a offert la victoire aux Bataves. Deux grosses erreurs manifestes et indiscutables qui interviennent dans une séquence déjà très difficile pour lui. En l'espace de quatre mois, l'ancien meilleur gardien d'Europe (2021) a raté son début de saison avec Chelsea, perdu sa place de titulaire et fait tomber sa sélection lors de son entrée en lice en Coupe du monde.

Voilà qui fait beaucoup même si cet enchaînement n'est pas qu'un malencontreux concours de circonstances. Christophe Lollichon le connaît sur le bout des doigts. Responsable de la performance des gardiens de Chelsea, c'est lui qui a convaincu Chelsea de se pencher sur le profil de l'ancien Rennais.

Rester au sommet, c'est plus difficile que de l'atteindre
Lollichon a son explication sur le spectaculaire trou d'air de Mendy : "Il a joué blessé et même surjoué en club ce qui ne l'a pas aidé physiquement, explique-t-il. Et puis quand vous connaissez son ascension en trois ans, il y a un moment où tout change. Vous passez de gardien sans club à meilleur gardien d'Europe, évidemment qu'inconsciemment, il y a de nouvelles sollicitations qui influent sur vos performances."

Edouard Mendy a franchi toutes les étapes avec une vraie insouciance jusqu'à atteindre le sommet en brandissant la Ligue des champions. Aujourd'hui, il doit gérer ce statut, affronter les exigences qui en découlent. Son effondrement, "même s'il ne néglige rien à l'entraînement", pourrait s'expliquer ainsi. "Rester au sommet, c'est plus difficile que de l'atteindre", note Lollichon. Aujourd'hui, il semble en tout cas saisi de doutes comme si tout ce qu'il a accompli depuis son départ de Marseille finissait par lui donner le vertige.

Il joue plus bas dans une zone plus confortable pour éviter de se mettre en danger
Autre possibilité évoquée par Lollichon : "Peut-être que la pression augmente à mesure que les attentes se font plus fortes autour de lui. Du coup, son influence dans le jeu est atteinte, il joue plus bas dans une zone plus confortable pour éviter de se mettre en danger. Sur le premier but face aux Pays-Bas, s'il est 50 centimètres plus en avant, il n'y a pas but. Ça me rappelle Thibaut Courtois qui jouait très haut avec Chelsea jusqu'à prendre un but de 60 mètres de Charlie Adam en 2015. Depuis, il a reculé de 10 mètres."

Dès lors, comment peut-il s'en relever alors que le moral et la confiance sont atteints ? Le Sénégal ne se sortira pas de son groupe sans un grand Edouard Mendy et il n'a plus le droit à l'erreur. "Le problème, c'est que ses deux erreurs n'interviennent pas après deux mois de grosses performances, explique Lollichon. Et puis, c'est aux yeux du monde entier ce qui ajoute à la difficulté. Il a déjà montré que la pression coulait sur lui quand il a découvert la Ligue des champions. Je ne doute pas de lui même si je ne l'ai pas assez vu depuis quatre mois pour être tout à fait sûr de moi. Disons que sur le Edu que je connais, il n'y a pas de doute." Problème, depuis quatre mois, Mendy semble avoir bien changé.

S.G.S.B.

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