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Le Mignan confirme l’intérêt de l’US Concarneau pour Benoît Costil

L’entraîneur de l’US Concarneau, Stéphane Le Mignan, a évoqué l’intérêt du club pour le gardien de but Benoît Costil (35 ans), qui "fait partie des bonnes affaires".

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C’était jour de reprise de l’entraînement, ce jeudi, pour 19 joueurs de l’effectif de l’US Concarneau. L’occasion pour Stéphane Le Mignan, entraîneur du club, de faire un point sur les contours de son effectif.

Y a-t-il des nouveautés sur votre groupe de joueurs pour la saison à venir ?
ll y a encore du temps. Notre effectif est loin d’être complet, on va attendre les prochains jours, les prochaines semaines pour essayer de trouver le maximum de sécurité dans notre jeu, mais il faut un effectif plus complet.

La piste menant à Benoît Costil est-elle sérieuse ?
On a plusieurs pistes à plein de postes. On a forcément des joueurs qui sont en fin de contrat, Costil fait partie de ceux-là. On est intéressé par les bons joueurs, il nous faut entre huit et dix joueurs. C’est beaucoup. Maintenant, notre situation est un peu particulière par rapport à la majorité des clubs de Ligue 2. On vient de monter, avec des joueurs qui étaient en fin de contrat. Donc il faut renforcer l’équipe et on est à l’affût des belles affaires, Costil en fait partie.

Châteauroux a libéré 17 joueurs…
Il y a beaucoup d’interrogations dans le foot français aujourd’hui, beaucoup de clubs sont en difficulté et ont joué cette saison avec des moyens qui n’étaient pas les leurs, comme Châteauroux, Nancy… Sur les joueurs en fin de contrat, il y a beaucoup d’interrogations, certains clubs peuvent se sauver en remettant de l’argent. C’est un "foutoir". On est à la recherche de joueurs, on est en contact avec beaucoup, on aimerait qu’ils soient là. Maintenant, on rentre dans une autre dimension avec le foot pro où la date butoir est fin août. C’est une autre stratégie de recrutement, on essaye de s’adapter.

Au niveau de votre effectif, un doute subsiste sur la présence de Faissal Mannai la saison prochaine...
Faissal, on ne lui a rien proposé pour la prochaine saison. C’est difficile, on a vécu des moments extraordinaires avec plein de joueurs qui ont quitté le club. Si on était dans l’affect, on les aurait tous gardés, parce qu’ils ont eu un rôle extraordinaire dans notre épopée, mais il faut faire des choix sportifs. C’est sans doute l’inter-saison la plus difficile de ce côté-là. C’est ainsi, c’est le monde pro. Il faut prendre les meilleures décisions, même si on n’est jamais sûr de ce qu’on fait.

Il y a Faissal, mais aussi Adrien Julloux…
Oui, "Rabi" (Antoine Rabillard) qui est parti, Georges "Gope" (Gope-Fenepej), Léo Maître… Tous ces joueurs. Pour certains, ce sont des choix personnels, pour d’autres, ce sont des choix dirigés par le club. C’est ainsi, c’est la vie d’un groupe. Ce n’est pas les moments les plus faciles pour un entraîneur, mais c’est comme ça.

Un autre semble avoir été sollicité mais est resté, c’est vous. Comment avez-vous vécu ces jours agités ?
Je ne dirais pas agités parce que j’ai essayé d’être le plus clair possible et d’avoir un délai pour que le club s’organise, je m’étais laissé une semaine après la fin du championnat. Même si je suis sous contrat, j’ai une clause qui me permet de partir. Et forcément, on est à l’écoute de projets très intéressants. Maintenant, je sais aussi la qualité des personnes qui sont là et je suis très content d’être à l’US Concarneau aujourd’hui.

Édouard Mendy à Al-Ahli, une aubaine financière pour Cherbourg... qui n'est pas encore sauvé

Le transfert d'Édouard Mendy de Chelsea à Al-Ahli devrait offrir une bouffée d'oxygène à Cherbourg (N3), son club entre 2011 et 2014, en proie à des difficultés financières. Mais le club normand ne devrait pas pouvoir compter dessus lors de son second passage devant la DNCG.
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L'AS Cherbourg pourrait-il se sauver grâce à sa post-formation ? Après le transfert d'Édouard Mendy de Chelsea à Al-Ahli, officialisé mercredi, le club normand devrait recevoir une importante indemnité de formation pour son ex-gardien, passé en son sein entre 2011 et 2014. Le montant du transfert n'a pas encore filtré mais, selon plusieurs médias, il devrait tourner autour de 18,5 millions d'euros. Ainsi, l'AS Cherbourg pourrait toucher près de 270 000 euros (1,5 % du transfert) d'indemnité de formation.

Celle-ci constitue une aubaine pour le club normand. En raison de soucis financiers, ce dernier a été rétrogradé de National 3 par la DNCG de la Ligue de Normandie. Mais, alors que l'on pourrait penser que cette rentrée d'argent à venir pourrait être décisive avant la décision en appel, le président de l'AS Cherbourg Gérard Gohel indique jeudi ne pas compter dessus. « Il faudrait que le transfert soit notifié, à l'écrit, par la chambre de compensation de la FIFA, et il se peut que ça n'arrive que dans deux ou trois mois. Donc ce transfert ne rentrerait pas en compte avant la décision en appel », notifie le dirigeant cherbourgeois.

"Pour l'instant, j'attends une promesse de mécénat. Je croise les doigts pour recevoir", conclut le président de l'ASC, qui se dit tout de même ravi du départ d'Édouard Mendy en Arabie saoudite. Le club normand avait déjà reçu une importante indemnité de formation (plus de 300 000 euros) lors du transfert de l'international sénégalais de Rennes à Chelsea, à l'été 2020. Mais le Covid avait plombé les finances du club normand, qui pourrait à nouveau respirer.

Edouard Mendy quitte l'Angleterre pour l'Arabie saoudite

Edouard Mendy, l'international sénégalais de Chelsea, quitte l'Angleterre pour l'Arabie saoudite et Al-Ahli.

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L'Arabie saoudite continue de faire son marché en Europe ! Après avoir enrôlé Karim Benzema, le pays s'offre une nouvelle star : Édouard Mendy, le portier sénégalais de Chelsea. L'ancien du Stade Rennais vient de s'engager avec Al-Ahli, qui vient tout juste d'être promu en première division saoudienne. Le portier 31 ans pourrait bientôt être rejoint par deux autres coéquipiers : Hakim Ziyech et Kalidou Koulibaly, qui sont eux pistés par Al Hilal.

Sylvain Armand revient sur sa rencontre avec Olivier Létang

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Sylvain Armand revient sur sa rencontre avec Olivier Létang : "On se connaît depuis la fin de mes années PSG. Quand j’ai quitté Paris pour Rennes, il était directeur sportif et il a facilité mon départ même si j’étais encore sous contrat. Olivier avait compris que j’avais fait presque 10 ans à Paris, que j’y avais tout gagné et que j’arrivais à un âge où je voulais voir autre chose. Ensuite, on est restés en contact et on se recroisait régulièrement. Juste après avoir raccroché, alors que j’étais en pleine reconversion, il a été nommé président exécutif du Stade Rennais. Sur mes premiers mois post-carrière, j’étais sur le recrutement et quand Olivier est arrivé, on a discuté et il a pensé que je pouvais lui être utile en tant que coordinateur sportif, grâce à ma bonne connaissance du club.

Avec le président, on s’est toujours très bien entendus. Professionnellement, il m’a énormément aidé. Il m’a fait progresser et m’a permis d’avoir une vision des choses différente. C’est quelqu’un qui dit les choses. On est proches mais ce n’est pas pour autant qu’il va avoir de préférence pour moi plutôt qu’un autre salarié. Après, c’est sûr que l’on travaille ensemble depuis un moment, idem pour le DG, ce qui fait que la confiance entre nous est très forte. C’est important car, sans confiance, tu ne peux pas réaliser grand-chose. On travaille dans un milieu où la confidentialité est parfois indispensable."

Frédéric Antonetti quitte Strasbourg

Le RC Strasbourg a annoncé mardi dans un communiqué la fin de sa collaboration avec son entraîneur, Frédéric Antonetti, d'un commun accord. Nommé en février, le technicien corse avait guidé le club alsacien vers le maintien en Ligue 1. Strasbourg est passé la semaine dernière sous pavillon américain, avec son rachat par le consortium BlueCo qui possède également le club anglais de Chelsea.

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C'est déjà fini pour Frédéric Antonetti à Strasbourg. Arrivé cet hiver au sein de la formation alsacienne, qu'il a maintenue en Ligue 1 début juin (15e) malgré une place de relégable lors de sa prise fonctions, le technicien corse quitte le Racing "d'un commun accord", comme l'a annoncé le club dans un communiqué publié ce mardi après-midi. "Il a fait du très bon travail et je tiens à le remercier", a souligné le président Marc Keller.

Le coach de 61 ans se savait en sursis depuis le rachat du club par le consortium américain BlueCo qui possède également Chelsea. "C'est inévitable d'essayer d'avoir davantage de moyens financiers. Faut-il se tourner vers l'étranger ou y a-t-il d'autres solutions ? Je n'ai pas les tenants et les aboutissants, déclarait-il le 1er juin à L'Equipe. J'ai un an de contrat et je vais voir comment veut évoluer le club. Je souhaite bien sûr continuer à entraîner, car j'ai toujours beaucoup d'enthousiasme."

Si Frédéric Antonetti va partir avec le sentiment du devoir accompli, le Racing Club de Strasbourg va devoir chercher rapidement un nouvel entraîneur. En effet, la date de la reprise de l'entraînement a été fixée au lundi 3 juillet. "Un nouveau cycle démarre et je suis convaincu qu'il vaut mieux s'arrêter sur cette bonne note. J'ai donc acté cette décision et j'en ai informé le nouvel actionnaire, qui l'a entérinée", a conclu Marc Keller.

Dans les coulisses du métier de coordinateur sportif avec Sylvain Armand

Coordinateur sportif du LOSC depuis début 2021, Sylvain Armand raconte les coulisses de son nouveau métier. Sa relation avec Paulo Fonseca et Olivier Létang, sa reconversion, les différences entre Lille et Rennes, Ibrahimovic… Entretien.
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Après plus de 500 matchs de Ligue 1 Uber Eats et notamment deux titres de champion de France avec le FC Nantes et le Paris Saint-Germain, Sylvain Armand n’a pas traîné pour effectuer sa reconversion. Nommé coordinateur sportif par Olivier Létang en 2018 au Stade Rennais, le dernier club dont il a porté les couleurs, il occupe les mêmes fonctions au LOSC depuis début 2021. Plongée dans les coulisses de la fonction, au domaine de Luchin.

A quel moment as-tu commencé à réfléchir à ton après-carrière ?
Quand j’ai basculé dans la trentaine. Dans mon entourage ou à l’UNFP, on me posait de plus en plus la question et je me disais qu’une grave blessure était vite arrivée. Les choses se sont accélérées lors de ma dernière saison comme joueur, en 2016/2017, car je jouais de moins en moins. J’ai même préféré raccrocher alors qu’il me restait un an de contrat parce qu’on m’offrait la possibilité d’entamer une reconversion dans le club immédiatement. Une opportunité parfaite puisque je voulais rester dans le milieu du foot.

Comment ça s’est matérialisé ?
Je me suis inscrit pour passer le diplôme de manager général, au CDES de Limoges. Là où certains préfèrent faire une pause après leur carrière de joueur, moi, je voulais vraiment enchaîner. J’estime qu’on peut vite être oublié si on se tient loin du foot quelques années et je n’avais tout simplement pas envie de m’éloigner de ma passion. Enfin, quand on est joueur, on a un peu la tête dans le guidon et j’avais envie de voir à quoi ressemblait l’envers du décor : la gestion d’un club, la composition d’un effectif… J’ai donc fait cette formation qui dure deux ans et se déroulait quelques jours par mois, en parallèle de mon activité en club. J’ai beaucoup appris et j’ai eu la chance de côtoyer des sportifs qui venaient d’univers différents comme l’ancien cycliste Thomas Voeckler, l’ancien handballeur Thierry Omeyer, des basketteuses, des rugbymen…

Tu n'as jamais envisagé de devenir entraîneur ?
Si, j’y ai pensé et, au départ, je voulais même passer mes diplômes d’entraîneur en parallèle de mon cursus de manager général pour avoir la possibilité de choisir entre les deux voies plus tard. Mais la formation au CDES et la proposition du président Olivier Létang de me nommer comme coordinateur sportif m’ont définitivement convaincu. Je ne regrette pas car c’est un rôle dans lequel je m’épanouis, avec des responsabilités, la possibilité de proposer des idées, tout en restant proche des joueurs pour les aider à décrocher les meilleurs résultats possibles.

"Mettre les joueurs dans les meilleures conditions"

Comment définirais-tu le métier de coordinateur sportif ?
C’est un poste où l’on met tout en œuvre pour avoir les meilleurs résultats possibles et mettre les joueurs dans les meilleures conditions. Le coordinateur sportif est en lien avec le coach et son staff pour aider à préparer les matchs, pour faire des remarques par rapport à ce qu’il se passe à l’entraînement… Il faut arranger les problèmes qui peuvent exister, proposer des idées sur l’académie, le recrutement… C’est aussi mon rôle de présenter le projet du LOSC aux potentielles recrues et de leur montrer qu’on a envie qu’elles viennent. Plus globalement, il faut créer les conditions qui permettent d’avoir une bonne ambiance de travail et de tirer tout le monde vers le haut. Le tout en amenant mon expérience de joueur. Finalement, c’est une fonction qui touche à des domaines très variés et où il faut faire le lien entre les différentes composantes du club. C’est ainsi qu’on fonctionne au LOSC avec le président Olivier Létang et le directeur général Didier Roudet, avec qui nous collaborons depuis l’époque de Rennes.

Tu évoquais les demandes que pouvaient faire les joueurs…
Déjà, il faut différencier les demandes individuelles et les demandes au nom du groupe, portées par les cadres que l’on a désignés avec le président. Ensuite, il y a un peu de tout : des demandes de places pour les proches, des renseignements sur les programmes d’entraînement pour ceux qui rentrent de sélection, des demandes par rapport aux opérations avec les sponsors, aux tenues, à la musique du stade… Ce sont des demandes que l’on traite avec le coach car il faut que l’on soit sur la même longueur d’ondes. On reçoit des demandes tous les jours donc il faut trouver un juste milieu entre ce qu’il est possible d’accepter et ce qu’il faut refuser. On est sur une génération très demandeuse, des joueurs qui ont l’habitude qu’on leur donne vite les choses.

Peux-tu nous parler davantage en détails de ton rôle dans le recrutement ?
Je suis intégré dans des réunions avec le président et Jérémie Colson, notre responsable du recrutement, avec qui je suis en contact tous les jours. C’est lui qui est en première ligne avec les agents. Moi, je reçois beaucoup de joueurs, des sollicitations d’agents qui me proposent des joueurs, mais j’essaie de moins me mêler de ce domaine car on a déjà des gens en place pour cette fonction. Ça arrive qu’on me demande mon avis lorsqu’on doit prendre une décision finale sur la venue d’un joueur. C’est aussi mon rôle d’aller me renseigner à droite à gauche sur la mentalité du joueur, de me servir de mon réseau pour savoir comment il est dans un groupe, s’il est ponctuel… Quand les pistes sont avancées, j’expose le projet du LOSC à nos cibles, comme avec Rémy Cabella, Jonas Martin ou Benoît Costil dernièrement. Je leur montre qu’on a vraiment envie qu’ils viennent. Je les accompagne ensuite pendant la visite médicale et je les mets en contact avec le team manager pour qu’ils s’adaptent le plus vite possible dans la ville, qu’ils trouvent un logement, etc.

Quelle est la dimension de ton travail que tu préfères ?
Faire en sorte que tout se passe bien. Il faut que l’on puisse arriver au match en se disant que les joueurs n’ont plus qu’à performer car tout le reste a été fait, du début de la semaine jusqu’au coup d’envoi. Par exemple, un peu dans cet ordre d’idées, Paulo Fonseca ne tient pas de réunion avec les joueurs le jour du match car il estime que le nécessaire doit être fait les jours précédents. C’est le premier coach que je vois fonctionner ainsi et c’est plutôt intéressant car il met tant de choses en place avec son staff pendant la semaine que les joueurs n’ont pas besoin qu’on leur rappelle ce qui leur reste à faire sur le terrain.

"Mettre en place ce qu’on voulait sans tout chambouler"

Tu occupes le poste de coordinateur sportif depuis 2018. En quoi as-tu évolué sur cette période ?
Au début, j’étais moins structuré. Te retrouver devant un ordinateur à envoyer des mails, c’est quand même très différent de ce que tu fais quand tu es footballeur professionnel. Il a fallu être plus carré. J’ai aussi évolué sur les responsabilités et la confiance que le président a pu m’accorder. Même si je discute avec lui de la grande majorité des points car c’est le président et que j’ai besoin de son avis, il y a parfois des décisions à prendre avec d’autres gens du club. On m’accorde davantage de confiance et c’était important pour moi, je voulais me prouver que j’étais capable d’être plus autonome.

Quelles sont les différences qu’il peut y avoir dans ton métier entre Rennes et Lille ?
C’est similaire sur beaucoup d’aspects. L’organisation est la même dans bien des groupes professionnels avec des joueurs, un staff, un team manager, des intendants… En passant de Rennes au LOSC, il a surtout fallu s’habituer à un nouveau club au quotidien, à de nouveaux salariés, à de nouvelles méthodes… Il fallait mettre en place ce qu’on voulait sans tout chambouler. Et on est aussi arrivés au moment du covid, ce qui faisait que le club était un peu dans le dur… Ce qu’on a fait de bien au Stade Rennais, on a essayé de le transposer au LOSC en prenant en compte les spécificités lilloises. L’autre différence, c’est aussi que l’équipe dirigeante a fait passer Rennes de la 14e place à la Ligue des champions, en gagnant une Coupe de France, là où le LOSC partait de plus haut puisque le club était premier lorsque le président Létang est arrivé en décembre 2020. Et c’est toujours plus difficile de maintenir des bons résultats que de construire après de mauvais résultats.

Tu parlais plus tôt de ta proximité avec les staffs techniques. Quelles ont été les différences dans le fonctionnement avec les entraîneurs que tu as connus au LOSC ?
Avec Paulo Fonseca et son staff, le principal défi était la langue puisqu’à leur arrivée, ils parlaient essentiellement portugais. Il a fallu trouver le bon fonctionnement pour pouvoir communiquer et se rapprocher mais au bout de quelques mois, ils maîtrisaient le français donc c’était plus facile et aujourd’hui, ça fonctionne très bien. Avec Jocelyn Gourvennec, c’était forcément différent sur ce point, surtout qu’on se connaissait déjà. Lors de la saison de mon arrivée, c’était Christophe Galtier qui était en poste. J’ai beaucoup aimé travailler avec lui même si on n’a fait que six mois ensemble. Ce sont trois entraîneurs avec des fonctionnements différents mais j’ai pris du plaisir avec tous.

"Olivier Létang m’a fait progresser"

Tu collabores avec Olivier Létang depuis plus de cinq ans. Comment a débuté votre relation de travail ?
On se connaît depuis la fin de mes années PSG. Quand j’ai quitté Paris pour Rennes, il était directeur sportif et il a facilité mon départ même si j’étais encore sous contrat. Olivier avait compris que j’avais fait presque 10 ans à Paris, que j’y avais tout gagné et que j’arrivais à un âge où je voulais voir autre chose. Ensuite, on est restés en contact et on se recroisait régulièrement. Juste après avoir raccroché, alors que j’étais en pleine reconversion, il a été nommé président exécutif du Stade Rennais. Sur mes premiers mois post-carrière, j’étais sur le recrutement et quand Olivier est arrivé, on a discuté et il a pensé que je pouvais lui être utile en tant que coordinateur sportif, grâce à ma bonne connaissance du club.

De l’extérieur, on peut avoir l’impression que les relations solides dans le foot sont très rares…
Avec le président, on s’est toujours très bien entendus. Professionnellement, il m’a énormément aidé. Il m’a fait progresser et m’a permis d’avoir une vision des choses différente. C’est quelqu’un qui dit les choses. On est proches mais ce n’est pas pour autant qu’il va avoir de préférence pour moi plutôt qu’un autre salarié. Après, c’est sûr que l’on travaille ensemble depuis un moment, idem pour le DG, ce qui fait que la confiance entre nous est très forte. C’est important car, sans confiance, tu ne peux pas réaliser grand-chose. On travaille dans un milieu où la confidentialité est parfois indispensable.

A ton arrivée au LOSC, tu racontais qu’en jouant au PSG avec Zlatan Ibrahimovic et Thiago Silva, deux grands professionnels, tu avais pris conscience de certains détails alors que tu étais déjà à un stade avancé de ta carrière…
J’ai fait toute ma carrière en France et, en effet, quand j’ai vu des joueurs comme Zlatan Ibrahimovic, Thiago Silva ou David Beckham arriver, je me suis rendu compte qu’ils restaient au centre d’entraînement du matin jusqu’à la fin d’après-midi. Ils ajoutaient des soins, de la prévention, ils mangeaient sur place… Des choses qu’on ne faisait pas vraiment au PSG. On n’était jamais en retard mais on arrivait une demi-heure avant l’entraînement, on faisait notre séance, et derrière, il n’y avait pas forcément plus. J’ai beaucoup appris en voyant le fonctionnement de ces joueurs-là alors que j’avais presque la trentaine. Ils venaient de très grands clubs avec des méthodes de travail qui se sont installées en France par la suite. Ces joueurs mais aussi Carlo Ancelotti et Leonardo ont mis en place un fonctionnement qui nous faisait penser qu’on était à des années lumières d’eux au départ. Le groupe a très bien réagi et a intégré tout ça pour aller davantage vers le haut niveau. Chez Ibra et Thiago Silva, j’ai aussi vu la haine de la défaite qu’il pouvait y avoir sur leur visage, en match comme sur le moindre petit jeu à l’entraînement.

Deux clubs veulent faire des folies pour Yann M’Vila

Après avoir refusé une belle offre de prolongation de la part de l’Olympiakos, Yann M’Vila est libre et sur le marché. Le Français attire d’ailleurs les regards dans le Golfe.
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L’Arabie saoudite est la nouvelle place forte du football. Après Cristiano Ronaldo cet hiver, Karim Benzema, N’Golo Kanté, Ruben Neves, Kalidou Koulibaly et bien d’autres ont rejoint des écuries de Saudi Pro League cet été pour des sommes folles. Mais dans le Golfe, il n’y a pas que les Saoudiens qui veulent attirer des joueurs évoluant en Europe.

En effet, Dubaï souhaite également avoir des noms bien connus dans son championnat. D’ailleurs, deux clubs de l’émirat sont tombés sous le charme de Yann M’Vila. Un élément expérimenté qui présente en plus l’avantage d’être libre depuis la fin de son contrat à l’Olympiakos. Pourtant, les Grecs souhaitaient continuer l’aventure avec lui.

Dubaï veut faire des folies pour M’Vila
D’après nos informations, ils lui avaient fait une très belle offre pour prolonger son contrat de trois saisons. Malgré son attachement au club du Pirée, l’international français aux 22 sélections (1 but) a décliné la proposition. À 32 ans, il souhaite relever un nouveau challenge. Ce que des écuries basées aux Émirats arabes unis lui proposent. Selon nos informations, le FC Shabab Al-Ahli, club sacré champion sous les ordres de Leonardo Jardim, lui a fait une offre très importante.

Al Jazira n’en est pas encore à ce stade mais il y a des discussions sérieuses et une grosse proposition devrait vite arriver sur la table. D’autres écuries étrangères suivent aussi son cas de près. Après la France (Rennes, ASSE), la Russie (Rubin Kazan), l’Italie (Inter Milan), l’Angleterre (Sunderland) et la Grèce (Olympiakos), le natif d’Amiens pourrait découvrir une nouvelle destination. Le mercato est encore long et nul doute que d’autres clubs saisiront cette belle affaire disponible gratuitement.

Toko Ekambi provoque une bataille entre cadors

De retour de prêt en provenance de Rennes, Karl Toko Ekambi devrait définitivement quitter l’Olympique Lyonnais cet été. L’attaquant en conflit avec les supporters rhodaniens ne manque pas de sollicitations en Turquie, où les plus grands clubs s’arrachent sa signature.

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En concluant le prêt payant (1,5 million d’euros hors bonus) de Karl Toko Ekambi en janvier dernier, le Stade Rennais avait sûrement espéré mieux. L’attaquant polyvalent n’a pas vraiment répondu aux attentes de l’entraîneur Bruno Genesio, avec seulement cinq buts et deux passes décisives en 19 matchs toutes compétitions confondues.

Le bilan n’est pas suffisant pour convaincre les Rouge et Noir de négocier son transfert définitif, d’autant que son prêt n’était pas assorti d’une option d’achat. Karl Toko Ekambi ne portera donc pas le maillot de Rennes la saison prochaine, ni celui de l’Olympique Lyonnais. Certes, l’international camerounais a encore un an de contrat chez les Gones. Mais compte tenu de ses relations très tendues avec les supporters rhodaniens, un retour, ne serait-ce qu’à l’entraînement à la reprise, paraît improbable.

Un club saoudien dans la course
Les hostilités entre les deux parties sont connues et n’ont jamais cessé malgré le départ provisoire du joueur en Bretagne. Reste à savoir où rebondira le Lyonnais. N’en déplaise à ses nombreux détracteurs, Karl Toko Ekambi possède une sacrée cote en Turquie ! Le média local NTV Spor révélait en début de semaine l’intérêt de Besiktas, prêt à transmettre une offre de 2,5 millions d’euros.

Et ce samedi, nos confrères de RMC nous apprennent que Galatasaray et Fenerbahçe s’intéressent également à l’ancien joueur de Villarreal. Ce sont donc les trois cadors de Süper Lig qui devraient s’affronter sur ce dossier, pour le plus grand bonheur de l’Olympique Lyonnais qui ne retiendra évidemment pas son indésirable. A noter que le club saoudien d’Al-Shabab pourrait les devancer, une offre pour un contrat de deux ans ayant été envoyée au Lion Indomptable.

Maxime Le Marchand prend sa retraite à seulement 33 ans

Défenseur au RC Strasbourg jusqu’à cette saison, Maxime Le Marchand (33 ans) a décidé de prendre sa retraite à la suite de problème de dos, ce lundi 26 juin. Formé au Stade Rennais, il aura joué plus de 100 matches en Ligue 1.

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Natif de Saint-Malo, Maxime Le Marchand a décidé de prendre sa retraite après une quatorzième saison chez les professionnels. Formé au Stade Rennais, il a commencé sa carrière au Havre et s’est imposé comme un des meilleurs défenseurs de Ligue 2 avec plus de 150 matches sous les couleurs havraises.

Repéré par l’OGC Nice, il dispute son premier match en Ligue 1 en 2015 lors d’un derby contre l’AS Monaco (1-2). Devenu rapidement un élément fort de Lucien Favre, il est convoité par plusieurs clubs étrangers, dont Fulham, où il débarque en 2018.

Un retour au premier plan à Strasbourg
Avec le club londonien, il découvre la Premier League et affronte les meilleurs attaquants au Monde. Mais après une seule saison (2018-2019), et malgré un recrutement intéressant, Fulham finit par descendre en Championship.

Après un prêt peu convainquant du côté d’Antwerp (Belgique), Le Marchand fait son retour en Ligue 1 du côté de Strasbourg, en 2021. Son expérience permettra à son équipe, alors entraînée par Julien Stéphan, de décrocher la 6e place en 2021-2022.

Après de nombreuses douleurs au niveau du dos, Le Marchand a décidé de raccrocher les crampons à 33 ans, ce lundi 26 ans, en publiant un message sur Instagram. "Ces derniers mois j’ai de nouveau fait face à des problèmes de dos, malgré une première opération il y a un an et demi. Après de nouvelles images, et après consultations des médecins ces dernières semaines, j’ai fait le choix de mettre un terme à ma carrière de footballeur", a expliqué celui qui aura disputé plus de 300 matches en professionnel.

"Ma déception est grande. Mais le bonheur d’avoir pu partager avec vous ces moments et ces émotions est immense", a-t-il conclu avant de remercier tous les clubs par lesquels il est passé.

Ousmane Dembélé a-t-il passé un cap avec les bleus ?

Auteur d'une deuxième partie de saison en dent de scie, Ousmane Dembélé devrait toutefois être aligné d'entrée lundi face à la Grèce. Le talent de l'ailier du Barça n'est plus à présenter. Mais son statut en équipe de France reste encore incertain, malgré une place de titulaire lors de la dernière Coupe du monde.

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Dembélé / Coman, Coman / Dembélé… Le débat de l'aile droite des Bleus fait toujours rage. Revenu de blessure tardivement fin avril, Ousmane Dembélé a eu le droit à une reprise progressive avec le groupe France. Contre Gibraltar, le joueur du Barça a terminé le match plutôt qu'il ne l'a débuté (24 minutes), en relais de son alter ego du Bayern Munich. Lundi face à la Grèce, adversaire au calibre plus imposant, l'ancien Rennais devrait retrouver le onze de départ, au milieu des cadres de l'équipe. Un statut dont il ne jouit pas encore pleinement, en dépit de la place de titulaire qu'il a occupée au Qatar l'hiver dernier.

Lucas Hernandez et Benjamin Pavard avaient obtenu une sorte de blanc-seing après la Coupe du monde 2018 de la part de Didier Deschamps. Ousmane Dembélé a lui aussi débuté la quasi-totalité des matches du Mondial 2022, exception faite du match sans enjeu contre la Tunisie. Pourtant, c'est comme si l'ailier ambidextre restait en probation. Sa deuxième partie de saison, post-Coupe du monde ne plaide pas en sa faveur, avec une nouvelle blessure à l'ischio-jambier qui lui a fait rater près de trois mois de compétition. Son vécu en équipe de France n'est pas non plus la meilleure des garanties. Et pourtant…

Moins brillant, davantage nécessaire
L'ancien joueur du Borussia Dortmund a un talent certain, une qualité de provocation, de dribbles, mais aussi de distribution qui, dans une période faste, en font un joueur de classe mondiale. Le type de prestations qu'on ne l'a que trop rarement vu produire sous la tunique tricolore. Avec l'équipe de France, c'est un Dembélé moins efficace, moins décisif surtout que l'on retrouve, loin de ses standards chiffrés en club : quatre buts et trois passes décisives en 35 sélections, contre cinq réalisations et sept offrandes, rien que cette saison en Liga, et en seulement 25 rencontres. Mais en est-il réellement le seul responsable ?

Longtemps, il a été cantonné dans un rôle de "supersub", n'étant aligné d'entrée qu'à quatorze reprises, 40% de ses apparitions en sélection nationale, quand Blaise Matuidi évoluait comme un faux ailier à gauche, alors que Kylian Mbappé se révélait de l'autre côté du trident offensif. Désormais titulaire comme lors de la dernière Coupe du monde, Ousmane Dembélé n'en est pas plus libéré dans le jeu. Au Qatar, Didier Deschamps en a fait un ailier droit hybride, chargé d'une grande rigueur défensive pour boucher l'entrejeu adverse au même niveau qu'Aurélien Tchouaméni et Adrien Rabiot quand Jules Koundé, défenseur central aligné sur le flanc droit derrière, couvrait le couloir. Un rôle à contre-emploi dans lequel Dembélé a fait mieux que se défendre, avant de montrer ses limites dans le naufrage de la première période contre l'Argentine en finale.

En possession du ballon, l'équipe de France a fréquemment penché à gauche, là d'où se lançait Mbappé, et où Adrien Rabiot aspirait la majorité des ballons dans le cœur du jeu. Dembélé, lui, doit davantage manger la craie le long de la ligne de touche, pour ne pas embouteiller l'axe où se trouve avec une certaine liberté Antoine Griezmann, mais aussi pour maintenir en alerte les arrière-gardes adverses sur le côté droit et aérer le jeu des Bleus. Quitte à limiter son nombre de ballons touchés dans une zone où il pourrait faire parler ses qualités naturelles.

A défaut de ses fulgurances, Ousmane Dembélé a su trouver sa place par sa discipline, dont on ne vantait pas forcément les mérites par le passé. A lui désormais de trouver dans ces matches internationaux un moyen de trouver un plus juste équilibre, à la manière de Kingsley Coman, très présent à droite vendredi contre Gibraltar et passeur décisif pour Olivier Giroud. Son utilisation actuelle ne réussit d'ailleurs pas si mal au Blaugrana, auteur de deux de ses trois caviars décisifs avec les Bleus durant la Coupe du monde au Qatar.

Alors que Didier Deschamps a appelé son groupe à un "dernier gros effort" contre la Grèce avant les vacances estivales, Ousmane Dembélé a l'avantage de la fraîcheur par rapport à la majorité de ses congénères. Cela ne s'est pas vraiment fait sentir à Faro vendredi, avec une entrée au mieux quelconque dans un match contre Gibraltar, dont il était de toute façon difficile de tirer le moindre enseignement. L'occasion est idéale pour de derniers coups de rein lundi avant un repos estival bien mérité.

Wahbi Khazri condamné à payer 3000 € pour avoir parié sur des sites sportifs

La commission de discipline de la Ligue de football professionnel a publié, jeudi 22 juin, une liste de joueurs qui ont parié sur des matches malgré l'interdiction. Parmi eux, l'ancien attaquant du Stade Rennais qui a reçu une amende.

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Les footballeurs professionnels sont sensibilisés chaque saison à interdiction générale de parier sur toutes les compétitions de football, qu’elles soient nationales ou étrangères. Et pourtant chaque saison, ils sont nombreux à se faire attraper... La commission de discipline a publié, jeudi 22 juin, la liste de joueurs qui n'ont pas respecté cette interdiction et les a sanctionnés après audition des joueurs ou lecture de leur lettre d’explication.

Parmi eux, Wahbi Khazri, l'ancien attaquant du Stade Rennais qui a été condamné à une amende de 3 000 €. On va dire que c'est un moindre mal pour lui et le MHSC puisque d'autres joueurs ont été condamnés à des matches de suspension fermes. Parmi les autres joueurs condamnés, on retrouve les Nantais Ludovic Blas et Jean-Charles Castelletto.

Asamoah Gyan annonce sa retraite

L’international ghanéen Asamoah Gyan a annoncé sa retraite sportive à l’âge de 37 ans, ce mardi 20 juin. Il a été finaliste de la Coupe de France avec le Stade Rennais en 2009, et demeure le meilleur buteur africain de la Coupe du monde.

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Asamoah Gyan annonce ce mardi prendre sa retraite du football professionnel. L’ancien attaquant international ghanéen (37 ans, 109 sélections) a notamment été finaliste de la Coupe de France en 2009 avec le Stade Rennais, dont il a porté les couleurs entre 2008 et 2010. Il était sans club depuis un an et demi.

Il a été champion des Émirats arabes unis à trois reprises avec Al Ain, entre 2012 et 2015, et fut finaliste de la Coupe d’Afrique des nations en 2010 et 2015. Il est le meilleur buteur africain de l’histoire de la Coupe du monde, totalisant six buts en trois éditions. Sa carrière a notamment été marquée par son penalty manqué à la dernière minute du quart de finale du Mondial 2010 face à l’Uruguay de Luis Suarez, qui aurait pu faire du Ghana la première équipe africaine demi-finaliste de l’histoire de la compétition.

Il a joué en Italie, en Angleterre, aux Émirats arabes unis et en Turquie, mais aussi en Chine et en Inde. "Il est temps de raccrocher le maillot et les crampons dans la gloire", écrit-il dans un communiqué. Il confie son intention de se reconvertir dans le coaching et dans le recrutement.

J’apprécie pleinement ma nouvelle vie

En retrait du football professionnel depuis déjà quatre ans, l’ancien international Yoann Gourcuff (36 ans) prend la parole pour la première fois depuis l’arrêt de sa carrière. En exclusivité pour Ouest-France, il évoque ses souvenirs, son avenir, raconte sa passion intacte pour le jeu, mais aussi sa nouvelle vie épanouie loin des projecteurs, avec ce rôle de père au foyer dans lequel il se "régale"."Quitter le monde du foot m’a fait beaucoup de bien", explique-t-il.

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En ce samedi d’avril, le soleil printanier inonde le littoral morbihannais. Yoann Gourcuff (36 ans) nous accueille chez lui, dans son jardin à Plœmeur, avec son épouse (l’animatrice de télévision Karine Ferri) et ses deux labradors, Bella et Dolmen.

Détendu et souriant, l’ancien talentueux meneur de jeu de l’équipe de France, extrêmement rare dans les médias, accepte de s’ouvrir sur ses passions de toujours, le foot et le tennis, mais aussi sur sa nouvelle vie au plus près des siens, sa femme et ses deux enfants. Et la plénitude qu’elle lui procure, quatre ans après avoir quitté les puissants projecteurs du football professionnel, qui l’incommodaient. Entretien.

Yoann Gourcuff, après 15 ans dans le foot de très haut niveau, à quoi ressemble votre nouvelle vie ?

Elle est simple, sereine, je l’apprécie pleinement. Je m’occupe de mes deux enfants (Maël, 7 ans et Claudia, 4 ans), ma femme se rendant régulièrement à Paris pour son travail. Cela prend du temps et demande de l’organisation. Je balade aussi mes deux chiennes tous les jours pendant une heure minimum, peu importe le temps, quand les enfants sont à l’école. C’est apaisant.

"Je n’ai aucun souci à dire que je suis père au foyer"

Ce rôle de père au foyer vous comble ?

Je me régale. Je n’ai aucun souci à dire que je suis père au foyer. Les journées sont bien remplies, mais voir grandir mes enfants chaque jour, c’est un privilège. Qui plus est dans un contexte paisible. Ici, on n’est pas embêté. Il y a de l’espace, la mer, les plages, les forêts, les sentiers…

Quelle place occupe le sport dans cette vie ?

Une grande place, toujours. Je joue au tennis (championnat régional par équipes avec le TC Larmor-Plage, il est classé 5/6), je fais de temps en temps des tournois dans le coin, j’essaie de m’entraîner une fois par semaine. Je fais du VTT, parfois avec mon père (Christian).LIRE AUSSI. Yoann Gourcuff : "Enfant, on m’a dit que j’avais plus d’aptitudes pour le tennis" (2/2)

"Toute cette exposition ne me plaisait pas"

Et le football ?

Après l’arrêt de ma carrière (janvier 2019), je n’ai pas touché un ballon pendant plusieurs années. Là, je me remets à jouer dans le jardin avec mon fils. On fait des tirs, on alterne le rôle de gardien et d’attaquant. Je l’accompagne aussi à ses entraînements et à ses matches, dans le rôle du papa qui le voit grandir. Je veux surtout qu’il prenne du plaisir et s’amuse avec les copains.

La transition a-t-elle été brutale entre votre fin de carrière et votre nouvelle vie ?

Pas du tout. Cela s’est fait très naturellement. Je suis un passionné de foot, j’aimais le jeu, les entraînements, les matches, mais tout ce qu’il y avait autour et qui prenait de plus en plus d’importance, toute cette exposition, cela ne me plaisait pas. Ce n’était pas moi. Je suis quelqu’un de discret, pudique. Aujourd’hui, je suis très bien dans ma vie.

"Quitter le monde du foot m’a fait beaucoup de bien"

Le contact avec le ballon ne vous a pas manqué ?

Non. Pourtant, quand j’étais gamin ou pro, il était indispensable, particulier. Mais je crois que j’ai compensé avec le tennis. C’est là que je suis allé chercher le plaisir et les sensations, tout en gardant la forme.

La plupart des footballeurs disent ressentir un vide juste après leur carrière…

Je peux le comprendre. Moi j’ai basculé tout de suite vers une nouvelle organisation avec ma famille. Au foot, on doit respecter des horaires, mais avec les enfants aussi. Et je suis bien dans ce cadre. (Il réfléchit) Ma fin de carrière, je l’ai très bien vécue. Je suis revenu à ce que je suis, je maîtrise les choses. Quitter le monde du foot m’a fait beaucoup de bien.

"Je regarde très peu de matches"

Avez-vous été tenté de poursuivre ailleurs, après votre dernière expérience à Dijon ?

J’ai eu des sollicitations pendant six mois, un an. Je continuais à m’entretenir car je n’avais pas fermé la porte. Finalement, les différents contacts n’ont pas abouti. Le cheminement a été naturel vers ma nouvelle vie.

Continuer de jouer au niveau amateur était une possibilité ?

Là aussi, j’ai été sollicité par quelques clubs du coin, comme Concarneau, ou des équipes de moindre niveau. Mais je craignais de ne plus prendre de plaisir à un niveau inférieur, notamment sur le plan technique. S’il y a plus de frustration que de plaisir, cela n’a pas d’intérêt pour moi. Et puis… j’ai beaucoup donné pour le foot, pendant toute ma vie. Quand on a été au bout, il faut savoir passer à autre chose. Il n’y a pas que ça dans la vie.

Vous avez toujours aimé parler de foot. Avez-vous été sollicité pour être consultant TV ?

Oui. Pour l’instant, je n’ai pas franchi le pas. Mais je ne ferme pas la porte. On verra.

Quel est votre rapport au foot aujourd’hui ?

Je regarde très peu de matches depuis que j’ai arrêté. J’ai toujours préféré jouer, être acteur, que spectateur. Je regarde néanmoins quelques rencontres de Ligue des champions avec mes copains d’enfance, pour partager un bon moment mais aussi parce que cette compétition a une atmosphère spéciale. Je suis aussi l’actualité des clubs que j’apprécie et par lesquels je suis passé : Lorient, Rennes, Milan, Bordeaux, Lyon, Dijon.

Vous rendez-vous encore au stade ?

Pendant des années, non. Mais là, mon fils commence à être passionné et demandeur. Alors je l’accompagne. Nous sommes allés voir deux fois Lorient cette saison. Et je compte l’emmener de temps en temps au Roazhon Park, à Rennes, quand on en aura l’occasion.

Le Stade Rennais, c’est un club qui vous est resté cher ?

Forcément, j’y ai été formé. Si j’ai pu faire carrière, c’est grâce à la formation rennaise, à mes équipiers, mes éducateurs. J’y ai vécu beaucoup de beaux moments. Depuis plusieurs années, le club me fait bonne impression. L’équipe est plaisante, cherche à jouer au ballon, il y a de bons joueurs. Là, elle est dans une passe un peu plus difficile mais cela arrive à tous les clubs, c’est normal.

"À Bordeaux, on sentait tous le même foot"

Le summum de votre carrière reste les Girondins de Bordeaux ?

Oui. Deux saisons très intenses (2008-2010, un titre de champion de France en 2009), avec beaucoup de plaisir, de bonheur, de réussite, d’épanouissement avec les autres joueurs. Il n’y avait pas de stars, mais des garçons intelligents, matures, avec une vraie réflexion sur le jeu. Cela s’est aussi très bien passé avec le coach et son staff (Laurent Blanc, Jean-Louis Gasset, etc.). On sentait tous le même foot. Il y avait vraiment une harmonie, aussi avec le public et la ville. J’habitais dans le centre, j’ai senti l’engouement monter. C’était hyper positif. Je mesure ma chance, car je suis conscient que c’est rare de vivre cela dans une carrière.

Des équipes, joueurs, entraîneurs vous ont récemment plu ?

J’aime bien le City de Guardiola, mais je préférais le Barça de son époque. Avec Xavi et Iniesta, deux joueurs que j’adorais, qui respiraient l’humilité, le partage, le fair-play, le respect des équipiers, de l’adversaire, de l’arbitrage… Un peu dans le même registre, j’ai toujours aimé Modric. Ce sont des joueurs qui se dépassent pour faire plaisir à leurs équipiers. C’est devenu plus rare. Je suis sensible à cela.

Avez-vous encore des amis dans le foot ?

Oui. Jérémy Toulalan, Benoît Costil, Étienne Didot, Arnaud Le Lan, Jimmy Briand… Jimmy est venu la semaine dernière à la maison car il était de passage à Lorient. On ne se voit pas tous les jours, chacun est pris dans son quotidien. Mais on s’apprécie beaucoup.

Devenir entraîneur, intégrer un staff, cela vous dirait ?

S’il y a des opportunités quand mes enfants auront grandi, pourquoi pas. Il faudra un contexte favorable, des gens avec qui je partage des mêmes valeurs et une même sensibilité foot. Dirigeant ? Non, moi ce serait le terrain et la transmission.

Si votre fils montre des aptitudes, vous l’encouragerez vers le haut niveau ?

Je le laisserai libre de ce qu’il a envie de faire. S’il aime ça, tant mieux, je pourrai lui donner quelques conseils. Mais il est encore jeune pour se projeter. Qu’il s’amuse déjà avec ses copains, garde son insouciance et on verra plus tard. Le plaisir doit rester la base du foot.

Votre autre grande passion est le tennis. D’où vous vient-elle ?

Foot comme tennis sont des sports qui me procurent du plaisir, une notion primordiale. Depuis tout petit, j’ai toujours été attiré par les balles et les ballons : le rapport à la sphère, la maîtriser, se sentir en harmonie avec elle, le côté esthétique… J’aimais aussi le ping-pong, le basket, le hand, mais je me suis orienté vers le foot et le tennis, car mon père en faisait.

Ce sont deux sports très différents ?

Oui, mais complémentaires. Faire du tennis pendant les coupures, c’est très intéressant pour un footballeur, et vice versa. Au niveau de la coordination, la motricité, l’anticipation, le placement par rapport à la balle, la notion de trajectoire… Le tennis est un sport complet, qui sollicite le haut et le bas du corps.

"À 12 ans, il a fallu faire un choix"

Enfant, vous excelliez dans les deux. Pourquoi avoir choisi le foot ?

Tant que je pouvais, j’ai pratiqué les deux. J’avais des semaines bien chargées. Tous les jours, entraînement de foot ou de tennis, match de foot le samedi, match de tennis le dimanche… À 12 ans, il a fallu faire un choix. Soit je rentrais au centre de préformation de foot de Ploufragan, soit au pôle de Poitiers au tennis.

Et ?

La dimension collective du foot a pesé. Mes amis d’enfance, ils viennent plus du foot. Partager le ballon avec mes potes, cela m’a poussé vers le foot. Au tennis, on est souvent tout seul. Et puis les places sont chères. Il y a très peu d’élus et il paraît que cela devient plus difficile quand on est au-delà de la 150e place mondiale. Je pense que c’est plus facile de réussir dans le foot.

Aimez-vous regarder le tennis ?

Foot comme tennis, c’est surtout le plaisir de jouer. Mais j’aime bien regarder Roland-Garros. Je m’y suis rendu souvent quand j’étais en activité, j’ai même assisté à des finales. D’une façon générale, le sport, je préfère le voir en vrai qu’à la télé. Et si possible assez proche du terrain, à la même hauteur que les joueurs. On se rend alors compte de la difficulté, des effets, de la vitesse, de la force de frappe, de la qualité de déplacements, des impacts, du bruit, de l’anticipation. À la télé ou en haut d’un stade, tout a l’air facile et simple.

"La simplicité, le fair-play, la classe et l’esthétique de Federer"

Vos idoles dans le tennis ?

Federer pour sa simplicité, son fair-play, sa classe, mais aussi le côté esthétique, fluide. Mon père et moi, on a toujours été attiré par le fait de bien faire les choses, mais que ce soit aussi esthétique et agréable.

Et Nadal ?

C’est moins mon style, mais au fil du temps, je l’ai de plus en plus aimé, lui aussi pour son exemplarité, et une autre forme de classe. C’est un exemple important pour les jeunes, très fair-play dans la victoire comme dans la défaite.

Vous auriez pu jouer contre lui à l’Open Super 12 d’Auray, en 1998…

Oui. Je crois que Nadal avait gagné le tournoi et moi, seul Breton issu des qualifications, j’avais été éliminé au premier tour. C’était juste avant que j’arrête le tennis pour me consacrer au foot.

"Aucun regret d’avoir choisi le foot"

Vous jouez au niveau régional aujourd’hui (R1). Cela vous plaît ?

Oui, c’est le championnat par équipes, j’aime la dimension collective. Chacun se dépouille pour apporter des points à l’équipe.

Vos adversaires ne sont pas trop intimidés ?

Je pense que cela a pu arriver, mais une fois que le match commence, c’est oublié, chacun fait de son mieux. C’est très sympa.

Pensez-vous que vous auriez pu faire carrière dans le tennis ?

Je ne sais pas. D’après plusieurs proches, j’avais plus d’aptitudes pour le tennis que pour le foot quand j’étais jeune. Est-ce vraiment révélateur ? Chacun évolue à son rythme. C’est difficile à dire.

Vous auriez aimé ?

Je ne me suis jamais posé la question. J’ai choisi le foot à l’instinct, pour la dimension collective et humaine, et je n’ai aucun regret.

Reprendrez-vous un jour une activité professionnelle ? Votre père (Christian) vous verrait bien prof de tennis…

Oui, il m’en a parlé. Je ne ferme la porte à rien. Et si je devais faire quelque chose, ce serait de toute façon en rapport avec le foot ou le tennis. Mais pour le moment, la priorité est complètement ma famille.

Régis Le Bris sur le départ, Julien Stéphan contacté

Alors que l’entraîneur du FC Lorient, Régis Le Bris, serait sur le départ du côté de l’OGC Nice, les dirigeants lorientais ont contacté, en début de semaine, Julien Stéphan, sans poste depuis la fin de son aventure à Strasbourg, en janvier dernier.

ds 1313Un an à la tête de l’équipe fanion du FC Lorient… et puis s’en va ? L’entraîneur des Merlus, Régis Le Bris, serait sur le départ, direction l’OGC Nice, alors que Florent Ghisolfi (directeur sportif) et Fabrice Bocquet (directeur général des Aiglons), passés par le FCL, ont fait de l’ancien directeur du centre de formation lorientais leur priorité. Même si, selon nos informations, aucun accord n’aurait pour l’heure été trouvé.

Le Bris, dont le bail avec le FCL avait récemment été prolongé jusqu’en 2027, avait laissé planer le doute sur son avenir, à l’issue du dernier match de la saison contre Strasbourg (2-1). Ce dernier voulait se donner "une quinzaine de jours" pour réfléchir.

Pointant du doigt plusieurs dysfonctionnements au club, notamment le mercato hivernal, où deux éléments clés du secteur offensif, Terem Moffi et Dango Ouattara avaient quitté le navire, le Breton ne se voyait pas poursuivre l’aventure.

À moins d’un mois du début de la préparation estivale, les dirigeants lorientais sont donc en quête d’un nouveau technicien. Le board breton aurait jeté son dévolu sur Julien Stéphan, comme révélé par Foot Mercato, ce que nous sommes en mesure de confirmer.

Déjà passé par le FCL, au centre de formation avec les U17 (2010-2012), l’ancien coach du Stade Rennais est sans club depuis qu’il a été évincé du RC Strasbourg, début janvier dernier.

Toulouse va mettre fin aux fonctions de son entraîneur Philippe Montanier

Toulouse a décidé de se séparer de son coach Philippe Montanier, qui sera remplacé par Carles Martinez Novell, déjà présent dans le staff.
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Si les supporters toulousains pensaient passer un été tranquille à se remémorer les moments heureux vécus cette saison, dans l'attente de retrouver la Coupe d'Europe, c'est raté. Après les adieux déchirants des cadres Maxime Dupé, Brecht Dejaegere, Stijn Spierings et Branco Van den Boomen, dont les départs en fin de contrat avaient déjà suscité des interrogations (voir L'Équipe du 29 mai), une autre décision d'importance est venue ternir la belle impression d'ensemble laissée par le TFC.

Bien que le club n'avait toujours pas officiellement communiqué vendredi soir, il ne fait plus aucun doute que Philippe Montanier ne sera plus sur le banc à la reprise. Selon de multiples sources concordantes, le technicien (58 ans), pourtant sous contrat jusqu'en juin 2024, va être limogé.

Malgré une victoire historique en Coupe de France et un maintien en Ligue 1 assuré un an après avoir remporté le titre en Ligue 2, sa direction a décidé de s'en séparer. Déjà affaibli par le licenciement pour faute grave de son adjoint, Michaël Debève, durant la trêve liée à la Coupe du monde, l'entraîneur paierait aussi le classement final de son équipe en L1 (13e), qui ne correspondait pas exactement à l'objectif fixé - « entre la 10e et la 11e place », comme rappelé mardi par le président, Damien Comolli. Ses désaccords avec la responsable de la stratégie sportive, Selinay Gurgenc, qui est aussi la femme de Comolli, auraient fini par convaincre le club de trancher.

« On a passé une saison qui sort de l'ordinaire sur plein de plans, mais qui, en même temps, a provoqué un peu de frustration chez nous », avait confié le dirigeant, pas totalement satisfait. Interrogé sur l'avenir de son coach, Comolli était resté vague : « Une prolongation ? On n'en proposera pas. On lui a proposé l'année dernière une durée plus longue que celle qu'il a acceptée, mais il nous a dit qu'il ne voulait pas s'engager sur le long terme. On va se voir pour discuter ensemble pour faire le point sur la saison et parler de la prochaine. »

Montanier a prévenu plusieurs joueurs de son départ
Avant de partir vendredi en vacances, Montanier avait été fixé sur son sort. Il avait ensuite pris le soin de prévenir lui-même plusieurs joueurs de l'effectif. Mais sollicité par nos soins, il n'a pas souhaité faire de commentaire « pour le moment ». Pas plus que son désormais ex-président, qui n'a pas répondu à nos messages.

Pour remplacer Montanier, Toulouse n'ira pas chercher très loin puisque c'est l'Espagnol Carles Martinez Novell (39 ans), recruté dans le staff cet hiver, qui devrait lui succéder. Il possède la licence UEFA, indispensable pour diriger un club en Ligue Europa, et colle surtout parfaitement au projet de RedBird Capital Partners, construit autour de la data et avec une philosophie centrée sur le jeu de possession.

Pas si différent de celui de Montanier, ni de celui de son prédécesseur Patrice Garande, qui avait fait les frais de son échec en barrages d'accession en L1 contre Nantes (1-2, 1-0), au printemps 2021. Avec en prime un communiqué lapidaire scellant son départ. Les supporters attendent déjà le prochain avec impatience. À défaut de pouvoir profiter de leurs vacances.

S.G.S.B.

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