Le Stade Rennais a signé samedi face à Montpellier une sixième victoire consécutive toutes compétitions confondues, la 4e de rang en Ligue 1. Avant de se rendre à Sochaux en Coupe de France, on évoque la forme des Rouge et Noir dans "Le lundi, c'est Rauzy" sur France Bleu Armorique.

Avec quatre victoires consécutives en Ligue 1, le Stade Rennais tient la meilleure forme actuelle d'Europe aux côtés de Manchester City et de l'Inter Milan. Face à Montpellier samedi au Roazhon Park, les hommes de Julien Stéphan se sont imposés 2-1, mais se sont fait peur en fin de match. La forme actuelle rennaise fait elle renaître l'ambition européenne pour la fin de saison ? Que penser de la qualité du banc rennais ? Le déplacement à Sochaux : match piège pour Rennes en coupe de France ?

On en parle dans ce nouvel épisode de "Le lundi, c'est Rauzy" sur France Bleu Amorique avec les anciens joueurs du Stade Rennais Cyrille L'Helgoualch et René Izquierdo ainsi que les supporters Damien Martin (speaker du Tour de France) et Manon. Bonne écoute !

Après un début de saison timide, Enzo Le Fée imprime enfin le tempo d’un Rennes intenable depuis qu’il mène à la baguette le club breton, opposé à Montpellier ce samedi.

Avec un gabarit plutôt frêle dans le football actuel -1,70 m pour 63 kilos-, Enzo Le Fée était arrivé de Lorient cet été pour environ 20 millions d’euros, précédé d’une réputation flatteuse de maître à jouer.

C’est un joueur qui sait tout faire sur un terrain ou quasiment tout faire, avait même dit de lui l’entraîneur Julien Stephan. Il sait prendre le ballon, il sait distribuer le jeu, il sait bien se positionner, il sait se projeter, il sait récupérer les ballons, il sait compenser tactiquement, il a un bon volume de jeu…, avait-il énuméré.

Quand il est face au jeu (…), il est redoutable par sa vista et par sa qualité technique, avait ajouté le technicien.

Toujours demandeur
On n’a pourtant presque rien vu de tout cela lors de ses premières semaines à Rennes. « Au début de la saison (…), j’étais très en dessous de mes performances habituelles », a admis, il y a quelques jours, le joueur âgé de 23 ans.

Je suis quelqu’un qui aime être à l’origine des actions, qui aime prendre ses responsabilités. Quitte même, parfois, à me tromper. Mais je suis quelqu’un qui est toujours demandeur et quand je le suis un peu moins, c’est que je sens que je ne suis pas dans une bonne passe et c’était le cas, a-t-il raconté.

Le déclic
Cette embellie dans le jeu s’est notamment traduite par ses deux premières passes décisives avec Rennes, deux ouvertures millimétrées pour Arnaud Kalimuendo, contre Guingamp (2-0) et Nice (2-0). Un bilan qui reste modeste dans un sport de plus en plus obsédé par les statistiques individuelles.

Je pense que ça titille plus mon entourage que moi », a plaisanté le joueur sur son absence de buts. « Ce n’est pas vraiment quelque chose qui m’attire. Je préfère faire une passe décisive que marquer.

Mais, bien sûr, si je veux évoluer, il va falloir que j’arrive à en mettre quand même quelques-uns. Ce serait pas mal, a-t-il tout de même admis.

S'il était content de la victoire, Arthur Theate n'a pas apprécié la seconde période de l'équipe rennaise ce vendredi soir à Lyon.

Il y a eu le plaisir de gagner, mais aussi l’agacement de ne pas avoir su gérer un large avantage après la pause pour les Rennais. Ce qui s’est passé en deuxième période, ce n’est pas normal, a même osé Arthur Theate au micro de Prime Video après la partie. On a réussi une grosse première période, on met trois buts, on les pique quand il faut piquer, on les pousse dans leurs retranchements… Mais ensuite, on est trop devant notre surface, on subit sur les deux buts, on est trop gentil et on est puni deux fois ! Après on gagne à l’extérieur, ça fait trois points et c’est une bonne soirée pour nous. Tout est bien qui finit bien.

Auteur d'un doublé contre Lyon, Martin Terrier retrouve ses sensations et son efficacité.

Martin Terrier a marqué deux buts dans deux registres très différents ce vendredi soir à Lyon, confirmant qu’il aime planter face à son ancien club et surtout qu’il est en train de retrouver de bonnes sensations. Avec quatre pions au compteur, l’attaquant pourrait bientôt devenir le meilleur artilleur rennais cette saison, ce qui veut dire beaucoup du manque d’efficacité de ses coéquipiers et de son talent.

La première période a été exceptionnelle. Il y a eu un réajustement tactique vers la 15e minute, on a concrétisé nos occasions et on leur a fait mal en transition, a-t-il dit au micro de Prime Video après la rencontre. À deux devant, on se sert l’un de l’autre, pour Kali et pour moi c’est important. Sur le premier but, il m’ouvre l’espace et cela a fonctionné, je suis content. Le deuxième but ? Florian Maurice me dit souvent que je ne mets pas assez de buts de raccroc, j’ai un peu de réussite mais je suis bien placé, il faut être là.

Un peu plus de trois mois après son retour sur les terrains, Terrier assure être sur le bon chemin : Physiquement je me sens de mieux en mieux, mon genou me laisse tranquille. C’était frustrant car j’ai eu du mal à revenir, mais il faut être patient avec ce genre de blessure et avoir confiance au staff. Je travaille énormément au quotidien pour retrouver ce niveau. Je suis libéré mentalement par rapport à mon genou, ça fait la différence. J’ai souvent marqué contre Lyon, c’est toujours particulier de revenir ici, même s’il n’y a pas de motivation supplémentaire.

Trois buts d’avance mais la peur au ventre, le Stade Rennais est tout de même parvenu à l’emporter face à l’OL. Une satisfaction pour Arthur Theate, et ce, malgré une pointe de regrets.

Grandement malmenés en seconde période, alors même qu’ils menaient de trois réalisations à l’issue du premier acte, les Bretons du Stade Rennais ont eu droit à quelques frissons au Groupama Stadium. En effet, au fil des minutes, l’OL a pris l’ascendant jusqu’à ce que l’écart se réduise comme peau de chagrin. Au micro de Prime Vidéo au coup de sifflet final, Arthur Theate a souhaité retenir la belle performance globale des siens, affichant néanmoins quelques regrets.

Les mots du Belge après OL – Stade Rennais (2-3) : La fin de match a été compliquée, ce n’est pas normal. On fait une grosse première période, on met trois buts. Mais c’est dommage car, en seconde mi-temps, on était trop devant notre rectangle et on subit deux que l’on ne doit pas subir, on est trop gentils dans la surface. On a été puni deux fois mais on a les trois points et on gagne à l’extérieur, c’est une belle soirée, lançait-il ce vendredi soir, en direct du Groupama Stadium.

Le Stade Rennais a décroché une victoire précieuse sur la pelouse de l’OL (2-3), ce vendredi 26 janvier, en ouverture de la 19e journée de Ligue 1. Mais les Rouge et Noir ont tremblé en fin de match, eux qui menaient 3-0 avant d’encaisser deux buts en seconde période. Martin Terrier a notamment inscrit un doublé.

Le Stade Rennais est allé chercher la victoire sur la pelouse de l’OL (2-3), ce vendredi 26 janvier, en ouverture de la 19e journée de Ligue 1.

Après un début de rencontre équilibré, les joueurs de Julien Stéphan ont ouvert le score sur une superbe frappe du gauche de Martin Terrier (0-1, 22') pour son premier but de la saison en Ligue 1.

Un Rennes à deux visages
Ils ont ensuite dominé les débats et ont fait preuve d’une efficacité offensive redoutable pour mener 3-0 à la pause grâce à une belle frappe de Désiré Doué sur une contre-attaque (0-2, 36') puis sur un doublé de Terrier consécutif à un corner et une frappe de Truffert (0-3, 41').

La deuxième période a en revanche été bien plus compliquée pour les Rennais, acculés par des Lyonnais revanchards. Henrique a d’abord réduit le score après un bon travail de Maitland-Niles devant Truffert (1-3, 57') puis Alexandre Lacazette a redonné espoir à tout un stade après avoir bougé physiquement Guéla Doué et Jeanuel Belocian (2-3, 78').

Le Stade Rennais a finalement tenu bon pour décrocher une troisième victoire de rang en Ligue 1 et remonter provisoirement à la 9e place, alors que les Gones sont toujours barragistes et pourraient reculer au classement ce week-end.

Rennes termine l'année à Clermont, ce mercredi (21 heures) pour le compte de la 17e journée de Ligue 1, et sera privé de Benjamin Bourigeaud, Lorenz Assignon et Nemanja Matic.

Bourigeaud s'était blessé à une cheville contre Villarreal (2-3, le 14 décembre), comme Assignon à Toulouse dimanche (0-0). Matic est lui forfait en raison d'une douleur musculaire.

Avec trois victoires seulement en quatre mois et demi de Ligue 1, le Stade Rennais aimerait juste regoûter au succès avant les fêtes, ce mercredi soir, à Clermont.

Ce serait une première à l’extérieur cette saison… Pour passer un Noël un peu plus serein, il faudra savoir le faire chez le dernier de la classe, Clermont, qui n’a battu qu’une équipe chez lui depuis août, à savoir Lorient (1-0), mi-novembre. Arrivé il y a un mois sur le banc, Julien Stephan a pris quatre points en quatre matchs.

« La situation n’est pas reluisante, il ne faut pas la nier. Le diagnostic est assez clair, assez limpide : la réalité est qu’on est qu’on se bat avec des équipes comme Toulouse, avec Clermont aujourd’hui… On doit s’accrocher, faire le dos rond encore à Clermont et prendre, ensuite, les décisions qui doivent être prises pour repartir sur une deuxième partie de saison différente », lance le technicien, bien décidé à modifier son effectif durant le mercato de janvier.

Finir sur une note positive cette année 2023, débutée le 2 janvier avec la blessure de Terrier (genou), serait, sans doute, un petit signe positif. Ça suffirait sans doute au bonheur de toute la chaîne de commandement rennaise. A défaut de beaucoup mieux.

Rennes termine la phase aller du Championnat à Clermont, ce mercredi (21 heures), privé de Benjamin Bourigeaud, Lorenz Assignon et Nemanja Matic.

Rennes termine l'année à Clermont, ce mercredi (21 heures) pour le compte de la 17e journée de Ligue 1, et sera privé de Benjamin Bourigeaud, Lorenz Assignon et Nemanja Matic.

Bourigeaud s'était blessé à une cheville contre Villarreal (2-3, le 14 décembre), comme Assignon à Toulouse dimanche (0-0). Matic est lui forfait en raison d'une douleur musculaire.

De la même manière que les supporters brestois, les supporters du Stade Rennais ont été interdits de déplacement pour le match à Toulouse, dimanche.

À l’instar des supporters brestois, interdits de se déplacer à Nantes, dimanche, les supporters du Stade Rennais n’auront pas l’autorisation de se rendre à Toulouse, dimanche également (15 h), dans un match pourtant crucial pour les hommes de Julien Stephan en Ligue 1.

Des relations "empreintes d’animosité"
Cette interdiction provient ainsi d’un arrêté du ministère de l’Intérieur délivré le 12 décembre au Journal officiel, et justifiant que "les relations entre les supporters du Toulouse Football Club et du Stade Rennais Football Club sont empreintes d’animosité et que cet antagonisme s’est traduit par plusieurs affrontements nécessitant l’intervention des forces de l’ordre".

Comme pour les Brestois, les associations de supporters rennaises peuvent toutefois contester juridiquement la décision auprès du tribunal administratif pour espérer assister au match.