Jorge Sampaoli fait grise mine après la nouvelle défaite du Stade Rennais à Monaco, samedi dans le cadre de la 19e journée de Ligue 1 (2-3).
C’est officiel : le Stade Rennais doit regarder vers le bas. Hier, le club breton a encore mordu la poussière et encaissé à Monaco (2-3) sa douzième défaite après 19 matchs lors d’une saison en Ligue 1 pour la 1ère fois depuis 1983/84 (12). En Principauté, les joueurs de Jorge Sampaoli étaient encore très loin de pouvoir instiller l’idée d’une reprise en main.
Le constat est là : avec cinq défaites en cinq matches, Coupe de France comprise, le club breton n’aurait pas pu plus mal aborder l’année 2025. Et ce qui commence à ressembler à un début de bilan dans l’ère Sampaoli est préoccupant. Depuis que l’entraîneur argentin a pris la suite de Julien Stéphan le 11 novembre, le Stade Rennais a perdu 7 matches sur 10. Et quand le Français enregistrait un total inquiétant de 1,1 point par match, son successeur en dénombre encore moins (0,8 en L1, voir notre infographie).
J’ai la capacité de faire quelque chose pour ce club
« Je regrette beaucoup les erreurs en deuxième mi-temps qui ont permis à Monaco de marquer très vite alors qu’on était revenus à égalité juste avant la pause », souffle l’ancien coach de l’OM. Notre problème, c’est avec le ballon, pas sans. La philosophie de jeu dépend des capacités des joueurs qu’on a à disposition, donc on essaie de faire avec cet effectif. »
Ce qui sous-entend qu’il va falloir s’activer encore sur le marché des transferts, après avoir déjà dépensé environ 45 M€ ? « Quand on est arrivés au club, on a exprimé nos besoins, a repris le technicien. Maintenant, on arrive à la fin du mercato, et c’est toujours difficile de trouver des solutions concrètes. » En attendant l’officialisation de Kyogo Furuhashi, le Stade Rennais a encore neuf jours pour recruter des joueurs à même d’apporter un surplus de vie dans un vestiaire touché. À la question de savoir s’il pouvait se sentir menacé, Sampaoli a répondu : « On se sent toujours menacé, mais je sens également que j’ai la capacité de faire quelque chose pour ce club, pour le faire sortir d’une situation difficile. » Le chantier est vaste.