Si Nantes ne perd pas contre Lyon, le Stade Rennais sera barragiste ce soir. Depuis la mise à l’écart de Julien Stephan et l’arrivée de Jorge Sampaoli, la situation s’est aggravée.
En foot comme dans la vie, l’argent ne fait pas le bonheur. Sil peut aider à le construire si on ne fait pas n’importe quoi, ce n’est pas toujours le cas. Le Stade Rennais en est la preuve. Si on cumule les deux mercatos (estival et hivernal), le club breton a déjà dépensé environ 115 millions d’euros pour se renforcer. Dont 34 millions cet hiver pour Brice Samba (14 millions) et Seko Fofana (20 millions). Mais en fin de journée, si Nantes ne perd pas sur sa pelouse contre Lyon, l’équipe au 6ème budget de France (120 millions, soit près de 3 fois celui de Brest), occupera pour la première fois de la saison, la place de barragiste.
Seko Fofana remet en questions les choix de Jorge Sampaoli
Financièrement, tout va bien puisque les Rennais ont vendu pour plus de 135 millions, donc affichent un bilan largement positif. Sportivement en revanche, on ne peut s’empêcher de constater un immense gâchis, dont l’arrivée de Jorge Sampaoli, pour remplacer Julien Stephan en est le parfait symbole. Depuis son arrivée, le technicien argentin a pris 0,75 points par match, quand le triste bilan de Stephan était quand même d’un peu plus d’un point par match (1,1 point exactement). Autrement dit : à l’heure actuelle, la révolution entreprise par Arnaud Pouille et Frédéric Massara, a surtout pour effet d’enfoncer les Bretons, qui, à ce rythme, filent tout droit vers la Ligue 2.
Une tendance qui va être difficile à inverser pour les Bretons, alors que le doute s’est emparé du vestiaire. « Le coach a ses idée, et fait aussi avec ce qu’il a… » a notamment expliqué Seko Fofana, après la défaite à Monaco (2-3). « Si j’avais été coach, il y a certains choix qui auraient peut-être été différents ». Un discours laissant entendre que l’entraîneur argentin devrait peut-être plus s’adapter à son effectif.