En chute libre une nouvelle fois cette saison en Ligue 1, le Stade Rennais va vivre un été agité une nouvelle fois. Mais le boss du club ne devrait pas avoir à mettre la main à la poche.
Avoir un budget et une masse salariale dans le Top5 du championnat et jouer encore le maintien à quelques journées de la fin, telle est la situation du Stade Rennais. Si l’arrivée d’Habib Beye a permis de souffler concernant l’avenir du club breton en Ligue 1, qui est quasiment assuré, il n’y aura pas de Coupe d’Europe au rendez-vous. L’Equipe fait le bilan de cet échec sportif, et cela coûte cher sur le plan économique. Pertes des droits TV, des primes de performance, des primes de l’UEFA, la situation économique n’est pas bonne. Mais pas inquiétante non plus. Grâce à de nombreuses grosses ventes ces dernières années, pour un total de 400 millions d’euros, l’équilibre financier est correct, surtout que les salaires sont indexés sur la participation ou non aux Coupes d’Europe.
Résultat, si François Pinault a mis la main à la poche pour construite le nouveau centre d’entrainement, ce qui est autorisé par l’UEFA pour aider le développement du club sans plomber le fair-play financier, le propriétaire du Stade Rennais ne sera pas appelé à la contribution en fin de saison pour équilibrer les comptes affirme le quotidien sportif. Une gestion dont rêverait un certain Frank McCourt, qui doit signer un gros chèque chaque été pour rééquilibrer le bilan et a déjà lâché plusieurs centaines de millions d’euros pour le bien financier de l’OM. Néanmoins, avec des droits TV en baisse et une absence en Coupe d’Europe, le Stade Rennais va tout de même devoir sérieusement redresser la barre pour éviter de tirer encore plus la langue les saisons prochaines. Une nouvelle fois, cela passera pas de nombreuses ventes pour un club qui possède 48 contrats pros, même si cela comprend une dizaine de jeunes et 13 joueurs prêtés.