• ds_1699.jpg
  • ds_1630.jpg
  • ds_1340.jpg
  • ds_2123.jpg
  • ds_2696.jpg
  • ds_3444.jpg
  • ds_1779.jpg
  • ds_0531.jpeg
  • ds_1511.jpg
  • ds_2469.jpg
  • ds_0685.png
  • DS_0102.jpg
  • ds_0933.jpg
  • ds_2395.jpg
  • ds_0262.jpg
  • ds_0261.jpg
  • ds_3521.jpg
  • ds_0767.jpeg
  • DS_0058.jpg
  • ds_0694.jpeg
Actualité

11 Juin 2025

Directeur général de LFP Médias, Nicolas De Tavernost a évoqué la création de la chaîne de la Ligue hier lors d’une interview sur RMC, dans l’émission l’After. A deux mois de la reprise du...

Actualité

11 Juin 2025

Le nouveau président de LFP Médias, Nicolas Tavernost, a fait le point sur le projet de la Ligue pour retransmettre le championnat à partir de la saison prochaine. Le chantier de la future chaîne de...

Anciens

10 Juin 2025

Samba Diawara n'entraînera pas le Stade de Reims en Ligue 2, la saison prochaine. Philippe Montanier est pressenti pour le remplacer. Qui sera l'entraîneur du Stade de Reims la saison prochaine ?...

Anciens

09 Juin 2025

Julien Stéphan, est en contacts avancés avec les Queens Park Rangers, qui évoluent en Deuxième Division anglaise. L'entraîneur français deviendrait-il à la mode en Championship ? Alors que Régis Le...

Mercato

08 Juin 2025

Depuis fin mai, le rideau est baissé sur la triste saison des « Rouge et Noir », ratée dans ses grandes largeurs. A dix jours de l’ouverture du mercato, c’est déjà l’état d’urgence… Clairement, il...

Actualité

02 Juin 2025

Le FC Sankt Pauli s'est encore démarqué en créant une œuvre d'art sur... sa pelouse

L'artiste Saype s'est chargé de transformer le Millerntor en symbole d'engagement mondial avec cette...

Actualité

02 Juin 2025

Une consultation a été lancée, ce lundi, pour la fabrication de l'antenne qui va être lancée en août par la LFP pour le démarrage de la saison prochaine. Après la fin de l'aventure DAZN, principal...

Mercato

02 Juin 2025

S’il reste très attaché au FC Nantes, où il est le joueur le plus décisif depuis son arrivée en juillet 2020, Moses Simon (29 ans) serait dans les petits papiers du Stade Rennais sur ce mercato...

Amateurs

02 Juin 2025

Le Stade Rennais et son gardien Mathys Silistrie (19 ans) sont tombés d’accord pour un premier contrat professionnel. Il signera cette semaine pour un an assorti de deux années supplémentaires en...

Mercato

31 Mai 2025

Le latéral droit français Lorenz Assignon va signer à Stuttgart, qui va verser 13 millions d'euros auxquels s'ajouteront 2 millions supplémentaires de bonus. Lorenz Assignon évoluera bien en...

Anciens

31 Mai 2025

Avant d'atteindre la finale de Ligue des Champions qu'ils disputent avec le PSG ce soir à Munich face à l'Inter Milan, Désiré Doué et Ousmane Dembélé ont tous les deux été formés au Stade Rennais....

Mercato

29 Mai 2025

Conseiller de Warmed Omari, Frédéric Guerra estime que l’OL n’a pas été honnête avec son joueur lors de son recrutement l’été dernier. Il vide son sac. Prêté cette saison à l’OL par le Stade...

Mercato

28 Mai 2025

Newcastle United, fort d'une qualification pour la prochaine Ligue des Champions, pourrait bien soumettre une grosse offre de 30 millions d’euros pour Arnaud Kalimuendo, selon les informations du...

Actualité

27 Mai 2025

L’entraîneur Habib Beye a réussi à maintenir le Stade Rennais à la 12e place en Ligue 1, ce qui a automatiquement prolongé son contrat jusqu’en juin 2026. Cette performance suscite une grande...

Mercato

27 Mai 2025

Le Stade Rennais veut rapidement avancer sur son mercato pour permettre à Habib Beye d'optimiser la préparation estivale. Pour cela le SRFC aurait jeté son dévolu sur Rodrigo Zalazar, le milieu...

Mercato

27 Mai 2025

Recruté l’hiver dernier, l’attaquant japonais Kyogo Furuhashi devrait déjà quitter le Stade Rennais. Parmi les clubs intéressés figure Bournemouth, qui songe aussi à Adrien Truffert. Avant...

Mercato

27 Mai 2025

Dans un entretien donné à L’Équipe, Arnaud Pouille, directeur général du RC Lens entre 2017 et 2024, actuel président du Stade Rennais, a défendu l’achat de ses anciens joueurs, Brice Samba et Seko...

Mercato

27 Mai 2025

Le Stade Rennais a décidé de prolonger le contrat de son défenseur central Jérémy Jacquet pour deux années supplémentaires, le liant ainsi au club jusqu’en 2029. Cette initiative vise à sécuriser...

Premier but pour Mathys Tel qui entre déjà dans l’histoire du Bayern Munich

Buteur lors de la large victoire du Bayern Munich contre le Viktoria Cologne (5-0), mercredi en coupe d’Allemagne, Mathys Tel est devenu le plus jeune buteur du club dans la compétition, à 17 ans et 126 jours.
ds 1138

Première titularisation, premier but pour Mathys Tel ! L’ancien joueur du Stade Rennais, parti cet été au Bayern Munich contre près de 30 millions d’euros, a participé au festival du Rekordmeister contre le Viktoria Cologne (5-0), club de troisième division, lors des 32es de finale de la coupe d’Allemagne.

En inscrivant le deuxième but des Bavarois dans le temps additionnel de la première période, il est devenu, à 17 ans et 126 jours, le plus jeune buteur du club dans la compétition depuis sa promotion en Bundesliga en 1965.

Fabien Lemoine, un dernier défi avant de raccrocher ?

Malgré son envie de prolonger au FC Lorient, Fabien Lemoine a vu son contrat non-renouvelé chez les Merlus cet été. En quête d’un dernier défi, le milieu de terrain de 35 ans, espère repartir pour une nouvelle saison sous les couleurs d’un nouveau club.
ds 0968

11 juillet 2022, l’annonce tombe, Fabien Lemoine et le FC Lorient se séparent après 5 saisons. « Avec le début de saison que j’ai pu faire l’année dernière, j’étais sûr de moi que j’allais rejouer un an au FC Lorient. Donc prolonger, j’y croyais ».

Mais au début de l’été, l’ancien capitaine des Merlus rencontre le nouvel entraîneur, Régis Le Bris. « Il m’a reçu le 6 juillet, durant une vingtaine de minutes, et le couperet est tombé. Régis m’a parlé de temps de jeu, d’intensité. C’est là où j’avais mes arguments : parce que le début de saison dernière, on a été bons parce qu’on avait mis de l’intensité, et je jouais dans l’équipe. Après, il y a d’autres paramètres : mon âge, ma situation. Il m’a dit qu’il voulait aussi un effectif réduit », annonce Fabien Lemoine sans amertume pour le tacticien lorientais. « Je respecte beaucoup l’homme, j’ai apprécié parce qu’il n’était pas obligé de me recevoir, comme je n’étais plus sous contrat. Malgré le fait que c’est ce coach qui a décidé de ne pas me prolonger, et peut-être celui qui va mettre fin à ma carrière ».

Dans ma tête, je me suis dit : Guingamp, ce serait le top !
À 35 ans, l’ancien milieu de terrain du Stade Rennais, de Saint-Étienne et Lorient veut tout faire pour profiter d’une dernière saison. « Quand j’attendais la décision de Lorient, j’ai, entre-temps, refusé deux opportunités, Amiens (Ligue 2) et Versailles (National). On a échangé avec le président de Guingamp également, il m’a fait une offre, mais j’étais en ballottage avec un autre joueur, et le club a choisi un profil différent (Tchimbembe, l’ancien Messin) ».

Entraînement athlétique
« Je sais que passé le 31 août, cela sera encore plus compliqué. Mentalement, j’ai encore la “dalle”. Je m’accroche ! Je n’attendrai pas des mois et des mois. Si d’ici fin septembre il n’y a rien, ce sera pareil au mercato d’hiver, il faut être réaliste », avoue Fabien Lemoine, qui continue sa préparation physique.

« J’ai un programme athlétique, je m’y tiens même si ce n’est pas simple. Je ne touche pas le ballon à part quand je joue avec mon fils (rires). Je sais qu’au bout de 10 jours avec le ballon je peux être réglé, je n’aurai pas les pieds carrés, il faut rassurer les clubs. » Fabien Lemoine, qui compte 337 matchs en Ligue 1, n’exclut aucune piste. « Je suis ouvert à tous projets Ligue 1, Ligue 2 ou une équipe de National qui a pour objectif de remonter. Je cherche un club avec des infrastructures, un stade, une belle ambiance, je veux profiter un maximum, vivre des émotions une dernière fois ».

Reconversion au FC Lorient
Même si Fabien Lemoine espère rechausser les crampons pour une dernière saison, l’après carrière est déjà dans les tuyaux au FC Lorient. « Dans un premier temps, l’idée est de découvrir les métiers du club (la structure, la gestion), de passer de services en services », annonce l’ancien milieu lorientais, qui écarte l’idée d’entraîner pour le moment.

Quoi qu’il arrive, l’ancien capitaine des Merlus s’accroche et espère bien repartir pour une nouvelle saison dans un nouveau club « Le FC Lorient est compréhensif, si jamais j’ai l’opportunité de signer ailleurs, la reconversion se fera à la fin de ma carrière de joueur. S’il n’y a pas de nouvelle saison, cela s’enclenchera d’ici quelques semaines ou mois ».

Mario Turdo : Rennes n'en a pas eu pour son Argentin

Cet été pendant le mercato, So Foot revient chaque jour de la semaine sur un transfert ayant marqué son époque à sa manière. Ce 54e épisode est l'occasion de se rappeler que le vrai bug de l'an 2000 a eu lieu à Rennes, au cœur de l'été. Il y a eu l'accident industriel, Severino Lucas, mais aussi Mario Hector Turdo, son pendant argentin. Un attaquant aussi généreux que les dirigeants bretons.

ds 0965

C'est un duo qui promettait de faire des étincelles. D'un côté, le nouveau Ronaldo - c'est comme cela qu'il était présenté -, Severino Lucas, de l'autre, le grand espoir argentin - c'était aussi sa carte de visite -, Mario Hector Turdo. Si le premier a marqué au fer rouge l'histoire du Stade rennais, avec son transfert record à 150 millions de francs, soit environ 21 millions d'euros, le second ne lui rend pas grand-chose en matière d'accident industriel. Une mauvaise affaire surfacturée 80 millions de francs, soit une douzaine de millions d'euros, une petite fortune à l'époque. Attaquant tendance «?bison?» , dixit son ex-coéquipier et capitaine Stéphane Grégoire, l'Argentin Mario Hector Turdo arrive en provenance du Celta de Vigo.

Du-per Mario
C'est l'été 2000 à Rennes, celui de tous les excès, pour un club qui recrute douze nouveaux joueurs, dont quatre Brésiliens, parmi lesquels un trop jeune Luís Fabiano (19 ans), mais aussi le charismatique Bernard Lama, au rayon bleu-blanc-rouge. Habitué du ventre mou, le Stade rennais a toutefois connu une belle éclaircie en 1998-1999, avec une cinquième place. Mais l'exercice suivant, il vit une rechute, avec un treizième rang final. Le club détenu par François Pinault depuis 1998 compte alors conquérir la France à la force du carnet de chèque. Quitte à s'emballer légèrement. Avant d'arriver en Bretagne, Mario Turdo n'a ainsi pas spécialement flambé lors de son unique saison européenne, mais il est considéré, ou tout du moins vendu par un représentant malin, comme le futur de l'Albiceleste, ce que ses quelques sélections avec les moins de 20 ans de José Pékerman augureraient. À Vigo, le joueur formé à Independiente a inscrit huit buts, ce qui en fait le trentième meilleur buteur de Liga. Des chiffres qui mériteraient de quadrupler les trois millions d'euros d'indemnité versées par le club espagnol un an plus tôt. C'est, en tout cas, le calcul réalisé alors par l'énigmatique direction sportive rennaise.

"Dès les premiers entraînements devant le but, on s'est tout de suite rendu compte que lui, comme Lucas Severino, n'étaient pas des finisseurs."
Stéphane Grégoire

Devant un tel effort financier, le groupe rennais se montre plutôt enthousiaste. «?C'était un joueur qui venait d'un club de haut niveau, qui avait manifestement une haute valeur sur le marché, et on a donc très bien accueilli la nouvelle de son arrivée?» , se souvient Stéphane Grégoire. Rennes vient alors de perdre Shabani Nonda, son buteur providentiel, parti à Monaco. Mais Grégoire, comme les autres, ne tarde pas à se rendre compte que ses successeurs ne sont pas à la hauteur. «?Dès les premiers entraînements devant le but, on s'est tout de suite rendu compte que lui, comme Lucas, n'étaient pas des finisseurs?» , poursuit l'ex-capitaine rouge et noir. Turdo ne manque pourtant pas de bonne volonté. Généreux sur le terrain, le natif de Rosario est du genre à fatiguer les défenses, à défaut de se montrer adroit.

Au sein d'un groupe dirigé par un Paul Le Guen sceptique quant au talent de ses Sud-Américains, il fait aussi les efforts pour s'intégrer, comprend rapidement le français. En bref, l'Argentin est un type «?sympa, agréable, gentil comme tout?» , toujours selon Grégoire. Il est même mature pour ses 21 ans, mais ce transfert, ces attentes, tout cela est bien trop lourd pour ses pourtant robustes épaules. Mais l'histoire de son échec n'est pas celle d'un joueur arrivé au mauvais endroit au mauvais moment. À le voir se démener souvent maladroitement, il est évident que celui qui a un physique à ne pas passer son tour lors d'un asado appartient à la catégorie des attaquants laborieux, ceux taillés pour les bas-fonds de la première division ou pour l'étage inférieur. C'est d'ailleurs ce que confirme la suite de sa carrière, qui le verra passer à Leganés, alors en D2 espagnole, avant de repartir en Argentine où il se retirera en 2009, sous les couleurs du modeste San Martín Tucumán.

Victime expiatoire
À Rennes, il n'aura joué que six mois, marquant trois buts - un de moins que le total de Lucas -, avant d'être prêté à Las Palmas. Pleins d'espoir au cœur de l'été, les supporters ont alors déjà déchanté. Au terme de la phase aller, leurs chers Rouge et Noir pointent à une triste quinzième place, même si l'équipe allait redresser la barre pour terminer sixième, avec un Cyril Chapuis qui fait aisément oublier Mario Turdo. L'Argentin n'en a toutefois pas fini avec Rennes. Au terme de la saison, il revient, mais il ne jouera plus avec l'équipe première, victime de graves blessures au genou et de ses insuffisances. «?J'étais plutôt malheureux pour lui, comme pour Lucas, reprend Grégoire. J'ai d'ailleurs eu des prises de bec avec des supporters, car leur taper dessus était trop facile, d'autant qu'ils étaient jeunes, ce qu'on oublie souvent, ça m'embêtait pour eux, alors qu'il y avait sans doute d'autres personnes au sein du club à qui il fallait s'en prendre.?» Dans la mémoire du supporter rouge et noir, mais aussi des dirigeants du club, le duo Lucas-Turdo reste encore aujourd'hui indissociable, synonyme d'un temps révolu de l'innocence.

Pourquoi Clément Grenier n'est pas revenu en ligue 1

Ancien pensionnaire de la Ligue 1, et notamment de l'OL au sein duquel il a passé tant d'années, Clément Grenier poursuit finalement sa carrière de milieu de terrain à Majorque. Il a expliqué pourquoi au travers d'un entretien accordé à So Foot.

ds 1098

Après l'OL et le Stade Rennais, c'est donc en Liga, sous les couleurs de Majorque, que Clément Grenier poursuit sa carrière. Un choix assumé, mais qui aurait pu être bien différent si l'on en croit l'intéressé. En effet, et pour le compte de So Foot, le milieu de terrain est revenu dans le détail sur les plusieurs mois passés à Lyon afin de retrouver la forme.

Et sur la possibilité de résigner un contrat avec son club formateur. Explications. "J’ai eu des discussions avec le club. Mais le coach Bosz en a décidé autrement. Enfin, de ce qu’on m’a dit au club. C’est exactement la réponse qu’on m’a donné : le coach ne veut pas. A priori, il y avait des pour et des contre. Le dernier mot revient à l’entraineur. Un moment, je m’entraînais bien, j’étais en forme, j’étais au club, je revenais à la maison... Mais ça ne s’est pas fait! Encore merci à eux et au président car grâce à eux, je suis à Majorque."

Laurent Pokou à Rennes : un roi en Bretagne

Cet été pendant le mercato, So Foot revient chaque jour de la semaine sur un transfert ayant marqué son époque à sa manière. L’épisode 50 est consacré à l'aventure de Laurent Pokou à Rennes au cœur des années 1970. Une histoire d'amour entre un joueur spécial et une région, une ville et un club, racontée de son arrivée inespérée au Stade rennais, une équipe à la dérive, à un coup sang à la veille de Noël. Des gestes fous, des buts à la pelle, un charisme rare et un devoir de mémoire, entretenu par les fans de l'attaquant ivoirien et le club rouge et noir.

ds 1377a

À Rennes, le nom de Laurent Pokou se transmet de génération en génération, comme un héritage, et une fierté régionale dont il est important de ne jamais oublier le rayonnement. Il ne faut pas avoir vu jouer l’attaquant ivoirien sous le maillot rouge et noir pour respecter le joueur qu’il était. Les plus anciens aiment rappeler la chance qu’ils ont eu de pouvoir admirer un tel footballeur au stade de la route de Lorient, et leurs yeux s’illuminent dès qu’il s’agit d’ouvrir la boîte à souvenirs pour remonter le temps. C’était il y a près de 50 ans, la mémoire peut parfois jouer des tours, mais elle est aussi épatante quand elle permet de raconter des scènes vieilles des années 1970, avec des petits détails et des grandes précisions. « Il a marqué les esprits d’une manière incroyable pour un joueur qui n’a pas été si longtemps au Stade, confirme Jacques Delanoë, jeune supporter du club breton à l’époque et aujourd’hui président du conseil d’administration du SRFC. C’était une époque très dure pour les amoureux du club et Laurent Pokou a été un véritable rayon de soleil parce que l’on ne pensait pas qu’un joueur comme ça puisse être à Rennes. » Le miracle est arrivé le 29 décembre 1973, comme un cadeau de Noël après l’heure au pied du sapin, et il n’a pas fallu longtemps pour comprendre que ce serait le début d’une très belle histoire.

"J’ai trouvé mon successeur. Il s’appelle Laurent Pokou. Il n’a qu’un défaut, il n’est pas Brésilien."

La lettre de Pelé, les 27 apéritifs et le rôle de François Pinault

Laurent Pokou n’était pas n’importe qui, les mois, les semaines et même les jours précédant son arrivée en Europe viennent le rappeler. À ce moment-là, l’homme d’Asmara est déjà une légende du football africain et un dieu vivant en Côte d’Ivoire, où il a collectionné les buts et les titres nationaux avec l’ASEC Abidjan. Il est aussi le meilleur artilleur de l’histoire de la CAN (14 réalisations en deux éditions, en 1968 et 1970), un record qui tiendra pendant près de 40 ans jusqu’à ce qu’il ne soit battu par Samuel Eto’o, en 2008. Après la mini Coupe du monde de 1972 (aussi appelée Coupe de l’Indépendance) se déroulant au Brésil, il est adoubé par le roi Pelé lui-même : « J’ai trouvé mon successeur. Il s’appelle Laurent Pokou. Il n’a qu’un défaut, il n’est pas Brésilien. » Un an plus tard, le triple champion du monde joue un rôle déterminant dans la décision de l’Ivoirien de quitter le continent africain, Pokou ayant été marqué par les histoires récentes de Salif Keita et de Jean-Pierre Tokoto(1) en France. Le 25 novembre 1973, Georges Taï Benson, vedette de la télé ivoirienne et conseiller de Pokou, revient du pays de la samba avec un maillot de Santos dédicacé par Pelé, et surtout avec une lettre écrite par le Roi, dévoilée dans le canard Ivoire Dimanche, dans laquelle il lui demande de « vivre pleinement » sa carrière et de « tirer le maximum profit de ses dons et de son travail ».

Les clubs français et européens n’ont cependant pas attendu cet anoblissement pour jeter leur dévolu sur Pokou. Entre septembre et décembre de cette année 1973, la star ivoirienne aurait ainsi participé à 8 dîners, 3 déjeuners, 27 apéritifs et 15 entretiens, selon Georges Benson. Tout le monde veut Pokou, mais l’affaire n’est pas seulement sportive, elle est aussi politique. « C’était un trésor national, le président Félix Houphouët-Boigny l’appelait « mon fils », éclaire Jean-Yves Augel, co-auteur du bouquin Laurent Pokou : un destin de foot(2). Ils étaient de la même ethnie et il savait qu’il était indispensable au club de l’ASEC Abidjan. » Ainsi, les figures de la vie politique de l’Hexagone se succèdent pour essayer de convaincre l’homme d’État africain de laisser filer sa pépite : Gaston Deferre pour l’OM ; le prince Rainier III pour Monaco ; André Morice, maire de Nantes, pour le FCN. Sans succès. La Côte d’Ivoire est quasiment une prison dorée pour Pokou. Le 5 décembre, l’attaquant s’apprête à prendre l’avion pour Nantes, mais il est stoppé à l’aéroport de Port-Bouët par des militaires. « Dans mon esprit, je partais plein d’espoir pour Nantes, racontera-t-il des années plus tard. Ils m’en empêchaient. Sur le coup, j’ai été très déçu. »

ds 1377b

Le président Bernard Lemoux et Laurent Pokou au moment de la signature du contrat de l’Ivoirien à Rennes

Dans l’ombre, un club tente de griller la politesse à tous les autres : le Stade rennais. À la manœuvre, François Pinault, déjà membre du conseil d’administration des Rouge et Noir et homme d’affaires négociant du bois en… Côte d’Ivoire, bien aidé par l’amicale des Bretons de Côte d’Ivoire (Ti Breizh). Les discussions aboutissent et Houphouët-Boigny, dont le fils a fait ses études à Rennes, finit par accepter l’idée de voir le prodige s’en aller. Le 29 décembre, à 5h52, une dépêche de l’AFP tombe et fait date : « L’Ivoirien Pokou attendu à Rennes. » Le buteur est arrivé au Bourget à bord de l’avion privé de M. Pinault, à une trentaine de kilomètres d’Orly, où Robert Budzynski, directeur sportif du FCN, et une délégation nantaise espéraient encore voir cette perle rare rejoindre la Maison Jaune. À 12h30, Pokou signe son contrat avec le SRFC (une période d’essai de six mois reconductible pour deux ans) et pose aux côtés du président Bernard Lemoux, de l’entraîneur René Cédolin et de François Pinault. « Rennes se traînait en fin de classement, à la 19e place, avec une attaque famélique, se souvient Augel. En général, dans ces cas-là, on change d’entraîneur. Là, ils ont pris Pokou. » Le spectacle pouvait commencer.

Je n’ai jamais connu un joueur aussi fort au Stade rennais. Rien que son nom sur la feuille de match, c’était 5000 spectateurs en plus.

Un peu, Pokou, à la folie, passionnément
Si la première impression est toujours la bonne, Laurent Pokou n’a pas manqué la sienne auprès des Rennais. Le 6 janvier 1974, l’équipe doit relancer la machine à Troyes, dans le froid aubois, et l’attaquant est attendu pour ses grands débuts. Une curiosité attirant du monde, dont la presse ivoirienne. « Tu marques un but à Troyes et je t’offre un billet aller-retour pour la Côte d’Ivoire », glisse le président Lemoux à Pokou, qui n’a pas encore sa femme Thérèse et sa famille avec lui en Bretagne. Résultat : un but, une passe décisive, une victoire rennaise et la naissance de très belles promesses, devenant encore plus concrètes quinze jours plus tard, quand Pokou illumine la rencontre face à l’OL de Chiesa, Di Nallo et Jacquet, 3e au classement, pour sa découverte du stade de la route de Lorient (succès 1-0 de Rennes). « J’étais en tribune ce jour-là et j’en garde un souvenir extraordinaire, rembobine Jean-Paul Rabier, jeune joueur de 18 ans à l’époque et futur coéquipier de Pokou. Il était marqué par Baeza, qui n’était pas un tendre, et le ballon lui arrive sur la poitrine à 35 mètres du but. Il le soulève pour le faire passer au-dessus de la tête de Baeza, le laisse rebondir et le reprend derrière en l’envoyant dans la lunette. Le stade a explosé, c’était fou. » En quelques semaines à peine, le génial Pokou transforme le Stade rennais et tout le monde est sous le charme, des supporters bretons à la presse nationale, en passant par les partenaires de la nouvelle star. « Le public me découvrait. Le mariage était consommé », imagera Pokou dans le livre qui lui est consacré.

ds 1377c

Ce sont bien sûr les autres qui parlent le mieux du joueur qu’était Pokou, ceux qui ont pu le voir évoluer sur le pré. « Il était dribbleur, chambreur, vif, rapide, il faisait très peu de touches de balle sur 20 mètres, énumère Alain Prioul, co-auteur de l’ouvrage et ancien journaliste chez Ouest-France. Un coup de rein magnifique, un jeu de tête énorme ! Je n’ai jamais connu un joueur aussi fort au Stade rennais. Rien que son nom sur la feuille de match, c’était 5000 spectateurs en plus. » Jacques Delanoë se souvient d’un « joueur éminemment spectaculaire, bondissant, qui jouait presque comme un gymnaste et qui pouvait marquer dans toutes les positions ». Pour Jean-Paul Rabier, « c’était un félin de premier ordre aimant se frotter à l’adversaire direct ». Laurent Pokou n’était pas du genre brillant à l’entraînement (« on a l’impression qu’il s’ennuyait, ce n’était pas son truc », dit Rabier), mais se transformait en génie du ballon rond en match. « Ce qui me bluffait, c’est qu’il s’allongeait sur la table de massage et dormait dans le vestiaire, se marre Rabier. Il dormait ! Mais une fois réveillé, c’était un monstre sur le terrain. »

Les premiers mois à Rennes sont idylliques, Pokou gagnant presque à lui tout seul les rencontres face à Lyon, Marseille et l’ASSE
. L’Ivoirien vole sur le terrain, épate ses partenaires et permet au SRFC de se maintenir dans l’élite en terminant la saison en milieu de tableau. Là encore, il faut écouter ceux qui l’ont vu de près, comme l’arbitre international Michel Vautrot : « Les joueurs qui m’ont le plus impressionné ? Je ne vais pas faire preuve d’originalité. Les Platini, Beckenbauer, Pelé, Giresse, bien sûr. Mais je n’ai jamais rien vu de tel que Pokou lors d’un Rennes-Saint-Étienne. » Des compliments à tout-va de la part de ses adversaires, ses partenaires et des journalistes pour un joueur d’une élégance folle sur le terrain, mais aussi en dehors, où le charmeur Pokou se distingue en se baladant tel un dandy muni d’un Borsalino et un style lui permettant aisément de renforcer sa réputation de séducteur.

Le diable, le genou et le coup de sang
L’aventure de Pokou à Rennes n’est pas seulement magnifique, elle est aussi parfois chaotique. Si le buteur continue de régaler lors de sa deuxième saison (15 buts en D1), il ne peut empêcher la descente du SRFC à l’échelon inférieur, son duo avec Raymond Kéruzoré, de retour au bercail, n’ayant pas pris, et les pépins physiques commençant à freiner son règne sur le championnat français. Avec une pointe d’amertume, il accepte de rester au Stade rennais lors de l’exercice 1975-1976, en D2, où il commence fort en martyrisant Rouen et le pauvre René Sillou. « Dans le vestiaire, après le match, il avait la tête entre les mains et n’arrêtait pas de dire : « C’est le diable ce type, c’est le diable ! », confie Alain Prioul. Il a fallu que son président, son coach et ses coéquipiers viennent le secouer pour qu’il aille sous la douche. » Mais Pokou n’a pas le temps de traumatiser tous les stoppeurs de la division (17 buts en 12 matchs), l’attaquant étant victime d’une grave blessure après avoir vu le portier Raymond Olejnik lui tomber sur la jambe lors d’un Rennes-Châteauroux en décembre.

Quand il passe devant moi, je le suis du regard et je sens qu’il va péter les plombs. D’un coup, il se retourne et court vers l’arbitre, je l’ai chopé sans réussir à le stopper entièrement, même si ça a amorti un peu le coup. Laurent n’a pas su se contrôler.

Il y a alors la crainte de ne plus jamais revoir l’artiste sur un terrain de foot (« Pour moi, ce fut le désespoir. Le football, c’est toute ma vie », dit Pokou) pendant que la formation bretonne remonte brillamment dans l’élite. Une longue attente de 13 mois et 14 jours pour revoir l’idole refouler la pelouse de la route de Lorient lors de la réception de Bordeaux, le 21 janvier 1977. « Je flamberai ou je craquerai pour le Stade rennais », lâche-t-il même dans France Football face aux doutes entourant son retour. La réponse arrive après 23 minutes de jeu : Pokou craque et doit sortir après un claquage à la cuisse. L’esthète prend part à une fin de saison calamiteuse (5 buts en 5 apparitions, quand même) et laisse cette fois Rennes en D2 pour rejoindre le Nancy de Michel Platini, le SRFC ayant besoin de renflouer les caisses. Mais en Lorraine, Pokou ne retrouve pas la chaleur de la Bretagne et il n’est surtout pas la seule star de l’équipe. Sa parenthèse nancéienne est un échec et l’Ivoirien se console en étant transféré… au Stade rennais. « Je préfère la seconde division et jouer plutôt que la première et ne rien faire. Quand ça part du mauvais côté, il faut savoir faire marche arrière et ne pas s’entêter », accepte Pokou. Le rêve d’Alfred Houget, nouveau président du SRFC et sauveur d’un club ayant frôlé la disparition, est exaucé. Le buteur providentiel revient à la maison contre une indemnité d’environ 70 000 francs. Mais Pokou, dont le genou est toujours fragile, fait face à ses limites physiques dans un championnat exigeant dans ce domaine (12 matchs, 6 buts et 4 passes décisives).

ds 1377d

Les histoires d’amour n’ont pas toujours le droit à des fins heureuses, celle de Pokou avec Rennes est d’une tristesse absolue. Le 23 décembre 1978, les Rouge et Noir se rendent au stade Kernévez pour défier les amateurs de Saint-Pol de Léon. « Houget avait accepté d’inverser le match qui devait initialement se jouer route de Lorient. Il a fait une grosse connerie », assure Alain Prioul. « Un dirigeant me dit à l’époque qu’on va là-bas parce qu’on allait faire une plus grosse recette à la buvette, confirme Rabier, capitaine cette année-là. Effectivement, on était plus qu’attendus… » Un coupe-gorge, un bourbier pour des Rennais malmenés, battus et surtout désespérés d’avoir perdu Pokou, expulsé à l’heure de jeu pour avoir bousculé et insulté l’arbitre M. Lopez. « Quand il passe devant moi, je le suis du regard et je sens qu’il va péter les plombs, rejoue Rabier. D’un coup, il se retourne et court vers l’arbitre, je l’ai chopé sans réussir à le stopper entièrement, même si ça a amorti un peu le coup(de pied, NDLR). Laurent n’a pas su se contrôler. On avait un repas le soir-même, il s’énervait avec les dirigeants. C’est l’un de mes pires souvenirs. » Sans le savoir, il vient de vivre son dernier match officiel sous le maillot rennais et en Europe. Suspendu deux ans, l’attaquant voit sa sanction réduite à six mois ferme et dix-huit mois de sursis. « Ma carrière est terminée. C’est triste d’en finir ainsi », déplore-t-il en quittant la salle d’audience. Pokou à Rennes, c’est fini.

Sans l’aide des Rennais, je n’y serai peut-être pas parvenu. On dit les Bretons têtus. C’est probablement vrai, mais il faut les côtoyer, apprendre à les connaître, parler et dialoguer avec eux. Ce sont des gens formidables.

De l’homme d’Asmara au Duc de Bretagne
Dans l’imaginaire collectif et dans la légende du club breton, Pokou n’a cependant jamais perdu ses lettres de noblesse. L’Ivoirien était un roi, un dieu vivant pour beaucoup. C’est le cas en Afrique, et Jean-Paul Rabier se rappelle encore avec précision de la tournée du SRFC en Côte d’Ivoire, probablement négociée lors du transfert de Pokou, en juin 1974 : « On arrive à l’aéroport, c’était noir de monde. Il y avait 15 000 ou 20 000 personnes, dont des gens qui avaient fait trois jours de marche pour venir le voir ! Au stade, ils étaient 50 000. Je me souviens de le voir entrer en dernier à l’échauffement, olalalala, ce brouhaha. C’est inoubliable et c’est à ce moment que l’on comprend la dimension de cet homme. » Puis, l’homme d’Asmara est devenu le Duc de Bretagne, un surnom trouvé par un journaliste de France Football après une énième démonstration. De ses trois années et demie passées à Rennes, Pokou a gardé de très bons amis et d’excellents souvenirs, lui qui avait été très touché par l’accueil fait par le club et la ville. « Sans l’aide des Rennais, je n’y serai peut-être pas parvenu, assurait-il. On dit les Bretons têtus. C’est probablement vrai, mais il faut les côtoyer, apprendre à les connaître, parler et dialoguer avec eux. Ce sont des gens formidables. Nombreux sont mes amis dans ce pays d’une admirable beauté. »

Laurent Pokou savait décidément aussi bien parler qu’il ne maniait le ballon, ce qui n’était pas de trop pour séduire son monde. « Il disait que le Stade rennais était le club de sa vie, il le disait, sourit Jacques Delanoë. Il paraît même que l’on trouvait le drapeau breton dans son village à Abidjan. » Ce n’est en tout cas pas un hasard si deux de ses cinq enfants ont hérité de prénoms bretons, Erwan et Gaëlle. En mai 2011, Pokou était revenu à Rennes, chez lui, à l’occasion d’une semaine spéciale lors de laquelle la ville et le club lui avaient rendu hommage, à travers la sortie du livre, des dîners entre anciens, des concerts et une rencontre face à Nancy au stade, où il avait été célébré par les plus vieux comme les plus jeunes. Une attention très rare voire unique pour un joueur de foot. « Quand il revenait à Rennes et qu’on arrivait à la gare, il voulait absolument passer devant son ancien appartement, situé au bout de la rue Duhamel, près du Théâtre national de Bretagne, rapporte Jean-Yves Augel, devenu proche de l’Ivoirien dans ses dernières années. Il me montrait la chambre de son fils, il avait cette nostalgie des années 1970. Et un attachement incroyable pour la ville et la Bretagne. » Le 13 novembre 2016, Laurent Pokou s’est éteint à l’âge de 69 ans, laissant derrière lui des milliers d’anecdotes et encore plus de souvenirs. « Il jouait comme il avait envie de jouer, et il vivait comme il avait envie de vivre, c’était Laurent Pokou », conclut Jean-Paul Rabier. Son nom est resté dans toutes les mémoires et son visage souriant est apparu l’année dernière autour du Roazhon Park, quand son portrait a rejoint le mur des Légendes. À Rennes, il ne sera jamais question d’oublier Laurent Pokou.

A 43 ans, Olivier Sorlin entame sa reconversion sur un banc de Régional 1

Après une carrière de footballeur qui s’est achevée sur le terrain de Cluses Scionzier, Olivier Sorlin va reprendre le flambeau sur le banc du club de Régional 1.

ds 0944

"On m’avait dit que je ne serai jamais professionnel" évoque en préambule Olivier Sorlin, pour résumer une carrière qu’il n’aurait jamais pensé si longue. Au point d’y mettre son point d’orgue dans le football amateur, du côté de Cluses Scionzier (Haute-Savoie). Avec le maintien acquis in extremis en Régional 1 contre la réserve du Grenoble Foot 38 la saison dernière, l’ancien milieu de terrain quitte le pré vert avec le sentiment du devoir accompli.

"C’est toujours mieux de finir la saison sans descendre et pouvoir atteindre les objectifs du club" confie le désormais ex-milieu de terrain. Avant d’évoquer son jubilé, où étaient notamment présents Cédric Barbosa, Kevin Bérigaud ou encore Aldo Angoula. "Le principal était de pouvoir revoir les gens avec qui j’ai passé du temps pendant ma carrière, avec en plus la présence de toute ma famille" raconte celui qui compte presque 700 matches chez les professionnels. Une carrière à la hauteur de son talent.

Pour l’ambiance, le PAOK Salonique c’était quelque chose !
Avant d’entamer l’exercice 2022-2023 dans la peau de l’entraîneur, Olivier Sorlin se rappelle ses nombreux souvenirs. "L’Europe décrochée avec Rennes reste gravé dans ma mémoire ainsi que la finale de la Coupe de France. Je n’oublie pas non plus la montée de L2 en L1 avec Evian Thonon Gaillard." Et ce but exceptionnel inscrit contre Fabien Barthez, son premier en Ligue 1 face à l’AS Monaco. "C’est celui dont tous les gens me parle" s’amuse-t-il avant d’évoquer les clubs marquants de sa longue carrière. "Pour l’ambiance, le PAOK Salonique c’était quelque chose. Pour le temps passé, je dirais Rennes et Evian Thonon Gaillard." Comme pour beaucoup, jouer puis entraîner en amateur ont été une suite logique. Sans trop de soucis pour se fondre dans le moule.

"Quand le foot est une passion, et qu’on peut aller jouer avec ses amis, il n’y a pas d’adaptation spéciale sauf le niveau (rires). On fait aussi moins attention à l’hygiène de vie donc on prend quelques kilos (rires)" s’amuse-t-il avant de faire un comparatif avec le football de ses débuts. "Tout était moins médiatisé, les mentalités n’étaient pas les mêmes, les médias non plus, il fallait plus prouver avant qu’aujourd’hui pour décrocher un contrat."

J’ai accepté le poste avec plaisir
Après s’être parfaitement adapté aux exigences du ballon rond, Olivier Sorlin va désormais entamer sa reconversion en Haute-Savoie dans un rôle qu’il ne pensait pas occuper il y a peu. "Je n’avais pas l’ambition de prendre les seniors, Yo a arrêté (Johann Durand, son ex-coéquipier à Evian TG, N.D.L.R.) et m’a proposé le poste en fin de saison. Après discussion avec ma femme et mes enfants, j’ai accepté le poste avec plaisir." Une nouvelle vie débute donc à 43 ans.

"J’aimerais que tous les joueurs soient contents de venir s’entraîner. Que l’on prenne du plaisir tous ensemble et que l’on se maintienne le plus rapidement possible." Et il s’y prépare. "J’ai axé mon recrutement en fonction des départs et des joueurs que l’on avait déjà au club et en équipe réserve." De quoi entamer cette nouvelle mission avec quelques certitudes.

Christophe Le Roux s’en va, Aziz Mady-Mogne nommé coordinateur sportif

Comme pressenti depuis plusieurs semaines, Christophe Le Roux n’est plus le directeur sportif du FC Lorient. Aziz Mady-Mogne en devient le coordinateur sportif.
ds 0948

Christophe Le Roux n’est plus le directeur sportif du FC Lorient. Comme annoncé par Le Télégramme au début du mois de juillet, cet historique du club, directeur sportif depuis 2015 après avoir été joueur du FCL, puis coordinateur des jeunes et directeur du recrutement, a trouvé un accord avec la direction du club pour une séparation à l’amiable.

Dans le même temps, Aziz Mady-Mogne, qui était jusqu’à présent coordinateur sportif du centre de formation et membre de la cellule de recrutement, devient le "coordinateur du projet sportif du FCL", selon l’appellation indiquée dans le communiqué du club.

L’entraîneur du Bayern Munich officialise Tel et l’encense !

Julian Nagelsmann s’est exprimé sur sa (future) recrue Mathys Tel.

ds 0957

C’est désormais presque officiel. Le Stade Rennais devrait, sauf énorme surprise, céder Mathys Tel au Bayern Munich contre une enveloppe de 28,5M€ bonus compris. Un montant record pour un joueur Français de moins de 18 ans, alors qu’il s’agirait du troisième joueur le plus chère de l’histoire à cet âge. Après plusieurs offres donc, le club bavarois a obtenu gain de cause. Après la défaite du rouleau compresseur allemand face à l’ogre Manchester City (1-0), Julian Nagelsmann s’est exprimé sur sa future recrue.

"C’est un très jeune joueur talentueux. Il peut jouer à différents postes devants, en position d’avant-centre ou sur les côtés. Il est très rapide, fort avec son corps. Il protège bien le ballon dos au but. Il est également doué pour les courses en profondeur. J’espère qu’il se sentira à l’aise avec le groupe le rapidement possible. Il peut marquer quelques buts. Ce n’est pas une sorte de coups d’éclats. Je pense que c’est normal qu’on parle de son âge, son expérience et du football professionnel. Un jour, il pourrait être l'un des meilleurs attaquants au monde et j'ai la certitude qu'il peut marquer 40 buts à un moment donné de sa carrière." a-t-il confié. De quoi ôter le peu de suspense qu’il restait ce dimanche 24 juillet.

Costil vient renforcer Auxerre pour le retour en ligue 1

L’AJ Auxerre va enregistrer l’arrivée de Benoît Costil lors du mercato estival. Libre après son départ de Bordeaux, le gardien international va s’engager pour une saison avec le club promu en Ligue 1.
ds 0933

Venu à bout de Saint-Etienne au terme de barrages à suspense, l’AJ Auxerre prépare activement son retour en Ligue 1. Promu dans l’élite après dix ans d’absence, le club bourguignon entend bien y rester. Afin de lutter pour sa survie, l’AJA a réussi à boucler un joli coup lors du mercato estival et va accueillir Benoît Costil.

Sans club depuis son départ de Bordeaux, le gardien de 35 ans va arriver libre à Auxerre. Une fois sa visite médicale passée, l’international tricolore (une sélection) va s’engager pour une saison avec l’équipe entraînée par Jean-Marc Furlan.

Costil à la relance à Auxerre
Après la signature du latéral lensois Brayann Pereira, du prometteur Kays Ruiz et la prolongation de Gauthier Hein jusqu’en 2025, Auxerre va donc réaliser un nouveau coup pendant l’intersaison. Avec l’arrivée de Benoit Costil, l’AJA va mettre la main sur un renfort de poids en vue du maintien.

Si le gardien sort d’un exercice mitigé à Bordeaux marqué notamment par une brouille avec les supporters et la perte de son statut de titulaire, son expérience devrait faire du bien à l’équipe bourguignonne.

 Habitué du haut niveau, Benoit Costil aura donc pour mission d’aider le club à se maintenir en Ligue 1 et même d’exaucer le souhait du propriétaire James Zhou. Au micro de RMC Sport, début juillet, le dirigeant chinois a affirmé ses ambitions pour la saison 2022-2023: "exister en Ligue 1".

Avec l’arrivée d’un gardien de la trempe de l’ancien Rennais et Bordelais, la formation auxerroise semble bien partie pour y parvenir. Etape suivante, la première journée et un déplacement périlleux à Lille. Après Bordeaux, Benoit Costil goûte à la Bourgogne.

Rennes va toucher 5 M€ sur le transfert de Raphinha au FC Barcelone

En 2020, Rennes avait cédé Raphinha à Leeds pour 17 millions d'euros, plus 6 de bonus, avec un pourcentage sur une plus-value à la revente, dont la hauteur n'avait pas été dévoilée.

ds 0891

Avec le transfert de l'attaquant brésilien au FC Barcelone pour 58 millions d'euros hors bonus, pour lequel le club catalan a officialisé mercredi un accord avec Leeds, la plus-value tourne autour de 40 millions d'euros. Et l'intéressement de Rennes serait de l'ordre de 5 millions d'euros, qui peuvent être réglés en plusieurs échéances, comme le montant d'un transfert.

Au final, Raphinha, venu du Sporting Portugal en Bretagne en 2019 pour 21 millions d'euros, aura rapporté près de 30 millions d'euros à Rennes, se hissant dans le top 5 des ventes du club breton derrière celles d'Ousmane Dembélé, d'Ismaïla Sarr, de Nayef Aguerd et d'Eduardo Camavinga.

Fabien Lemoine et Lorient, c’est fini

Arrivé en 2017, Fabien Lemoine, capitaine des Merlus depuis l’été 2018, ne fera pas partie de l’effectif du FC Lorient cette saison.
ds 0893

Recruté à l’été 2017, Fabien Lemoine, formé au Stade Rennais, ne fera pas partie de l’effectif du FC Lorient cette saison. Le Breton a disputé au sein de l’effectif lorientais 147 matchs. Arrivé alors que le FC Lorient venait de descendre en Ligue 2, le joueur originaire de Fougères aura contribué à la remontée du FCL en première division, puis de l’y maintenir.

La saison dernière avait été ponctuée de plusieurs blessures et le milieu n’avait débuté que 13 matchs (21 joués au total). Les deux parties ont décidé de ne pas resigner pour une saison supplémentaire. Le milieu de terrain était le capitaine des Merlus depuis l’été 2018.

Benoit Costil s'entraîne avec le VOC

Libre de tout contrat depuis son départ des Girondins de Bordeaux Benoît Costil continue sa préparation.
ds 0902

"Ça fait quelque chose d’avoir Benoît Costil avec nous"

C'est avec le Vannes Olypique Club que l'ancien portier bordelais suit sa préparation. Hier, il était présent sur les terrains d'entraînement du VOC pour le plus grand bonheur des gardiens du club.

Ces derniers se sont exprimés sur les suites du VOC : "Ça fait quelque chose d’avoir Benoît Costil avec nous. Mais au-delà de ça, ce sont des moments de partage très intéressants et enrichissements pour nous de par ses conseils et son expérience" indique Joris Tonnel jeune gardien du club.

Amiens recrute Jérémy Gélin

Un nouveau renfort en défense pour Amiens ! Ce jeudi, le club de Ligue 2 a officialisé la signature de Jérémy Gélin pour les deux prochaines saisons. Le joueur de 25 ans évoluera pour la première fois de sa carrière à ce niveau. Formé au Stade Rennais, il est apparu à 64 reprises en Ligue 2 sous le maillot breton et arrive libre.

ds 0895

La saison dernière, Gélin était prêté en première division belge, à Antwerp, où il a notamment disputé la Ligue Europa. Son expérience ne sera pas de trop pour le groupe de Philippe Hinschberger en Picardie.

Jonas Martin débarque au LOSC

Un nouveau Dogue prêt à sortir les crocs.

ds 0882

Ce vendredi matin, le LOSC a officialisé l'arrivée de Jonas Martin. À 32 ans, l'ancien Rennais, libre de tout contrat, change de club et s'engage pour deux saisons dans le nord de la France. Après 213 matchs de Ligue 1 avec Montpellier, Strasbourg et le SRFC, le milieu de terrain vient compléter l'effectif lillois en vue du probable départ de Renato Sanches. Pour sa présentation, le principal intéressé s'est montré enthousiaste et respectueux de la procédure : «?Je suis très heureux de rejoindre ce grand club. Je ressens beaucoup de fierté. Le LOSC est un grand club français, avec beaucoup d’ambition, un bel effectif, un grand stade, de beaux supporters. Il y a tout pour réaliser une grande saison.?»

Wahbi Khazri signe à Montpellier

On savait l'affaire conclue depuis plusieurs jours, c'est désormais officiel. L’international tunisien Wahbi Khazri, pilier de l’AS Saint-Étienne ces quatre dernières saisons, s’est engagé ce lundi avec le MHSC.

ds 0900

Ce milieu offensif polyvalent peut évoluer au poste de numéro 10, sur un côté ou même en position de numéro neuf comme il l’a souvent fait la saison passée chez les Verts.

Wahbi Khazri sera le premier joueur de l’histoire du MHSC à porter le numéro 99.

S.G.S.B.

SGSB

Boutique de Mumbly

Boutique

Cantine de Mumbly

Cantine

Hébergé par

Reglyss.bzh

Free Joomla templates by Ltheme