• DS_0068.jpg
  • ds_2834.jpg
  • ds_0621.jpeg
  • DS_0157.jpg
  • ds_1429.jpg
  • ds_0646.jpeg
  • ds_0753.jpeg
  • ds_0361.jpg
  • ds_3304.jpg
  • ds_0259.jpg
  • ds_3513.jpg
  • ds_0768.jpeg
  • ds_3134.jpg
  • ds_1512.jpg
  • ds_0580b.png
  • ds_1643.jpg
  • DS_0200b.jpg
  • ds_2709.jpg
  • ds_0521.jpg
  • ds_3487.jpg
Mercato

05 Août 2025

À Rennes, les responsables tranchent sans hésiter concernant les joueurs jugés décevants durant ce mercato estival. Ceux qui ne s’intègrent pas dans les plans d’Habib Beye reçoivent clairement le...

Actualité

04 Août 2025

Blessé lors d’un match amical, Lilian Brassier souffre d’une entorse de la cheville. Son retour sur les terrains est espéré d’ici deux semaines maximum. Sa sortie sur blessure, ce samedi lors du...

Ligue 1

04 Août 2025

Le vendredi 15 août à 21h, Canal+ diffusera en clair le match d’ouverture de la Premier League, entre Liverpool (champion d’Angleterre en titre) et Bournemouth. Un choix hautement stratégique, alors...

Mercato

04 Août 2025

Le Stade Rennais est attaqué par Arsenal dans le dossier de son prometteur défenseur central Jérémy Jacquet. Mais le club breton n’a pas l’intention de céder et veut conserver son international...

Actualité

03 Août 2025

Devenu un titulaire incontournable dès qu'il a été aligné sur la seconde partie de saison dernière, l'athlétique défenseur central rennais Jérémy Jacquet est observé de près en Angleterre et en...

Mercato

03 Août 2025

De retour à Rennes depuis février dernier après un prêt à Clermont, Jérémy Jacquet a fait forte impression en Ligue 1 et s’apprête à démarrer la saison comme un titulaire indiscutable aux yeux...

Amical

03 Août 2025

La Real Sociedad et le Stade Rennais se sont affrontés à deux reprises samedi. Lors de la première rencontre, disputée en matinée, aucune des deux équipes n’est parvenue à prendre l’avantage, la...

Amical

02 Août 2025

Il y a eu une double confrontation entre la Real Sociedad et le Stade Rennais ce samedi. Le premier match à 11h s’est terminé sur un score nul et vierge (0-0) après une rencontre plutôt équilibrée....

Mercato

02 Août 2025

L’opération de dégraissage se poursuit avec intensité du côté du Stade Rennais. Le club breton a officialisé ce vendredi un nouveau départ parmi les éléments jugés indésirables par la direction...

Mercato

02 Août 2025

Comme attendu, le piston polonais de Galatasaray va s'engager avec le Stade Rennais. Les deux parties se sont entendues sur un prêt de deux ans avec option d'achat automatique . Après Quentin Merlin...

Mercato

02 Août 2025

Prêté la saison dernière à l’Olympique Lyonnais, Warmed Omari est de retour au Stade Rennais. Mais le défenseur a des touches pour rebondir ailleurs cet été d’après nos informations. L’Olympique...

Mercato

02 Août 2025

Arrivé à Rennes il y a seulement un an en provenance de Salt Lake City, Andrés Gomez se prépare déjà à tourner la page bretonne. L’ailier colombien, âgé de 22 ans, n’aura disputé que 19 rencontres...

Mercato

01 Août 2025

Rennes et le club brésilien du Vasco de Gama ne sont plus très loin d'entériner le prêt de l'ailier colombien Andrés Gomez, qui comporterait une option d'achat automatique . Le Vasco de Gama avait...

Actualité

31 Juillet 2025

Les Rouge et Noir vont pouvoir compter sur un nouveau partenaire pour les porter vers la reconquête de l'Europe pour la saison 2025-2026. L'annonce a été faite mercredi 30 juillet. Début mai 2025,...

Mercato

31 Juillet 2025

Henrik Meister (21 ans, 15 matchs et 2 buts en Serie B pour la saison 2024-2025) ne reviendra pas à Rennes. L’attaquant danois, recruté en 2024 en provenance de Sarpsborg 08, va être définitivement...

Actualité

31 Juillet 2025

Mercredi, l’entraînement du Stade Rennais, exceptionnellement ouvert au public à la Piverdière, a attiré de nombreux enfants et familles. Les visiteurs, massés autour du terrain, affichent un...

Actualité

30 Juillet 2025

Canal et beIN Sports sont en train de mettre des bâtons dans les roues de la chaîne Ligue 1+, qui diffusera 8 des 9 rencontres de Ligue 1 dès le début de cette nouvelle saison. Tic-tac, tic-tac… Le...

Amateurs

30 Juillet 2025

Finalistes de la première édition, les Espoirs du Stade Rennais F.C. rempilent pour une nouvelle saison en Challenge Espoirs. Lancée l'an dernier par la FFF, cette nouvelle compétition créé...

Ce ne sont pas des sauvages

Jugés ce mercredi à Auxerre, trois jours après la blessure d'un policier en avant-match d'AJA-Rennes, deux supporters rennais ont été condamnés à de la prison ferme sous forme aménageable. Un soulagement pour la défense.
ds 2782

Ils devaient juste faire l'aller-retour entre Rennes et Auxerre, dimanche, pour un match de leur équipe de coeur. Poursuivis pour avoir agressé un policier et intimidé deux autres avant AJA-Rennes (4-0), ces deux supporters du Stade Rennais ont prolongé leur premier séjour dans l'Yonne par une garde à vue, une nuit en détention provisoire et leur comparution immédiate jusque très tard dans la soirée de ce mercredi dans la salle froide et kitsch d'audience correctionnelle d'Auxerre.

Après plus de trois heures de débats et une petite heure de plus le temps de délibérer, le tribunal a rendu sa décision peu avant 22h30. Les deux prévenus, nés à Rennes et âgés de 25 ans, ont été relaxés du délit de menace de mort et reconnus coupables de violences, et d'outrage pour l'un d'eux. Le premier a été condamné à huit mois d'emprisonnement et deux ans d'interdiction de stade, le second à deux ans de prison, dont un avec sursis, et trois ans d'interdiction de stade. Deux peines aménageables sur la partie ferme avec une détention à domicile sous surveillance électronique.

Deux récits face à face
L'audiencement du dossier à la nuit tombée et devant de nombreuses forces de l'ordre dans le public a au moins permis d'éclaircir les circonstances des faits, et, surtout, l'origine de l'altercation. Jusque-là, la seule version exposée médiatiquement était celle dénoncée dès dimanche soir sur ses réseaux sociaux par le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau en personne et détaillée depuis par les autorités locales : plus d'une centaine d'ultras rennais auraient contourné l'arrêté d'encadrement puis pris à partie des forces de l'ordre aux abords du stade. Des jets de projectiles, une balayette et des coups au sol.

Reprenons dans l'ordre. Jeudi dernier, à trois jours du match, alors qu'il n'y a pas d'antécédents entre les deux clubs et que la DNLH n'a pas procédé à un classement à risque, la préfecture de l'Yonne prend un arrêté d'encadrement du déplacement des supporters rennais, comme cela se fait très fréquemment désormais. Un "point de rendez-vous obligatoire" est fixé à une sortie d'autoroute, avant escorte jusqu'à l'enceinte icaunaise. Et, à partir de là, deux récits se font face. D'une part, les autorités considèrent que l'arrêté n'a pas été respecté. "Les Rennais ont volontairement sous-estimé leur nombre (4 cars officiellement) pour se déplacer comme ils le voulaient, nous confie un acteur local. Une centaine est arrivée à la mi-journée en centre-ville et cela a donné le ton du reste de la journée."

De l'autre côté, rennais, par manque d'anticipation en raison de la publication tardive et discrète de l'arrêté, on avance un accord oral avec la police à leur arrivée pour un fan walk du centre-ville au stade. Vers 13 heures, une dizaine de minibus notamment affrétés par le Roazhon Celtic Kop se stationne sur le parking d'un supermarché proche du centre-ville auxerrois. Une centaine d'ultras en descend, se rend dans les bars du coin. La police est alertée, patrouille et il est alors décidé de rediriger le groupe, dans le calme, vers le parking afin d'acheminer les véhicules et ses passagers, à pied, jusqu'au terrain de camping attenant au secteur visiteur.

Canette contre LBD
L'escorte, à faible allure, prévoit de contourner la route de Vaux, histoire d'éviter tout risque de heurts avec des fans locaux. Sauf qu'une moitié du groupe rennais dévie de la trajectoire initiale. Un policier se positionne devant eux et les invite à faire demi-tour. Un supporter exprime son refus de manière véhémente, par le geste - mouvements de bras - et la parole ("fils de pute"). Une canette de bière atteint le haut du crâne du policier, qui riposte par un tir de LBD touchant le supporter précité au torse, projeté vers l'arrière et porté dans un minibus. Les forces de l'ordre font usage de gaz lacrymo et de grenades de désencerclement. Un épais nuage de fumée se forme. L'agitation perdure.

Le même policier est ensuite crocheté, mis au sol et frappé par de nombreux supporters à la tête. Il se met en boule. Bouche en sang, fracture du nez. Dix jours d'ITT. La sortie des armes de poing permettra l'éloignement des assaillants et les deux prévenus seront interpellés plus tard, l'un, fortement alcoolisé, en début de match et l'autre le lendemain. Trois jours plus tard, les voilà debout dans le box, entre deux agents pénitentiaires et face aux trois policiers assis en rang.

"J'ai suivi la foule, je me suis retrouvé à l'avant et j'ai fait l'erreur stupide de provoquer bêtement"

Un des deux prévenus

Brun et barbu, la mine fermée, en bas de survêtement, le premier, celui qui a refusé de faire demi-tour, reconnaît avoir été "provocateur" et insultant. "Avec l'alcool, il y a eu des incivilités malpropres. Cela ne me ressemble pas. J'ai suivi la foule, je me suis retrouvé à l'avant et j'ai fait l'erreur stupide de provoquer bêtement." En revanche, il nie avoir jeté la canette et menacé de mort le policier. "J'étais sonné, désorienté", se défend-il, sûr de lui.

Le second, mince, crâne rasé et pull foncé, est davantage marqué et soucieux. Il l'assure néanmoins : "J'étais très lucide, pas alcoolisé, et il n'y a pas eu de provocation de ma part avant le tir de LBD. Ensuite, je vois le policier reculer en essayant de recharger et pas mal de personnes vont vers lui par énervement. Un fourgon arrive, je le contourne, mais je ne mets pas de coups. Je tire un gars et je suis touché à la main par un tir. Jamais je n'ai frappé un policier." Aucune caméra n'a filmé les scènes.

En face, les trois policiers, eux, sont formels. "Sans l'intervention rapide de mes collègues, je ne serais peut-être pas devant vous, soupire la victime principale, habituée au maintien de l'ordre en jour de match et ancien CRS. J'ai entendu un gars dire : ''Arrêtez, si vous continuez vous allez le tuer''. En légitime défense, je décide de l'impacter. C'est la première fois que je subis cela. Quand on se dissimule le visage, quand on porte des chaussures de sécurité, on ne vient pas voir un match mais en découdre. C'était très violent et organisé."

Une nuit en prison
"Ces deux-là étaient les instigateurs, je persiste et signe", appuie son voisin. Le troisième policier : "J'ai vu mon collègue inanimé, sans le distinguer au milieu de toutes ces jambes". L'intéressé a toujours le visage amoché et des douleurs persistantes à la barre. "Pour moi, ce sont des lâches, des pleutres. Des gens comme cela salissent tout", assène son avocat, Me David Kahn. "Il faut arrêter de se cacher derrière l'effet de groupe", ajoute Claire Dereusme au nom du parquet.

Les coprévenus n'ont toutefois pas vraiment le profil ni l'allure des hooligans décrits. L'un est ingénieur électrique depuis trois ans, l'autre paysagiste depuis sept ans et chef d'équipe. Les yeux embués et la voix tremblotante, tous deux expriment leurs excuses et leurs regrets. "Depuis dimanche, c'est un cauchemar, souffle le premier. Je me mets à sa place (de la victime principale), ce n'est pas normal. Ce n'est pas l'image que j'ai envie de donner d'un supporter. J'ai beaucoup trop à perdre." Et le second de le rejoindre : "Je n'avais jamais mis les pieds dans une prison, c'est vraiment un choc. J'ai passé la pire nuit de ma vie." Ils se prennent tour à tour la tête entre leurs mains à l'annonce des réquisitions du parquet qui souhaitait un maintien en détention (mais des peines inférieures à celles prononcées).

Leur conseil, Me Florian Grigis, clame que "ce dossier est grave et personne ne peut le nier". "Mais on vous demande, aujourd'hui, de condamner des sauvages (terme utilisé par Retailleau). Or, je n'ai pas des sauvages derrière moi, même si le box peut les apparenter à des animaux, tonne-t-il. Le sauvage ne pleure pas, ne regrette pas, n'est pas aussi stable dans sa vie. Ils n'ont pas leur place ici et eux non plus n'ont pas de raison de mentir. Cela aurait pu être évité. L'usage de l'arme était-il strictement nécessaire ? Vous voyez quelqu'un tomber à vos côtés après avoir pris un impact, bien sûr que vous intervenez. Vous les voyez, vous, là, les meneurs, qui se retiennent de chialer ?" Les deux clients fondent en larmes derrière lui. "La conscience demande de ne pas les faire payer pour tous les autres. Leurs yeux ne sont pas ceux de quelqu'un qui a des remords, mais qui peut voir sa vie basculer pour quelque chose qu'il n'a pas fait." Menottés une dernière fois, ses clients sont repassés par la prison pour récupérer leurs affaires, avant de regagner la Bretagne.

Related Articles

S.G.S.B.

SGSB

Boutique de Mumbly

Boutique

Cantine de Mumbly

Cantine

Hébergé par

Reglyss.bzh

Free Joomla templates by Ltheme