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J’ai besoin de retrouver un second souffle

Après un mois de janvier abouti, où il a été notamment élu meilleur joueur de Ligue 1, l’attaquant du Stade Rennais Martin Terrier a nettement baissé de pied lors des derniers matches. Il s’en est expliqué avant la réception de Marseille, dimanche 17 mars (17 h 05) au Roazhon Park.

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Martin Terrier était remplaçant lors de deux des trois derniers matches de Ligue 1, alors qu’il avait été titularisé lors des sept précédents. Celui qui avait été meilleur joueur de L1 au mois de janvier sera-t-il aligné d’entrée ce dimanche 17 mars contre l’OM ?

En tout cas, l’attaquant, qui avait aussi enchaîné trois des quatre matches de Coupe de France et disputé la confrontation aller-retour contre Milan en Ligue Europa, reconnaît un contrecoup physique.

On vous a senti en difficultés ces derniers temps, c’est un coup de moins bien logique selon vous ?

Tous les joueurs connaissent des hauts et bas, pas forcément les joueurs qui reviennent de blessure. J’ai cette excuse-là entre guillemets, mais je ne veux pas me cacher derrière la blessure. Je continue à essayer de m’engager un maximum à l’entraînement pour pouvoir retrouver cette sensation de légèreté que j’ai pu avoir sur les mois précédents.

Vos sensations sont différentes depuis la blessure ?

Physiquement, il y a eu un mois de février très intense, et je n’avais pas connu semblable enchaînement de matchs depuis la blessure. J’ai laissé beaucoup d’énergie, et je suis un joueur qui a besoin de répéter les efforts. Retrouver un match par semaine me permet de retravailler physiquement avec les préparateurs physiques, ce qui va me permettre de retrouver ce niveau physique que j’ai connu en janvier.

Vous avez besoin de retrouver un second souffle ?

Exactement, c’est le second souffle. Il y a parfois de petites douleurs au genou qui sont normales, ça fait partie de la reprise qui est longue.

Le scénario cruel vécu à Lille (2-2) est-il digéré ?

Oui, on s’est bien remis malgré cette frustration. On a bien préparé le match et regardé celui de Marseille hier.

Vous en pensez quoi, justement, de l’OM ?

C’est une équipe dans une bonne dynamique, avec un changement de coach qui a amené beaucoup de fraîcheur. Marseille est une équipe solide qui aime bien presser, qui a changé de système et marque beaucoup de buts. Il va falloir être emballant dès le début du match, comme on l’a fait contre Lille. Il faudra mettre beaucoup d’intensité, on a la chance d’être à domicile. Il faudra emmener le public avec nous pour leur mettre la pression dès le début.

Comme contre Milan en Coupe d’Europe ?

On le prépare de la même manière, en termes d’intensité c’est le même genre de match. Il va falloir envoyer des courses dès le début.

C’est un moment charnière, avec une obligation de vaincre pour continuer à regarder vers l’Europe ?

On ne se focalise pas trop sur le classement, on se focalise sur notre jeu à nous. On fera les comptes à la fin. On reste sur trois matches sans victoire, mais il faut retenir le contenu des matchs : personne n’aurait parié sur nous avant Paris, personne n’aurait parié qu’on allait mettre deux buts à Lille…

Entre vous, vous dites que vous visez l’Europe ?

Pas forcément. Ça fait cinq saisons de suite qu’on joue l’Europe, forcément c’est ce qui était annoncé en début de saison… Évidemment que l’on veut le meilleur pour le club, et le meilleur c’est d’être européen.

Avec Gouiri et Kalimuendo en forme, vous pourriez évoluer à gauche : quelle est votre préférence, entre le côté et l’axe ?

Avant ma blessure, j’avais principalement évolué à gauche, ce qui permettait d’avoir le jeu face à moi et d’être dans des situations qui me ressemblent plus. Dans l’axe, ce n’est pas le même style de jeu, il y a beaucoup de ballons dos au jeu. Après c’est un axe de progression pour moi, mais je pense que je peux évoluer sur tout le front de l’attaque, je n’essaye pas de me trouver des excuses par rapport au poste. J’ai des bonnes sensations en jouant entre les lignes, et quand on joue en 4-4-2, le 2e attaquant est parfois amené à jouer comme un faux 9 ou un numéro 10, ça me plaît aussi. Je n’ai pas de préférence.

La Ligue 1 sur RMC Sport, la surprise de l'été?

C'est un duel entre DAZN et Beinsports qui est annoncé pour l'achat des droits TV de la Ligue 1. Mais un troisième diffuseur pourrait créer la surprise en s'invitant à la table de la LFP.

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Jusqu'à vendredi, la Ligue de Football Professionnel pouvait compter sur deux candidats à l'acquisition des droits de diffusion de la Ligue 1 et de la Ligue 2 à partir de la saison prochaine. Mais, au moment où Altice Média et CGA CGAM ont publié un communiqué dévoilant la prochaine acquisition des chaînes de BFM et RMC par le magnat marseillais des transports maritimes et désormais de la presse, une nouvelle porte s'est probablement ouverte pour Vincent Labrune.

Rodolphe Saadé, futur propriétaire de RMC Sport, n'a rien dit de ses intentions concernant la chaîne sportive qui ne diffuse plus que du MMA, mais il est évident que le sujet de la Ligue 1 pourrait vite arriver sur le devant de la scène, CGA CGM étant aussi le sponsor maillot de l'Olympique de Marseille. Spécialiste des médias pour L'Equipe, Sacha Nokovitvch pense qu'effectivement ce dossier des droits TV peut à présent évoluer et aller dans le bon sens pour la Ligue de Football Professionnel, qui espère toujours se rapprocher des 900 millions d'euros par an pour diffuser la Ligue 1 et la Ligue 2. Pour cela, il faut évidemment une vraie concurrence et plusieurs candidats. Cela pourrait être le cas.

Revenant sur l'acquisition du groupe Altice Média, et donc de RMC Sports, par Rodolphe Saadé, notre confrère est convaincu que tout est dorénavant envisageable sur ce thème du championnat de France de football, y compris avec une offre de Saadé pour donner la Ligue 1 sur sa chaîne sportive dont il devrait être officiellement le patron l'été prochain. Et Sacha Nokovitch de citer une source interne au dossier. « Rodolphe Saadé veut créer un em­pire média face à celui de Vincent Bolloré. Lui proposer de miser sur les droits de la Ligue 1 serait logique. Même s'ils doivent être vendus avant l'été, il y a toujours possibilité de trouver une so­lution. Ce serait bête de ne pas lui formuler un plan autour d'un droit fort. Avec ses 60 milliards d'euros de dettes, Patrick Drahi se lançait dans des investissements à court terme et réclamait des marges hallucinantes. Saadé ne traîne pas ce poids et semble davan­tage s'orienter vers de l'investissement à long terme », a confié ce proche de RMC Sport dans le quotidien sportif.

Tactique, management, communication... la méthode avec laquelle Julien Stéphan a redressé Rennes

En un peu plus de cent jours, Julien Stéphan a de nouveau changé la trajectoire de Rennes, en déplacement à Lille ce dimanche (17h05). Retour sur une méthode qui porte ses fruits.
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Les batteries rennaises (20 points sur 24 possibles de la 16e à la 24e journée) étaient à plat contre Lorient, dimanche dernier (1-2), et l'intérêt du voyage à Lille est de voir comment l'équipe bretonne va réagir, comment Julien Stéphan va relancer la machine. Le coach de 43 ans aimerait continuer à être aussi convaincant que lors de son premier passage détonant sur le banc breton (décembre 2018-février 2021, avec notamment une Coupe de France gagnée en 2019 et une 3e place de L1 en 2020) et de sa première saison pimpante à Strasbourg (6e en 2022).

Quel mode opératoire suit-il, comment a-t-il évolué d'une expérience à l'autre ? L'ex-président rennais Nicolas Holevck avait découvert "quelqu'un de très organisé, qui a beaucoup d'ambition, qui tactiquement travaille beaucoup, cherche tout le temps à progresser en scrutant ce qui se fait ailleurs". D'Alsace, le milieu Adrien Thomasson garde le souvenir d'un technicien "très pointu", qui l'avait "agréablement surpris dans son management, quelqu'un de très participatif, ouvert, qui pouvait piquer en restant posé, en variant le ton".

"Un coach classe qui sait se faire entendre sans hurler, glisse son ex-coéquipier Dimitri Liénard. Il avait su me convaincre de jouer piston gauche, il abreuve de clés pour la réussite d'un match, il sait concerner ceux qui jouent moins. Et puis il n'y avait presque pas besoin d'échauffement pour aller jouer les matches. À la causerie, tout était dit pour mettre en route la machine."

Fin novembre, quand il est choisi pour succéder à Bruno Genesio à Rennes, il lui faut réparer une équipe en crise en Championnat. Avec un staff renouvelé par les arrivées de ses adjoints Denis Zanko, Bouziane Benaraïbi et Rudy Cuni (spécialiste vidéo), il doit trouver plus de solidité, susciter l'adhésion. Il commence par des exercices facilitant la réussite. Il change aussi de capitaine (Steve Mandanda après Benjamin Bourigeaud) et va s'appuyer sur un cinq "relais" (Mandanda, Bourigeaud, Nemanja Matic, Martin Terrier et Enzo Le Fée).

"Il va compter dans le paysage du foot français dans les années à venir"

Yannick Menu, directeur de la formation à Reims

Pour ce qui est des analyses vidéo, il en partage la présentation avec Zanko et Cuni, l'une des différences avec le Stéphan première époque, qui s'en chargeait seul. Il part sur un nouveau système à trois défensifs axiaux, il tente Bourigeaud en piston, en considérant les sept matches jusqu'à Noël comme un premier cycle révélateur. Mais après Reims (3-1, le 26 novembre), les défauts d'avant (manque d'efficacité offensive et fragilité défensive) remontent et avant Toulouse (0-0, le 17 décembre), la tentation de repasser à quatre fait son chemin.

Il reste finalement sur son idée initiale jusqu'à la mi-temps à Clermont, le 20 décembre à 0-1 et à onze contre dix. Après quarante-cinq minutes épouvantables, un cadre a pris la parole, l'insatisfaction était totale et les joueurs ont réagi à l'impératif d'agresser Clermont et d'aller chercher un résultat en supériorité numérique. Ce succès (3-1), le premier à l'extérieur cette saison, a fait des petits en Championnat comme en Coupe de France, notamment contre l'OM (1-1, 9-8 aux t.a.b., le 21 janvier), avec des joueurs encore plus investis en phase défensive et plus redoutables.

De quoi restaurer un style offensif, à l'image du barrage retour de Ligue Europa contre l'AC Milan (3-2, le 22 février). "Il ne cesse de se construire, observe Yannick Menu, directeur de la formation à Reims, qui avait validé son arrivée à la formation de Rennes en 2011 après l'avoir vu coacher les moins de 17 ans de Lorient et suggéré son nom à Monaco à l'automne 2018 pour être l'un des adjoints de Thierry Henry. Il est plus armé à manager des hommes, ça se voit au bord du terrain, dans ses attitudes après les matches. Son langage corporel a évolué, plus positif, poursuit-il. Il sait éveiller les joueurs sur le jeu, sur le plan technique et tactique, il a à l'esprit la notion de plaisir, même s'il sait faire pragmatique selon le moment. Il a aussi une forte capacité à être très productif à la pause, là où les coaches doivent être les plus pertinents, pour apporter des résolutions. Je pense qu'il va compter dans le paysage du foot français dans les années à venir."

Et si possible dans les trois mois qui viennent avec Rennes, revenu comme outsider pour l'Europe via la L1 et la Coupe de France.

Jusqu’à mes 17 ans, je jouais pieds nus

Dans un entretien accordé à Ouest-France, le défenseur du Stade Rennais Alidu Seidu a raconté son parcours, du Ghana à Rennes en passant par la Côte d’Ivoire, Troyes et Clermont. Il évoque aussi sa personnalité sur le terrain, et la manière dont il vit la concurrence avec Guéla Doué pour le poste de latéral droit au SRFC.

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Né en 2000, Alidu Seidu a disputé son premier match pro en septembre 2020 avec Clermont, en Ligue 2. Avant cela, il avait passé quasiment huit années, de 11 à 18 ans, à l’académie Jean-Marc Guillou, du nom de cet ancien joueur français qui a formé plusieurs générations de stars du foot africain : Kolo et Yaya Touré, Gervinho, Zokora, Kalou ou, plus récemment, deux anciens Rennais, Hamari Traoré et Ramy Bensebaïni…

Jean-Marc Guillou voulait qu’on sente bien la balle

Adepte de méthodes d’entraînement bien particulières, Guillou faisait jouer pieds nus ses apprentis footballeurs… "Il voulait qu’on sente bien la balle, pour s’appliquer sur les contrôles, accentuer la vivacité, la technicité… Après, quand tu enfiles les crampons, ça devient plus facile ! On faisait des exercices et si tu ne les réussissais pas, tu restais pieds nus pendant que les autres enfilaient des crampons, donc tu prenais des coups, et ça te boostait encore plus pour les avoir ! Jusqu’à mes 17 ans, j’ai joué pieds nus, donc j’étais obligé de jouer plus vite, d’anticiper encore plus, et de ne pas dribbler pour éviter de me faire marcher dessus ! Ça m’a aidé aussi à avoir une grosse frappe de balle…"

La JMG Academy d’Accra avait fermé ses portes en 2016. Ses pensionnaires avaient dû déménager près de Yamoussoukro, la capitale politique de la Côte d’Ivoire. Avec les quelques mots de français qu’il avait déjà appris, Alidu Seidu était parti vivre loin de sa famille. "J’ai kiffé ma vie à l’académie : on était payé 5 euros par mois, on mangeait bien, les chambres étaient climatisées, les pelouses étaient belles !"

"Quand tu es défenseur, c’est dans la tête"

Jouer défenseur central quand on mesure 1,73 m, c’est devenu compliqué en 2024 ?

C’est vrai, il y a plein de coaches qui veulent des défenseurs centraux qui mesurent 1,85 m ou 1,90 m. Mais à l’académie au Ghana, on m’a toujours dit que la taille ne compte pas. Quand tu es défenseur central, c’est dans la tête. Pour jouer à ce poste, il faut être intelligent. Tant que tu sais ce que tu as à faire, ça passe. Et à Clermont, j’ai kiffé. Je sautais haut, j’allais vite, j’étais bon dans l’anticipation, donc je ne sais pas pourquoi tout le monde veut des joueurs d’1,90 m. Tu peux être petit et bon.

Certains attaquants vous ont posé des problèmes, comme Mounié par exemple qui est très fort de la tête ?

Regardez les matches contre Brest : Mounié, Le Douaron, j’ai tout pris ! Même le coach Stéphan, quand il était à Strasbourg, il n’a pas dû oublier avec Ajorque ou Habib Diallo, qui mesurent un mètre je ne sais pas combien… Depuis tout petit, je n’ai peur de personne, je suis comme ça, c’est mon caractère !

"Mbappé ? Je pense que je suis le joueur qui lui a fait prendre le plus de cartons jaunes !"

Un attaquant vous a posé des problèmes ?

Il n’y en a pas un où je me suis dit : “Lui, il m’a mis la misère !” Mbappé, des fois, il m’a mis des vitesses (sic), mais je pense que je suis le joueur qui lui a fait prendre le plus de cartons jaunes ! Il faisait des trucs, ça ne passait pas, il se jetait et prenait carton jaune. Ou je le dribblais, il me tapait et prenait carton jaune !

Pascal Gastien, l’entraîneur de Clermont, vous a aidé aussi à acquérir cette confiance ?

Franchement, je ne peux pas oublier tout ce qu’il a fait pour moi, parce que quand je suis arrivé à Clermont, je taclais partout, je faisais n’importe quoi, je prenais des cartons à tout-va ! Mais il ne m’a pas lâché, il m’a toujours fait travailler et, petit à petit, j’ai commencé à comprendre comment défendre, comment éviter les cartons rouges, comment ne pas faire des fautes bêtes. Je peux dire qu’aujourd’hui, je suis là grâce à lui.

Votre idole, c’est Sergio Ramos ?

Oui, je l’aimais trop ! Il prenait beaucoup de cartons, il se bagarrait partout, mais c’était lui, parce que j’aimais son côté méchant. Quand il a signé à Paris, j’ai joué contre lui, j’ai pris son maillot. Je ne l’ai pas lavé, il est encadré chez moi !

"La concurrence me fait réfléchir…"

Depuis ses débuts avec Rennes le 3 février contre Montpellier, Alidu Seidu n’a démarré que trois matches sur dix comme titulaire : deux fois comme latéral droit (Clermont, Lorient), une fois comme latéral gauche (Paris). Julien Stéphan lui a préféré Guéla Doué la plupart du temps, y compris lors de la double confrontation contre Milan en Ligue Europa.

Comment l’international ghanéen vit-il les choix du coach, et cette concurrence nouvelle pour lui ? "Je savais très bien que ça ne serait pas facile pour moi de prendre directement la place de titulaire, parce qu’il y a de bons joueurs partout. Guéla, c’est un très bon joueur, qui est jeune et qui progresse beaucoup. La concurrence me fait réfléchir, pour savoir comment je peux prendre la place de titulaire. Aujourd’hui, Guéla fait de très bons matches, et même si on est en concurrence, on est très proches. Je suis content de ce qu’il fait, je le vois tous les jours à l’entraînement, il ne lâche rien."

Seidu balaie d’un revers de main l’idée d’une quelconque frustration. "Si Guéla n’était pas bon et qu’il jouait, là, oui, je serais frustré. “Pourquoi il ne me fait pas jouer, pourquoi il m’a fait venir ?” C’est à moi de prendre ça positivement pour me motiver encore et travailler plus."

Ce défenseur central de formation doit aussi appréhender les rudiments d’un poste qu’il découvre encore. "Comme je l’ai toujours dit, je n’ai pas de poste de prédilection. Défensivement, je suis là. Il faut travailler offensivement, Rennes est un club qui attaque beaucoup. Il faut que je travaille les centres, les un contre un, créer des choses."

Un détail à travailler d’urgence en vue des chocs à venir

Le Stade Rennais entre dans une phase cruciale de sa saison. Fait de hauts et de bas, de belles émotions, mais également de nombreuses déceptions, l’exercice 2023-2024 du club donnera lieu à de nombreuses analyses dans les prochains mois. En attendant, un calendrier intense attend les Rouge et Noir, et Julien Stéphan se doit de prendre en compte une faiblesse notable des siens.

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Depuis au moins cinq ans, le Stade Rennais ne cache plus ses ambitions de qualification en coupe d’Europe chaque saison. Le top 5 est un objectif récurrent, et l’ambition du top 3 trottait dans les têtes de bien des observateurs en août dernier avant le début du championnat. Dans les faits, de nombreuses faiblesses ont été observées au fur et à mesure des mois, et malgré la nomination de Julien Stéphan en lieu et place de Bruno Génésio, l’équipe est aujourd’hui 8e, à six points du top 5. Parmi les problématiques rencontrées par les Rennais, l’efficacité offensive est l’un des fléaux de cette formation.

Trop peu d’occasions concrétisées
A l’image de la rencontre ayant suscité beaucoup de réactions face au LOSC, les Rouge et Noir manquent bien souvent de réalisme pour concrétiser leurs phases de domination. Concrètement, d’après les chiffres fournis par le CIES et son étude concernant les expected goals en comparaison avec le nombre de buts réellement inscrits, le Stade Rennais est 11e au classement des formations les plus réaliste de la Ligue 1.

Concrètement, en comparant le nombre de buts marqués avec le nombre de buts qui auraient dû être inscrits à ce stade de la compétition, dix formations se montrent plus réalistes que les joueurs de Julien Stéphan. Très proches du RC Lens dans ce classement analytique, les Rennais doivent travailler pour tendre vers une réussite au moins en adéquation avec les occasions franches qu’ils parviennent à se procurer. Sans pour autant viser un ratio supérieur à l’image du PSG, équipe qui réussit à marquer davantage que le nombre d’occasions franches provoquées, davantage de réalisme permettrait de lutter plus efficacement pour le top 5 dans lequel le RC Lens justement, vient d’entrer avec panache.

Liberté pour les fumigènes, l'OL en tête de cortège

La question des supporters et de leur encadrement juridique a été débattue au Sénat ce mardi. L'OL, par la voix de son directeur général adjoint, a notamment défendu l'usage des engins pyrotechniques.

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On les voit souvent dans les bandes-annonces des affiches de Ligue 1 mais ils valent des amendes aux clubs quand ils sont réellement utilisés. Les fumigènes restent un problème non résolu dans le football français en 2024. Pour des questions de sécurité, leur usage est encore très limité malgré le vote d'un décret il y a un an. Les fumigènes étaient alors autorisés sous certaines conditions, sur la base d'une expérimentation de trois ans en Ligue 1 et en Ligue 2. Néanmoins, cela n'empêche pas la LFP de continuer à sanctionner l'usage des fumigènes dans les stades français. De quoi frustrer les supporters et surtout les clubs, lesquels mettent la main à la poche avec une loi floue.

Pour l'OL, les fumigènes aident au spectacle
Ainsi, l'OL veut une plus grande souplesse dans l'utilisation des fumigènes. Alors que le Sénat traitait du supportérisme ce mardi avec un colloque « Quelles politiques publiques de gestion du supportérisme ? », l'OL a proposé d'encore assouplir la législation sur les fumigènes. Xavier Perrot, directeur général adjoint lyonnais en charge du stade, a mis en avant l'utilisation réussie des fumigènes au Groupama Stadium depuis mars 2023. Pour lui, les fumigènes sont synonymes de spectacle dans les tribunes et incitent les gens à acheter des places.

« Une grande majorité des décisions de la commission de discipline sont liées à la pyrotechnie. On passe beaucoup de temps à lutter contre celle-ci, alors qu’on attend surtout la sécurité dans les enceintes sportives. S’il y a des fumigènes, mais qu’il n’y a pas de blessés, tout va bien. La pyrotechnie peut être dangereuse si elle est mal organisée, mais dans le cadre des expérimentations, qui sont encore au stade embryonnaire, on voit que tout le monde y gagne. Son objectif, lorsqu'elle est encadrée, est de faire du spectacle et de donner envie de venir au stade », a t-il indiqué tout en se voulant rassurant au niveau de la sécurité. Il a défendu l'idée de sanctions individuelles en cas de débordements et d'un nombre de policiers mobilisés plus adéquat avec la dangerosité de l'affiche en question. Il est vrai que l'ambiance dans les stades est un argument important dans la vente des droits TV d'un championnat. Au vu des difficultés de la L1 dans le domaine, la question des fumigènes pourrait rapidement passer du côté des points positifs de notre championnat si elle est bien traitée.

Le retour d’Enzo Le Fée se précise

Blessé à la cuisse le 6 février, le milieu de terrain du Stade Rennais Enzo Le Fée a repris l’entraînement en séances individuelles. Il devrait effectuer son retour à la compétition après la trêve internationale, à compter du déplacement de Ligue 1 à Strasbourg le 31 mars.

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Enzo Le Fée est apparu sur les terrains de la Piverdière, ce mardi 12 mars lors de la séance d’entraînement ouverte au public. Le milieu de terrain s’entraîne encore à part, mais il a retouché le ballon. Son processus de retour, qui a été accompagné du maximum de précautions pour tenter d’éviter toute rechute, suit normalement son cours.

Victime le 6 février d’une déchirure à l’ischio lors du 8e de finale de Coupe de France à Sochaux, Le Fée sera absent pour la réception de Marseille, ce dimanche 17 mars (17 h 05) au Roazhon Park, et va continuer son travail de remise en route avec les préparateurs physiques durant la trêve internationale. « On est toujours sur des délais qui devraient nous amener à la récupérer en fin de trêve internationale ou en tout début de dernier bloc, disait récemment son coach Julien Stéphan. J’avais dit que s’il y avait une accélération dans la convalescence, peut-être qu’on pouvait envisager Marseille, mais ça ne sera pas le cas. »

Un retour très attendu
Le stratège du Stade Rennais devrait retrouver le groupe avant le déplacement à Strasbourg, prévu le dimanche 31 mars. Et son renfort sera le bienvenu à l’entrée du sprint, alors qu’après Strasbourg, le SRFC disputera sa demi-finale de Coupe de France (à Paris ou à Nice, le mercredi 3 avril) puis enchaînera en championnat le samedi 6 ou dimanche 7 à Monaco.

Blessé pour sa part mi-janvier au métatarse du pied, Fabian Rieder a également repris en marge du groupe. Stéphan évoquait aussi pour le milieu suisse un retour dans le groupe après la trêve internationale.

Un coup fumant de TF1, la Ligue 1 pour tous les Français

TF1 discute aussi avec la LFP pour les droits TV, notamment du magazine du dimanche. Mais outre Téléfoot, la première chaine pourrait être forcée de se positionner sur un match de Ligue 1.

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L’espoir est très mince, mais il est là et il a le mérite d’exister. Le prochain appel d’offres de la Ligue 1 n’a pas donné son verdict et la LFP, via son président Vincent Labrune, se démène pour essayer de trouver le meilleur deal afin de sauver ce qui peut l’être alors que Canal+, le grand argentier historique du football français, a décidé de tout stopper au niveau investissement. L’état français, par le biais de son président Emmanuel Macron, a sollicité le Qatar et sa chaine BeIN Sports pour venir à la rescousse, ce qui devrait permettre de sauver les meubles. Mais la Ligue cherche toujours le meilleur arrangement, avec pourquoi pas DAZN pour faire monter les enchères, Amazon qui cherche à récupérer un match, mais aussi une surprise de possible.

C’est ainsi que RMC dévoile que TF1 négocie avec la Ligue de son côté afin de conserver le magazine dominical Téléfoot, qui achète les images du championnat de France afin de pouvoir alimenter son émission historique. Actuellement, c’est Amazon qui détient ses droits et TF1 les rachète donc au géant américain. Les discussions avancent et la première chaine, qui a déjà perdu les droits des deux prochaines Coupes du monde face à M6 même si le rachat de matchs n’est pas impossible, entend encore faire baisser les prix. A moins de risquer de tout perdre.

Un doublé Téléfoot + match de Ligue 1 le dimanche ?
Ainsi, la radio sportive sous-entend que l’offre de TF1 pour garder les images pour Téléfoot pourrait donner des idées et provoquer une prise de position pour un match du championnat de France à diffuser. Pour le moment, c’est encore une idée mais pas une tendance, nuance RMC. Mais la chaine historique du PAF pourrait bien se trouver au pied du mur, si un diffuseur qui fait une offre pour des matchs demande aussi les droits de ce magazine du dimanche matin, ce qui risquerait de laisser TF1 bredouille. De quoi sonner le réveil de la direction des sports de la Une, pour se positionner sur un match et le magazine, afin pourquoi pas de faire enchainer Téléfoot avec un match de Ligue 1 le dimanche après-midi. Nul doute que cela ferait le bonheur des amateurs de football qui n’ont pas envie ou pas les moyens de payer des abonnements supplémentaires. Encore une fois, cela n’est pas une tendance forte à l’heure actuelle, mais cet appel d’offre toujours aussi indécis peut aussi réserver de grosses surprises dans quelques semaines.

62 joueurs du Championnat mis en cause pour fraude d'âge

La Fédération camerounaise a déclaré inéligibles aux play-offs du Championnat 62 joueurs pour des problèmes de fraude d'âge et de double identité, dont Wilfried Nathan Douala, qui était censé être le benjamin de la dernière CAN, à 17 ans. Ernest Obama, le porte-parole de Samuel Eto'o, président de la Fecafoot, explique le phénomène à L'Équipe.
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62 joueurs de quinze clubs différents, parmi lesquels Wilfried Nathan Douala - dont l'âge annoncé de 17 ans en faisait le joueur le plus jeune joueur de la dernière CAN - ont été déclarés inéligibles par la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) en vue des play-offs d'Elite One, qui débutent le 16 mars prochain, pour avoir menti sur leur âge ou pour des problèmes de double identité. Ernest Obama, le porte-parole de Samuel Eto'o, président de la Fecafoot, est revenu sur cette situation pour L'Équipe.

L'actuel exécutif de la Fédération camerounaise de football a entamé une vaste opération d'assainissement sur la question de l'état civil des footballeurs camerounais. Le constat avait été fait (à l'arrivée de Samuel Eto'o à la présidence, en 2021), plus de 60 % des footballeurs (qui évoluaient en Elite One et Two) avaient manipulé leur âge. [...] Les joueurs coupables sont automatiquement sanctionnés (6 matches) et sont obligés de reprendre leur véritable âge, explique Obama. Il faut tout de même noter (à propos des 62 joueurs déclarés inéligibles) qu'il s'agit de moins de 10 % des licenciés professionnels d'Elite One et Two. Il est utile de noter que tous ces joueurs sont présumés coupables de falsification de l'état civil.

Un problème récurrent
Si Steve Wilfried Yomba, journaliste au Cameroun, explique le phénomène de trafic d'identité par « une mauvaise gestion » de la fédération, avançant que ce sont des choses qui auraient pu être vérifiées dès le départ, avant le lancement de la saison, et que quelqu'un, certainement, n'a pas fait le travail qui devait être fait, Ernest Obama déplore quant à lui un système cruel pour les joueurs africains dont profitent les agents et certains parents de joueurs.

La décision des clubs européens de ne pas prendre en Afrique des joueurs âgés de plus de 23 ans est la première cause de cette situation. Le joueur n'étant pas détecté tôt vu qu'il n'y avait pas de Championnats jeunes, arrive en Première Division à 24, 25, 26 ans... C'est déjà trop tard pour lui. L'autre cas est celui d'un joueur qui évolue en région à 23 ou 24 ans, le temps d'arriver en Première Division, il aura 28 ou 30 ans. Alors, il coupe pour passer de 23 à 17 ans, pour pouvoir entrer dans le circuit et se donner une chance de pouvoir être détecté à 20 ou 21 ans, affirme le porte-parole de Samuel Eto'o.

La question de l'état civil est une problématique générique au Cameroun, fort heureusement le gouvernement a pris le taureau par les cornes à travers diverses campagnes d'identification sur l'ensemble du territoire, poursuit-il. Cette brèche, malheureusement, avait laissé libre cours aux agents véreux et à certains parents inconscients d'être auteurs de toutes sortes de manipulations.

De nouvelles mesures en vigueur
Pour contrer le phénomène, la Fédération camerounaise de football a décidé d'imposer la carte nationale d'identité informatisée à tous les footballeurs dès l'âge de 8 ans. Une manière d'enregistrer tous les jeunes footballeurs de manière biométrique, rendant plus complexes les potentiels trafics d'identités. Steve Wilfried Yomba précise que depuis que Samuel Eto'o est arrivé à la tête de la fédération, il y a une véritable lutte sur le fléau du trafic de l'âge.

Ce n'est pas une première pour le Cameroun puisque trente joueurs avaient déjà été sanctionnés par la Fecafoot en janvier 2023, pour la même raison, cette fois pour un tournoi qualificatif à la CAN U17.

Rennes : trop de vélos autour du stade, la Ville prend une décision

Les Rennais sont de plus en plus nombreux à préférer venir à vélo pour assister au match de foot au stade de la route de Lorient. Face au stationnement anarchique, la ville va installer 150 places en plus.

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Une panne sur la ligne B du métro. Une fourrière qui a redoublé son activité et enlève depuis plusieurs mois systématiquement les véhicules garés anarchiquement, et des bus plus que bondés… Il n’en fallait pas plus pour convaincre les supporters du Stade Rennais de prendre leur vélo les jours de matchs.

"C’est un fait, nous avons de plus en plus de personnes à venir avec un deux-roues", concède Jean-Jacques L’Hour, adjoint au directeur sûreté sécurité du Stade Rennais. "C’est devenu un sujet. Nous devons désormais faire attention au stationnement anarchique des vélos", ajoute Cyrille Morel, adjoint au maire. "Les cycles ne doivent pas gêner les sorties de véhicules qui peuvent venir pour porter secours ou maintenir la sécurité".

200 plaintes pour vol par an
Pour remettre un peu d’ordre à proximité du Roazhon Park, la ville a donc décidé d’installer un grand linéaire de racks à vélos entre l’école Moulin du Comte et le supermarché Carrefour City, sur le même trottoir en direction du centre-ville. 150 places seront donc installées prochainement

"Les vols de cycles aussi nombreux à Rennes, ajoute David Flageul, commissaire en charge de la voie publique. Nous avons plus de 200 plaintes par an. Nous pouvons penser que le phénomène est trois fois plus important car tout le monde ne dépose pas plainte, loin de là. Il est donc important que les soirs de matchs, les vélos soient accrochés solidement".

Ludovic Blas s’excuse après le penaltygate

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Surpris par Lorient le week-end dernier, le Stade Rennais tentera de renouer avec la victoire sur la pelouse du LOSC dans le cadre de la 25e journée de Ligue 1. À ce titre, Ludovic Blas compte bien jouer un rôle prépondérant dans la quête des trois points, lui qui vit un exercice compliqué depuis son arrivée l’été dernier en provenance de Nantes. Surtout, le milieu de terrain de 26 ans espère se racheter une conduite après l’affaire du «penaltygate» survenue le 18 février dernier.

Pour rappel, le Français s’était brouillé avec Martin Terrier et Amine Gouiri pour tirer un penalty qu’il avait finalement loupé, entraînant la bronca de ses supporters. Présent en conférence pour aborder le choc face au LOSC, l’ex-Nantais a reconnu, en toute sincérité, son erreur. «La manière m’embête un peu mais ça devait se passer, c’est comme ça. J’ai fait une erreur, parce qu’il y avait des tireurs désignés. Maintenant, c’est derrière moi, c’est fini», a assuré le numéro 11 du SRFC.

J'apprends plus que je ne subis

Auteur de débuts contrastés depuis son arrivée à Rennes l'été dernier, parfois même pris en grippe par le public, le milieu offensif Ludovic Blas s'est livré sans détour en conférence de presse d'avant-match ce vendredi.

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L'adaptation de Ludovic Blas à Rennes n'est pas un long fleuve tranquille. Après avoir réalisé des débuts corrects, voir bons statistiquement, mais dans une équipe en perdition sous Bruno Genesio, le milieu offensif a parfois sombré individuellement depuis le début d'année 2024, alors que Rennes retrouvait des couleurs sous la houlette de Julien Stéphan.

Peut-être que son étiquette de joueur passé par Guingamp et Nantes n'a pas facilité son entrée dans les cœurs rennais ? Quelques attitudes, comme des buts importants non célébrés, ont aussi pu agacer. Toujours est-il que le public avait bruyamment manifesté son hostilité envers le joueur le 18 février dernier lors de la victoire face à Clermont, après un penalty raté par Ludovic Blas. Il n'avait pas respecté la hiérarchie des tireurs, avant d'être sifflé comme rarement un Rouge et Noir l'avait été ces dernières années, au-delà de l'acceptable même quand des sifflets résonnaient au moment où le joueur était en position de frappe aux abords de la surface adverse.

Ce moment-là a été un déclic
Depuis deux matchs et autant de titularisations de suite en Ligue 1 (face au PSG et Lorient), le milieu de 26 ans retrouve des couleurs. Interrogé sur cette épreuve, Ludovic Blas se dit philosophe : "C'est nouveau... Après, je vais bien. Je ne suis pas quelqu'un qui se prend la tête, mais c'est sûr que ce moment-là (les sifflets du Roazhon Park, NDLR) c'était quelque chose de nouveau. Dans une carrière, il y a toujours un moment comme ça. Moi, j'apprends plus que je ne subis. Pour moi le plus important c'est de retrouver le football que j'ai pu montrer avant, et c'est autre chose. (...) Une épreuve comme ça, c'est à moi de la surmonter seul, c'est comme ça que j'apprends le plus. Et je ne suis pas encore sorti de tout ça, je suis encore là-dedans, après j'ai beaucoup travaillé aussi et on va dire que ce moment-là m'a aidé. C'était un déclic pour continuer à montrer encore ce que je faisais de bien à l'entraînement."

Le joueur a semblé fournir plus d'efforts que d'habitude face au PSG puis Lorient. Ludovic Blas s'en explique : "Dans mon jeu, j'ai un peu une attitude nonchalante, qui n'est pas faite exprès, c'est mon jeu à moi. C'est sûr qu'au regard on a l'impression que je suis pas à fond, ou que je ne fais pas les efforts. Après au club ils savent que c'est pas le cas, parce qu'il y a les stats qui montrent que... Mais j'ai appris quelque chose aussi : c'est de donner beaucoup pour l'équipe, et pour le regard de mon coéquipier. Parce que même si le coéquipier sait que je suis comme ça, lui montrer que je peux essayer de changer certaines choses peut l'aider à avoir confiance en moi."

Une attitude nouvelle qui permet à Ludovic Blas d'obtenir plus de temps de jeu sur les trois derniers matchs de Rennes en Ligue 1 (3 titularisations, 243mn de jeu) que sur les neuf précédents dirigés par Julien Stéphan depuis son retour (2 titularisations, 219mn de jeu).

Martin Terrier, les raisons d’une baisse de régime

Moins décisif, l’attaquant du SRFC connaît une période de creux naturelle dans sa phase de reprise, d’autant plus avec l’enchaînement terrible de matches en février. Dimanche, après une première semaine à un seul match depuis un moment, il devrait être titulaire, pour affronter son club formateur de Lille.

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Le sourire avant la grimace. Dimanche, en préambule de la défaite face à Lorient (1-2), Martin Terrier a reçu son prix de "joueur du mois de janvier". C’est la troisième fois qu’il décroche cette distinction, preuve que l’attaquant est sur le chemin de la plénitude de ses moyens physiques et du niveau qui lui faisait survoler la Ligue 1 avant sa blessure au genou, le 2 janvier 2023.

En chemin seulement, car le mois de février a été plus compliqué pour le numéro 7 du Stade Rennais. Il y a d’abord eu Milan et une prestation indigne de son niveau, lui qui pourrait prétendre enfiler la tunique des Rossoneri à son meilleur niveau. Bien qu’il s’en défende, arguant un gros volume de courses, il est passé à côté de son match.

Il y a ensuite eu le rebond contre Clermont avec un doublé. L’orgueil du champion. Mais depuis, au gré des matches, Martin Terrier confirme qu’il est moins bien. Peu influent contre Le Puy, une équipe de N2, on l’a surtout senti très émoussé face aux Merlus, incapable d’accélérer ou de donner le coup de reins nécessaire pour être à la réception des ballons dangereux. "Martin est dans son sixième mois de reprise après une longue coupure, l’enchaînement pèse un peu plus sur les joueurs qui ont été blessés", déclarait Julien Stéphan à l’issue de la rencontre.

Forme ondulatoire du joueur en reprise
"C’est génial que son coach parle comme ça, insiste Alexandre Dellal, docteur en science du sport, ancien préparateur physique de l’OL et l’OGC Nice. Il y a toute une phase où il faut être attentif, car un joueur en reprise n’est pas un joueur normal de l’effectif."

Ainsi, rien d’étonnant, après ses dix mois d’absence et son retour le 5 octobre à Villarreal, à ce que Terrier subisse une forme de contrecoup. "On constate que la durée nécessaire à un joueur pour retrouver toutes ses sensations et pouvoir répéter les efforts sur la durée, est équivalente à la période d’éloignement des terrains", ajoute Alexandre Dellal. C’est d’ailleurs pour cela qu’il existe des débats sur la durée d’indisponibilité après une opération d’un ligament croisée antérieur (LCA). "En Angleterre, c’est quasi systématiquement un an."

D’autant que si la reprise de Terrier s’est faite progressivement, celui-ci a finalement beaucoup joué depuis l’automne en raison de l’enchaînement des matches en février (neuf en 29 jours). Il a pris part à 26 rencontres et cumule un temps de jeu équivalent à 18 matches complets.

"Il faut prendre en compte la répétition des matches, l’intensité, les voyages, le stress, l’état des terrains, les différences de températures, ajoute le préparateur physique. D’autant que c’est un joueur tonique, qui ne s’économise pas et participe aux transitions offensives et défensives."

Enfin, dernier facteur de cette baisse de régime, durant les mois qui suivent la reprise, la forme n’est pas linéaire. "C’est ondulatoire, avec des hauts et des bas. L’objectif étant de réduire l’amplitude entre les deux et que les ondulations soient des moins en moins prononcées avec le temps", confirme Alexandre Dellal.

Le retour à un match par semaine devrait y aider. ON pourra en juger dimanche face à Lille son club formateur, car en raison de la suspension de Desiré Doué, l’attaquant sera très certainement aligné d’entrée.

Amine Gouiri, pièce maîtresse du Stade Rennais en fin de saison

Revenu plus affirmé après ses soucis à un genou en janvier, l'attaquant international algérien peut peser dans le sprint final des Rennais et entretenir leurs espoirs d'Europe.
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Stoppé dans son élan contre Lorient ce week-end (1-2) après trois mois sans revers en L1, Rennes s'efforcera de rebondir à Lille, dimanche, dans un choc "européen" qui précédera celui contre l'OM, une semaine plus tard. Après 9 matches en 29 jours, l'équipe de Julien Stéphan aura peut-être repris des forces. Sans Désiré Doué, suspendu, il lui faudra notamment convier si possible la réussite offensive qui l'a fui contre les Merlus, dimanche, à l'image d'un duo Terrier-Kalimuendo éreinté. Lancé à vingt bonnes minutes de la fin, Amine Gouiri, lui, a réduit le score d'un bel enchaînement une semaine après son bijou à Paris, quand il avait mystifié quatre Parisiens et conclu extérieur du droit (1-1).

À nouveau titulaire à Saint-Étienne face au Puy (N2, 3-1, le 29 février), en ayant vendangé cette fois une occasion de 3-0, Stéphan avait préféré le ménager contre Lorient. "Il a débuté les quatre derniers matches, a rappelé le coach rennais. J'ai des organismes à gérer. Il est sorti d'un mois et demi d'arrêt. Quand il a repris, il a eu des petites alertes à la cheville et au mollet. Tout ça, il faut le prendre en compte."

Insuffisant, son but face aux Merlus a néanmoins confirmé son retour en forme, dans le jeu et la finition, après un début d'année qui a vu Terrier, Kalimuendo, Benjamin Bourigeaud et Désiré Doué redresser une équipe mal en point. Blessé à un genou fin décembre et donc privé de la CAN après avoir choisi l'Algérie cet automne, Gouiri s'est greffé à l'élan rennais avec un doublé à Sochaux (N) en Coupe de France (6-1, le 2 février), une entrée remarquée à Milan en barrages de la Ligue Europa (0-3, le 15) et un match plein au retour (3-2, le 22), côté droit.

Le voilà à cinq buts en Championnat, comme Kalimuendo et Terrier, c'est à la fois peu et loin de ses 15 buts en L1 de la saison passée (sans penalty) mais sa première partie de saison avait collé à celle de son équipe, décevante. "Il n'a pas assez profité l'an passé de l'absence de Terrier et du départ de Jérémy Doku pour avoir plus de poids dans cette équipe, avec un Désiré Doué qui s'est aussi installé, estime Frédéric Piquionne, l'ex-attaquant rennais, aujourd'hui consultant sur Prime Video. Quand on voit son match à Paris, c'est le Gouiri qu'on aime, très fin techniquement, qu'on a vu par séquences à Nice, mais on le voit trop peu."

À tout juste 24 ans, l'attaquant formé à lyon doit pouvoir accentuer son empreinte sur Rennes, qui avait déboursé 28 M€ en 2022 pour l'attirer. Jusque-là, il en est à 26 buts et 7 passes décisives en 72 matches toutes compétitions confondues sous le maillot rennais, moins que les 28 buts et 18 passes en 84 rencontres avec l'OGCN, mais le jeu niçois reposait peut-être plus sur lui qu'à Rennes. "C'est allé vite pour lui la première année à Nice (2020-2021), observe l'ex-directeur du football du Gym, Julien Fournier, qui l'avait recruté à l'OL à 20 ans pour 7 M€. Ça a créé des attentes décalées car il faut parfois le temps d'arriver à maturité, comme ce fut le cas pour Terrier. Mais même s'il a eu un développement moins supersonique que ce que les gens pensaient, il progresse. Dans son langage corporel, je le vois plus mature. Je le vois faire plus d'efforts à la perte de balle, et physiquement, il s'est étoffé. Bien sûr, il doit continuer à faire évoluer sa palette, son jeu de tête, son pied gauche. Mais il est dans le bon club avec le bon entraîneur, je n'ai pas de doute sur lui."

Les présidents de ligue 1 taclent une organisation bancale et réclament des changements

Les présidents des clubs de Ligue 1 ont publié un communiqué au sujet de l’arbitrage.

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Dans le viseur de toutes les parties au sein du football français, l’arbitrage pourrait connaître de gros changements dans les prochains mois. Ce mercredi, le collège de Ligue 1, qui représente les clubs au conseil d'administration de la Ligue de Football Professionnel, se réunissait afin de revenir sur les derniers évènements qui ont lésés certains de leurs clubs et en ont profité pour suggérer quelques changements de règles.

"Le Collège de Ligue 1 réuni aujourd’hui pour évoquer les questions liées à l’arbitrage a souhaité réaffirmer la nécessité d’un dialogue permanent entre les clubs et les responsables de l’arbitrage. En ouverture du Collège, le président de ce dernier, Jean-Pierre Caillot, a pris la parole pendant 30 minutes afin d’expliquer à l’ensemble des présidents le fonctionnement global de l’arbitrage professionnel français. Pour cela, il s’est appuyé sur le rapport de Dominique Laurent remis à la FFF à la demande de son président. Cette présentation a mis en exergue la complexité de l’organisation de l’arbitrage en France, a éclairé les clubs sur le rôle central de la CFA dans le dispositif et a donc permis de mettre en lumière le fait que le responsable de l’arbitrage professionnel n’était en rien le seul décisionnaire" démarre la missive.

Les présidents des clubs veulent se faire entendre
Dans ce communiqué publié ce mercredi en fin de journée, le collège des présidents de clubs de Ligue 1 a partagé plusieurs de ses réflexions. "Qu’il n’y avait aucune volonté de leur part de faire de l’ingérence auprès du monde arbitral dont ils respectent l’indépendance indispensable à l’intégrité des compétitions, qu’ils ne pouvaient que constater que l’organisation mise en place par la FFF et la CFA était inefficiente, en raison notamment des conflits de personnes existants entre ses deux principaux responsables, que cette organisation n’était pas celle souhaitée par les clubs professionnels, mais que ces derniers s’étaient rangés à la volonté de la FFF et enfin que cette organisation « bancale » avait des conséquences négatives sur la performance des équipes arbitrales, et donc sur la gestion des rencontres."

Un communiqué piquant donc à l’encontre de l’arbitrage français, qui tient toutefois à rappeler que la "priorité absolue, en relation avec la LFP, a toujours été l’équité de la compétition d’une part et la valorisation du produit d’autre part. Ce qui ne semble plus être le cas aujourd’hui." Le collège a exprimé la "nécessité de mettre en place, comme cela était prévu, un comité de liaison comprenant les présidents des Collèges de Ligue 1 et de Ligue 2, le vice-président du collège de Ligue 1, le Président de Foot Unis et les responsables de l’arbitrage de la FFF" à court terme et qui aura pour objectif de "permettre aux parties de mieux se coordonner sur les orientations techniques mises en place mais également de mieux comprendre les décisions prises sur les matchs afin de valoriser les championnats professionnels". Les présidents souhaitent également être "beaucoup plus associés à toutes les modifications stratégiques de l’organisation de l’arbitrage".

S.G.S.B.

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