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Droits tv : "La situation est très grave" prévient le président de Reims

Dans une interview accordée au quotidien L’Équipe, Jean-Pierre Caillot, président du Stade de Reims, est revenu sur la situation financière des clubs de Ligue 1. Et le conflit avec Mediapro pourrait s’avérer fatal.
DS 0189"Il faut être clair. À partir du 1er janvier, il n’y aura plus de rentrée financière pour les clubs liée aux droits télé." Jean-Pierre Caillot, président du Stade de Reims, n’y va pas par quatre chemins pour expliquer la situation préoccupante dans laquelle se trouvent les clubs de Ligue 1.

Mediapro, le principal diffuseur, n’avait pas honoré sa première échéance de paiement (170 M€), forçant la Ligue de football professionnel à contracter un prêt. Les deux parties étant engagées dans une procédure judiciaire, les clubs peuvent se retrouver sans ressources.

Caillot poursuit dans le quotidien L’Équipe. "Ceux (les droits tv) qui seront honorés par les autres diffuseurs (Canal + et Free) serviront à rembourser le prêt contracté pour couvrir les échéances de Mediapro. Soit Mediapro revient à la raison, mais sincèrement je n’y crois pas beaucoup, soit il faut que le conciliateur nous trouve une solution et qu’un diffuseur accepte de rémunérer nos droits télé. La situation est très grave. Le diffuseur ne paye pas, mais il est protégé (par le tribunal de commerce) et on ne peut même pas récupérer nos droits. C’est la deuxième lame."

Présent à la visioconférence avec le Président de la République mardi, Caillot en a profité pour envoyer un message à ce sujet à Emmanuel Macron. Mais le Président ne lui a pas répondu favorablement : "Le Président a entendu mon appel, mais m’a fait comprendre que ce n’était pas lui qui allait régler le problème de Mediapro. Après, on sait qu’il a quand même beaucoup de pouvoir. Il y a des diffuseurs historiques, peut-être qu’il peut leur faire passer un message."

Canal + et BeinSports au pouvoir, Aulas signe la pétition

Tandis que Mediapro refuse de payer le montant de ses droits télévisuels à la LFP, plusieurs présidents de Ligue 1 réclament le retour des diffuseurs historiques.
ds 0260Mardi soir, Jean-Pierre Caillot (Reims) et Waldemar Kita (Nantes) ont appelé le retour au premier plan des diffuseurs historiques de la Ligue 1. « Ce n'est pas à l'État de compenser un contrat commercial. Par contre, le président de la République a évidemment beaucoup de pouvoir et d'aura. Et s'il nous permet de nous rapprocher de nos diffuseurs historiques... » a notamment lancé le président champenois, qui a participé à une réunion de travail avec Emmanuel Macron et une vingtaine d’acteurs du sport amateur et professionnel, mardi en visioconférence.

Via son compte Twitter, Jean-Michel Aulas s’est également rangé derrière l’avis de Jean-Pierre Caillot. Pour le président de l’Olympique Lyonnais, le come-back au tout premier plan de Canal + serait une merveilleuse nouvelle. Mais « JMA » n’oublie pas non plus BeInSports, qui ne diffuse plus aucun match de Ligue 1 cette saison, mais qui s’est avéré être un diffuseur fiable les années précédentes avec un service de qualité et surtout, un paiement en règle envers la Ligue de Football Professionnel. « Ce serait bien aussi que BeIn accompagne notre diffuseur historique et pourquoi pas d’autres (FREE) ? » a publié Jean-Michel Aulas, pour qui il est évident que les lignes doivent bouger et que la situation actuelle ne peut pas durer. Car Mediapro, qui doit verser plus de 800 ME par an football français, a refusé de payer sa traite du mois d’octobre et devrait de nouveau esquiver le paiement du mois de décembre. Ce qui place automatiquement les clubs en alerte rouge financièrement, malgré les aides de l’Etat.

Le sport professionnel à huis clos en 2020, retour progressif du public en janvier

Emmanuel Macron s’entretenait ce mardi matin avec des responsables du monde du sport pour écouter les besoins d’un secteur durement éprouvé par la crise du Covid-19. Le Président a annoncé ce que beaucoup redoutaient : les stades et salles resteront vides jusqu’à la fin de l’année.
DS 0187Le retour des spectateurs dans les stades n’interviendra pas avant le début de l’année 2021 et il devra respecter une jauge qui sera liée à la capacité des stades ou des salles, a affirmé l’Élysée ce mardi, après une rencontre avec des acteurs du sport.

Le retour du public « n’est pas envisageable en décembre » en raison de l’évolution de l’épidémie de Covid-19, a estimé Emmanuel Macron, au cours de cette visioconférence avec le monde sportif. Cette absence de public est préjudiciable pour le sport professionnel, qui connaît des pertes énormes en termes de billetteries et de sponsoring.

Le président du HBC Nantes, Gaël Pelletier, avait été l’un de ceux qui avaient lancé l’alerte en disant : « Si on joue à huis clos, dans quatre mois on est mort ». Depuis des semaines, ils sont nombreux à s’inquiéter de l’avenir du sport en France. Reste à savoir ce que le Gouvernement va proposer aux clubs pour les aider à traverser cette période de crise.

Le chiffre qui montre que Mediapro est en train de tuer le foot français

La politique tarifaire outrancière de Mediapro est en train de faire très mal au football tricolore selon un spécialiste.
ds 026850 euros par an. C’est la somme qu’il suffirait de débourser via IPTV pour avoir accès à toute l’offre sportive, football inclus. Un piratage florissant en France avec des souscripteurs par millions comme le dénonce dans les colonnes du Figaro, Pauline Blassel, secrétaire générale de l’Hadopi, qui protège les droits d’auteur. "Actuellement, on estime à près de 3 millions les personnes qui consomment des programmes sportifs illégalement. Ça a considérablement augmenté ces dernières semaines". Si le piratage explose, c’est que l’offre de Mediapro est perçue comme exagérée par les consommateurs. Pour rappel, le prix réclamé par le groupe sino-espagnol pour la chaîne Téléfoot tourne autour de 25 euros par mois rien que pour l Ligue et la Ligue 2, alors que les offres pirates offrent en plus la Ligue des Champions… Différents spécialistes estiment ainsi que cette politique tarifaire outrancière a favorisé la recherche de solutions illégales chez les fans de football.

3 millions de pirates, et si Mediapro tuait vraiment la Ligue 1 ?

Depuis l'explosion des droits TV de la Ligue 1, le marché parallèle explose et le football risque de le payer très longtemps. Les 25 euros de Mediapro auront un prix.
DS 0184La Ligue de Football Professionnel fait de son mieux pour corriger les effets dévastateurs de la position de kamikaze prise par Jaume Roures, dont la société, Mediapro, n’a pas payé l’échéance d’octobre (172ME) des droits TV de la Ligue 1, le patron espagnol ayant déjà fait savoir qu’il en sera de même début décembre. Et tandis que Vincent Labrune a obtenu des crédits pour permettre aux clubs de s’en sortir provisoirement, le prix réclamé par Mediapro pour la chaîne Téléfoot, autour de 25 euros par mois, torpille sur la longue durée la valeur du championnat français. En effet, si le groupe sino-espagnol et la LFP pensaient que les amateurs de football paieraient cette somme en plus de Canal+ pour s’offrir toute la Ligue 1, ils ont eu tort. Non pas que les téléspectateurs se soient détournés de la L1, mais ils ont trouvé des services nettement moins onéreux pour s’offrir la totalité des matchs non seulement de L1 et L2, mais également des champions européens et de la LDC.

Pour cela, direction l’IPTV où moyennant quelques dizaines d’euros par an vous avez accès à toute l’offre sportive, et pas uniquement le football. Bien évidemment c’est illégal, mais les abonnés à ces services se comptent par millions. « Actuellement, on estime à près de 3 millions les personnes qui consomment des programmes sportifs illégalement. Ça a considérablement augmenté ces dernières semaines », précise, dans Le Figaro, Pauline Blassel, la secrétaire générale de l’Hadopi, qui protège les droits d’auteur. Et même si les polices européennes s'activent pour démanteler les réseaux qui commercialisent ces offres, les consommateurs qui auront déboursé 50 euros par an pour du football, n'accepteront plus de débourser le double par mois pour regarder légalement la même chose. A force d'en demander toujours plus, et avec le bug Mediapro, la Ligue 1 risque de pleurer longtemps.

Stéphan met le feu aux entraînements et ça marche !

Le coach du Stade Rennais, Julien Stéphan, a décidé de soumettre son effectif à un effort intensif durant la trêve internationale afin de revenir plus fort en Ligue 1 et en compétition européenne.
ds 0267"Dans une saison, ça n’arrive pas souvent de ne pas jouer sur une période comme celle-ci, surtout avec notre calendrier, concède Del Castillo. L’an dernier déjà, nous avions à peu près ce même rythme à la même période. Il faut gérer ce temps-là et s'adapter, mais nous ne sommes pas dépaysés puisque les séances sont intenses et peuvent se rapprocher des efforts que l’on fournit en match. Tout est fait pour ne pas perdre la cadence.", a indiqué le coach des Bretons.

Ligue 1 à dix-huit clubs : une bonne idée, de mauvaises raisons ?

Le président de la LFP pousse l'idée d'une réduction de l'élite française à dix-huit équipes. Quelles sont les intentions derrière ce projet?
DS 0177L'idée ressort des tiroirs à intervalles réguliers, mais la crise lui donne plus de consistance: faut-il, comme le souhaite le nouveau président de la LFP Vincent Labrune, prêt à "ouvrir le débat", réduire le championnat de France à dix-huit clubs?

La principale justification avancée pour cette réforme est la recherche d'une amélioration de la "compétitivité" des clubs français. On pourrait entendre ce terme au sens sportif (resserrer l'élite pour en hausser le niveau), mais il résonne surtout au sens économique.

Car les motivations premières sont plus prosaïques, et ce sont essentiellement celles des gros clubs: moins de parts, c'est plus de gâteau pour chacun. D'autant que ce rétrécissement s'accompagnerait d'une diminution du nombre de relégations – probablement à deux, et pas forcément directes.

Un leitmotiv des réformateurs est en effet de "rassurer les investisseurs", qui hésitent en raison du risque sportif, en l'occurrence celui d'une relégation. Vieille contradiction entre la logique économique et la logique sportive, qui a conduit à une constante réduction de l'incertitude des résultats.

Une Ligue 1 à dix-huit clubs figurait dans notre Manifeste de 2003 (avec la suppression de la Coupe de la Ligue), mais notre souci premier était de réduire l'épuisement des joueurs, les risques de dopage et la saturation des calendriers et des écrans.

Et puis, nous imaginions quatre accessions-relégations pour créer une dynamique entre les deux échelons, favoriser les projets sportifs ambitieux et éviter qu'une descente en Ligue 2 ne soit un désastre. Tout le contraire d'un programme consistant à sécuriser les maintiens dans l'élite.

Même si Vincent Labrune admet une surabondance de matches et de compétitions en Europe et prétend vouloir "retrouver de l'incertitude", son "en même temps" très macroniste laisse peu de doutes: il faut "faire passer un cap aux plus gros clubs" et "en même temps, il faut chercher à renforcer les plus petits".

Sur le plan sportif, au-delà de meilleures conditions de récupération et de préparation, une Ligue 1 à dix-huit présente en théorie quelques avantages: une hausse du niveau moyen, un ventre mou amoindri, plus d'adversité pour les meilleures équipes. Mais, dans ces années 2020, c'est surtout un projet politique.

Dans le package qui se dessine, il y a en effet "la création d'une filiale commerciale qui gère directement les droits de nos championnats" (sur le modèle de la Premier League), et la volonté de donner encore plus de pouvoir aux clubs puissants (sur le modèle du Project Big Picture de la Premier League).

Didier Deschamps en a résumé la philosophie: "Ça va dans le sens de l'élite". Il soutient le projet, peut-être contre son camp: le grand chambardement des calendriers qui s'annonce a une victime déjà désignée, le football de sélections.

La Ligue 1 à dix-huit serait une bonne idée dans un autre contexte. Dans celui-ci, a-t-elle une chance de servir l'intérêt collectif plutôt que des intérêts particuliers?

Mediapro, des bénéfices en hausse avant la crise

Les comptes du propriétaire de la chaîne Téléfoot montrent que Mediapro a réalisé 188 millions d'euros de bénéfices en 2019. Depuis, la crise sanitaire a frappé et le groupe a cessé ses versements à la LFP.
DS 0176Mediapro, le principal diffuseur du football français, sortait d'une année positive avant de rencontrer ses difficultés financières actuelles, d'après les derniers chiffres déposés au registre du commerce espagnol, et rapportés par le quotidien El Pais. En 2019, le propriétaire de la chaîne Téléfoot, qui, en octobre, n'a pas payé son échéance à la Ligue de football professionnel (LFP), soit 172 millions d'euros, avait enregistré une hausse de 45% de ses bénéfices (188 millions d'euros après impôts). Un résultat obtenu notamment grâce à son contrat de commercialisation des droits de la Liga à l'étranger (4,48 milliards sur 5 ans) et en Espagne.

En France, Mediapro s'est placé sous la protection du tribunal de commerce, en essayant parallèlement de renégocier à la baisse son contrat avec la LFP (780 millions d'euros par saison pour la Ligue 1). Nommé par le tribunal de commerce de Nanterre, un conciliateur espère trouver un accord entre les parties le 7 décembre. Initialement, le groupe sino-espagnol devait verser 152,5 millions d'euros lors de l'échéance suivante, prévue début décembre.

Un autre bras de fer avec la Serie A
Malgré ces bons résultats, tempérés par une baisse de 19% du chiffre d'affaires de Mediapro en 2019 (1,2 milliard d'euros), la note évaluant la fiabilité financière de Joye Media SL, propriété du fonds chinois Orient Hontai Capital, a été dégradée plusieurs fois d'affilée par l'agence de notation Moody's, passant de « B3 » à « Caa1 » (un « très haut risque ») en octobre, après le refus de Téléfoot de payer son échéance à la LFP. En conflit financier avec la LFP en France, Mediapro dispute aussi un bras de fer avec la Serie A, à laquelle elle réclame 52 millions d'euros après l'annulation d'un contrat de diffusion en 2018, selon La Informacion.

Julien Stéphan à l'origine du limogeage d'un confrère ?

Le vendredi 27 novembre, le Stade Rennais accueillera le RC Strasbourg au Roazhon Park. Si les Alsaciens s'inclinent en Bretagne, Thierry Laurey pourrait être démis de ses fonctions.
DS 0172La trêve internationale est arrivée au bon moment pour le Stade Rennais, qui a enchaîné les déconvenues juste avant. De Chelsea à Paris, les Rouge et Noir ont encaissé deux 0-3 en quatre jours ayant mis en valeur leurs faiblesses du moment. La coupure de deux semaines va permettre de soigner les organismes autant que les têtes et de repartir du bon pied.

Laurey sur un siège éjectable
En plus, la reprise du championnat se fera en douceur avec deux rencontres face à des adversaires prenables, contre les Girondins de Bordeaux à domicile le 20 novembre et le RC Strasbourg à la Meinau une semaine plus tard. Cette dernière partie pourrait d'ailleurs être fatale à l'entraîneur alsacien, Thierry Laurey. En effet, d'après L'Equipe, même si les dirigeants du RCSA n'ont fixé aucun ultimatum à leur coach, les deux prochains matches pourraient être décisifs.

Avant-dernier du classement avec 6 points, Strasbourg affiche de grosses carences dans le jeu. L'Equipe croit savoir que de nouvelles défaites à Montpellier et donc face à Rennes, sans esprit de révolte, pourraient être fatales à Laurey, en poste depuis quatre ans. Julien Stéphan à l'origine du renvoi d'un confrère, ça pourrait devenir une réalité…

Pas d'argent, pas de matchs, Aulas menace Téléfoot

Dans l’incapacité d’honorer ses engagements et de payer à la Ligue de Football Professionnel les droits télévisuels, Mediapro met le foot français dans l'embarras.
DS 0171Et pour cause, en pleine crise du Covid-19, les clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 n’avaient pas besoin d’un diffuseur principal mauvais payeur. C’est pourtant le cas avec Mediapro, qui n’a toujours pas versé un centime à la Ligue de Football Professionnel pour la diffusion de huit matchs de L1 et huit matchs de L2 par journée depuis la fin du mois d’août. Début octobre, le groupe sino-espagnol n’a pas honoré le paiement de sa première traite, et en fera de même en décembre. Interrogé à ce sujet sur les ondes de RMC, Jean-Michel Aulas a purement et simplement proposé d’enlever un certain nombre de lots de matchs à la chaîne Téléfoot. Ce qui conduirait à une réattribution de certains droits télévisuels de la Ligue 1.

"Je pense que dans le cadre de la médiation qui est en cours, on doit pouvoir, en fonction des lots attribués à Mediapro, trouver un bon équilibre pour qu’il abandonne un certain nombre de lots et qu’un groupement de gens qui veulent sauver le football français viennent à nous. L’Etat doit nous aider à régler le problème, peut-être en faisant abstraction d’un certain nombre de charges sociales. Deuxième type de solution, c’est de se situer dans une autre approche. Il faut trouver une approche digitale qui ne soit plus telle qu’elle a été conçue avec des lots exclusifs, qui sont limités par définition. Il faut trouver quelque chose qui permettra de calibrer l’offre en prix et en segmentation en fonction de ce que souhaite l’utilisateur" a indiqué Jean-Michel Aulas, lequel a par ailleurs regretté un certain nombre d’erreurs de la part de Mediapro dans la distribution de sa chaîne.

Des erreurs dans la distribution de la chaîne
"Mediapro a toujours pensé que ses images seraient diffusées par Canal Satellite et un certain nombre d’autres diffuseurs. Tous les abonnés de Canal Satellite n’ont pas eu accès aux images que diffusait Mediapro. Quand Mediapro a défini un prix à l’époque, il paraissait hyper cher, mais il paraissait, au travers du nombre d’utilisateurs qui pourraient y accéder, possible. Petit à petit, tout s’est refermé. Parce qu’encore une fois, on a démarré le championnat trop tôt. C’est une erreur vraiment dramatique. Mediapro s’est trouvé dans l’incapacité de distribuer" a lancé le président de l’OL. Des erreurs qui font de Téléfoot une chaîne peu suivie, qui compte environ 600.000 abonnés. Un chiffre qui ne permet pas à Mediapro de rentrer dans ses fraus et de payer en bonne et due forme la LFP.

Médiapro n'a peur de rien, l'état français accusé

Dans l’oeil du cyclone depuis le début du mois d’octobre et sa décision de ne pas payer les échéances des droits TV prévues dans son contrat avec la LFP, Médiapro connait des débuts catastrophiques.
DS 0170La société audiovisuelle est très loin du compte en ce qui concerne ses abonnements, et estime devoir renégocier les quelques 800 ME qu’elle doit payer chaque année pour diffuser la Ligue 1 et la Ligue 2. Les raisons invoquées ? La crise sanitaire et économique, qui a changé la situation par rapport au moment de l’appel d’offres il y a deux ans. Si la donne est en effet bien différente, il est bon de rappeler que Médiapro comptait surtout revendre des matchs et pas forcément les produire, ce qu’il n’a pas réussi à faire. En plus de cela, il n’a pas trouvé d’accord avec Canal+ pour une diffusion plus globale (quasiment 9 millions d’abonnés potentiels). Résultat, entre les difficultés de diffusion et le prix demandé de 25 euros, Téléfoot ne compte que 600.000 abonnés alors qu’à terme, le chiffre de 3 millions était avancé.

Une claque forcément lié au prix demandé, alors qu’il faut toujours avoir BeIN Sports, Canal+ et RMC pour suivre l’ensemble des compétitions de football. Résultat, de nombreux passionnés de football ont décidé de suivre les rencontres en streaming ou par l’IPTV, qui serait utilisé par 3 millions de foyers en France selon Hadopi. L’occasion pour Médiapro de pousser un vrai coup de gueule contre le gouvernement français, qui a récemment mis en sommeil un projet de loi sur la réforme de l’audiovisuel qui permettait de saisir la justice pour faire cesser une diffusion en temps réel. « Le piratage a évidemment des répercussions sur les abonnements qui ne sont pas pris. Le gouvernement n'a pas identifié que c'est une priorité pour le secteur. C'est un vrai problème », a fait savoir Médiapro dans les colonnes des Echos. Une remontrance que Canal+ et BeIN Sports ne contesteront pas, eux qui se sont déjà plaints des pertes financières liées au piratage, qui touche forcément tous les acteurs de l’audiovisuel en France.

Qu’est-ce que l’IPTV, procédé qui permet de regarder le foot pour 5 € par mois ?

IPTV : ces quatre lettres cartonnent chez les amateurs de football et de sport en général et sont le cauchemar des diffuseurs. Pour une somme défiant toute concurrence, un utilisateur peut accéder de façon simple mais illégale à tout le catalogue foot.
DS 0169Le football français fait face depuis plusieurs semaines au refus de Mediapro d’honorer son contrat d’1,1 milliard d’euros signé en 2018 pour diffuser les rencontres de ligue 1 et de ligue 2. Mais les diffuseurs font face à une autre menace, l’IPTV. Décryptage.

L’IPTV, c’est quoi ?
L’IPTV, qui signifie en anglais Internet Protocol Television, est une plateforme illégale permettant de regarder le petit écran en ligne. Le boîtier, qui s’achète facilement sur Internet car légal, est en même temps le Graal des télévores – il permet de visionner jusqu’à plusieurs milliers de chaînes payantes du monde et d’avoir accès aux services de vidéo à la demande – et le cauchemar des diffuseurs.

Là où aujourd’hui et de façon légale, il faudrait s’abonner à Canal +, Téléfoot, RMC sport, beIN Sports ou encore Eurosport pour accéder à tous les contenus foot contre environ 80 € par mois selon les offres, l’IPTV regroupe le tout pour la modique somme de 60 €… par an.

Pourquoi ça explose ?
Le morcellement de l’offre audiovisuelle depuis des années, les changements de diffuseurs tous les quatre ans, et pour certains le coût jugé trop cher des abonnements… Autant de raisons qui peuvent expliquer le choix des amateurs du ballon rond de se tourner vers le piratage.

Comme Yann*, qui s’est résolu à regarder le foot de façon illégale. "On devient trop des vaches à lait. Il y a sans arrêt des changements, il faut plusieurs abonnements différents, ça devient excessif…", peste ce fan de l’Olympique de Marseille. "Et puis pourquoi payer un abonnement quand la plupart des matchs ont lieu le dimanche après-midi, au même moment que le foot amateur ?", s’interroge-t-il. "Actuellement, on estime à près de 3 millions les personnes qui consomment des programmes sportifs illégalement. Ça a considérablement augmenté ces dernières semaines", confirme Pauline Blassel, la secrétaire générale de l’Hadopi, l’organe de protection des droits d’auteur.

Quels risques pour les utilisateurs ?
L’utilisation d’une IPTV en France est illégale et comprend deux risques majeurs. Le premier est juridique. L’utilisateur tombe sous le coup de la loi sur la contrefaçon, délit puni jusqu’à 3 ans de prison et 300 000 € d’amende.

Le second est informatique. Brancher un boîtier inconnu sur son réseau domestique est loin d’être un geste anodin et peut constituer une faille dans la sécurité de l’installation. Confier ses données bancaires à des personnes inconnues, non plus.

Que font les diffuseurs pour lutter contre ?
Pour les diffuseurs, la facture se révèle salée. Dès 2015, beIN Sports avait estimé les pertes pour l’ensemble des diffuseurs à l’époque à 500 millions d’euros par an. Réunis au sein de l’APPS (Association de protection des programmes sportifs) depuis trois ans, ces derniers tentent de lutter contre ce fléau, et n’étaient pas loin de voir leurs efforts aboutir.

Le projet de loi sur la réforme de l’audiovisuel comporte en effet une mesure qui permettrait de saisir la justice pour faire stopper la diffusion en temps réel.

Mais le texte a été mis en sommeil depuis le confinement. "Incompréhensible", selon Caroline Guenneteau, directrice juridique de beIN Sports. "Le gouvernement n’a pas identifié que c’est une priorité pour le secteur. C’est un vrai problème", regrette-t-on aussi chez Mediapro.

*Le prénom a été modifié

L'arbitre Stéphane Moulin est décédé

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Deux mois après la disparition de Sébastien Desiage, l'arbitrage français est de nouveau en deuil. Le syndicat des arbitres d'élite (SAFE) vient d'annoncer le décès de Stéphane Moulin à l'âge de 57 ans.

Cet ancien arbitre international a arbitré plus de 300 matches au plus haut niveau en Ligue 1, Ligue 2 et avait notamment arbitré le trophée des Champions en 2000. Depuis 2012, il avait intégré le comité directeur de l’arbitrage au sein de la Fédération Française de Football.

1 milliard par Mediapro, la Ligue 1 va s'asseoir dessus !

Tandis que Téléfoot continue à diffuser la Ligue 1 sans payer les droits, il semble désormais acquis que jamais Mediapro ne règlera la somme promise à la LFP.
DS 0165Le dossier Mediapro-Téléfoot est un vrai casse-tête pour le football français, et Vincent Labrune ne l’a pas caché ce week-end, l’attitude négative du groupe sino-espagnol n’incite pas à l’optimisme. Même si le patron de Ligue de Football Professionnel veut trouver une solution rapide dans le cadre de la procédure de conciliation lancée par le Tribunal de Commerce de Nanterre à la demande de Mediapro, tout semble indiquer que Jaume Roures ne paiera jamais la somme qu’il s’était engagé à régler lorsqu’il avait acheté les droits TV de la Ligue 1 et de la Ligue 2. Pour Arnaud Simon, ancien patron d’Eurosport France et désormais patron d’une société de conseil stratégique, il est clair que les clubs français peuvent dire adieu au rêve de toucher 1 milliard d’euros par an, personne n’étant désormais en mesure de débourser autant pour la L1.

Se confiant sur SoFoot, Arnaud Simon estime que la LFP a bien compris que la messe est dite et que le mirage Mediapro va disparaître. « C’est très rare, dans le business, que tu ne payes pas une erreur stratégique. Le choix Mediapro est très clairement une erreur stratégique, et il y aura des conséquences fâcheuses pour la ligue et les clubs. On peut trouver des solutions pour les compenser ou les diminuer, mais, quoi qu’il arrive, tu ne peux plus imaginer une Ligue 1 valorisée à un milliard d’euros, c’est terminé. Qu’il y ait ou pas l’arrivée des GAFA, d’Amazon ou d’Apple, peu importe, personne ne voudra parier sur des droits à un milliard après l’échec commercial de Mediapro. Les clubs doivent l’intégrer et réduire leur voilure, réduire leurs dépenses, leurs charges de fonctionnement, les salaires versés, les dépenses réalisées, etc », explique le spécialiste du sport et de la télévision.

Un Rennes renversant retrouve le sourire

En s’imposant dans le derby face au Stade Brestois 29 (2-1), samedi, lors de la 9e journée de Ligue 1 Uber Eats, le Stade Rennais F.C. a renoué avec la victoire après 3 matchs sans succès.
DS 0161Le Stade Rennais F.C. peut remercier sa charnière centrale. Menés contre le cours du jeu après un but de Franck Honorat, les Rouge et Noir s’en sont remis à l'efficacité de leurs deux défenseurs centraux pour retrouver le chemin de la victoire. Sur deux coups de pied arrêtés, le SRFC a finalement renversé le Stade Brestois 29, samedi, grâce à Damien Da Silva et Nayef Aguerd. Avec cette victoire, comptant pour la 9e journée de Ligue 1 Uber Eats, les Rennais reviennent provisoirement à la hauteur du PSG et du LOSC en tête. Ils ne s'étaient plus imposés depuis la 5e journée, le 26 septembre, à Saint-Etienne.

Les Rouge et Noir contrôlent le match en première période mais ne se montrent pas suffisamment dangereux pour tromper Larsonneur. Il faut attendre la 26e minute pour assister à la première grosse occasion de la rencontre. Hamari Traoré décale Del Castillo sur la droite. En une touche, l’attaquant rennais remet en retrait vers Terrier. La reprise sans contrôle de l’ancien Lyonnais est bien enroulée mais c’est la transversale qui renvoie le ballon (26e). Del Castillo tente sa chance à son tour juste avant la pause. Après avoir repiqué dans l’axe, l’ailier droit tire du pied gauche. Le ballon frôle le montant gauche de Larsonneur (44e).

Le duo Da Silva-Aguerd relance Rennes
Toujours aussi dominateurs après la mi-temps, les Rouge et Noir concèdent pourtant l’ouverture du score. Trouvé au second poteau sur une remise de la tête de Mounié, après une hésitation de la défense du SRFC, Franck Honorat réussit sa demi-volée et trompe Gomis (0-1, 57e). Piqués, les Rennais ont une belle réaction d’orgueil. Faussurier n’est pas loin de marquer contre son camp sur un centre mais le poteau sauve les Brestois (63e).

Les Finistériens ne peuvent finalement pas empêcher le retour des hommes de Julien Stéphan, portés par leur charnière centrale. Dans un premier temps, c’est Damien Da Silva qui égalise, de la tête, en reprenant un coup franc tiré sur la gauche par Del Castillo (1-1, 66e). Moins de cinq minutes plus tard, c’est au tour de l’autre défenseur central rennais, Nayef Aguerd, de s’illustrer. Sur un corner de Bourigeaud, l’international marocain catapulte le ballon au fond des filets et permet au SRFC de prendre les devants (2-1, 70e).

Da Silva-Aguerd, un duo de choc !

Les Brestois ont les occasions pour égaliser. Mais Le Douaron, à bout portant, manque de justesse technique pour mettre le ballon hors de portée d'Alfred Gomis (79e), alors que Perraud manque son tir en force, sur la gauche de la surface, et voit le ballon s’envoler (84e). Dans le camp d’en face, Gautier Larsonneur sort le grand jeu en envoyant sur sa transversale, d’une manchette, une tête de Guirassy sur corner (88e). Le score ne bouge plus et le Stade Rennais peut fêter sa première victoire depuis plus d’un mois.

La stat : Aucun défenseur n’a plus marqué que Damien Da Silva et Nayef Aguerd en Ligue 1 Uber Eats cette saison (3 buts chacun, à égalité avec Ismaël Traoré).

S.G.S.B.

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