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Que retenir de la grande première d’Habib Beye ?

Arrivé en cours de semaine sur le banc de Rennes, Habib Beye a réussi avec brio sa première sortie avec le club breton en remportant son premier match au bout du suspense face à Strasbourg (1-0).
Que retenir de la grande première d’Habib Beye ?

Ce dimanche, le Stade Rennais recevait Strasbourg pour une rencontre importante pour les Bretons. En difficulté cette saison en Ligue 1, les Bretons avaient absolument besoin de l’emporter pour s’éloigner d’une zone rouge qui se rapproche inlassablement au gré des semaines. Et alors que les résultats avaient eu raison de Julien Stéphan en début de saison et de Jorge Sampaoli ce jeudi, Habib Beye faisait ses premiers pas sur le banc rennais ce dimanche. Ayant fait le choix de quitter le Red Star cet été après avoir permis au club audonien de monter en Ligue 2, l’ancien défenseur sénégalais n’avait pas trouvé de club en Ligue 1 ou en Ligue 2 par la suite.

Finalement, la patience aura été sa plus grande vertu car Beye aura finalement été le choix de Rennes pour croire en cette mission maintien. Un choix osé mais qui avait le mérite d’être frais dans une Ligue 1 où les mêmes coaches sont appelés depuis des années pour assurer ce genre de missions. Restant sur quatre défaites consécutives dans l’élite, les Rennais avaient donc l’opportunité de se relancer sous l’impulsion de leur nouvel entraîneur, qui faisait son baptême du feu sous haute tension. Finalement, Habib Beye aura parfaitement relevé le défi : en affichant des idées léchées dans le jeu et en faisant des choix cruciaux, l’entraîneur de 47 ans aura permis à Rennes de glaner un succès précieux dans la course au maintien.

Les choix forts d’Habib Beye
Faisant plusieurs choix importants dans son onze en titularisant d’entrée les recrues Kyogo Furuhashi et Lilian Brassier ainsi que le jeune Djaoui Cissé (21 ans) dans l’entrejeu, Beye a mis sa patte sur sa nouvelle équipe dès son premier match. Face à un Liam Rosenior inspiré tactiquement depuis son arrivée en Alsace, Habib Beye aura parfaitement répondu au défi tactique imposé par son homologue. Son équipe a montré une réelle capacité à répondre à l’intensité physique imposée par les joueurs de Strasbourg. Alors que le score n’avait pas été débloqué en seconde période, Beye a décidé de relancer Naouirou Ahamada, très peu utilisé avec Sampaoli, et en lançant le jeune attaquant Mohamed Meité dans le grand bain (17 ans). Des choix qui se sont avérés payants avec le but de la victoire d’un Ludovic Blas retrouvé en fin de match (1-0, 90e).

L’effet Habib Beye ?

Au terme de la rencontre, Habib Beye n’a pas caché sa joie au micro de DAZN : «Ce n’est pas mon match, c’est celui des joueurs mais il y a une grande satisfaction. La victoire arrive à point nommé. Je suis arrivé il y a 48 heures avec mon staff. On a essayé que les joueurs soient dans les meilleures conditions. C’est une première étape des 15 que nous avions. Il en reste 14. On reprendra le travail dès mardi matin. La réalité, c’est qu’on a joué la deuxième meilleure équipe du championnat après le PSG dans la forme. On va l’augmenter l’intensité. Tout n’est pas parfait aujourd’hui mais ce n’est pas quelque chose qui se récite. Le jeune Djaoui Cissé a fait un match exceptionnel. On a eu des supporters au top. Ils ont été plus que derrière l’équipe. J’ai la chance d’être au Stade rennais et à la tête de ce groupe de joueurs. On a essayé de leur donner des outils simples. On a beaucoup travaillé avec les joueurs. On a été dominés par moment, ils ont été supérieurs dans la maîtrise. Le match tient à peu de choses, j’aurais applaudi à 0-0. Ce que fait Liam, c’est exceptionnel. Produire ce jeu avec ces jeunes joueurs, je suis admiratif de ce genre de risques. Je suis fier de cette victoire mais on va devoir continuer à travailler. Je veux continuer de grandir avec ce club et en tant qu’entraîneur. Je suis arrivé avec deux personnes mais j’ai trouvé un staff exceptionnel. Je suis très content pour mes garçons.» C’est également le Stade Rennais qui est heureux ce soir et qui reprend espoir sous l’impulsion de son nouveau héros, Habib Beye.

Le résumé de la première victoire avec Habib Beye

Le Stade Rennais s’est imposé sur le plus petit des scores face à Strasbourg (1-0), pour la 20e journée de Ligue 1, mais a déjà beaucoup montré, pour la première d’Habib Beye sur le banc rennais.

Le résumé de la première victoire avec Habib Beye

Des intentions claires d’entrée de jeu
Rennes et Strasbourg se sont quittés, à la pause, sur un score nul et vierge (0-0), sans véritablement être le reflet de ce premier acte. Quand Christopher Wooh a été interrogé, par le diffuseur DAZN, avant de rejoindre les vestiaires, l’ancien Lensois a répondu qu’Habib Beye, qui a vécu sa première en tant qu’entraîneur du Stade Rennais, leur avait demandé de presser haut. On l’a vu dès les premiers instants du match, avec une équipe rennaise qui a essayé d’imprimer un rythme très intense. Dès la première minute de jeu, Arnaud Kalimuendo obligeait même le gardien strasbourgeois, Djordje Petrovic, à la parade (1’). Malgré toutes les bonnes intentions du monde, les Alsaciens se sont créé les occasions les plus dangereuses de la première période, avec Emmanuel Emegha, coupable d’un immanquable (22’), seul aux six mètres face à Brice Samba, mais dont la reprise s’envolait.

Merci Samba… et Blas !
Les hommes d’Habib Beye n’ont pas véritablement inquiété Petrovic, ce sont même les Strasbourgeois qui se sont montrées les plus dangereux. Quelques instants après une reprise de volée très instinctive de Jordan James (69’), Emegha, encore lui, filait vers le but rennais en partant du côté gauche et il fallait un Brice Samba déterminant pour éviter l’ouverture du score alsacienne (70’). Globalement, la rencontre fut pauvre en occasions mais ce sont bien les Rennais qui se sont imposés, grâce à un but, dans la dernière minute du temps réglementaire, de Ludovic Blas (1-0, 89’). Une spéciale du pied gauche venue se nicher dans le petit filet de Petrovic.

Première pour deux recrues
Quelques heures seulement après leur arrivée au club, le défenseur Lilian Brassier et l’attaquant japonais Kyogo Furuhashi ont été titularisés d’emblée par Habib Beye. Sortis à l’heure de jeu, les deux ont livré une performance aux antipodes. L’ancien Brestois Brassier a montré toute son envie de relancer sa carrière, son sérieux et sa solidité. Une première prestation correcte qui a pris fin à l’heure de jeu, remplacé après avoir contracté des crampes. Furuhashi, lui, n’a touché que… sept ballons en 66 minutes. Peu trouvé, il n’a pas existé malgré une générosité claire dans le pressing.

Rennes respire au classement
Grâce à cette victoire, la sixième de la saison mais la première depuis le 15 décembre dernier, face à Angers (2-0), le Stade Rennais respire un peu mieux et remonte à la 15e place de Ligue 1, deux points devant Saint-Étienne, qui redevient barragiste.

Rennes - Strasbourg : Les compositions

20e journée de Ligue 1

Rennes - Strasbourg : Les compositions

La composition de Rennes : Samba – Hateboer, Wooh, Brassier – Assignon, Cissé, James, Truffert – Blas, Furuhashi – Kalimuendo

La composition de Strasbourg : Petrovic – Omobamidele, Doukouré, Sarr, Doué – Santos, Diarra – Moreira, Ouattara, Lemaréchal – Emegha

Monaco s’impose dans un match spectaculaire face à Rennes

L’AS Monaco a décroché une victoire précieuse face au Stade rennais (3-2) au terme d’un match intense au stade Louis-II. Portés par un Maghnes Akliouche inspiré et un Mika Biereth décisif, les Monégasques ont su faire preuve de réalisme malgré une belle opposition rennaise. En revanche, les hommes de Jorge Sampaoli enchaînent une nouvelle défaite inquiétante et restent englués dans le bas du classement.

Monaco s’impose dans un match spectaculaire face à Rennes

Un début de match sous pression

Dès les premières minutes, Monaco a pris les devants, imposant un pressing haut et mettant en difficulté la défense bretonne. Takumi Minamino a été le premier à se montrer dangereux en tentant sa chance dès la 10e minute, mais Brice Samba s’est illustré d’une superbe parade. Trois minutes plus tard, l’ancien joueur de Liverpool a une nouvelle opportunité sur un service de Mika Biereth, mais sa frappe manque de puissance pour inquiéter le portier rennais.

L’ASM a finalement été récompensée à la 16e minute. Sur un centre millimétré de Vanderson, Maghnes Akliouche a déclenché un retourné acrobatique somptueux, laissant Samba impuissant (1-0). Une ouverture du score splendide qui a électrisé le public monégasque. Dans la foulée, Aleksandr Golovin a failli doubler la mise d’un enroulé, mais son tir a heurté la barre transversale. Malgré cette domination, les hommes d’Adi Hütter ont peu à peu relâché leur emprise, permettant aux Rennais de se réorganiser et de se projeter plus efficacement vers l’avant. "On savait que Rennes allait être dangereux en contre si on leur laissait trop d’espace. On a eu un bon début de match, mais on a un peu reculé après notre but", a expliqué Adi Hütter après la rencontre.

Rennes réagit, Monaco repasse devant

Juste avant la pause, Rennes a profité d’un relâchement monégasque pour égaliser. Après une frappe de Ludovic Blas, renvoyée difficilement par Radoslaw Majecki, Nagida a suivi et poussé le ballon au fond des filets (45e+2, 1-1). Une première réalisation en Ligue 1 pour le jeune attaquant camerounais, qui a permis à son équipe d’espérer un retournement de situation en seconde période. "Marquer mon premier but en Ligue 1, c’est une immense fierté, mais j’aurais préféré qu’il nous rapporte des points", a déclaré Nagida, déçu du résultat final.

Au retour des vestiaires, Monaco a immédiatement repris les commandes de la rencontre. Mika Biereth, arrivé cet hiver en Principauté, a inscrit son premier but sous ses nouvelles couleurs après une passe lumineuse de Lamine Camara (52e, 2-1). Ce but a redonné de l’allant aux joueurs d’Adi Hütter, qui ont rapidement enfoncé le clou. Cinq minutes plus tard, Aleksandr Golovin a scellé le sort du match d’une frappe enroulée parfaite, trompant Brice Samba et offrant une avance confortable à son équipe (57e, 3-1).

Pourtant, Rennes n’a pas abdiqué. À la 67e minute, Amine Gouiri a relancé le suspense en réduisant l’écart après avoir échappé à la vigilance de Thilo Kehrer. Malgré quelques opportunités des deux côtés en fin de partie, le score n’a plus évolué, et Monaco a pu savourer une victoire cruciale dans sa quête du podium. «?On a fait une bonne seconde période, on a su reprendre le contrôle du match, mais on doit encore progresser dans la gestion des fins de rencontre?», a analysé Aleksandr Golovin.

Grâce à cette victoire, Monaco grimpe sur le podium de la Ligue 1, prenant provisoirement la 3e place avec 34 points, en attendant le résultat du LOSC face à Strasbourg. Rennes, en revanche, s’enfonce dans une crise inquiétante avec une cinquième défaite consécutive toutes compétitions confondues. Le club breton reste 15e, dangereusement proche de la zone de relégation. «?On n’a pas démérité, mais on manque encore de solidité défensive. Ce n’est pas acceptable d’encaisser trois buts de cette manière. Il va falloir travailler dur pour redresser la situation?», a regretté Jorge Sampaoli en conférence de presse. Rennes affronte Strasbourg. Crédit : AS Monaco.

AS Monaco (4-2-3-1)

Majecki — Vanderson, Kehrer, Maripán, Henrique – Fofana, Camara – Minamino, Golovin, Akliouche – Biereth. Entr.: Adi Hütter

Stade Rennais (4-3-3)

Samba — Guéla Doué, Theate, Omari, Truffert – Blas, Santamaría, Matic – Gouiri, Nagida, Kalimuendo. Entr.: Jorge Sampaoli

Le Stade Rennais de Sampaoli s'enfonce dangereusement en Ligue 1

Battue pour la septième fois en dix matches sous l'ère Jorge Sampaoli à Monaco (2-3), Rennes pourrait tomber à la place de barragiste en cas de résultat positif pour Nantes dimanche après-midi, face à Lyon.
Le Stade Rennais de Sampaoli s'enfonce dangereusement en Ligue 1

Comme à Brest il y a une semaine (1-2), les Rennais ont eu une ultime occasion d'égaliser dans le temps additionnel, samedi. Comme à Brest, ils l'ont manquée, et si Leo Ostigard s'est pris la tête entre les mains sur le coup, une fois que Radoslaw Majecki a capté la tête molle du jeune Kader Meïté, Rennes s'est incliné et tout autre résultat n'aurait pas reflété la physionomie de cette nouvelle prestation ratée.

À Monaco, les joueurs de Jorge Sampaoli étaient encore très loin de pouvoir instiller l'idée d'une reprise en main. Le constat est là : avec cinq défaites en cinq matches, Coupe de France comprise, le club breton n'aurait pas pu plus mal aborder l'année 2025. Et ce qui commence à ressembler à un début de bilan dans l'ère Sampaoli est préoccupant. Depuis que l'entraîneur argentin a pris la suite de Julien Stéphan le 11 novembre, le Stade Rennais a perdu 7 matches sur 10. Et quand le Français enregistrait un total inquiétant de 1,1 point par match, son successeur en dénombre encore moins (0,8 en L1).

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Sampaoli a été choisi pour sa capacité à révolutionner un environnement et pour sa philosophie de jeu. Après quasiment trois mois de compétition, peu de choses ont réellement changé, pourtant. Le SRFC patine au classement (15e), et Nantes pourrait même lui céder l'encombrante place de barragiste avec un nul dimanche après-midi face à Lyon. Bien sûr, l'Argentin (64 ans) a fait face à un calendrier compliqué (Lille, Nice, Marseille, Monaco) mais avec une animation similaire à celle de Stéphan, il n'a pu que constater, samedi, les maladresses de ses joueurs à vocation défensive qui ont, pour certains, affiché un niveau très limite pour la L1.

« Je regrette beaucoup les erreurs en deuxième mi-temps qui ont permis à Monaco de marquer très vite (52e, 56e) alors qu'on était revenus à égalité juste avant la pause (par Nagida, 45e + 1) », soufflait l'ancien coach de l'OM. Rennes a parfois dominé, c'est vrai, lorsque l'ASM commençait à flancher physiquement quatre jours après avoir joué en Ligue des champions (1-0 contre Aston Villa). Et le replacement de Seko Fofana dans son poste habituel à la sortie de Jordan James (54e) a aidé l'équipe à garder un peu plus le ballon. Mais c'est justement aussi là que le bât blesse : « Notre problème, c'est avec le ballon, pas sans, lâchait Sampaoli. La philosophie de jeu dépend des capacités des joueurs qu'on a à disposition, donc on essaie de faire avec cet effectif. »

"On se sent toujours menacé, mais je sens également que j'ai la capacité de faire quelque chose pour ce club."

Jorge Sampaoli

Ce qui sous-entend qu'il va falloir s'activer encore sur le marché des transferts, après avoir déjà dépensé environ 45 M€ ? « Quand on est arrivés au club, on a exprimé nos besoins, a repris le technicien. Maintenant, on arrive à la fin du mercato, et c'est toujours difficile de trouver des solutions concrètes. »

En attendant l'officialisation de Kyogo Furuhashi, le Stade Rennais a encore neuf jours pour recruter des joueurs à même d'apporter un surplus de vie dans un vestiaire touché. « Il va falloir trouver des solutions (dans le jeu) parce qu'on est dans une situation d'urgence, a estimé Fofana, arrivé cet hiver et qui a sa petite idée pour changer les choses. Parfois, la meilleure défense, c'est l'attaque. Pas d'entamer les matches et d'avoir peur. Il faut s'appuyer sur nos qualités parce qu'à vouloir trop s'adapter aux situations, on le paie cash. »

Quels que soient les leviers, Sampaoli n'a en tout cas pas encore donné l'impression de pouvoir les actionner. À la question de savoir s'il pouvait se sentir menacé, il a répondu : « On se sent toujours menacé, mais je sens également que j'ai la capacité de faire quelque chose pour ce club, pour le faire sortir d'une situation difficile. » Le chantier est vaste.

La réaction de Jorge Sampaoli après la nouvelle défaite de Rennes face à l'AS Monaco

La réaction de Jorge Sampaoli, entraîneur du Stade Rennais FC, après la défaite face à l'AS Monaco (3-2, J19 L1).

La réaction de Jorge Sampaoli après la nouvelle défaite de Rennes face à l'AS Monaco

Le Stade Rennais FC n'y arrive toujours pas ! Ce samedi après-midi, le club breton s'est incliné sur la pelouse de l'AS Monaco (3-2, analyse et notes), lors de la 19ème journée de Ligue 1. En conférence de presse d'après-match, Jorge Sampaoli (64 ans), l'entraîneur des Rouge-et-Noir, a débriefé cette nouvelle contre-performance et cette quatrième défaite de rang.

"Je regrette beaucoup les erreurs en deuxième période qui ont permis à Monaco de très vite marquer deux buts. Je pense que le match a été équitable, en ayant même certaines phases de domination en notre faveur mais on a fait des erreurs face à une équipe de Monaco qui transitionne très vite, l'équipe en a payé les conséquences. Les joueurs se sont beaucoup battus pour attaquer mais on a aussi commis des erreurs défensives. C’est dommage car nous pouvions décrocher le match nul, on offre à l’adversaire la possibilité de jouer son meilleur jeu, c’est-à-dire celui de la transition", a indiqué le technicien argentin, qui ne baisse pas les bras malgré cette passe très compliquée.

Jorge Sampaoli reste combatif et optimiste
"Ma situation ? On se sent toujours menacé quand on est entraîneur mais je sens la possibilité de faire quelque chose pour ce club, pour le sortir de la situation difficile dans laquelle il se trouve", a ajouté Jorge Sampaoli.

Le Stade Rennais et Jorge Sampaoli vont droit dans le mur

Le Stade Rennais, toujours en réaction et effrayant défensivement, a subi une cinquième défaite en autant de matches disputés cette année, samedi 25 janvier à Monaco (3-2). Le club breton pourrait devenir barragiste de Ligue 1 ce dimanche. Le coach Jorge Sampaoli tourne en rond avec des joueurs défaillants, mais ses choix interpellent aussi sérieusement.

Le Stade Rennais et Jorge Sampaoli vont droit dans le mur

Cela ressemble à une descente aux enfers dont on ne voit pas le bout. Ce dimanche 26 janvier, si Nantes prend au moins un point à domicile contre Lyon, le Stade Rennais, et son recrutement à plus de 100 millions d’euros, sera barragiste de Ligue 1.

Cela lui pend au nez, parce que, semaine après semaine, dans ce début d’année 2025 de grande déprime, les mêmes maux produisent les mêmes effets.

La faute des joueurs, ou de l’entraîneur ? Les deux, bien sûr. Mais franchement, on peine à voir où veut aller comme ça Jorge Sampaoli, avec cette animation à cinq dont l’efficacité est nulle, qu’il répète inlassablement, jusqu’à se fracasser contre le mur.

Le système tactique, Nagida piston droit, Fofana dans un rôle hybride, toujours meilleur quand il a reculé en deuxième période… Ses choix interpellent, on dirait même jusque dans le vestiaire, grand classique du genre aussi quand une équipe enchaîne les défaites et risque la désunion.

Des faillites individuelles incroyables
Rennes a encaissé trois buts mais aurait pu en encaisser le double, si Samba (très suspect toutefois sur le deuxième but signé Biereth à la 52’) ne s’était pas employé. Le SRFC a été dépassé par la technique et le mouvement d’une équipe de Monaco qui n’a eu qu’à se baisser pour profiter d’errements incroyables d’une équipe qui défend comme des pupilles.

Évidemment, en pareille situation, tout est indiqué pour encaisser en bonus un but venu d’ailleurs, qui fut l’œuvre d’un Akliouche de gala, ciseau dans la lucarne (15’), sur l’ouverture du score.

Sampaoli est têtu, sûrement… ou tellement peu confiant en ses joueurs qu’il n’ose pas aligner un défenseur de moins... Vu l’incapacité d’Ostigard et Hateboer (notamment) à défendre dès que ça s’accélère au sol, on peut vraiment douter aussi qu’un schéma à quatre suscite le miracle.

Mais tant qu’à faire, autant y aller gaiement et prendre des risques, comme l’a d’ailleurs suggéré Fofana en rejoignant le bus, dans un discours, disons, très tranché… « On devrait jouer avec encore plus de joueurs derrière, avait auparavant ironisé Sampaoli, quand on l’a relancé sur les critiques que génèrent ses choix. On s’est entraîné dans un système différent (en 4-3-3) cette semaine, mais on n’a pas pu le mettre en place… Le problème n’est pas sans ballon, mais quand on l’a et qu’on le perd en essayant de faire le jeu. On a eu des possessions dans des zones où on ne doit pas le perdre, et c’est là qu’on a pris des buts. On fait trop d’erreurs avec le ballon, on offre à l’adversaire l’occasion de jouer son meilleur jeu dans la transition. »

Impossible d’obtenir un résultat contre une équipe de ce calibre avec autant de légèreté derrière, avec un milieu aussi peu impactant aussi : James et Matusiwa ont vécu un calvaire hier. « On a du mal à récupérer les ballons et à faire le jeu au départ, on travaille beaucoup sur ça », assure encore Sampaoli, qui semblait quand même bien dépité dans la salle de conférence de presse du stade Louis-II.

On est toujours menacé quand on est entraîneur
La fin de mercato comme bouée de sauvetage, vraiment ? « On a exprimé nos besoins, on approche de la fin… On va voir le président demain (dimanche) et évoquer les solutions d’arrivées… » Il va en falloir, même si le remue-ménage permanent dans ce club semble fragiliser encore plus l’ensemble.

Changer, toujours, encore et encore… Et encore d’entraîneur ? Un coach qui perd est un coach dont on s’interroge sur son sort, forcément. El Pelado a dirigé dix matches depuis son arrivée, pour sept défaites, et Rennes vient d’encaisser quatre revers de rang (cinq avec le fiasco de Troyes en Coupe de France) pour la première fois depuis février-mars 2021.

Il reste sur neuf matches sans victoire à l’extérieur, du jamais vu aussi depuis 2004-2005. « On est toujours menacé quand on est entraîneur, a répondu sèchement Sampaoli sur ce thème. Mais je sens également la possibilité de faire quelque chose pour ce club, du mieux que je peux pour le sortir d’une situation difficile. » Elle est même grave, même s’il reste encore quinze matches. Strasbourg, dimanche prochain au Roazhon Park (17 h 15), se jouera à couteaux tirés.

Le Stade Rennais se rapproche dangereusement de la zone rouge

En grande difficulté d’un point de vue comptable, le Stade Rennais s’est encore un peu plus rapproché de la zone rouge après sa défaite sur la pelouse de l’AS Monaco, ce samedi 25 janvier, pour la 19e journée de Ligue 1 (3-2). En cas de victoire ou match nul de Nantes contre l’OL, les Rouge et Noir peuvent être barragistes provisoires sur cette fin de journée…

Le Stade Rennais se rapproche dangereusement de la zone rouge

Il n’a encore manqué qu’un but au Stade Rennais pour un meilleur résultat, sur la pelouse de l’AS Monaco (3-2), ce samedi 25 janvier. De l’aveu d’Adrien Truffert au micro de beIN Sports : « le match nul est jouable, mais on est trop dans la réaction ».

Pour le compte de la 19e journée de Ligue 1, Stade Rennais a enregistré au stade Louis II une 5e défaite consécutive toutes compétitions confondues, la 6e en 8 matches depuis l’arrivée de Jorge Sampaoli… Un bilan peu reluisant.

Un match animé
Le scénario s’est vite dessiné, après une errance défensive, mais un bijou d’Akliouche, qui a ouvert le score d’un retourné acrobatique magistral (1-0, 15'). C'est ensuite la barre transversale trouvée par Golovin qui a évité le naufrage rennais (17').

Avec son premier but chez les pros et remplaçant d’Assignon ce soir, Nagida a remis les compteurs à zéro juste avant la pause (1-1, 45'+ 1), de quoi espérer un autre visage en seconde période et donner moins de travail à Samba, qui s’est illustré avec plusieurs parades à la 9e, 13e et 35e.

Mais à la reprise, Monaco a remis un coup d’accélérateur et fait mouche coup sur coup, d’abord grâce à Biereth (2-1, 52'), puis Golovin (3-1, 56'). Un passage à vide fatal, qui malgré le but de Gouiri (3-2, 67'), laisse le Stade Rennais dans la crise.

En cas de succès ou match nul du FC Nantes, les Rouge et Noir termineront la journée dans la zone rouge, 16es et barragiste provisoire…

La programmation complète de la 17e journée de Ligue 1

La LFP a dévoilé la programmation de la 17e journée de Ligue 1. Brest et Rennes joueront le samedi 11 janvier.

La programmation complète de la 17e journée de Ligue 1

En marge de la publication du tirage de Coupe de France (14/15 janvier), la LFP a dévoilé ce lundi la programmation de la 17e journée de Ligue 1. Le Stade Brestois recevra l’Olympique Lyonnais le samedi 11 janvier à 17 h, tandis que Rennes recevra Marseille à 21 h.

La programmation complète

  • Vendredi 10 janvier 2025 à 19 h sur DAZN FC Nantes – AS Monaco
  • Vendredi 10 janvier 2025 à 21 h sur DAZN AJ Auxerre – LOSC Lille
  • Samedi 11 janvier 2025 à 17 h sur beIN SPORTS 1 Stade Brestois 29 – Olympique Lyonnais
  • Samedi 11 janvier 2025 à 19 h sur DAZN Stade de Reims – OGC Nice
  • Samedi 11 janvier 2025 à 21 h sur DAZN Stade Rennais FC – Olympique de Marseille
  • Dimanche 12 janvier 2025 à 15 h sur DAZN Havre AC – RC Lens
  • Dimanche 12 janvier 2025 à 17 h 15 sur DAZN Toulouse FC – RC Strasbourg Alsace Montpellier Hérault SC - Angers SCO
  • Dimanche 12 janvier 2025 à 20 h 45 sur DAZN Paris Saint-Germain – AS Saint- Étienne

Sampaoli fâché, rien ne va déjà plus

Rennes est en grande difficulté en Ligue 1. Au fond du classement, le club a décidé de se séparer de Julien Stéphan pour engager Jorge Sampaoli. Mais ça ne marche pas mieux.

Sampaoli fâché, rien ne va déjà plus

Les renforts hivernaux de Brice Samba et Seko Fofana pour assurer le maintien n’ont pour le moment pas donné satisfaction. Avec la défaite contre Brest ce samedi (1-2), la tension est montée après le match, avec des supporters en colère qui ont violemment rejeté les joueurs.

Seko Fofana, arrivé cet hiver, reste optimiste malgré cette situation: « Il faut avoir confiance aux idées du coach, continuer à bosser, et on espère que les supporters seront avec nous, on a besoin d’eux mais notre championnat a commencé ce soir. Avec ce qu’on a montré en 2e mi-temps, je suis persuadé qu’on va réussir à changer les choses », a dit le nouveau breton.

Mais Jorge Sampaoli peine à convaincre les fans, accumulant les déceptions et les critiques après plusieurs échecs récents.

«Je suis déçu, fâché, parce que l’équipe a tout fait pour gagner, elle a été supérieure à l’adversaire, et au final à cause de petites erreurs, on perd. Ce n’est pas mérité, on a fait beaucoup d’efforts, on s’est créé beaucoup d’occasions, l’adversaire n’a pas tenté grand-chose et ramène les 3 points. C’est difficile d’analyser ce résultat, l’équipe a approché 23 fois le but adverse, mais n’a pas gagné.»

Une ambiance glaciale

Ce 18 janvier 2025, au Roazhon Park, le Kop était guetté.

Une ambiance glaciale

Après la défaite contre Marseille, la semaine passée, tous les regards étaient tournés vers les supporters rennais, absents lors du dernier match. Leur réaction ne s’est pas fait attendre. Ils ont fait la grève des encouragements. Pendant une demi-heure, les banderoles se sont succédé, visant joueurs, dirigeants et actionnaires.

"Nous aussi, on a fait un audit", affichait ironiquement le Roazhon Celtic Kop. Mais le ton a rapidement changé. Les messages sont devenus plus cinglants. "Vous ne valez rien, pas même notre soutien?!", ou encore : "Un club mal géré, un effectif mal pensé, des branquignols trop limités : c’est donc ça, le nouveau SRFC??"

Bien vite, le couperet est tombé. "Tant d’années sabotées en quelques saisons, qui doit-on remercier pour ça??" Puis, le Kop enfonçait le clou. "Passer d’un club européen à une élimination contre l’ogre troyen…" Enfin, une dernière banderole semblait clore le débat. "Maintenant qu’on a tout dit, et peu importe votre mépris, on va chanter pour ce club à travers lequel on vit?!"

Un chant malgré tout… sauf qu’au moment où les supporters ont commencé à encourager leurs joueurs, Brest a marqué son premier but. Le lien s’est rompu. Définitivement. Jusqu’à la défaite finale de protégés de Sampaoli. Furieux, certains fans ont voulu dire leur façon de penser aux Rouge et Noirs. Des échauffourées ont éclaté sous les yeux médusés des Rouge et Noir. La tension est montée d’un cran, au point que les CRS ont dû intervenir sur la pelouse. Ce 18 janvier marque un tournant. Le Stade rennais entre en crise. Une rupture totale entre une équipe et ses supporters. Le reste de la saison s’annonce particulièrement difficile…

Rennes a été bien meilleur que Brest, estime Sampaoli malgré la défaite

L’entraîneur du club rennais est revenu sur la défaite des siens ce samedi soir face à Brest (2-1) mais veut retenir le positif de la rencontre.

Rennes a été bien meilleur que Brest, estime Sampaoli malgré la défaite

L'entraîneur de Rennes, Jorge Sampaoli, a estimé que son équipe avait été "bien meilleure" que Brest, malgré sa défaite (2-1), samedi lors de la 18e journée de Ligue 1. "L'équipe a été bien meilleure que son adversaire, bien supérieure. Un petit peu moins en première période mais beaucoup plus en seconde", a assuré l'Argentin en conférence de presse.

"Dans le football, d'habitude on pense que l'équipe qui a gagné a été la meilleure mais ce soir c'est Rennes qui a été meilleur jusqu'à la dernière minute", a-t-il même ajouté, comptabilisant "23 occasions" en 22 tirs.

Les supporters ont le droit de protester
L'Argentin a même estimé que Brest n'avait "rien fait pour gagner ce match". Sampaoli a expliqué cette quatrième défaite de rang de Rennes en 2025 par le manque d'efficacité de son équipe et des "fautes puériles" qui se répètent et ont offert la victoire à l'adversaire. Reconnaissant être "très préoccupé" par la situation du club rennais au classement -- 14e avec 17 points, un de plus que Saint-Etienne et Nantes qui n'ont qu'une longueur de retard avec un match en moins --, il a assuré comprendre les banderoles hostiles aux dirigeants et aux joueurs brandies par les supporters rouge et noir avant le match.

"Je comprends tout ce qui a été dit, vu notre situation. En ce qui me concerne, je travaille tous les jours pour faire en sorte que la situation change, mais les supporters ont le droit de protester", a-t-il commenté.

Les supporters ont le droit de protester

L’entraîneur argentin des Bretons a estimé que son équipe avait été "bien meilleure que son adversaire", malgré le score en faveur de Brest (2-1).

Les supporters ont le droit de protester

Rennes n’a pas encore touché le fond, mais il s’en rapproche de plus en plus. Quatorzièmes de Ligue 1 avec seulement 17 points en 18 rencontres, les Rennais ont encore perdu, ce samedi à Brest (2-1), enchaînant un troisième revers consécutif. Avant même cette nouvelle défaite, les supporters bretons avaient décidé de manifester leur mécontentement, faisant une grève des encouragements pendant la moitié du premier acte, le temps de déployer des banderoles fustigeant dirigeants et joueurs.

L’issue de la rencontre leur a donné raison. Alors que Jorge Sampaoli, le coach rennais, avait annoncé un "nouveau cycle, la véritable reconstruction de Rennes", les Bretons ont galvaudé de nombreuses occasions, et subi la loi de Brestois beaucoup plus réalistes. Un constat qui n’a pas empêché l’Argentin d’estimer que son équipe avait été "bien meilleure" que Brest. "L’équipe a été bien meilleure que son adversaire, bien supérieure. Un petit peu moins en première période mais beaucoup plus en seconde", a-t-il assuré en conférence de presse.

"Dans le football, d’habitude on pense que l’équipe qui a gagné a été la meilleure mais ce soir c’est Rennes qui a été meilleure jusqu’à la dernière minute", a-t-il même ajouté, comptabilisant "23 occasions" en 22 tirs. L’Argentin a même estimé que Brest n’avait "rien fait pour gagner ce match". Jorge Sampaoli a expliqué cette quatrième défaite de rang de Rennes en 2025 par le manque d’efficacité de son équipe et des "fautes puériles" qui se répètent et ont offert la victoire à l’adversaire.

Reconnaissant être "très préoccupé" par la situation du club rennais au classement, il a assuré comprendre les banderoles hostiles aux dirigeants et aux joueurs brandies par les supporters rouge et noir avant le match. "Je comprends tout ce qui a été dit, vu notre situation. En ce qui me concerne, je travaille tous les jours pour faire en sorte que la situation change, mais les supporters ont le droit de protester", a-t-il commenté.

Le résumé d’un derby fou qui rassure les Brestois et enfonce les Rennais dans la crise

À Rennes, Brest s’est adjugé un derby très animé (2-1) jusqu’au bout, ce samedi 18 janvier, pour la 18e journée de Ligue 1. Une excellente opération pour les Brestois, les Rennais, eux, s’enfoncent dans la crise.

Le résumé d’un derby fou qui rassure les Brestois et enfonce les Rennais dans la crise

La fronde des supporters rennais en avant-match
L’accueil du Roazhon Park pour les joueurs du Stade Rennais fut houleux, ce samedi 18 janvier 2025. Englués dans une crise sportive sans précédent, restant sur trois défaites de rang et une élimination précoce en Coupe de France, les Rennais se sont échauffés sous les sifflets de leurs supporters. Ceux-ci ont également brandi plusieurs banderoles, remettant en cause la gestion du club : « Nous aussi on a fait un audit du club… Un club mal géré, un effectif mal pensé, des branquignols trop limités : c’est ça le nouveau SRFC ? Vous arrivez encore à vous regarder dans un miroir ? Car nous, on ne peut plus vous voir ! D’un club européen à une élimination contre l’ogre troyen. »

La spéciale Magnetti, puis la réaction rennaise
Le tir tendu, rasant, depuis l’extérieur de la surface : c’est sa spéciale ! Hugo Magnetti a ouvert le score pour Brest d’un but comme il sait les marquer peu avant la demi-heure de jeu (0-1, 27’). Pourtant, les Rennais s’étaient procuré la plus nette occasion depuis le début du match, mais Marco Bizot s’était magnifiquement interposé sur cette tête de Christopher Wooh (9’). Après l’ouverture du score, le match a totalement changé de physionomie, avec des Rennais bien plus entreprenants, à l’image de la barre transversale tapée avant la pause (45’+ 2) par Jordan James.

Une dernière demi-heure champagne
Alors que Brest a eu l’occasion de faire le break plus tôt, par l’intermédiaire de Mama Baldé (50’) puis Kamory Doumbia (60’), et Rennes d’égaliser, par Seko Fofana (66’) puis Ludovic Blas (67’), les hommes d’Éric Roy ont fini par se montrer efficaces et par inscrire le deuxième but de la rencontre, par Ludovic Ajorque (0-2, 73’) à la conclusion d’un remarquable travail basé sur une erreur de relance rennaise, dont a profité Luck Zogbé pour lancer Edimilson Fernandes, qui a servi l’ancien Strasbourgeois, toujours aussi à l’aise dans la surface. Puis Blas a réveillé le Roazhon Park en attaquant opportuniste dans la surface (1-2, 77’). En toute fin de rencontre, les Rennais ont même touché le poteau de Bizot (90’+ 5) alors que Wooh aurait pu égaliser pour les siens, de la tête (90’+ 6), son coup de tête était capté par le gardien néerlandais.

Brest réintègre le top 10, Rennes à portée de Saint-Étienne et Nantes
Cette victoire du Stade Brestois, la septième sur les neuf derniers matchs toutes compétitions confondues, lui fait gagner trois places au classement de Ligue 1 et lui permet de réintégrer provisoirement le top 10, avant le reste de la 18e journée de Ligue 1. Côté rennais, cette défaite laisse les hommes de Jorge Sampaoli à portée de Saint-Étienne, barragiste, et de Nantes (15e)… Deux équipes qui s’affrontent dimanche (15 h). Il s’agit de la quatrième défaite de rang des Rennais, toutes compétitions confondues.

La fiche technique
Arbitre : M. Léonard.

28 238 spectateurs.

BUTS. Stade Rennais : Blas (77’) ; Stade Brestois : Magnetti (26’), Ajorque (74’).

Avertissements. Stade Rennais : Blas (41’), Fofana (90’ +3) ; Stade Brestois : Camara (70’), Sima (90’ +6).

STADE RENNAIS : Samba - Hateboer, Ostigard (Nagida, 64’), Wooh - Assignon, James (Gouiri, 57’), Matusiwa, Truffert (cap.) - Blas, Kalimuendo, Fofana. Non entrés en jeu : Mandanda (g.), Faye, Aït-Boudlal, Ahamada, H. Do Marcolino, Andres Gomez, Meïté. Entraîneur : Jorge Sampaoli.

STADE BRESTOIS : Bizot - Lala, Chardonnet (cap.), Ndiaye, Zogbe - Camara, Fernandes, Magnetti, Doumbia (Del Castillo, 74’) - Baldé (Sima, 68’), Ajorque (Pereira Lage, 85’). Non entrés en jeu : Coudert, Jauny, Le Guen, Irie, Kanté, Jezequel. Entraîneur : Eric Roy.

Brest maintient Rennes sous l’eau

Un stade, deux ambiances.

Brest maintient Rennes sous l’eau

Il y avait une drôle d’ambiance, ce samedi, au Roazhon Park, entre le parcage animé par les supporters brestois, heureux d’être là et sans doute impatients de retrouver la Ligue des champions la semaine prochaine, et ceux rennais, silencieux, contestataires et de plus en plus inquiets pour l’avenir de leur club, à la dérive depuis trop longtemps à leur goût. Les nombreuses banderoles adressées à un peu tout le monde, surtout aux responsables qui se reconnaîtront sûrement, n’ont pas empêché le Stade rennais de s’incliner une onzième fois cette saison en championnat, face à des Brestois qui ont tendu le piège parfait à leur voisin malade (1-2).

Rennes au fond du trou, Brest s’offre un bol d’air
Avec un effectif réduit à cause des blessures, notamment en défense, les Finistériens n’ont pas voulu se précipiter, misant sur le jeu long dans le dos de la défense rennaise pour tenter de faire la différence. Les locaux ont eu les meilleures opportunités, d’abord, Lorenz Assignon tentant d’animer le côté droit et Marco Bizot gardant le gant ferme sur un coup de tête de Christopher Wooh (10e). Ironie du sort, c’est quelques minutes seulement après la fin de la grève des encouragements et l’ultime banderole déployée par les ultras rennais («?maintenant qu’on s’est tout dit, et peu importe votre mépris, on va chanter pour le club à travers lequel on vit?») que les Brestois ont fait exulter leurs fidèles et réduits au silence l’autre camp. Sur un corner, Hugo Magnetti a profité d’être tranquille aux 20 mètres pour caler une frappe rasante bien placée (0-1, 27e).

Les réactions rennaises, trop timides, n’ont réchauffé personne chez les amoureux désabusés des Rouge et Noir, qui ont à peine sursauté quand le tir de Jordan James a été dévié sur la barre avant l’entracte. On ne sait pas si l’on peut parler d’espoir, mais Brice Samba a sauvé les meubles après un festival de Mama Baldé, qui avait mystifié Hans Hateboer et Leo Østigård (49e), alors que Kamory Doumbia a vu sa tête filer au-dessus (60e). Derby oblige, les Ty Zefs ont pris plaisir à chambrer leurs homologues en tribunes, où les locaux ont continué de se retourner contre leur équipe à coups de «?Olé?» moqueurs sur des phases de possession stériles. L’ambiance s’est un peu plus tendue quand, après une mauvaise relance de Samba, Sima a trouvé dans la surface Ludovic Ajorque, qui a astucieusement repris le ballon pour enfoncer les Rennais (0-2, 74e). Puis, un début de minuscule espoir est revenu au moment où on s’y attendait le moins côté rennais, Blas ajustant Bizot après un service d’Amine Gouiri (1-2, 77e), trop tendre et pas assez précis sur deux balles d’une égalisation qui n’arrivera jamais, malgré un dernier beau mouvement qui a débouché sur un centre tir du jeune Meïté repoussé par Bizot et une tête de Wooh dans la niche.

Une réalité face à une autre : Brest prend de l’air au classement et jouera la Ligue des champions la semaine prochaine, pendant que Rennes va devoir continuer de se creuser la tête pour trouver des solutions et éviter le pire au printemps.

Rennes (3-4-3) : Samba – Hateboer, Østigård (Nagida, 65e), Wooh – Assignon, James (Gouiri, 58e), Matusiwa, Truffert (Meïté, 88e) – Blas, Kalimuendo, Fofana. Entraîneur : Jorge Sampaoli.

Brest (4-3-1-2) : Bizot – Lala, Chardonnet, Ndiaye, Zogbé – Camara, Fernandes, Magnetti – Doumbia (Del Castillo, 75e) – Baldé (Sima, 69e), Ajorque (Pereira Lage, 85e). Entraîneur : Eric Roy.

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