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Les prestataires techniques français, autres victimes de l'arrivée de Mediapro

Mediapro ne suscite pas que des soucis aux seuls clubs de football et à la Ligue. Le diffuseur, qui est aussi producteur, impacte également les prestataires techniques français qui réalisent les rencontres.
DS 0160Pour eux aussi, la pilule passe difficilement. Ils sont dans l'ombre du grand barnum qu'est le Championnat de France de football. Mais en sont un rouage majeur. Les sociétés de services techniques françaises historiques, AMP Visual TV et Euromedia, produisent les matchs pour les détenteurs de droits, Canal+ (2 matches de Ligue 1 par journée) et beIN Sports (2 matches de Ligue 2 par journée) mais pas pour Mediapro qui retransmet tout le reste. Le nouveau diffuseur, au coeur d'une profonde crise après avoir refusé de payer à la Ligue l'échéance de droits télé du mois d'octobre (172 M€) - et qui, après s'être placé sous la protection du Tribunal de commerce de Nanterre, ne devrait pas non plus honorer l'échéance de décembre -, fait travailler ses propres équipes de production sans faire appel aux françaises, quitte à faire venir des moyens du Portugal, d'Espagne ou de Turquie. "Si le foot français trinque, les prestataires techniques ont déjà payé l'addition depuis que Mediapro diffuse les matchs, explique ainsi Gilles Sallé, le patron d'AMP Visual TV. Depuis cinq ans avec Euromedia, on produisait entre 80 et 100 % des rencontres, désormais on est à 20 % seulement."

Les deux entreprises françaises, qui travaillent sur les grands évènements sportifs planétaires (Coupe du monde et Championnat d'Europe de foot, Jeux Olympiques), ont gardé seulement les matches diffusés par Canal+ et beIN Sports en Ligue 1 et en Ligue 2. AMP Visual TV a donc perdu 8% de ses revenus, Euromedia près de 25%. "Le foot génère vingt-cinq millions d'euros de revenus chaque année aux industries techniques, on est plus ou moins dépendant du football, poursuit Gilles Sallé. Ce n'est pas négligeable. Nos capacités d'investissement afin de moderniser notre matériel dépendent en grande partie de cette activité. C'est ainsi que nous sommes parmi les plus reconnus au monde. Si cela continue, il en va de la souveraineté de la réalisation technique à la française." Outre le football, AMP Visual TV gère la captation de plusieurs grands évènements en France, notamment les cérémonies du 14 juillet, les 24 Heures du Mans, la cérémonie des César ou le Festival de Cannes pour lesquels elle doit sans cesse renouveler ses technologies. Actuellement, elle et Euromedia - cette dernière couvre aussi la captation d'événements comme le Grand Prix de Monaco ou les festivals des Francofolies et des Solidays - investissent des millions d'euros sur l'Ultra haute définition (UHD) et la technologie HDR qui rend l'image plus belle.

François-Charles Bideaux, co-directeur d'Euromedia, se dit aussi inquiet que Gilles Sallé et se montre particulièrement critique. "Avec Mediapro, il y a une dégradation de la qualité de la captation, car Mediapro utilise des moyens technologiques (caméras, car-régie, mélangeurs vidéo) vieillissants. Ils remplissent a minima le cahier des charges de production demandé par la Ligue, raconte l'ancien réalisateur vedette de Canal+ pendant des années. Il y a des défaillances, des problèmes de son... En Belgique, c'est pareil et les clubs se plaignent." Il pointe une autre problématique : "Mediapro change les bases sociales des travailleurs en appliquant ses méthodes dans les pays où elle a acquis la production. Un local ne travaillera pas tant qu'il n'acceptera pas les conditions du diffuseur espagnol (salaire, jours fériés...)." Pour les deux dirigeants, c'est toute l'industrie audiovisuelle française et l'écosystème lié au football qui sont menacés. Ils en appellent aux pouvoirs publics.

Mediapro réfute ces accusations. Elle nous a fait savoir que "contrairement à Canal+ qui n'est que diffuseur, Mediapro possède une division dédiée à la production qui travaille dans le monde entier et est présente en France depuis de plus de dix ans (elle était notamment le prestataire du dispositif technique de beIN Sports France entre 2012 et 2020). Euromedia travaille dans d'autres pays comme nous, poursuit-on chez le producteur-diffuseur sino-catalan. C'est nous qui avons produit le Final 8 de Ligue des champions pour l'UEFA à Lisbonne pour le monde entier ainsi que les trois finales européennes de la saison dernière. On peut comprendre que nos concurrents français soient mécontents d'avoir perdu des marchés mais nous aussi, parfois, on en perd." Au sujet des critiques portant sur les conditions de travail, là encore Mediapro les dément et annonce que "plus de 90 % des techniciens travaillant pour nous en France sont Français."

La LFP ne veut plus de Mediapro et Téléfoot en France

Tandis que le patron Canal+ a fait savoir qu'aucune folie ne sera faite pour éventuellement racheter les droits TV de la Ligue 1, du côté de la LFP on semble avoir tranché concernant Mediapro.
DS 0159Maxime Saada a jeté un pavé dans la mare en affirmant dans Les Echos que Canal+ n’était pas disposé à compenser financièrement une impossibilité totale de Mediapro de régler les droits TV de la Ligue 1 et de la Ligue 2, de quoi forcément faire passer un frisson dans le dos du football français. Même si cette position brutale doit être relativisée, dans la mesure où il est évident que la chaîne cryptée ne pourra pas tirer une balle dans le dos des clubs tricolores dont il diffuse déjà des matchs, la déclaration du patron de Canal+ a fait du bruit dans les coulisses de la Ligue 1. Pour l’instant, tout cela est cependant lié à la conciliation réclamée par Médiapro au Tribunal de commerce de Nanterre. Jaume Roures l’a confié la semaine passée en conférence de presse, il souhaite que la Ligue de Football Professionnel se mette avec lui autour de la table et négocie un prix au rabais pour la saison 2020-2021 en attendant des jours meilleurs.

Pour l’instant, la LFP reste totalement muette face à cette prise en otage par Mediapro et Téléfoot, la Ligue n’empêchant pas la chaîne de diffuser les matches de Ligue 1 et Ligue 2 qu’elle n’a pas payés. Mais selon Vincent Duluc, du côté de Vincent Labrune et de la Ligue de Football Professionnel le sort de Mediapro n’est pas loin d’être réglé. « D’après ce que je crois savoir et de ce que j'ai entendu, la Ligue n’a pas très envie que le conciliateur concilie. La LFP veut faire table rase, que ça pète avec Mediapro et de recommencer autre chose », explique le journaliste de L’Equipe qui est persuadé que la mission du conciliateur nommé par le tribunal de commercial n'aboutira pas à un accord.

Le patron de Canal+ allume Téléfoot

Maxime Saada s'est exprimé sur l'absence de paiement de Mediapro pour les droits TV de la Ligue 1.
DS 0156Dans un entretien accordé ce vendredi au quotidien Les Échos, le patron de Canal+, Maxime Saada, est revenu sur le défaut de paiement de Mediapro, le principal diffuseur de la Ligue 1 et de la Ligue 2, où il n'a pas manqué de critiquer la chaîne espagnole.

"La situation de Téléfoot n'a rien à voir avec la crise sanitaire. Depuis la reprise, les matches se sont joués. Il ne faudrait pas que cette situation d'absence de paiement des droits TV dure trop longtemps, cela risquerait d'abîmer l'image, la qualité, et in fine la valeur de la Ligue 1. Déjà, nous le voyons, les gens s'en détournent. On observe par ailleurs une véritable explosion du piratage depuis le lancement de Téléfoot…", a confié le boss de Canal+.

Énorme coup dur pour Rugani et Camavinga ?

Obligé de laisser ses partenaires face au FC Séville, Daniele Rugani pourrait être absent pour plusieurs semaines, tout comme Eduardo Camavinga a indiqué Julein Stephan en conférence de presse.
DS 0153C'était l'un des gros coups du mercato à Rennes. Dans les derniers jours du marché des transferts, les Bretons s'attachaient, sous la forme d'un prêt, les services de Daniele Rugani, le défenseur de la Juventus Turin. Immédiatement lancé par Julien Stephan, l'Italien a séduit avant de connaître un premier coup dur lors du match de Ligue des Champions face au FC Séville. Dès la première période, il a dû quitter la pelouse, touché à la cuisse gauche.


En conférence de presse, Julien Stephan, l'entraîneur rennais, a indiqué que son joueur devrait être indisponible pour plusieurs semaines. Il en va de même pour Eduardo Camavinga, la pépite bretonne. Déjà absent face aux Andalous en Ligue des Champions, il ne devrait pas revenir avant la trêve internationale selon son coach, et loupera donc les chocs face à Chelsea et le Paris Saint-Germain. Un double coup dur qui fait très mal pour les Bretons en plein milieu d'une période charnière pour le club.

Le Stade Brestois réfléchit à "mettre le bus" lors du derby

Ce samedi (17h), le Stade Rennais reçoit Brest pour un petit derby breton. Côté armoricain, on réfléchit déjà à une stratégie hyper-défensive...
DS 0152Alors que le Stade Rennais se prépare à recevoir le Stade Brestois avec une équipe A' et un turn-over important, du côté du club armoricain le derby est clairement vu comme le match le plus important du moment... Et on étudie déjà une stratégie pour faire dérailler les Rouge et Noir.

Restant sur deux défaites de rang (comme le Stade Rennais), le SB29 ne fera pas une troisième opération porte-ouverte après les gifles concédées à Nantes (1-3) et à la maison contre Strasbourg (0-3). Jean-Kévin Duverne évoque déjà la stratégie que pourraient adopter les visiteurs au Roazhon Park samedi (17h).

"Est-ce qu'il faut mettre le bus ? A certains moments, il le faut, à d'autres moments, non. Il faut trouver le juste milieu. On l'a fait contre une bonne équipe de Monaco, avec le soutien du public. C'était plus simple. Cette victoire 1-0 nous a fait du bien. A Rennes, il va falloir que l'on soit solide. On reste sur deux défaites, eux aussi. Ils voudront se venger sur nous. Mais après Nantes et Strasbourg, ce serait bien d'éviter de relancer Rennes", a glissé le défenseur et capitaine du club armoricain dans des propos retranscrits par le Télégramme.

Le classement des pelouses de L1 et L2 depuis le début de saison

La Ligue de Football Professionnel a fait un point sur le classement des pelouses de Ligue 1 et Ligue 2 après 8 journées disputées.
DS 0151Parce que le spectacle offert par le football professionnel français dépend aussi de la qualités de ses pelouses, la LFP continue cette saison son classement (voir règlement en bas de page) des meilleurs « billards » de Ligue 1 et Ligue 2. Qui sont les bons et mauvais élèves après 8 journées parmi les 40 clubs répertoriés ? Dans l’élite, c’est Montpellier qui possède le titre de premier de la classe avec 18,34 de moyenne (sur 20), devant Lens (18,07) et Reims (18,00). Le PSG, double champion en titre grâce notamment à son célèbre « groundsman », Jonathan Calderwood (en photo), est pour l’instant 17e ! A noter que les deux clubs azuréens, Nice et Monaco, figurent aux deux dernières places du classement.

DS 0151

La Ligue 1 maintenue à huis-clos

DS 0148Avec les annonces du Président Emmanuel Macron hier, le pire pouvait être craint par le monde du football pro, mis à l’arrêt au printemps dernier. Il n’en sera rien cette fois-ci, puisque Roxana Maracineanu, lors de l’examen du budget des Sports au Palais-Bourbon, a confirmé le maintien des compétitions : "Les semaines qui arrivent seront rudes économiquement mais aussi humainement. C’est pourquoi je voulais vous confirmer que la continuité du sport qui se pratique comme un métier est aujourd’hui assurée. Les sportifs de haut niveau et les sportifs professionnels pourront continuer à s’entraîner. Et ils pourront aussi continuer à faire des compétitions puisque les déplacements pour raisons professionnelles sont autorisés",

Le Stade Rennais continuera donc son bonhomme de chemin en Ligue 1 mais à huis clos, sans son public tout au long du mois de novembre.

Blessures inquiétantes et milieu décimé…

Mercredi soir, le Stade Rennais s’est incliné sur la pelouse du Séville FC (1-0) pour le compte de la 2e journée de Ligue des champions. Durant la partie, Daniele Rugani et Benjamin Bourigeaud sont sortis sur blessure. Ils pourraient être absents pour la réception de Brest en Ligue 1, ce samedi (17 h). Un vrai casse-tête pour l’entraîneur Julien Stéphan.
DS 0147Julien Stéphan et son staff sont repartis d’Andalousie, ce midi, avec du pain sur la planche, le technicien pointant la première conséquence du déplacement. Ce qui m’inquiète le plus, ce sont les blessures qui s’accumulent parce que ce sont des blessures musculaires et ce n’est pas bon signe. Ça veut dire que les organismes sont déjà fatigués, pourtant ils ont été bien préparés.

Sur la pelouse du dernier vainqueur de la Ligue Europa, le SRFC a perdu Daniele Rugani après quinze minutes. Totalement dépité, l’Italien s’est assis sur une chaise en plastique à proximité du banc, se tenant l’arrière de la cuisse, tête baissée. Ensuite, après trois minutes en seconde période, c’est Benjamin Bourigeaud qui a aussi dû sortir. L’ancien Lensois est pourtant réputé pour son volume, il y a deux ans, il avait été l’élément le plus utilisé, avec cinquante-quatre apparitions.

"L’inquiétude vient surtout de l’état physique de certains joueurs"
Dani (Rugani), c’est musculaire. Benjamin Bourigeaud, aussi. Eduardo (Camavinga, forfait la veille du match), également. C’est regrettable et dommageable, pestait Stéphan. On n’a qu’un point sur six en Ligue des champions, mais l’inquiétude, elle vient surtout de l’état physique de certains joueurs.

"Et le coach de prolonger, à propos de Jonas Martin et Clément Grenier, titulaires sans être prêts à jouer 90 minutes dans un tel rendez-vous, en tout cas à 100 %, alors que Flavien Tait (Covid-19) et Steven Nonzi (suspendu par l’UEFA la veille du match…) manquaient également : "Jonas a eu des soucis avec une cheville, il a été arrêté longtemps, il s’est accroché et il a fini avec des crampes. Clem’ enchaînait son troisième match en peu de temps après l’amical contre Lorient et celui à Dijon. Ils ont donné tout ce qu’ils pouvaient."

Brest débarque au Roazhon Park samedi (17 h) et pour l’instant, Stéphan n’est assuré que de récupérer Nzonzi. Léa Siliki a certes retrouvé la compétition, mais Grenier et Martin ont laissé beaucoup d’énergie en Andalousie. Un casse-tête pour composer le trident du milieu…

Point presse d’Olivier Dall’Oglio avant Rennes

Le maintien des matches de Ligue 1, un manque d’efficacité sur les moments clés et une absence de leaders naturels… Ce qu’il faut retenir de la conférence de presse de l’entraîneur finistérien avant le déplacement à Rennes, samedi (17 h).
DS 0146Seul absent pour la réception de Strasbourg, Ronaël Pierre-Gabriel, reste toujours en phase de reprise à cause d’un souci musculaire au quadriceps. Il est le seul absent de l’effectif pour l le déplacement au Stade Rennais.

Au lendemain des annonces d’Emmanuel Macron concernant le reconfinement national à partir de vendredi minuit, des interrogations entouraient le sport professionnel. Les annonces faites par la ministre des Sports, Roxana Maracineanu à l’Assemblée Nationale ont eu de quoi rassurer. Une chose est sûre, la rencontre Rennes-Brest aura lieu. Ce match, on va le jouer. On est en train de voir un peu les conditions de déplacement pour se rendre à Rennes, expliquait Olivier Dall’Oglio, l’entraîneur du Stade Brestois.

Des annonces qui entraînent inévitablement la tenue de la rencontre à huis clos. "On ne va pas jouer de gaieté de cœur à huis clos. Surtout lors d’un derby qui a énormément de sens pour les supporters. Avec 5 000 personnes c’était encore un peu intéressant. Mais on a la chance de pouvoir faire les matches, c’est bien, on va s’adapter à la situation", relativise l’entraîneur du club finistérien.

Sur la lourde défaite subie face à Strasbourg : "Après Strasbourg, j’avais évoqué le fait que face à une équipe athlétique, on avait subi. Si on regarde les stats, on voit aussi qu’on prend beaucoup de buts sans concéder énormément d’occasions. On manque d’efficacité sur des moments clés. Forcément, on est très déçus de perdre chez nous."

D’un point de vue plus global, Olivier Dall’Oglio regrette des faits de match évitable qui changent toute la physionomie de la rencontre. On encaisse beaucoup de buts mais on subit très peu d’occasions. On commet trop d’erreurs individuelles et ça nous plombe. Ça ne tourne pas vraiment pour nous. Nous ne sommes pas submergés dans les matches, ce qui nous fait mal, ce sont les coups de l’adversaire. Il n’y a pas que l’impact physique qui pose problème, il y a aussi la concentration sur les moments clés. Il faut toujours trouver des solutions, c’est mon métier.

Dimanche dernier, il reconnaissait un manque de leaders au sein de son équipe. Depuis le début, on sait très bien qu’on a des joueurs jeunes ou timides et on travaille à faire émerger certains. Il faut travailler sur l’humain et ça peut prendre du temps. On a amené une personne qui travaille là-dessus en plus.

Après deux défaites consécutives en championnat, Brest se déplace face à Rennes, troisième en championnat. Une opposition sur le papier déséquilibrée. On sait que le Stade Rennais est plus fort que nous, ça va nous obliger à monter notre niveau. Il y aura une attention supérieure de mes joueurs. Impossible de rêver sur ce genre de match parce que ça peut aller très vite en face.

Dans un Roazhon Park à huis clos, face à Rennes qui vient de jouer mercredi soir à Séville et une série de trois matches sans succès en championnat, c’est peut-être le meilleur moment pour Brest de jouer Rennes. Une idée écartée par Olivier Dall’Oglio : "Je ne sais pas si c’est le meilleur moment pour les jouer. On ne pourra répondre à cette question qu’à la fin du match."

Stade Rennais – Si tu reviens, j’annule tout

Toutes les bonnes choses ont une fin. Sauf la galette saucisse, peut-être. En tout cas, le fidèle partenaire de toujours de la FFL, le Stade Rennais, semble vouloir prendre ses distances avec nous. Une idylle que l’on pensait éternelle. Mais on sait bien, les relations fanent parfois avec le temps. La lassitude s’installe. Pourtant, nous avons vécu de belles choses avec le Stade Rennais. Une armoire de trophée quasi-vide, le but de Fauvergue, les désillusions en finale de coupe. Mais un homme semble vouloir couper court à cette histoire. Alors cette missive s’adresse à toi, Julian Stephan. Rends-nous le Stade Rennais.
DS 0136La saison passée du Stade Rennais
Si le Stade Rennais nous a fait plaisir sur la scène européenne (4e de son groupe d’Europa League avec un festival de la lose à Cluj), sur la scène locale, c’est un fiasco complet. Ça commence en dent de scie pourtant. 3 victoires d’affilée pour débuter, puis un retour vers le ventre mou en octobre après un 7e match sans victoire. Et si une rencontre contre Toulouse venait logiquement interrompre cette série, nous ne nous attendions pas au drame qui suivra.
5 victoires d’affilée en L1. Une 3e place à la trêve, qu’ils ne lâcheront plus, malgré le retour en puissance de Lille. Olivier Letang, conscient du drame qui est en train de se passer, quitte le club. Mais cela ne suffira pas, et ils y mettront même la manière en battant Nantes dans des circonstances incroyables.
La défaite contre Saint-Etienne en demi-finale de Coupe de France n’y changera rien. Les Rennais sont en Ligue des Champions. Un coup de poignard dans le dos de notre institution qui n’a toujours pas cicatrisé. Pire encore, via les résultats en Europa League, le Stade Rennais est directement qualifié en phases finales de la prochaine C1. Et là-bas, il ne pourront même pas faire mieux que Marseille et son 0 pointé.

Le joueur à suivre
Pour ponctuer la souffrance de notre rupture, le Stade Rennais s’est offert (en prêt) un champion du monde. Qui a été crucial lors de la finale 2018. Non, ça n’est ni MBappé ni Griezmann, mais NZonzi. Remplaçant à la mi-temps un N’Golo Kanté diminué gastriquement, il a solidifié le milieu de terrain tel du Smecta, et offert à notre nation sa seconde étoile.
Alors, quand le Stade Rennais l’a recruté, nous avons pris un coup dans le casque. C’est un peu comme quand ton ex change de photo de profil juste après la rupture, se remet à poster sur Instagram pour te faire passer des messages subliminaux. Et nous, avec notre Ben & Jerry devant Netflix, nous n’avions plus que nos yeux pour pleurer. Et quand il envoie en Story « Contrat prolongé au Stade Rennais pour 1 an car qualifié en C1!« , bah déprime directe.

Il va nous manquer
Alors oui, il n’est pas parti bien loin. Mais Jérémy Morel, c’était un peu ce qui rattachait le Stade Rennais à cette Ligue 1 qu’on aime. Pas la plus talentueuse, pas la plus technique, mais humble et besogneuse. Bielsa ne disait-il pas de lui que Benjamin Mendy a tout à apprendre de lui ? En tout cas, son message d’adieu nous fait beaucoup de peine : Un projet fait de titres et de remplissage de palmarès, très peu pour nous. Tu as fait le bon choix Jérémy.

Notre pronostic
Il est compliqué de pronostiquer quelque chose. Ne sachant pas si c’est notre raison ou notre cœur qui parle. Encore dans un déni de rupture, nous souhaitons bien évidemment que le Stade Rennais revienne à la raison et à son éternel ADN: la déception, le ventre mou. Mais nous voyons bien tous ces signes. Tous ces regards dérobés. Cette flamme qui ne brille plus dans la galette saucisse. Alors, le cœur espère le ventre mou, mais la raison regarde plus haut.

Les compétitions maintenues même en cas de confinement

Même si le gouvernement a de nouveau recours au confinement ou étend le couvre-feu, les compétitions professionnelles seront maintenues.
DS 0134Dans l'attente des décisions prises par le président de la République, Emmanuel Macron, pour lutter contre la pandémie de Covid-19, le football professionnel, mais aussi plusieurs autres disciplines s'inquiètent d'un possible arrêt des compétitions, comme la saison dernière. Mais selon nos informations, ce scénario catastrophe n'aura pas lieu. "Il n'y a pas de scénario dans lequel on considèrerait indispensable de devoir interrompre ou suspendre le sport professionnel, indique-t-on à l'Elysée. Le sport professionnel continuera quel que soit le scénario retenu en termes de restrictions et de protocole sanitaire. Dans la diversité des solutions qui existent aujourd'hui pour adapter notre réponse à la situation du virus, aucune ne prévoit, à date, une suspension des activités du sport professionnel. »

"On n'est pas dans le même contexte que la saison dernière [...] On est en situation de pouvoir se confronter à n'importe quel scénario et maintenir une activité."
Un proche du président de la République, Emmanuel Macron

Ce proche du président Macron justifie ainsi cette décision : "On n'est pas dans le même contexte que la saison dernière. On a quand même une expérience aujourd'hui assez élevée et une maturité dans la manière dont doivent se passer les cadres de restrictions. On a aussi une connaissance bien plus forte de la question des contrôles et des tests. On est en situation de pouvoir se confronter à n'importe quel scénario et maintenir une activité. »

La Ligue de football professionnel (LFP) a été tenue informée, oralement, ces dernières heures, de la volonté des pouvoirs publics de maintenir les matches de L1 et de L2 quel que soit le scénario retenu. Même chose pour la Ligue nationale de rugby (LNR). Ces deux disciplines vont poursuivre les compétitions, ce qui leur permettra notamment de prétendre aux droits télé. C'est moins sûr pour les Championnats de basket. La LNB réfléchit à interrompre ses saisons au cas où les annonces d'Emmanuel Macron entraîneraient un huis clos, situation qui n'est pas viable pour les clubs. Reste à savoir si, avec une telle décision, ces derniers pourraient bénéficier des aides gouvernementales, type chômage partiel...

En ce qui concerne la poursuite des compétitions de sport amateur, en revanche, rien n'est sûr. «Les fédérations devront décider en fonction des scénarios sanitaires retenus », conclut-on à l'Élysée. La ministre déléguée aux Sports Roxana Maracineanu, qui a poussé pour le maintien des compétitions professionnelles, souhaite que les jeunes puissent continuer à pratiquer.

Mediapro viré, il veut la L1 sur Canal et BeIN

Malgré son refus catégorique d’honorer ses engagements en payant la LFP, Téléfoot continue de diffuser la Ligue 1 comme si de rien était.

ds 0272La situation devrait s’éterniser au minimum jusqu’au mois de décembre, avant que la Ligue de Football Professionnel n’ait réellement les moyens d’agir. Et pour cause, les entreprises sont beaucoup plus protégées en raison de la crise du Covid-19 et la LFP n’a pas le pouvoir de casser aussi facilement que cela le contrat avec Mediapro. Une situation délicate et stressante pour les clubs de Ligue 1, sous perfusion financièrement avec des prêts contractés par l’instance du football français. Ce scénario était malheureusement prévisible selon Denis Balbir, lequel regrette le bon vieux temps de Canal + et de BeInSports qui payaient la Ligue 1 moins chères certes, mais qui honorait leurs engagements financiers…

"Pour moi, l'erreur initiale est d'avoir vendu des droits aussi chers. Quand on a sollicité le premier prêt en se basant sur les droits à venir de Mediapro, la crise sanitaire était déjà entamée. Pourquoi on n'a pas cherché à jouer la sécurité ? Avec Canal+ et beIN Sports, on avait deux diffuseurs. L'un historique avec les reins solides, l'autre qui avait fait ses preuves. On aurait pu s'asseoir sur quelques millions pour vivre plus sereinement par la suite. Les millions que Mediapro ne donnera pas vont devoir être rattrapés par ceux qui suivront... Et on ne parviendra plus à vendre le championnat un milliard. Une somme qu'il ne vaut pas" a lancé le journaliste sur But, avant de conclure. "A mon sens, cette gigantesque erreur vient d'une guerre entre la Ligue et Canal+ qui date de 2018. Les tensions étaient de plus en plus vives. Certains étaient sans doute heureux de voir Canal détrônée. On voit ce que ça donne aujourd'hui. Quand on a la chance d'avoir un diffuseur depuis 1984, avec tous les paramètres de sécurité financier et rédactionnel démontré depuis tant d'années, on aurait quand même pu se poser plus de questions". Un avis que partageront certainement les abonnés de Canal… mais pas uniquement.

Hamari Traoré : "on est dans le même bateau"

Titulaire sur côté droit samedi soir, Hamari Traoré a vu un autre latéral briller dans le couloir opposé. L’international malien évoque la belle prestation de l’équipe, celle également d’Adrien Truffert et l’importance d’être soudés, tous ensemble, joueurs et supporters.
ds 0345Hamari, l’abnégation rennaise a encore frappé samedi soir…
On connaît nos forces et on s’est donné les moyens de faire un gros match. Monaco était un bel adversaire, ils ont fait un bon match. Il y avait beaucoup d’intensité, très peu d’arrêts de jeu. On a fait ce que le coach nous a demandé, ça a payé.

Nouvelle preuve aussi d’une grosse force de caractère dans le vestiaire…
L’équipe grandit, la mentalité aussi. On est une équipe qui ne lâche jamais. On peut marquer à tout moment. Même quand il reste 15 secondes, on y croit jusqu’au coup de sifflet final. On essaie de faire le maximum et de ne pas baisser les bras, comme nos supporters qui continuent de nous encourager jusqu’à la fin. Leurs encouragements nous font beaucoup de bien. On est dans le même bateau avec eux.

10 points en 4 matches, c’est ce que l’on appelle un bon départ ?
C’est bien. Maintenant, il faut garder les pieds sur terre et continuer à bien travailler. Le championnat vient de commencer. C’est la continuité qui est le plus important et c’est ce qui est le plus difficile. Il faut trouver la constance pour continuer à progresser.

Tu jouais ton deuxième match de la saison. As-tu retrouvé le rythme ?
Ça va, j’ai raté plusieurs matches. J’étais en pleine forme à la fin de la préparation. Je commence à revenir. Il me reste encore quelques matches pour retrouver mon meilleur niveau. Je suis satisfait du match que l’on a fait avec l’équipe. À moi de bien travailler pour atteindre le niveau souhaité.

La prestation d’Adrien Truffert a encore mis en lumière la qualité des latéraux au club. Les solutions sont multiples à ces postes…
Ça veut dire qu’il y a un bon groupe. La concurrence est saine. Chez les jeunes et les anciens, ça travaille bien. Que ce soit avec Brandon (Soppy), Sacha (Boey), Adrien (Truffert) et Faitout (Maouassa), on s’entraide au quotidien pour améliorer nos points forts et corriger les points faibles. On se parle beaucoup. C’est bien pour l’équipe et pour le club. Tant que le groupe est soudé et que l’on travaille ensemble, on montrera encore de meilleures choses. C’est bénéfique pour chaque joueur car on a beaucoup de matches cette saison. Chaque joueur aura son mot à dire. Je ne suis pas surpris par Adrien, connaissant le joueur. C’est un bosseur, il a des qualités. Pendant la préparation, je lui parlais beaucoup. Voir aujourd’hui ce qu’il réalise, je suis vraiment content pour lui. C’est un garçon qui aime apprendre.

Faitout et toi avez prolongé vos contrats avec le club. Deux très bonnes nouvelles accueillies par les supporters.
Nous sommes restés car il y a un beau projet. Nous sommes dans un bon groupe. On grandit comme le club grandit. On veut continuer à avancer. On verra ce que donnera la suite mais c’est de bon augure. C’est ma quatrième saison à Rennes. Je m’y sens bien. Tout se passe bien.

Vous vous déplacez à Saint-Étienne samedi prochain, une autre équipe en forme de ce début de saison…
Tous les matches sont des chocs. Il faut toujours être au top pour faire de bons matches. Saint-Étienne est une belle équipe avec de bons joueurs. À nous de rester focus sur nous-mêmes comme on l’a toujours fait. En travaillant bien cette semaine, on peut aller chercher quelque chose là-bas.

La crise des droits TV menace le foot breton

La Ligue de football professionnel met en demeure Mediapro, principal diffuseur de la Ligue 1 et Ligue 2, de payer ses échéances. Un peu plus de 170 millions d'euros. L'instance menace de faire appel à d'autres opérateurs, une crise qui pourrait avoir de graves conséquences sur les clubs bretons.
DS 0126Le bras de fer entre la Ligue de football professionnel (LFP) et Mediapro a franchi un nouveau pallier ce jeudi. En plus de mettre en demeure son principal diffuseur, la LFP a dû contracter un nouveau prêt, et elle annonce qu'elle pourrait se tourner vers d'autres opérateurs. Le torchon brûle et les conséquences pour le système économique du foot français pourraient être catastrophiques, notamment pour les clubs bretons.

Brest et Lorient, les plus dépendants
Les clubs bretons, comme les autres, se sont appuyés sur la hausse des droits TV pour augmenter leur budget cette saison. Brest et Lorient sont ceux qui dépendent le plus de cette manne financière. Les estimations avancent 34 millions d'euros pour le Stade Brestois, soit un peu plus de 70% de son budget. Une part qui est encore plus élevée pour le FC Lorient : près de 80% des finances lorientaises, avec 31 millions.

Les dirigeants bretons restent très discrets : la Ligue a donné pour consigne de ne pas répondre sur le sujet. Christophe Pélissier, l’entraîneur lorientais, ne s'étend pas non plus : "On en parle avec les joueurs et le staff. Ça nous interpelle bien sûr parce qu'on est dans ce milieu. Mais je ne suis pas là pour les commenter non plus."

Rennes semble préservé
Le Stade Rennais est le club breton le moins dépendant des droits télé : 52 millions d'euros, mais c'est environ la moitié de son budget. Et surtout, l'actionnaire majoritaire, la famille Pinault, pourrait renflouer les caisses en cas de scénario catastrophe pour le foot français.

Les sommes sont beaucoup plus petites pour En Avant Guingamp, en Ligue 2. Les 9 millions issus des droits TV représentent quand même près des deux tiers du budget costarmoricain.

Mediapro sous la protection du tribunal de commerce

Le groupe espagnol est désormais entre les mains d'un mandataire ad hoc, avec l'objectif de trouver une solution sur les paiements à la LFP. Une situation explosive pour le football français.
DS 0124Nouveau rebondissement dans l'affaire Mediapro qui fait trembler l'univers du football français. Alors que le groupe espagnol tente de renégocier à la baisse le montant des droits télé du championnat entre clubs tricolores (80 % des matchs sont diffusés sur sa chaîne Téléfoot) , dont il doit s'acquitter auprès de la Ligue professionnelle de football (LFP) - 780 millions d'euros par an pour la Ligue 1 et 34 millions pour la Ligue 2 -, il vient de se mettre sous la protection d'un mandataire ad hoc rattaché au tribunal de commerce de Nanterre, selon nos sources confirmant les révélations du « Canard enchaîné ».

Avec les autres parties prenantes dans le dossier - la LFP aurait accepté cette médiation -, l'idée va être de trouver une solution à ses difficultés financières.

Délai de paiement
Il y a un peu plus d'une semaine, le propriétaire de la chaîne Téléfoot avait provoqué la stupeur en demandant du temps pour régler l'échéance de 172 millions d'euros qu'il aurait dû théoriquement verser le 6 octobre à la LFP et dont il ne s'est toujours pas acquitté. Un délai de paiement refusé ensuite par les clubs français de football, dont la santé financière est déjà grandement fragilisée par la crise sanitaire.

La Ligue est prise en tenaille. Car les clubs lui réclament l'argent dont la source devait être les échéances payées par Mediapro. Il s'agit de 7 millions par club pour la seule échéance d'octobre, la prochaine intervenant en décembre. La LFP aurait communiqué aux clubs qu'elle allait convoquer un conseil d'administration rapidement pour décider d'un emprunt et ensuite organiser une assemblée générale pour le faire approuver.

De l'autre côté, Mediapro, qui a généré 1,8 milliard de revenus et 224 millions de résultat d'exploitation en 2019, reconnaît avec cette procédure qu'il est en difficulté. Les agences de notation S&P et Moody's ont toutes deux abaissé leur notation sur Joye Media, maison mère de Mediapro, au printemps. Beaucoup doutent qu'on puisse forcer son actionnaire à 53 %, le chinois Orient Hontai Capital, à se substituer à Mediapro pour payer la LFP.

Crise sanitaire
La Ligue a des arguments à faire valoir durant cette procédure. Même si Téléfoot a déçu pour son lancement, il n'a jamais été question que la chaîne génère assez de revenus pour ses premières échéances : pour celles-ci, il devait bien avoir prévu des réserves de liquidités.

Mais de l'autre côté, Mediapro risque de faire valoir que le championnat n'est pas ce qui lui a été vendu étant donné la crise sanitaire, d'autant qu'il risque de se voir ensuite demander des dommages et intérêts par les clubs. Il peut faire traîner l'affaire ou lancer une autre procédure en justice, pour pousser la Ligue à baisser son prix, d'autant qu'elle n'a pas forcément beaucoup d'alternatives pour les vendre au même prix si elle devait les récupérer. En revanche, si Mediapro se plaçait dans une procédure de liquidation ou de cessation des paiements, « la LFP aurait du mal à récupérer son dû », explique Pierre-Alain Bouhenic, avocat chez Brown Rudnick.

Cela dit, beaucoup pensent que si Mediapro a si rapidement demandé de nouvelles conditions, c'est qu'il veut renoncer rapidement et partir dans les meilleures conditions possible.

S.G.S.B.

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