Alors que le Stade Rennais sera très attendu dimanche 19 octobre (17 h 15) au Roazhon Park contre Auxerre, son directeur sportif sort du bois. Dans un entretien accordé à Ouest-France, Loïc Désiré fait l’état des lieux. Il évoque les choix de mercato, le début de saison décevant, les objectifs européens du club, et la situation interne autour d’un coach ciblé par de nombreuses critiques.
Le Stade Rennais aura-t-il profité de la trêve internationale pour trouver les réglages internes qui lui permettront de rebondir dimanche 19 octobre contre Auxerre ? Ce match de la 8e journée de Ligue 1 sera important pour le SRFC et son entraîneur Habib Beye, objet de diverses remises en cause.
Dans un contexte troublé, le club est sorti du silence via Loïc Désiré, le directeur sportif, qui a accordé à Ouest-France un entretien de près d’une heure cette semaine à la Piverdière. Pour tenter d’apaiser le climat, mais aussi rappeler la nécessité de très vite trouver des solutions qui mettraient fin à l’irrégularité chronique de l’équipe depuis le début de saison.
Le début de saison du Stade Rennais, assez illisible, est vécu négativement par tout le monde. Par vous aussi ?
En termes de points, on est un peu en retard (10 points après 7 journées). Mais le plus inacceptable est notre différence de visage d’une mi-temps à une autre. C’est difficile à expliquer, mais on ne peut pas continuer à être autant sur des montagnes russes. Des joueurs doivent monter le curseur. J’attends plus de certaines recrues, mais pas que. Globalement, on manque de caractère, de leadership, de prise d’initiatives dans les moments plus difficiles. On a l’impression qu’on subit sans réagir, qu’on se renferme, et ça, on ne veut pas le voir au Stade Rennais. Il faut que chacun prenne sur soi. C’est un état d’esprit global à avoir, et un travail individuel à mener.
Vous êtes intervenus en ce sens dans le vestiaire durant la trêve ?
Non. Je fais des entretiens plutôt en individuel, pour échanger avec les joueurs, et avec le groupe de cadres par moments. Je n’interviens jamais à chaud juste après les matches. Ce n’est pas mon rôle,...