Le transfert d'Édouard Mendy de Chelsea à Al-Ahli devrait offrir une bouffée d'oxygène à Cherbourg (N3), son club entre 2011 et 2014, en proie à des difficultés financières. Mais le club normand ne devrait pas pouvoir compter dessus lors de son second passage devant la DNCG.
L'AS Cherbourg pourrait-il se sauver grâce à sa post-formation ? Après le transfert d'Édouard Mendy de Chelsea à Al-Ahli, officialisé mercredi, le club normand devrait recevoir une importante indemnité de formation pour son ex-gardien, passé en son sein entre 2011 et 2014. Le montant du transfert n'a pas encore filtré mais, selon plusieurs médias, il devrait tourner autour de 18,5 millions d'euros. Ainsi, l'AS Cherbourg pourrait toucher près de 270 000 euros (1,5 % du transfert) d'indemnité de formation.
Celle-ci constitue une aubaine pour le club normand. En raison de soucis financiers, ce dernier a été rétrogradé de National 3 par la DNCG de la Ligue de Normandie. Mais, alors que l'on pourrait penser que cette rentrée d'argent à venir pourrait être décisive avant la décision en appel, le président de l'AS Cherbourg Gérard Gohel indique jeudi ne pas compter dessus. « Il faudrait que le transfert soit notifié, à l'écrit, par la chambre de compensation de la FIFA, et il se peut que ça n'arrive que dans deux ou trois mois. Donc ce transfert ne rentrerait pas en compte avant la décision en appel », notifie le dirigeant cherbourgeois.
"Pour l'instant, j'attends une promesse de mécénat. Je croise les doigts pour recevoir", conclut le président de l'ASC, qui se dit tout de même ravi du départ d'Édouard Mendy en Arabie saoudite. Le club normand avait déjà reçu une importante indemnité de formation (plus de 300 000 euros) lors du transfert de l'international sénégalais de Rennes à Chelsea, à l'été 2020. Mais le Covid avait plombé les finances du club normand, qui pourrait à nouveau respirer.