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J’avais à cœur de rester à Rennes

Courtisé cet hiver par l’AS Rome, Arthur Theate va finir la saison au Stade Rennais. Présent en conférence de presse ce vendredi 9 février, à deux jours du déplacement au Havre en Ligue 1, le défenseur international belge revient sur les approches dont il a fait l’objet lors des deux derniers mercatos, ainsi que sur la bonne forme rennaise du moment.

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Arthur Theate était le joueur présent en conférence de presse ce vendredi 9 février, pour évoquer le déplacement au Havre pour le compte de la 21e journée de Ligue 1.

Dans quel état de forme vous sentez-vous ?

Je me sens bien, je nous sens bien. On a une récupération mentale qui est plus facile, évidemment, quand on gagne les matches. On a plus de fraîcheur, on récupère plus vite, car on est heureux. Après, il y a eu la blessure d’Enzo qui est un peu embêtante pour nous, mais il y a d’autres joueurs qui sont au niveau donc ils vont pouvoir se montrer. Il faut rester soudés parce que l’on va avoir un gros bloc et cela va être très important de pouvoir s’épauler les uns les autres.

Le coach évoquait une envie de se rattraper de la première partie de saison, êtes-vous dans le même état d’esprit ?

Oui, clairement. On sait que l’on n’a pas été au niveau, au niveau des points, au niveau de la qualité du jeu produit sur le terrain, que ce soit avec et sans le ballon. On a à cœur de se rattraper, pour nous. Je pense honnêtement que l’on mérite tellement mieux que ce que l’on a fait sur cette première partie de saison. On ne mérite pas plus de points, ce n’est pas ce que je veux dire, mais on a la qualité pour le faire. On est sur une bonne série, il faut essayer de la continuer parce que c’est ce qui va nourrir notre mois de février et qui va peut-être nous guider vers notre fin de saison.

L’objectif Coupe de France devient-il plus concret avec la qualification en quarts de finale et le tirage au sort contre Le Puy-en-Velay ?

C’est clair que quand on voit le parcours qu’il y a eu il y a quelques années, le coach avait fait une victoire et une demi-finale l’année d’après. On a aussi envie d’aller le plus loin possible dans cette compétition, c’est évidemment l’objectif de tous les joueurs. Mais pour le moment, c’est plutôt match par match, nourrir cette série. Le Puy, c’est dans quelques semaines, on a le temps de voir venir.

La défense a été très critiquée sur la première partie de saison, devez-vous être le patron de cette défense ?

C’est vous qui nous mettez les étiquettes que vous voulez nous mettre (sourire). Après, je donne mon maximum à chaque match. Il y a eu une première partie de saison où, comme vous l’avez dit, cela n’a pas été le plus facile, on a subi pas mal de critiques. Cela fait partie du football, il faut savoir les absorber. Par contre, il y a des fois où elles étaient un peu moins justifiées, mais c’est un peu comme dans tout. Maintenant, est-ce que je dois être ce patron ? J’essaie de l’être et de donner le maximum de moi-même à chaque match.

On sent que votre relation sur le terrain avec Warmed Omari s’améliore…

Oui, je peux confirmer que c’est de mieux en mieux. Après, l’année dernière, il y a eu pas mal de rotations, j’ai joué avec Chris (Christopher Wooh), Warmed et Joe Rodon. Cette année, j’ai joué beaucoup de matches avec Warmed et cela nous aide à nous connaître de mieux en mieux. Il n’y a pas de secret, les automatismes ne viennent pas tout seuls. Pour le moment, je me sens très bien avec Warmed, la communication est de mieux en mieux et l’on se sent mieux l’un avec l’autre.

Avec la bonne série en cours, y a-t-il un risque d’autosatisfaction ?

En tout cas, je nous sens très concentrés pour le moment. On a cette envie de rattraper ce que l’on a fait en première partie de saison, elle doit maintenant nous nourrir jusqu’à la fin de saison. On ne va pas gagner tous les matches jusqu’à la fin de saison, je ne pense pas, ce serait historique si on le fait (sourire). Il y a cette confiance qui revient petit à petit, mais il ne faut pas avoir de l’autosatisfaction et rester bien éveillés sur les points sur lesquels on doit travailler.

Que retenez-vous de la qualification mardi à Sochaux ?

C’est un bon match, où l’on a été quasiment complet. Il nous a manqué, on va dire, une quinzaine de minutes de flottement avec ce penalty, même si pour moi, c’est un penalty imaginaire, mais bon, c’est encore autre chose (sourire). Pour le reste, c’est une prestation aboutie, maîtrisée de bout en bout. Les attaquants ont été performants, on a essayé d’être performants en défense. Il va falloir remettre cela mais il ne faut pas non plus minimiser cette prestation, parce que l’on dira que Sochaux est une équipe de National. On a vu Monaco hier, Rouen a aussi sorti Toulouse donc il ne faut pas minimiser cette prestation.

Les regrets du match aller contre Le Havre sont-ils encore présents ?

On a eu des regrets sur ce match-là parce qu’ils étaient à dix. On menait de deux buts, ils sont revenus à 2-2. C’était le début de l’enchaînement de matches nuls et on n’avait pas gagné beaucoup de matches. On ne peut s’en vouloir qu’à nous-mêmes, on maîtrisait le match à 100 %. Est-ce que l’on s’est relâché, est-ce que l’on a déjoué un peu rapport au Havre ? Cela reste une bonne équipe, il ne faut pas non plus les sous-estimer. Quand on voit le championnat qu’ils font à domicile, le style qu’ils ont, c’est très ancré chez eux. C’est clair que l’on va essayer de ne pas reproduire ce que l’on a fait à domicile, parce que c’est une équipe qui a beaucoup de qualités. Mais si on met tous les ingrédients, normalement, on devrait pouvoir faire la différence avec notre équipe.

Votre nom a circulé en Italie durant le mercato hivernal…

Ce qui est bien, c’est que c’est derrière. J’avais à cœur de rester à Rennes. Que mon nom a circulé en Italie, c’est autre chose, mais on va aller en Italie avec Rennes, donc je suis très content.

Vous avez toujours voulu rester à Rennes ?

Oui, clairement. C’était une volonté de ma part et de la part du club. Déjà l’été dernier, j’avais entendu que je voulais partir du club, cela n’a pas été le cas. Je n’avais pas encore fait deux ans dans un club et je suis très content de faire deux ans voire plus avec le club, je suis très heureux d’être ici.

Le verdict sur la blessure de le fée est tombé

L'IRM passée par Enzo Le Fée (24 ans), ce mercredi, au lendemain du 8e de finale de Coupe de France remporté face à Sochaux (6-1) a confirmé le diagnostic initial.

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La tuile se confirme pour Enzo Le Fée. À la 2e minute du 8e de finale entre Sochaux et le Stade Rennais, le milieu de terrain breton s’est écroulé sur la pelouse du stade Bonal. "C’est sérieux et musculaire, on ne connait pas encore la gravité exacte mais ça semble être l'ischio qui est touché, il va en avoir pour plusieurs semaines", a annoncé Julien Stéphan après la rencontre.

Déchirure aux ischio-jambiers pour Le Fée
Selon L’Équipe, l’IRM passée par Le Fée, hier, a confirmé le diagnostic initial : le milieu de terrain du Stade Rennais souffre d'une déchirure aux ischio-jambiers qui va le contraindre, sauf miracle, à renoncer à la double confrontation contre l'AC Milan, les 15 et 22 février prochains, en barrage de la Ligue Europa.

Pièce essentielle du collectif rennais, Le Fée doit repasser des examens dans la semaine afin de déterminer le grade exact de sa déchirure et la durée de son indisponibilité. En attendant, Baptiste Santamaria et Azor Matusiwa sont les deux derniers spécialistes du poste sur pied. Benjamin Bourigeaud, Désiré Doué ou encore Ludovic Blas peuvent également dépanner dans ce secteur.

Bientôt une Coupe du monde de football avec d’anciennes stars?

Le Daily Mail avance qu’une telle compétition pourrait voir le jour cet été, en Angleterre.
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Thierry Henry, Kaka, Ronaldinho… Imaginez revoir ces anciennes stars du ballon rond s’affronter à nouveau lors d’une compétition officielle. Le rêve pour tout amateur de foot pourrait bientôt devenir réalité. C’est en tout cas ce qu’affirme ce mardi le Daily Mail.

L’Angleterre pourrait donc accueillir une compétition d’un nouveau genre, exclusivement réservée aux joueurs de plus de 35 ans, retraité ou non. En plus des stars citées plus haut, le journal indique la présence d’autres grands noms du football : Francesco Totti, Salgado, Marco Materazzi, Esteban Cambiasso, Rivaldo, Cafu, Roberto Carlos, Michael Owen, Steve McManaman, et bien d’autres encore.

Huit pays participeraient à la compétition, avec pour seule condition d’avoir déjà gagné la Coupe du Monde. La France, le Brésil, l’Italie, l’Allemagne, l’Angleterre, l’Uruguay, l’Argentine et l’Espagne sont donc les seules nations concernées. Cette compétition se nommera EPG Cup, en référence à l'Elite Player Group, une catégorie créée par d'anciens grands noms du football et dans laquelle ils peuvent poursuivre leur carrière.

Daniele Segre : l'œil sur les supporters s'est refermé

Le réalisateur italien Daniele Segre est mort ce dimanche 4 février, comme l'a annoncé sa boîte de production. Il avait été le premier à poser son objectif sur les virages populaires des stades de football, dès la fin des années 1970. Cela avait donné le mythique Ragazzi di stadio, livre de photos devenu documentaire, réactualisé en 2019.

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Les photos sont en noir et blanc. Quelque chose de cru et violent s’en dégage. Parfois on voit des armes, un flingue, une chaîne. D’autres fois un graffiti, drôle, radical, extrémiste. Et puis il y a des gueules. Les gueules de jeunes Turinois dans les rues de leur ville, ou dans les gradins du stade de leur équipe favorite, le Torino, la Juventus. Ce sont des supporters de foot. Ils appartiennent à des groupes ultras. C’est la fin des années 1970, et personne n’a jamais vu ça. Les clichés sont publiés en 1980 dans un livre, Ragazzi di stadio (Les jeunes ou les mecs de stade, en français, NDLR), aujourd’hui aussi culte qu’introuvable. Leur auteur, Daniele Segre, est mort dimanche 4 février, à 71 ans.

En 2011, à l’occasion de notre hors-série consacré aux supporters, So Foot avait republié une partie de cette série historique, et demandé à Daniele Segre pourquoi son travail avait tant marqué les esprits. Parce que pour la première fois, on ne criminalisait pas les supporters, avait-il alors répondu. On ne les présente pas comme le mal absolu. L’œil du spectateur n’est absolument pas guidé vers une idée du mal, il n’y a aucun raccourci, comme peuvent parfois faire les journalistes. Les photos représentent simplement des personnages à part entière, avec la complexité de leur existence, sans dire “c’est bien” ou “c’est mal”. Elles racontent ces supporters, voilà tout. Les photos ne parlaient pas seulement de foot. Elles disaient une époque et un pays en plein bouleversement. C’était la première fois qu’on racontait cela par le prisme d’un stade de football et de ses supporters les plus véhéments. C’était incroyable.

Daniele Segre avait commencé son travail photographique sur les ultras parce qu’il était intrigué par les graffitis qui se multipliaient sur les murs de Turin à la fin des années 1970. Un tag l’avait plus marqué qu’un autre : il potere dev’essere bianconero – le pouvoir doit être noir et blanc, aperçu un jour de 1977. Dix ans plus tôt, en 1968, les manifestants criaient il potere dev’essere operaio – le pouvoir doit être ouvrier. Comment était-on passé de l’un à l’autre ? C’est cette mutation qui m’intéressait, expliquait Daniele Segre à So Foot en 2011. Plus qu’autre chose, cette mutation témoignait, je crois, d’une certaine confusion de la jeunesse de l’époque, confusion qui était aussi la mienne. Alors Segre avait commencé à faire ce qu’il fera toute sa vie dans son travail : créer un rapport avec ceux qu’il souhaitait filmer ou prendre en photo. Pendant deux ans, Daniele Segre fréquente les Fighters de la Juventus, et les Ultras du Torino. Dans les travées, il voit des jeunes issus du sous-prolétariat se mélanger à la plus haute bourgeoisie, certains tendre vers l’extrême gauche, d’autres vers l’extrême droite. Segre est partout : dans les cortèges, dans les préparations des tifos, dans les réunions hebdomadaires, participe même à certains déplacements. Et, quand il a l’impression qu’il se passe quelque chose, il sort son Nikon, et clic, comme si de rien n’était. Le livre deviendra un documentaire, tout aussi mythique.

Les supporters l’intéressaient parce qu’ils étaient en marge de la société. Les fragiles et les marginaux, voilà ceux dont le réalisateur s’est préoccupé toute sa vie. On a dit de ses films qu’ils étaient du cinéma du réel parce qu’il était en prise avec la réalité et que Segre n’inventait rien. Quarante ans après son premier Ragazzi di stadio, il avait de nouveau documenté les ultras de la Juventus, cette fois en se concentrant sur les Drughi. D’ordinaire très hostiles à toute forme de caméra et de publicité, ils avaient accepté d’être filmés et d’ouvrir leurs portes parce que c’était lui, parce qu’il avait fait ce qu’il avait fait 40 ans plus tôt, parce qu’ils savaient aussi qu’il n’y aurait aucun jugement.

Il fallait que je me remette en question, que je travaille plus

Symbole d’une défense rennaise en difficulté sur la première partie de saison, le défenseur central Warmed Omari a dû faire face à la volonté du Stade Rennais de recruter à son poste lors du mercato d’hiver. Si le SRFC n’a finalement pas enregistré d’arrivée directe dans ce secteur, le joueur de 23 ans est revenu sur cette période complexe à gérer, après le succès des Rouge et Noir contre Montpellier (2-1), samedi 3 février.

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Un plan de relance. Et l’on ne parle pas de celle, complètement manquée, directement catapultée dans les crampons adverses, à la 44e minute, samedi soir lors de la victoire du Stade Rennais face à Montpellier (2-1). Mais bien du début d’année 2024 de Warmed Omari.

Au cœur des critiques après ses contre-performances lors de la première partie de saison, au cœur des discussions lors du mercato d’hiver qui s’est clos jeudi passé, le défenseur central sait qu’il doit reconquérir beaucoup de faveurs sur cette phase retour.

Le Stade Rennais ne s’en est pas caché : durant la fenêtre de transferts de janvier, la recherche d’un central, axe droit, avait rapidement été érigée comme priorité. Eu égard aux manquements successifs d’Omari, symbole d’une défense Rouge et Noir plus que chahutée jusqu’à décembre. Un départ du joueur formé au club a même été évoqué.

Une meilleure communication avec Theate
"Ça a été difficile de voir que le club cherchait quelqu’un à mon poste, a reconnu samedi le Rennais de 23 ans. Cela voulait dire que je n’avais pas fait le travail pendant la première partie de saison. Mais quand on est footballeur, on sait que la concurrence est toujours présente. Je me suis dit qu’il fallait que je me remette en question, et que je travaille plus. Ce que j’ai fait pour être bien dans ce début de deuxième partie de championnat."

Dans les faits, même si toutes les scories n’ont logiquement pas été gommées en un claquement de doigts, ses deux derniers matches de Ligue 1 disputés, contre Nice et Montpellier (il était suspendu à Lyon), figurent parmi les prestations les plus consistantes de son exercice.

Warmed Omari reconnaît lui-même que son association avec Arthur Theate commence à retrouver du liant. "On se parle beaucoup plus, ce qui n’était pas forcément le cas en première partie de saison. Il y a beaucoup plus de sûreté, on a plus cette facilité à parler aux lignes qui sont devant nous. On est plus solide en ce moment."

Il est question de confiance en reconstruction, à titre individuel comme collectif. "Le club, lui, a montré qu’il avait confiance en moi, puisqu’il n’a finalement pas recruté directement dans ma position, a-t-il pointé, en référence à l’arrivée du polyvalent Alidu Seidu, que Stéphan envisage davantage comme un latéral droit que comme un central. Ils ont confiance, il faut maintenant que je leur rende."

La LFP ciblée par une plainte, 1,5 milliards d'euros posent problème

La cession de 13,04 % des revenus du football professionnel français à CVC Partners provoque bien des tourments à la LFP. Et une nouvelle plainte va plomber un peu plus l'ambiance.

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On l'a appris cette semaine, le Sénat a ouvert une mission d'information afin d'en savoir plus sur les conditions et donc d'enquêter sur la manière dont a été créé la société commerciale de la Ligue de football professionnel (LFP), laquelle a vendu pour 1,5 milliard d'euros 13,04 % des revenus du football professionnel français à CVC Partners. Il y a quelques mois, le club du Havre s'était attaqué frontalement à la LFP et à Vincent Labrune sur ce sujet, estimant notamment que la répartition de la somme ainsi recueillie était anormale. Une réponse de la justice interviendra le mois prochain, mais en attendant, un autre acteur est venu se greffer dans ce dossier.

Selon l'Equipe, l'association AC Anti-Corruption a porté plainte sur ce même sujet de la vente à CVC Partners, et c'est désormais le Parquet National Financier qui étudie cette plainte et des éventuelles suites à lui donner. Ce n'est évidemment pas une bonne nouvelle pour la Ligue de Football Professionnel qui tente actuellement de vendre les droits TV de la Ligue 1 dans un climat forcément rendu plus tendu compte tenu de ces enquêtes en cours. Dans ce dossier, il faut rappeler que sans l'apport de CVC, et dans la foulée de la catastrophe Mediapro, plusieurs clubs étaient proches du désastre, l'argent frais ainsi récolé permettant d'éviter d'éventuels dépôts de bilan.

VAR : Au cœur de l’opérateur

Méconnu du grand public, l’opérateur joue un rôle clé dans le fonctionnement de la VAR. Alors que le contrat de la société Hawk-Eye vient d’être renouvelé en Ligue 1 Uber Eats, focus sur l’importance du troisième homme aux côtés de l’arbitre VAR et de l’assistant VAR.
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Réuni mercredi dernier, le conseil d'administration de la Ligue de Football Professionnel a annoncé avoir renouvelé son bail avec la société Hawk-Eye pour exploiter le système d'assistance vidéo à l'arbitrage et la goal-line technology en Ligue 1 Uber Eats. L’occasion d’évoquer l’importance de l’opérateur du fournisseur d’accès aux images lors de chaque rencontre.

Installé aux côtés d’un arbitre VAR (le VAR) et d’un assistant VAR (l’AVAR), chargés de l’assistance vidéo depuis le Replay Center au centre de Paris, l’opérateur de la société Hawk-Eye gère la partie technique. Alerté via un bouton, disposé sur le poste de visionnage, par le duo arbitral lorsqu’il y a un doute sur une situation ou une décision, il est chargé de fournir les images de jeu sous plusieurs angles et à plusieurs vitesses. Puis, dans la foulée, selon le cas, d’assurer le calage des lignes pour un hors-jeu au millimètre près, de placer les points d'impact sur les fautes ou d’effectuer un arrêt sur image. Le tout dans un laps de temps infime mais à l’aide d’un panel d’outils ultra-précis.

Une utilisation de toutes les caméras
Devant lui, deux écrans. Sur le premier, en haut, un seul plan du match. En bas, un écran scindé avec au moins une dizaine d’angles, du plan large au plan serré, et trois secondes de décalage pour revoir rapidement les actions. Pour décortiquer au mieux une situation, l’opérateur dispose des flux vidéos de toutes les caméras installées au bord du terrain et décide quelles images visionner indépendamment du réalisateur TV. Rompu aux process et très réactif, le troisième homme peut par anticipation sélectionner des plans significatifs pour permettre de faciliter la prise de décision, mais reste avant tout à l’écoute des directives des deux arbitres vidéo via casque et micro. « Point de départ », « Plus », « Moins », « Zoome », « Dézoome », tels sont les mots qui lui sont le plus souvent prononcés dans les oreilles par l’arbitre VAR. Deux opérateurs sont parfois présents sur un match, notamment sur celui du dimanche soir, puisque jusqu’à 28 caméras différentes peuvent être déployées.

Une présence indispensable
Quid des images fournies à l’arbitre central ? Quand l’homme en noir est invité par son confrère du VAR à consulter l’écran de contrôle présent aux abords de la pelouse, c’est également le salarié de la société Hawk-Eye qui est chargé de mettre à disposition les images - préalablement sélectionnées par l’arbitre VAR (point de contact, action au ralenti ou à vitesse réelle, zoom etc) - prouvant que la décision initiale est clairement erronée ou qu’une situation sanctionnable n’a pas été vue. Pour rappel, seuls quatre cas offrent des recours au VAR et sont traités systématiquement : un but marqué, une situation de pénalty, un carton rouge ou une erreur d’identité du joueur sanctionné disciplinairement. Des cas que les arbitres ne pourraient pas étudier sans la présence d’un opérateur…

La LFP dévoile le classement du championnat des tribunes en Ligue 1

A la moitié de la saison 2023-2024, la Ligue de Football Professionnel (LFP) a levé le voile sur le classement du Championnat des Tribunes, avec le Paris Saint-Germain qui domine les clubs de la Ligue 1. Le PSG est suivi de près par le Racing Club de Strasbourg Alsace et le Stade Rennais FC. Le Racing Club de Lens et l’Olympique de Marseille occupent respectivement la 4e et la 5e place, restant en lice pour le podium malgré un match de moins à domicile (8 contre 9 pour les 3 premiers).

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Le PSG devance Strasbourg et Rennes au championnat des tribunes
Au cours de cette première moitié de saison, l’Olympique de Marseille, le Paris Saint-Germain, l’Olympique Lyonnais, le RC Lens et le LOSC se sont partagés la majorité des points disponibles en termes d’affluence. Du côté de la fidélité à domicile, le Stade Brestois, ainsi que les Racing Club de Lens et de Strasbourg, réalisent un sans-faute, remportant le maximum de points possibles (6 sur 6 à chaque match à domicile).

Le paradoxe de l’AS Monaco qui compte plus de soutiens à l’extérieur
Dernière et seule équipe à moins de 100 points, l’AS Monaco pointe en retard de tous les points du classement, en particulier sur la fidélité à domicile. Tous les critères donc, à l’exception de la fidélité à l’extérieur que l’ASM domine avec le RC Lens. Parce que le club princier illustre parfaitement l’adage que nul n’est prophète en son pays.

Le détail du barème :

  1. Fidélité à domicile (0 à 6 points et jusqu’à 4 points de bonus)
  2. Fidélité à l’extérieur (0 à 3 points)
  3. Animations des clubs et des supporters (0 à 14 points et jusqu’à 6 points de bonus)
  4. Ambiance dans le stade (0 à 8 points)
  5. Influence (en Ligue 1 Uber Eats) et Engagement des supporters sur les réseaux sociaux

Alidu Seidu va vite arriver, Lorenz Assignon aurait des envies de départ

Un départ surprise au Stade Rennais d’ici la fin du mercato d’hiver le 31 janvier ? Le latéral droit Lorenz Assignon, qui devra subir la concurrence d’Alidu Seidu – attendu très prochainement en Bretagne pour signer son contrat jusqu’en 2028 – s’interrogerait sur la suite de son aventure rennaise, selon l’Equipe. Le Stade Rennais n’a pour l’heure reçu aucune offre pour le joueur de 24 ans.
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Le Stade Rennais va voir arriver plus vite que prévu sa deuxième recrue du mercato d’hiver : le Ghana a été officiellement éliminé de la CAN ce mardi 23 janvier, et Alidu Seidu va rejoindre la Bretagne dans les tout prochains jours pour y passer sa visite médicale. Il s’engagera pour 4 ans et demi, contre un chèque de 13 millions d’euros (bonus compris) pour Clermont.

Seidu est imaginé par Julien Stéphan comme une option claire à droite de la défense… au poste de Lorenz Assignon. Et cela ne semblerait pas avoir ravi le joueur et son entourage, alors que le club avait laissé le champ libre à Assignon sur le côté droit, en laissant partir Hamari Traoré l’été dernier.

Du coup, le clan Assignon s’interrogerait sérieusement sur la suite à Rennes, rapporte L’Equipe . En l’état, selon nos informations, le Stade Rennais n’a reçu aucune offre pour son latéral de 24 ans, sous contrat jusqu’en 2027 et qui revient tout juste de blessure.

Le club lui ouvrirait-il la porte, s’il s’y retrouvait financièrement ? Cela reste à voir... Et si c’était le cas, Guéla Doué, que le club cherche en parallèle à prolonger (il est en fin de contrat en 2025), ne serait probablement pas prêté, ce qui reste l’idée première du club. Le Paris FC (Ligue 2) était prêt à accueillir l’aîné des Doué, mais le dossier a été mis en stand-by.

La tribune Mordelles sanctionnée d’un match ferme à huis clos

La Ligue de football professionnel a rendu son verdict ce mercredi 24 janvier concernant les incidents ayant eu lieu lors de la rencontre du Stade Rennais face à l’OGC Nice. La tribune Mordelles écope ainsi d’une fermeture pour un match ferme de la tribune Mordelles en raison de l’utilisation d’engins pyrotechniques.
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Les fumigènes coûtent cher et ça se confirme. Prise dans l’engouement de la partie, la tribune Mordelles s’était enflammée le 13 janvier dernier lors de la victoire du Stade Rennais sur l’OGC Nice (2-0). L’utilisation d’engins pyrotechniques étant formellement interdite dans les enceintes sportives françaises, le club s’attendait bien évidemment à être sanctionné, comme il l’avait déjà été plus tôt dans la saison.

La décision est tombée ce mercredi lors de la tant attendue commission de discipline de la Ligue de football professionnel. La tribune Mordelles qui était déjà sous le coup d’un sursis a en ainsi écopé d’une fermeture pour un match ferme.

La VAR est maintenue en Ligue 1

Le 18 janvier, dans un courrier, le Stade brestois avait fait une demande très particulière auprès de la Ligue de football professionnel : l’arrêt de l’aide vidéo à l’arbitrage. Mais sans réellement de surprise et malgré une étude de cette demande, selon L’Équipe, le conseil d’administration de la LFP n’a – logiquement – pas suivi la requête des Ty’Zefs.

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Des débats ont eu lieu pendant cette réunion, mais le conseil a décidé de continuer avec cette technologie. La VAR a été maintenue en Ligue 1, et pour rappel, elle sera même instaurée en Ligue 2 à partir de la saison prochaine. Le prestataire qui officiera pour l’aide vidéo et la goal-line technologie la saison prochaine restera le même, la société Hawk-Eye. Le contrat liant cette société à la Ligue arrivait à son terme à la fin de la saison, et a été renouvelé. La Ligue 2 possédera seulement la VAR.

Il va falloir se faire une raison : la VAR fait partie de nos standards, désormais.

Azor Matusiwa : J'ai su que c'était le bon choix

Première recrue du mercato hivernal de Rennes, choisi pour remplacer Nemanja Matic, sur le départ, le milieu défensif néerlandais Azor Matusiwa a été présenté ce mardi au Roazhon Park.
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Après l'accord entre Reims et Rennes mercredi dernier pour le transfert d'Azor Matusiwa, le milieu néerlandais de 25 ans a signé lundi jusqu'en 2028, il a vécu ce mardi matin son premier entraînement avec le groupe rennais, il a été présenté aux médias en début d'après-midi et il devrait donc faire ses débuts à Lyon, vendredi en Championnat.

En français, il a reconnu que ce transfert "a pris un peu de temps par rapport au timing. Je connais Rennes, je sais que c'est un grand club, une autre étape pour moi. Ça faisait aussi réfléchir car l'été dernier, j'avais parlé avec les dirigeants de Reims, on avait un planning et le planning, c'était un bon de sortie l'été prochain. J'ai été un peu surpris quand Rennes est venu, mais j'ai su que c'était le bon choix, et je me sens déjà très bien ici, tout le monde essaie de m'aider."

Le standing de Rennes par rapport à Reims a évidemment pesé : "Rennes a des ambitions de jouer chaque année l'Europe, c'est bien pour moi pour continuer de progresser. Mon but, c'est de jouer comme à Reims, et de réussir une bonne deuxième partie de saison, je crois qu'on va encore monter au classement et j'ai envie de commencer."

À ses côtés, le directeur sportif Florian Maurice a défini Matusiwa tel qu'on le connaît depuis deux saisons et demie en L1, "capable de jouer en sentinelle mais aussi à deux au milieu, qui a des caractéristiques athlétiques fortes en termes de volume et d'intensité de jeu, qui est aussi très à l'aise pour sortir les ballons. Il va nous amener une grosse activité à la récupération et dans la manière de faire jouer les autres."

Matusiwa est la première recrue du mercato hivernal de Rennes, choisi pour remplacer Nemanja Matic, sur le départ depuis fin décembre. Pour le milieu serbe, toujours sous contrat jusqu'en 2025, "on essaie de trouver des solutions bonnes pour tout le monde, c'est en cours", a indiqué Maurice. Rennes attend aussi le défenseur ghanéen Alidu Seidu (Clermont) au retour de la CAN, où le Ghana ne va peut-être pas passer le premier tour.

Y aura-t-il en plus d'ici au 1er février un défenseur axial et un attaquant, comme envisagé avant le mercato ? Si c'était l'un ou l'autre, plutôt un attaquant de percussion, profil qu'il n'y a pas exactement depuis le départ de Jérémy Doku à Manchester City ? Ça peut dépendre aussi d'un départ, car Rennes veut être plus armé sans empiler les joueurs. Avec Seidu en plus, par exemple, Rennes aurait trois éléments qui peuvent évoluer latéral droit (Seidu, Assignon, G. Doué) et défenseur axial droit (Seidu, Omari, Wooh).

"Pour d'autres éventuelles arrivées, ça dépendra des opportunités, on ne veut pas faire n'importe quoi, il faut être vigilant par rapport aussi au groupe qu'on a déjà, a indiqué Maurice. On a pu s'apercevoir que depuis quelques semaines, on a retrouvé un niveau de jeu plus qu'acceptable, donc il faut réfléchir, on échange au quotidien avec le coach et le président pour trouver les meilleures possibilités. On n'a pas, entre guillemets, de limites, mais on a besoin d'être en réflexion pour faire des choses cohérentes. On se projette pour être le plus performant possible sur les quatre mois et demi qui restent pour remonter en Championnat, avec la Coupe de France et d'Europe, des échéances qui sont plutôt très intéressantes, on essaie de faire les bons choix dans ce mercato difficile pour attirer un bon joueur."

La Ligue 1 à 900 millions d'euros, le rêve s'envole

Les négociations se poursuivent entre la LFP et les potentiels diffuseurs de la Ligue 1 alors que les droits TV pour la période 2024-2029 n’ont toujours pas été attribués.

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La situation est toujours aussi complexe pour la Ligue, dont l’appel d’offres lancé il y a quelques semaines pour l’attribution des droits TV de la Ligue 1 sur la période 2024-2029 a été jugé infructueux. Les principaux candidats sont bien connus : Canal +, DAZN, Prime Video ou encore BeIn Sports. Mais alors que l’objectif initial était d’atteindre le million d’euros en comptant les droits internationaux, Vincent Labrune et les dirigeants de la LFP ont revu leur objectif à la baisse et estiment désormais qu’une somme comprise entre 800 et 900 millions d’euros pour les clubs de Ligue 1 serait déjà formidable. La question est toutefois de savoir qui va mettre une telle somme en jeu ?

Pour le journaliste Abdellah Boulma, il y a de quoi trembler car ni DAZN ni Amazon ne combleront les attentes financières de la LFP. « DAZN piétine et ne fera pas d’offre inconsidérée, Canal observe sans faire d’offre, Amazon, en difficulté financière, vise le minimum, Apple a été fantasmé, Eurosport n’existe pas non plus… La LFP réclame finalement le soutien (et suis gentil) de Bein pour les sortir de ce labyrinthe financier » a publié le journaliste sur son compte X avant de faire une révélation inquiétante sur le montant des droits TV pour la période à venir. « 900 millions d’euros relèverait du miracle » a publié le journaliste alors que dans son édition du jour, L’Equipe a révélé que Vincent Labrune s’est récemment entretenu avec Nasser Al-Khelaïfi, président du Paris Saint-Germain mais aussi de BeIn Sports. Avec l’espoir que la chaîne qatarie sauve la face de la Ligue 1 dans ce dossier plus épineux que jamais.

L'Equipe et Amazon, un accord en énorme danger

Le dossier des droits TV de la Ligue 1 a des implications peu connues, mais qui risquent de chambouler pas mal de choses. Le quotidien L'Equipe est en effet impliqué dans le deal via Amazon et pourrait perdre gros si le diffuseur passe à la trappe.

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Les semaines passent et le mystère plane toujours concernant la ou les chaînes qui diffuseront la Ligue 1 la saison prochaine. Tandis que Vincent Labrune fait sa cuisine dans son coin, la négociation de gré à gré lui permettant de gérer cela sans l’impératif d’un calendrier, chacun se prépare à la décision finale. Tandis que DAZN fait désormais figure de grand favori pour rafler l’essentiel des matchs de Championnat, la situation de Prime Vidéo, filiale d’Amazon, inquiète. A la fois parce que cette chaîne avait réussi son implantation en Ligue 1, mais également parce que ses équipes sont des figures familières du football, et ont déjà vécu la catastrophe Mediapro. Et selon Emmanuel Paquette, journaliste du média en ligne L’Informé, du côté du quotidien sportif L’Equipe, on espère qu’Amazon ne va pas définitivement abandonner la diffusion de la Ligue 1. Car L’Equipe et Prime Vidéo ont un contrat qui fait le bonheur du quotidien.

L'Equipe gagne de l'argent avec Prime Vidéo

En effet, dans l’urgence de l’accord signé par Prime Vidéo pour récupérer les droits de Mediapro, L’Equipe avait en effet vendu à Amazon des prestations très rémunératrices. « Le géant du commerce en ligne avait en effet choisi sa filiale 21 Production comme prestataire pour commenter et animer les rencontres en multiplex sur son service Prime Video », précise le journaliste, qui parle d’un contrat à plusieurs millions d’euros, lequel s’achèvera automatiquement si Prime Vidéo n’a plus aucun match à diffuser à partir de la saison prochaine. Si depuis ce contrat, L’Equipe a signé avec Skweek, qui diffuse le championnat français de basket, le départ d’Amazon, qui se profile, risque de faire mal. « Même si nous perdions le contrat Amazon, nous pourrions réduire facilement notre voilure car notre structure de coût est très adaptable », relativise un membre de L’Equipe, qui précise que ce sont surtout des pigistes et des intermittents qui bossent sur la Ligue 1. Et dans le meilleur des cas, le quotidien sportif pourra éventuellement bosser avec DAZN. Si ce n'est pas le cas, alors forcément le coût financier sera tout de même musclé.

Rod Stewart, à jamais le premier à porter des maillots de foot

Le rocker écossais a été le premier à se montrer avec des maillots de ses équipes fétiches : l’Ecosse et le Celtic Glasgow.

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A la ville, comme à la scène ! La pop star écossaise Rod Stewart incarne toujours à bientôt 79 ans l’icône absolue de l’élégance foot. Tout simplement parce qu’en bon précurseur, il a été dès le début des années 70 le premier à arborer des maillots de ses deux éternelles équipes de cœur, celle de l’Ecosse d’abord, puis ensuite celle du Celtic Glasgow. Alors oubliez les frangins Gallagher d’Oasis et leurs liquettes Man City…

Rockstar avec son groupe The Faces (dont Ron Wood à la guitare), puis en solo, Rod the mod a affiché d’abord sa passion foot en tant que joueur occasionnel d’assez bon niveau, maillot écossais sur les épaules. Parfois affublé dans la vie quotidienne de la tunique foot nationale, une excentricité à l’époque, il l’exhibera aussi sur scène avec fierté. En concert, il inaugure même un fameux rituel consistant à shooter en l’air avec l’aisance de Barthez des beaux ballons qu’il a lui-même dédicacés en offrande vers son cher public !

Star planétaire, le blond hirsute assouvit en tournée sa passion de footeux en rencontrant les cracks du ballon rond qu’il adule et en jouant comme eux dans les plus grands stades du monde, achevant de marier pour de bon la culture foot et la culture rock.

L’amour du maillot du Celtic
Né en 1945 à Londres d’un père écossais, fan d’Hibernian FC, et d’une mère anglaise, Rod a été littéralement biberonné au ballon rond par son daron, ex-joueur amateur et dirigeant de petits clubs, et par des grands frères tout aussi passionnés. A la maison, on supporte Arsenal mais on vénère par-dessus tout l’équipe d’Ecosse.

Poussé par son père qui rêve d’avoir au moins un fils footballeur pro, Rod, qui touche vraiment sa bille (bon milieu axial et capitaine de son équipe scolaire), est testé une semaine à 15 ans en 1960 par le Brentford FC, alors en D3 anglaise. Le club ne rappellera pas… Pas grave ! Le virus de la musique a contaminé l’ado fugueur à la voix déjà éraillée : « Je n’ai jamais été un vrai bon footballeur et je ne pensais pas pouvoir passer pro (…) Et puis la vie de musicien est beaucoup plus cool : je peux à la fois me bourrer la gueule, faire de la musique et le tout en pouvant aussi jouer au football», synthétisera-t-il dans son livre Rod : The Autobiography…

C’est de cette lad culture que naîtra sans doute la foot attitude, prolétaire mais classe, qu’il popularisera ensuite le premier : celle d’une impayable rockstar successful et richissime, adoré du peuple, qui collectionne les top-models, écume les stades avec la Tartan Army, qui se barre des pubs par la fenêtre des chiottes pour ne pas payer ses bières (véridique)… et qui toujours se pavane en maillot de foot de l’Ecosse ou du Celtic !

Car le grand amour club de Rod est évidemment le Celtic Glasgow FC et sa tunique aux rayures blanches et émeraude. Une idylle née en 1971 ou en 1973 (Rod s’est soiuvent contredit sur les dates), au moment où il en pinçait encore pour Manchester United, du fait de nombreux joueurs écossais, tels Dennis Law, Ballon d’Or 1964, qui y jouaient.

La rencontre avec Dalglish
En 2018, Stewart avait raconté son coup de foudre pour les Hoops au Daily Record : « Avec les Faces, le lendemain d’un concert à Glasgow, Kenny Dalglish et Jimmy Johnstone, avec qui j’étais déjà pote, ont frappé à ma porte à 8 heures, ‘Viens t’entraîner avec nous, Rod !’ Je leur ai dit : ‘OK, plus tard’, en allant me recoucher. Je suis allé les rejoindre mais trop tard à Parkhead (Celtic Park actuel, ndlr) à la fin de l’entraînement et ils m’ont présenté à Jock Stein (coach légendaire du Celtic vainqueur de la C1 1967). Jock a éclaté de rire en voyant mes chaussures de ville blanches. Et juste comme ça, je suis devenu un supporter du Celtic : le big man Stein m’avait converti à vie… » Et c’était parti pour le Celtic show !

En musique d’abord, avec You’re in My Heart, chanson sortie en 1977 où Rod accole avec audace Celtic et United (Manchester U) en souvenir de son ex-girl friend, Britt Ekland : « You’re Celtic, United / But baby I’ve decided you’re the best team I’ve ever seen ». Jusqu’à son retour récent en Angleterre, le pas encore Sir Roderick David Stewart avait vécu à Hollywood, jouant longtemps en ligue amateur avec son équipe des LA Exiles composés d’expats anglais et de quelques célébrités comme Billy Duffy, gratteux de The Cult. Evidemment, Rod-le-fétichiste vestimentaire avait imposé trois jeux de maillots : ceux du Celtic à domicile et de Man United ou de Leeds (célèbre dans les seventies pour sa pléthore de grands joueurs écossais, tels Joe Jordan ou Billy Bremner, ndlr) pour les matchs extérieurs !

Le maillot, mais aussi le survêtement ou le coupe-vent
Sinon, à la ville comme à la scène, et toujours avec une rare élégance sportswear très seyante, Rod s’exhibe fièrement avec le maillot Celtic, le survête Celtic, le coupe-vent Celtic, en alternance avec le Scotland bleu sombre. Ses fils sont gentiment emmaillotés Celtic et sur scène, ses jolies choristes l’accompagnent aussi, en polos rayures blanches et vertes sur la poitrine ! Au Celtic Park, Rod dispose à vie de quelques sièges en tribune VIP et le dress code de ses costards incluent souvent du vert (cravates, vestes) et du blanc (chemises).

Familier des joueurs et du board, il aura droit à un tour d’honneur sur la pelouse d’Hampden Park avec la Coupe de la Ligue remportée en 2015 par les Bhoys ! Cet amour excessif, immodéré, lui a valu en novembre dernier un gentil chambrage de son vieux pote Ron Wood dans The Scottish Sun : « Je kiffe aussi le Celtic, mais moi je ne l’enfonce pas dans la gorge des gens (I don’t ram it down people’s throats). Rod, lui, il en parle TOUT LE TEMPS ! » Mais on pardonne cette dinguerie de Rod à le voir fondre en larmes au Paradise (surnom du Celtic Park) après la victoire épique des Hoops sur le Barça en novembre 2012, 2-1 en poule de Ligue des Champions…

Pas sectaire vis-à-vis des Rangers de Glasgow (feu son frère Robert en était supporter), il a balayé la légende racontant qu’il était fan des Gers avant de faire allégeance aux Bhoys : « Je n’ai jamais été supporter des Rangers ! J’ai en effet porté leur maillot au début des années 70. Mais que deux fois, pour des œuvres caritatives. » Point barre ! Aujourd’hui, un peu partout dans le monde, à la ville comme au boulot, chacun peut marcher tête haute, maillot de foot sur les épaules, fier de ses couleurs. Et c’est un peu grâce à Rod Stewart qu’on peut assumer cette football-style fashion…

S.G.S.B.

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