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Genesio viré, Rennes rappelle Julien Stéphan

Une semaine après la défaite du Stade Rennais contre l'Olympique Lyonnais, Bruno Genesio s'apprête à être débarqué par ses dirigeants. Ces derniers ont même déjà trouvé son successeur.

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Le football va vite, et les certitudes s'envolent à un rythme assez effréné. Alors que la tempête provoquée par la victoire de Lyon au Roazhon Park semblait s'être estompée, Bruno Genesio va finalement prendre la porte, payant là la mauvaise série du Stade Rennais en Championnat. Selon Ouest-France et L'Equipe, l'actuel entraîneur du club breton va quitter ses fonctions, à priori après avoir négocié son départ avec François Pinault, sans que l'on sache s'il s'agit d'une démission ou d'un limogeage. Ce bouleversement est désormais acté, et il devrait être rapidement officialisé, puisque les dirigeants rennais ont déjà trouvé le remplaçant de l'ancien coach lyonnais en la personne de Julien Stéphan.

Julien Stéphan revient à Rennes
Ce dernier avait été licencié en mars 2021 par le Stade Rennais, il avait ensuite rejoint Strasbourg, avant d'être limogé en janvier 2023. Candidat malheureux au poste de sélectionneur de l'équipe de France Espoirs, Julien Stéphan aura dans un premier temps un CDD de six mois, avant que les dirigeants bretons fassent leur choix pour la saison prochaine. Au classement de Liguer 1, le Stade Rennais n'est que 13e, ce qui n'est évidemment pas au goût de ses responsables, alors que dans un sondage réalisé cette semaine sur le site de OF, les supporters semblaient être favorables au maintien de Bruno Genesio à son poste. Cette solution, pourtant envisagée, n'est donc plus d'actualité et l'officialisation de ce départ de Genesio et de la venue de Stéphan devrait intervenir lundi.

Le montant proposé pour les droits tv a fuité

S’il aspire à ce qu’il y ait le moins de fuites possibles sur les négociations actuellement en cours sur les droits TV, Vincent Labrune (LFP) ne va pas être content : un premier chiffre est sorti et il est bien en deçà du milliard espéré.

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Alors que les négociations de gré à gré se déroulent actuellement entre la LFP et les diffuseurs intéressés (DAZN, beIN Sports, Prime Vidéo, etc.) dans une opacité totale, on commence à voir fuiter des estimations du montant global des droits TV de Ligue 1 et de Ligue 2 pour la période 2024-29.

Bien introduit dans le milieu, Mohamed Toubache-Ter a glissé une confidence sur le montant qui serait actuellement atteint dans les négociations menées par Vincent Labrune. "Aujourd’hui, à la Ligue, on arrive sur un bouquet global à 700-750 M€", a-t-il glissé au journaliste Farid Rouas, dans un space sur X.

Les départs de Messi et Neymar ainsi que l’Arabie saoudite pèsent lourds
S’il reconnait que le président de la LFP "a visé un peu trop haut avec le milliard", l’insider avance plusieurs explications à cette négociation aux trois quarts de l’objectif. "Je pense que les départs de Messi et Neymar ont fait perdre en attractivité. Il y a aussi la concurrence avec le championnat d’Arabie saoudite. Ce sont des données importantes", a-t-il justifié.

Pour rappel, sur les premières années du contrat signé avec la société commerciale de la Ligue, le fonds d’investissement CVC doit récupérer entre 18 et 19% des sommes engrangées par la LFP, rendant la galette encore plus mince pour les clubs.

Cinq joueurs bretons sanctionnés pour paris sportifs par la LFP

La LFP a dévoilé une liste de 60 joueurs et éducateurs de clubs professionnels sanctionnés pour paris sportifs. Cinq Bretons sont dans la liste.

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Pour la dixième année consécutive, la Ligue professionnelle de football a dévoilé une liste de 60 joueurs et éducateurs des clubs professionnels français qui ont enfreint les règles sur l’interdiction de paris sportifs lors de la saison 2022-2023. Les sanctions délivrées vont de cinq matchs de suspension et 500 euros d’amende à 500 euros d’amende.

La commission de discipline rappelle que "les acteurs du football ont interdiction générale de parier sur toutes les compétitions de football, qu’elles soient nationales ou étrangères."

Les sanctions prendront effet à partir du mardi 21 novembre et concerneront donc les matchs à partir du week-end du 24 novembre.

Trois matchs de suspension pour Stephen Quemper
Parmi les joueurs et éducateurs épinglés, on en compte cinq qui évoluaient dans des clubs bretons la saison passée (moment du contrôle). La plus lourde sanction revient au désormais ex-guingampais Stephen Quemper, qui écope de trois matchs de suspension ferme et une amende de 3 000 euros ferme.

Deux autres Guingampais sont concernés : Ibrahim Karamoko (parti à Versailles cet été) avec trois matchs de suspension et 1 500 euros d’amende et Adballah Ndour (arrivé cet été de Sochaux) avec une amende de 2000 euros.

Des jeunes de Brest et de Lorient épinglés
Particulièrement épinglé par la LFP lors de la saison 2019-2020 (quatre joueurs), le Stade Brestois est plus épargné cette année : un seul joueur est concerné par des sanctions. Il s’agit d’Hugo Le Floch, joueur des U19, qui prend deux matchs de suspension ferme et 1 000 euros d’amende avec sursis.

Enfin, Erwan Colas, joueur de la réserve de Lorient la saison passé et parti au Mans, a été sanctionné d’un match de suspension et d’une amende de 500 euros.

Ce chiffre est deux fois moins important que l’année dernière. Lors de la dernière liste de sanctions, 10 Bretons avaient été épinglés, dont l’ancien Brestois, Irvin Cardona.

Les Bretons sanctionnés

  • Stephen Quemper : trois matchs de suspension ferme + 3000 euros d'amende ferme
  • Ibrahim Karamoko : trois matchs de suspension ferme + 1500 euros d'amende ferme
  • Hugo Le Floch : deux matchs de suspension ferme + 1000 euros d’amende avec sursis
  • Erwan Colas : un match de suspension ferme + 1000 euros d'amende avec sursis
  • Abdallah Nour : 2000 euros d'amende

Autour de Bruno Genesio, les jours les plus longs

Depuis sa défaite contre Lyon dimanche dernier, l’état-major du Stade Rennais s’est plongé avec Bruno Genesio et Florian Maurice dans une véritable introspection, pour tenter de trouver les solutions à même de relancer le club en Ligue 1. En haut lieu, l’idée serait toujours de conserver le coach, mais un doute persiste malgré tout sur son avenir à court terme. Il devrait être levé d’ici la fin de la semaine.

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Il y a beaucoup de paramètres qui entrent dans l’équation et la réflexion de tous les acteurs, au cours des réunions internes aux airs de profonde introspection, qui animent l’état-major du Stade Rennais avec Bruno Genesio et Florian Maurice depuis lundi.

Alors que le coach du SRFC dirigera normalement ce mercredi 15 novembre la séance de reprise de l’entraînement des joueurs rennais (sans la dizaine d’internationaux mobilisés par leurs sélections), ces réflexions devraient se poursuivre encore.

Les différents acteurs veulent "prendre chacun leurs responsabilités", explique une source interne. Être lucides sur la mécanique qui a conduit à ce début de saison raté. La trêve offre aussi une petite fenêtre pour ne pas trop se précipiter. Il s’agit de ne pas se tromper dans l’analyse des décisions à prendre, avec l’espoir de trouver les bons leviers qui aideraient le Stade Rennais à se relever très vite.

Tout a été mis sur la table
Situation de l’entraîneur, organisation globale, du staff, gestion du groupe, relationnel, recrutement, programmation du prochain mercato, ambitions… Tout a été mis sur la table. Et tout est débattu.

Du côté de l’actionnaire et du président notamment, l’idée n’aurait jamais été de se séparer maintenant de Genesio. L’idée n’est pas non plus de le confirmer là, en se disant qu’on pourra toujours changer d’avis dans deux ou trois semaines, si d’aventure ça se passait mal pour Rennes contre Reims le 26 novembre, ou à Marseille début décembre.

Il faut de la cohérence. Et un peu de recul sur la situation actuelle aussi. L’éventualité la plus probable est que Bruno Genesio – comme Florian Maurice d’ailleurs, même si ce dernier est fragilisé lui aussi – soit toujours en poste pour la réception des Rémois la semaine prochaine.

Pour autant, il reste des incertitudes encore à lever entre tous ces acteurs. Un doute sur le fait que Genesio poursuive.

Les mystères de Genesio
Est-ce lié à des paramètres qui tiennent d’abord à lui ? Ou à ce qu’il souhaite voir à Rennes, à sa conviction d’être suivi par tous, avec les garanties suffisantes, pour pouvoir assumer de hautes ambitions ? "Bruno est déterminé, mais il se pose des questions, et c’est normal", confiait-on lundi dans son entourage. "Je mets tout le monde en garde, je ne suis pas venu ici pour jouer la 10e place et faire un tour d’honneur quand on gagne, je suis venu pour remplir les objectifs", avait lancé le coach après le succès européen contre le Panathinaïkos la semaine dernière.

Cette victoire fut, selon lui, une "très bonne leçon" de solidarité, motivation et engagement "pour mon équipe, pour le staff, pour moi, pour tout le monde au club." Avant d’ajouter : "On ne gagne pas tout seul, on ne perd pas tout seul. Il faut qu’on soit tous sur la même longueur d’onde. Je répète que depuis le début de la saison, on n’a pas fait tout ce qu’il fallait. Et quand je dis ça, je me mets dans le premier wagon, car le coach c’est celui qui tire les autres."

En tout cas, la réflexion dépasserait le débat interne (animé) autour du mercato et des choix de recrutement opérés l’été dernier, dont Genesio avait d’ailleurs aussi été partie prenante. Le processus devrait aboutir à un positionnement (et une prise de parole de la direction) d’ici la fin de semaine.

L’avenir de Bruno Genesio réglé en fin de semaine

L’avenir de Bruno Genesio au Stade Rennais s’écrit en pointillé. Avec seulement 2 victoires lors des 12 premières journées, le club breton n’entre pas du tout dans ses objectifs de podium en fin de saison.

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La défaite contre l’OL (1-0) au Roazhon Park dimanche dernier met en grand danger le futur de l’entraîneur. "Lorsque vous avez douze points en douze journées dans un club qui a pour objectif de jouer la Ligue des Champions, qui a mis des moyens en début de saison pour recruter, évidemment que le coach se pose en premier responsable et qu’il y a des interrogations sur son cas", disait-il d’ailleurs en conférence de presse après Lyon.

Conscient d’être un siège éjectable, Genesio devrait en savoir plus d’ici la fin de semaine. D’après les informations de L’Equipe, une réunion doit avoir lieu en compagnie du technicien, de Florian Maurice, le directeur sportif, et Olivier Cloarec, le président rennais. Le trio aura l’occasion de discuter des solutions qui s’exposent à eux, y compris le changement de coach. Ce dernier a pris son poste en mars 2021.

L'avenir de Genesio toujours en suspens, des questions à tous les étages

Alors que les joueurs du Stade rennais reprendront l'entrainement ce mercredi, les discussions sont en cours au sein du club breton pour trouver les moyens de redresser la barre d'une équipe 13e de Ligue 1, à trois points seulement du premier relégable. Avec le maintien ou non de Bruno Genesio à la tête de l'équipe.
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Le constat d'échec est indéniable. Avec deux victoires en douze matchs de championnat pour un club ambitionnant la Ligue des champions, et un seul point pris sur les cinq derniers matchs, Rennes est la pire équipe de Ligue 1 depuis début octobre.

Après la défaite de dimanche face à Lyon (0-1), la direction rennaise, silencieuse face caméra, annonçait la tenue de discussions indispensables durant cette trêve internationale. Avec une grosse interrogation: l'un des moyens de redresser le club est-il de se séparer son entraineur?

Dimanche soir, la tendance n’allait pas dans ce sens. Le club breton n'a rien annoncé de plus ce lundi. Frustré, conscient de la situation mais pas résigné en conférence de presse, Bruno Genesio reste combatif dans son discours, se disant confiant dans sa capacité à faire redémarrer son équipe. "Si je ne l'étais pas, ce serait inquiétant", affirmait-t-il dimanche. Déjà, avant le match de Ligue Europa face au Panathinaikos, il rappelait: "On a déjà connu des périodes difficiles les saisons précédentes. On a trouvé des solutions. On l'a déjà fait. Je l'ai déjà fait."

Les joueurs n’ont pas lâché mais…
C’est l’une des données importantes pour la décision à venir. Le groupe rennais semble toujours suivre Bruno Genesio et son staff. A l’image des deux derniers matchs disputés à dix contre onze, on ne voit pas de joueurs qui ne s’impliquent pas. Le capitaine Benjamin Bourigeaud est ainsi apparu très touché dimanche soir au Roazhon Park. "On ne lâchera pas. On ne lâche pas le staff. C'est tout un club, on est ensemble", a-t-il lancé.

Cette équipe ferait actuellement de son mieux, ce qui est peut-être le plus inquiétant. En revanche, elle semble ne plus savoir comment prendre un match à son compte, ce qui était sa force les précédentes saisons. Le jeu rennais est neutre et sans saveur depuis des mois. Seuls les matchs en Ligue Europa ont apporté un peu d’émotions mais avec des joueurs rennais avant tout valeureux et courageux comme jeudi dernier en infériorité numérique face au Panathinaikos.

Où est passé le jeu de mouvement, le jeu technique et collectif de Rennes des deux dernières saisons, qui était aussi la marque de fabrique de Bruno Genesio? Pourquoi ce jeu si faible? Bruno Genesio a t-il perdu le fil? A l'exception de Matic, l'apport des recrues laisse encore à désirer. On pense à Rieder, Yildirim mais avant tout Blas et Le Fée. La constitution de l'effectif lors du dernier mercato pose question mais le niveau des cadres de l'équipe, notamment dans le secteur offensif, est aussi dramatiquement défaillant. Bourigeaud, Gouiri, Kalimuendo, entre autres, sont méconnaissables. La faillite de l’attaque agace d’ailleurs particulièrement à la tête du club, trouvant qu’on tape fort - à juste titre - sur les erreurs grossières des jeunes défenseurs de l'effectif, sans pointer avec la même sévérité le niveau des attaquants. Est-ce que l’électrochoc et le discours d’un nouveau coach pourraient les réveiller?

Genesio apprécié de l’actionnaire et trop esseulé?
Bruno Genesio a vécu dimanche son 124e match avec Rennes pour un bilan de 63 victoires, 25 nuls, et 36 défaites soit plus de 50% de succès. C’est le meilleur bilan pour un entraineur de Rennes dans l’histoire du club. Depuis son arrivée en mars 2021, Rennes s’est toujours qualifié en Europe et proposait jusque-là un jeu attrayant. Ces états de service plaident en sa faveur. L’actionnaire François Pinault tient ainsi en haute estime son entraineur, et réciproquement.

Genesio peut-il être aussi trop esseulé dans les prises de parole publiques? L’entraineur est en effet le seul à s’exprimer au sein du club. Le président Olivier Cloarec avait tout de même pris la parole et haussé le ton après la défaite à Lorient le 22 octobre dernier (2-1). En revanche, silence radio du côté de Florian Maurice, le directeur technique, pourtant le bâtisseur numéro 1 de l'effectif rennais et qui devrait comme son entraineur être en première ligne après ce premier tiers de saison raté. Une prise de parole est attendu dans la semaine pour clarifier la position du club.

Le Stade rennais n'a pas écarté un entraineur en cours de saison depuis presque cinq ans. C'était le 3 décembre 2018 avec le départ de Sabri Lamouchi. Son successeur Julien Stephan avait démissionné le 1er mars 2021. Bruno Genesio, lui, est encore sous contrat jusqu'en juin 2025.

François Pinault est le 5e propriétaire de club de sport le plus riche du monde

Selon un classement publié par le site OLBG, basé sur les chiffres de Forbes et de Bloomberg, l'actionnaire du Stade Rennais François Pinault est le 5e propriétaire de club de sport le plus riche du monde. Le 2e si l'on considère uniquement les clubs de football.

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Ce mardi, le site américain OLBG.com publie le top 20 des propriétaires de clubs sportifs les plus riches du monde, en se basant sur les classements des fortunes mondiales régulièrement mis à jour par Forbes et Bloomberg. En tête, l'américain et co-fondateur de Microsoft Steve Ballmer, propriétaire de la franchise NBA des Los Angeles Clippers, avec une fortune personnelle estimée à 99,2 milliards de dollars. L'actionnaire du Stade Rennais François Pinault (et sa famille), à la tête du club depuis 1998, est lui 5e avec un patrimoine évalué à 41,7 milliards de dollars.

Parmi les clubs de football, seul le propriétaire du Real Oviedo (Espagne), le Mexicain Carlos Slim, se classe devant la famille Pinault. Le propriétaire du Stade Rennais est ainsi plus riche que ceux de Manchester City (le Cheikh Mansour), de Newcastle (Mohammed Ben Salmane) ou de la Juventus (la famille Agnelli). Deux autres propriétaires de clubs de Ligue 1 figurent dans ce top 20 : Nice via son actionnaire Jim Ratcliffe (15e) et l'AS Monaco grâce à Dmitry Rybolovlev (20e). L'émir du Qatar Tamim ben Hamad Al Thani, propriétaire du PSG via son fonds d'investissement QSI, ne figure pas dans ce classement.

Ambiance froide entre Florian Maurice et Bruno Genesio

Le couple Bruno Genesio - Florian Maurice en instance de divorce ? Si pour l'heure rien n'est acté, l'ambiance n'est plus au beau fixe entre les deux hommes. En effet, les désaccords qui se sont manifestés lors du mercato d'été, ont clairement laissé des traces. On pourrait même quasiment parler de cassure, même si le board de Rennes dément tout problème entre l'entraîneur et le directeur sportif du SRFC.

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Comme nous l'avions déjà évoqué dans des précédents articles, le discours de Bruno Genesio au sujet du mercato n'était que de façade. Contrairement à Florian Maurice qui estime que son entraîneur a un effectif assez costaud et équilibré pour jouer sur tous les tableaux, Pep Genesio aurait aimé recruter un défenseur d'expérience et surtout remplacer Jérémy Doku qui est un pur ailier contrairement à Ludovic Blas. Des profils que Florian Maurice n'a pas voulu lui offrir.

Une situation d'autant plus difficile à vivre pour Bruno Genesio qui est bien plus exposé aux critiques que son directeur sportif. Bien sûr c'est l'entraîneur qui entraîne et qui doit faire en sorte de tirer le maximum de son effectif. Mais comment ne pas pointer du doigt Florian Maurice dont le recrutement est source de nombreuses interrogations.

Bien sûr sur le papier c'est un mercato intéressant. Mais comme on l'a précisé à de nombreuses reprises, ce groupe manque d'équilibre. Pourquoi avoir recruté Ludovic Blas plutôt qu'un vrai ailier capable d'apporter de la percussion ? Pourquoi ne pas avoir remplacé Hamari Traoré alors que la moyenne d'âge de la défense est à peine de 22 ans ? Pourquoi ne pas avoir recruté un solide attaquant plus expérimenté que Bertug Yildirim qui n'est clairement pas convaincant et dont les stats ne parlaient pas pour lui ces dernières saisons ?

Florian Maurice est donc autant responsable que Bruno Genesio de cette mauvaise première partie de saison du Stade Rennais. Mais bon, si un doit sauter cela sera l'entraîneur ...

Le Stade rennais, à la défaveur de l'automne

Encore battu en championnat après s'être tiré une balle dans le pied contre l'OL, le Stade rennais inquiète, déçoit et confirme un début de saison proche du catastrophique. Le recrutement est pointé du doigt, notamment en défense, et les prochains jours vont devoir déterminer si Rennes a besoin d'une tempête ou de stabilité pour rebondir.

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Le Stade rennais, à la défaveur de l'automne
C’est une scène rare et qui dit beaucoup de la situation du Stade rennais après trois mois de compétition. Ce dimanche, une vingtaine de minutes après la défaite contre Lyon (0-1), Benjamin Bourigeaud s’est présenté devant les micros avant même que les deux entraîneurs ne se pointent dans la salle de conférences de presse. Le capitaine rennais a dressé les premiers constats implacables sur son habituel ton monocorde, puis le cœur a pris le dessus sur tous les exercices de communication. "Vous croyez que c’est facile tous les jours ? a-t-il lâché au bord des larmes, laissant un silence peser sur la zone mixte du Roazhon Park. C’est dur aussi, nous aussi on est mécontents, on aimerait rentrer avec la victoire à la maison. C’est compliqué, on donne tout, on fait les efforts, je pense que c’est la fatigue qui fait ça. On est fatigués de faire les efforts et de ne pas être récompensés. (…) Croyez-moi qu’on ne lâchera pas, je vous le promets. On va continuer de travailler et la fermer. On est ensemble, c’est tout un club. On s’est mis dans la merde ensemble, on va en sortir ensemble." C’est ce qui s’appelle mettre les doigts dans la crise, et ça faisait longtemps — trois ans pour être précis — que l’automne n’avait pas été aussi déprimant sur les bords de la Vilaine.

Déprime à la jeunesse
Après 12 journées, Rennes compte seulement 12 points et deux victoires (contre Metz et Nantes à domicile) et les trois succès européens dans sa poule de Ligue Europa ne permettent pas d’atténuer cette impression, qui n’en est plus une, que le club breton a raté dans les grandes largeurs le premier tiers de sa saison. Battu quatre fois lors de ses cinq dernières sorties en Ligue 1, le SRFC a pris la mauvaise habitude d’être plombé par des erreurs individuelles grossières ne venant rien arranger au collectif défaillant. Quand ce n’est pas Warmed Omari qui sombre à Lorient, c’est Lorenz Assignon qui se troue face à Nice ou bien Jeanuël Belocian qui voit rouge contre le Panathinaïkos. Cette fois, c’est Guela Doué, 21 ans depuis un mois, qui a fauté en étant logiquement expulsé dès la 5e minute de jeu pour sa première titularisation dans l’élite. "Je ne lui en veux absolument pas, insistait Bruno Genesio après le match. Ça arrive pour un jeune joueur qui débute, je sais que c’est un garçon qui va en tirer les leçons. C’est l’apprentissage du haut niveau."

Les jeunes, on sait tous que dans des périodes plus difficiles, ils ont besoin d’être accompagnés. Et ce n’est pas le seul problème de notre équipe actuellement.

Bruno Genesio

Ce constat d’une jeunesse plus pénalisante que rafraîchissante ces dernières semaines pose question sur la stratégie adoptée par les dirigeants rennais lors du dernier mercato estival, notamment celle de ne pas recruter dans le secteur défensif en faisant confiance à neuf jeunes joueurs, dont six formés au club. Aucun d’eux n’a plus de 23 ans, et le plus expérimenté s’appelle Arthur Theate, international belge et une centaine de matchs au niveau professionnel (comme Adrien Truffert). Un pari assumé par le board cet été, tout comme celui de ne pas avoir remplacé l’ancien capitaine Hamari Traoré, parti à la Real Sociedad, pour permettre l’explosion de Lorenz Assignon, dont la doublure est donc l’aîné des frères Doué. "Si on parle de Guela, je ne regrette pas. Je pense que là-dessus, on ne s’est pas trompés, estime Genesio. On peut tout analyser a posteriori, mais quand on prend des décisions, c’est en pensant que ce sont les meilleures pour l’équipe. Je n’aime pas le mot pari, ça voudrait dire qu’on a été négligents, ce n’est pas ça. On a pensé que ces joueurs avaient beaucoup de qualité, et je le maintiens. Les jeunes, on sait tous que dans des périodes plus difficiles, ils ont besoin d’être accompagnés. Et ce n’est pas le seul problème de notre équipe actuellement."

La tempête ou la stabilité
Les tauliers Nemanja Matic et Steve Mandanda ne suffisent pas, pour l’instant, à régler les problèmes, même si l’association entre le Serbe et Enzo Le Fée au milieu est peut-être la seule satisfaction de la défaite contre Lyon. Les problèmes sont un peu partout sur le terrain au Stade rennais, derrière comme devant, où le meilleur buteur s’appelle Ibrahim Salah (4 buts, à égalité avec Ludovic Blas), ce qui veut dire beaucoup de la petite forme des autres attaquants. Arnaud Kalimuendo et Amine Gouiri, qui pèsent près de 50 millions d’euros à eux deux, sont très décevants, quand Martin Terrier n’a pas encore retrouvé son niveau d’avant sa blessure. Les joueurs le savent, ils ne sont jamais les premiers fusibles en cas de mauvaise passe. Genesio en est conscient aussi : "Lorsque vous avez 12 points en 12 journées dans un club qui a pour objectif de jouer la Ligue des champions, évidemment que le coach est le premier responsable et qu’il y a des interrogations sur son cas, c’est normal. Il y a une trêve internationale, on espérait énormément gagner ce match, on l’a perdu. Je suis entraîneur, je ne suis pas décideur de mon sort ou des questionnements qu’il peut y avoir sur mon avenir." Le groupe qui avait passé une soirée ensemble en début de semaine n’a pas spécialement lâché l’entraîneur, soutenu publiquement par Bourigeaud ce dimanche soir.

Les prochaines heures, les prochains jours seront consacrés à la réflexion à Rennes, où on assurait après la défaite contre Lyon qu’aucune décision ne serait prise à chaud dans la soirée et que des discussions auraient logiquement lieu cette semaine. L’actionnaire François Pinault, présent au Roazhon Park il y a quinze jours contre Strasbourg, tient en haute estime Genesio, mais le foot reste le foot et il n’y a pas toujours de place pour les sentiments dans les affaires. Il faudra surtout savoir si le coach rennais se sent capable de trouver des solutions pour redresser la barre. "J’espère, sinon ce serait inquiétant", répondait-il dimanche. Florian Maurice, le directeur technique, n’est pas venu devant la presse, et le règlement de comptes avec les journalistes et les suiveurs en juin dernier paraît très loin. Son recrutement est au centre des interrogations, alors que le Stade rennais a beaucoup dépensé depuis l’été 2022-2023 (environ 142 millions d’euros), mais aussi très bien vendu (238 millions d’euros). Une prise de parole des dirigeants rennais pourrait intervenir pendant la trêve, sans que l’on ne sache encore si le club breton va choisir la tempête ou le calme pour remédier à l’un de ses pires débuts de saison depuis son retour dans l’élite en 1994 (Rouge Mémoire). Le podium, l’objectif annoncé, est déjà à 12 points, les places européennes à 4 longueurs et la place de barragiste à une petite unité. Le Stade rennais ne sait plus trop s’il doit regarder en haut ou en bas, et c’est déjà un problème.

Genesio justifie son coup de sang

Bruno Genesio est revenu sur son altercation avec un membre du staff de l'OL lors de la défaite de dimanche (0-1).

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Fait assez rare pour être souligné : face à l’extrême tension autour de sa situation et alors qu’il se branchait avec le staff de Lyon avant la pause, Bruno Genesio a complètement perdu les pédales à la mi-temps de Rennes – OL (0-1), manquant d’en venir aux mains avec l’un des adjoints de Fabio Grosso.

Vaccariello ? Il est jeune et apprend encore son métier
Alors que, dans un premier temps, certains pensaient à un accrochage avec Rémy Vercoutre, c’est bien avec le préparateur physique italien Francesco Vaccariello que Genesio a manqué de se battre. "Tu fermes ta gueule, t’es pas chez toi, t’es pas à Lyon", a notamment lâché le coach rennais dans des images captées par Canal+ et qui ont fait le tour de la toile.

Calmé par Fabio Grosso à la pause et revenu plus serein en deuxième période, Bruno Genesio est revenu sur son coup de sang lors de l’après-match, plaidant une erreur de jeunesse … du membre du staff lyonnais. "Il n’y avait pas de nervosité avec le banc de l’OL, seulement avec un adjoint. On s’est expliqué. Il est jeune et apprend encore son métier", a conclu l’ancien entraîneur de Lyon, tournant la page sur cette ultime pique sur le manque d'expérience de l'adjoint de Grosso arrivé de Frosinone.

Nemanja Matic est le seul joueur à ne pas porter le Bleuet de France

Lors de la rencontre entre le Stade Rennais et l'Olympique Lyonnais, Nemanja Matic est apparu avec un maillot sans le Bleuet de France. Une décision symbolique pour l'international serbe qu'il a expliqué.

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La rencontre entre le Stade Rennais et l'Olympique Lyonnais était très attendue. Les Bretons recevaient des Gones en grande difficulté en Ligue 1. Le SRFC a rapidement été réduit à dix mais l'OL n'a pas emballé le match pour autant en première période.

Un fait a peut-être pu interpeller certains spectateurs avec le regard vif durant cette rencontre. Nemanja Matic était le seul sur la pelouse à ne pas porter le Bleuet de France.

Matic n'a pas oublié la guerre en Serbie
Pourquoi cette décision ? L'international serbe l'avait expliqué en conférence de presse, il ne portait déjà pas le Coquelicot en Premier League. Alors, l'ancien de Manchester United ne veut pas non plus s'associer à des commémorations liées à des guerres ou des actions belliqueuses. Ici, il s'agit d'hommages aux blessés de guerre mais ce n'est pas suffisant.

Matic n'a pas oublié qu'il a grandi dans un pays terrassé par les violences dans le pays dont notamment en 1999. Ces événements l'ont beaucoup marqué au point qu'il ne veut plus être lié à des messages de ce type même s'ils sont bienveillants.

Tu la fermes ta gueule, t’es pas chez toi ici

Le coach rennais était très en colère contre le staff lyonnais à la mi-temps du match entre les deux équipes.
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C’est un retour au vestiaire tendu qui a été capté par les caméras de Canal+, ce dimanche, à la mi-temps de Rennes-Lyon. Après une première période marquée par le carton rouge direct adressé au jeune Guela Doué, Bruno Genesio s’est lâché en invectivant un membre du staff rhodanien.

"Tu la fermes ta gueule, t’es pas chez toi ici, a pesté le coach rennais. T’as compris ?! T’es pas à Lyon ici mon gars. Tu fermes ta gueule." On ne sait pas précisément à qui s’adressait Genesio. Certains pensent que ce message était adressé à Rémy Vercoutre, tandis que Canal+ évoque des mots destinés au préparateur physique de l’OL.

Ce Rennes-Lyon est un match forcément particulier pour Genesio, qui a été joueur puis entraîneur du club rhodanien. Il a d’ailleurs côtoyé Vercoutre pendant plusieurs saisons, notamment entre 2011 et 2014 quand Vercoutre était encore joueur tandis que Genesio était l’adjoint de Rémi Garde puis d’Hubert Fournier.

Bruno Genesio lâche une réponse cash sur son avenir

Semaine importante pour le Stade Rennais. En effet, le club breton qui accueille le Panathinaïkos en Ligue Europa ce jeudi, a l'occasion de faire un pas pour une qualification en cas de succès. Autre match important : celui de dimanche face à l'Olympique Lyonnais.

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En difficulté en championnat, Rennes qui ne pointe qu'à la 11ème place de Ligue 1, se doit de prendre les 3 points face à l'OL sous peine de glisser dans une crise sportive.

Mais si cette semaine est importante pour le Stade Rennais, elle l'est encore plus pour Bruno Genesio. En effet, des contreperformances devraient à coup sûr le mettre dans une situation très inconfortable. En d'autres termes : Genesio pourrait être démis de ses fonctions.

Genesio pas inquiet pour son avenir
Néanmoins, ce n'est pas pour autant que Bruno Genesio ressent plus de pression. A la veille de la rencontre face au Pana, l'entraîneur du SRFC s'est montré serein et bien décidé à inverser la tendance ainsi qu'à faire taire les critiques.

"Je suis lucide, mais j’ai zéro pression, zéro. La pression n’est jamais bonne conseillère et débouche rarement sur quelque chose de positif… Je n’ai pas de doutes, paradoxalement je suis même plutôt serein, j’ai confiance en mon groupe, et il y a peut-être d’autres explications qui ont conduit à ce qui arrive, mais ce n’est pas maintenant que je vais les donner. J’ai juste envie de gagner ces deux matches qui arrivent, pour se placer au mieux en Coupe d’Europe et retrouver une dynamique en L1 qui nous manque. Ce sera très important juste avant la trêve internationale. C’est la seule chose qui m’anime et à laquelle je pense aujourd’hui.", a t'il confié dans des propos relayés par Ouest France.

En même temps, peut-il avoir un autre discours ?

J'ai vécu des moments encore plus compliqués

Chahuté par les récents mauvais résultats de son équipe en championnat, Bruno Genesio, l'entraîneur de Rennes, est pourtant apparu très détendu en conférence de presse.

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Comme pour le match aller, cette affiche face au Panathinaïkos apparaît comme une occasion en or de prendre une grande bouffée d'air frais pour le Stade Rennais. Ce week-end, alors qu'ils avaient l'occasion de frapper fort en championnat, les Rennais se sont inclinés sur la pelouse du leader niçois avec encore un cadeau offert pour l'ouverture du score des Aiglons. Bien loin des places européennes, Bruno Genesio est apparu aujourd'hui en conférence de presse plutôt très détendu. Face aux médias, il a appuyé sur le fait de ne pas être tendu, lui qui a vécu des situations plus difficiles par le passé.

En effet, il a notamment pris exemple sur ce qu'il avait vécu du côté de l'OL : "Je n'ai pas de doute, je suis paradoxalement plutôt serein, on a démontré qu'on était capables de surmonter les difficultés par le passé et si certains en doutent, grand bien leur fasse, mais en tout cas, j'ai confiance (...). J'ai l'habitude, j'ai vécu des moments encore plus compliqués dans un club précédent (Lyon), j'ai appris à prendre beaucoup de recul par rapport à ça. Déjà, je n'ai pas de réseaux sociaux, je ne lis pas la revue de presse, donc ça ne me contamine pas l'esprit, et quand j'ai mes amis au téléphone, je ne parle pas de foot avec eux, comme ça, ils ne me donnent pas de mauvaises nouvelles non plus. Évidemment que je me remets en question, il ne s'agit pas de faire un diagnostic et de se déresponsabiliser. Je parle beaucoup avec mon staff, avec les joueurs individuellement, pour trouver les réponses, donc c'est une période où je m'interroge et consulte beaucoup pour trouver des solutions", a-t-il ainsi indiqué.

Si on peut le faire en la gagnant, c'est top
Par la suite, il a avoué que son équipe pouvait être plus à l'aise et détendue en Ligue Europa, le club n'avait pas l'obligation de remporter cette compétition : "On est dans une compétition où on a tout à gagner, puisqu’en Coupe d'Europe, on sait qu'on a l'objectif de sortir des poules et après de faire le mieux possible. Si on peut le faire en la gagnant, c'est top, mais on n'a pas entre guillemets l'obligation d'aller gagner la Ligue Europa. Si on peut tant mieux, et d'autres équipes qui ont été en difficulté sont allées loin l'an passé, comme Séville et West Ham. Peut-être que c'est aussi ça, qu'on joue plus relâchés en C3 et qu'en Championnat, en ayant affiché des ambitions à juste titre très élevées et un groupe qui reste assez jeune, peut-être qu'on joue avec une pression négative qui ne nous permet pas d'être pleinement en confiance dans les zones de vérité." Le message est passé.

Genesio à quitte ou double face à son club de coeur

Battu chez le leader Nice dimanche soir, le Stade Rennais a subi sa quatrième défaite en l'espace de six matches, toutes compétitions confondues. En manque de solidité, mais aussi de réalisme, Rennes n'est que onzième de Ligue 1 et inquiète déjà certains de ses supporters. De quoi menacer l'avenir de Bruno Genesio sur le banc ? Les deux derniers matches avant la trêve internationale pourraient en tout cas faire évoluer la réflexion des dirigeants bretons.

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D'abord invincible, Rennes en perte de vitesse
C'est l'histoire d'une équipe dans le doute. Après une invincibilité longue de huit matches, Ligue 1 et Ligue Europa confondues, Rennes est sérieusement en train de rentrer dans le rang. Battus à quatre reprises lors de leurs six dernières sorties, les hommes de Bruno Genesio ont quelque peu perdu de leur superbe. L'intéressé ne s'en était d'ailleurs pas caché après Nice (2-0) : “L'analyse est quasiment la même que depuis le début de la saison, et cela commence à être assez agaçant. Le contenu est plutôt correct, avec une première période, surtout, très intéressante, nous aurions pu rentrer aux vestiaires avec un but d'avance. Mais voilà, on rentre avec un but de retard et toujours la même configuration : un manque d'efficacité dans nos deux surfaces. Quand les erreurs se répètent dans ces deux zones, c'est qu'on n'est pas suffisamment au niveau, pour l'instant, et qu'on doit faire beaucoup plus.“

Plus globalement, Genesio n'avait alors pas cherché à se dédouaner en avouant sa part de responsabilité : “Peut-être qu'on a perdu de la confiance, un paramètre très important. (…) Manque de lucidité, d'agressivité, on a été défaillants sur les duels, dans certaines situations. Je ne peux pas blâmer mes joueurs, dans l'investissement, ils font le maximum, je les ai vus très touchés à la fin du match. Le staff doit trouver de solutions, si l'équipe ne les trouve pas depuis le début de saison, c'est en grande partie notre responsabilité.” Et après ?

Bruno Genesio menacé après Lyon ?
Pas le temps de gamberger pour Rennes qui seront à nouveau sur le pont ce jeudi, à l'occasion de la réception des Grecs du Panathinaïkos en Ligue Europa. Un succès, comme à l'aller, et les pensionnaires du Roazhon Park prendraient alors une très sérieuse option dans la course à la qualification. Une vraie bouffée d'oxygène alors qu'en Ligue 1, les résultats ne sont plus au rendez-vous. Dimanche, le Stade Rennais jouera gros à la maison contre la surprenante lanterne rouge qu'est l'Olympique Lyonnais. Sur le papier, ce match est plus qu'à la portée de Ludovic Blas et ses coéquipiers. Mais un nouveau revers, de surcroît face à une équipe qui n'a toujours pas gagné cette saison, sèmerait le trouble, forcément.

Il s'agira, aussi, d'un match très particulier pour l'entraîneur, Bruno Genesio, né à Lyon, joueur puis coach de l'Olympique Lyonnais, et qui garde forcément des attaches très fortes avec le Rhône. Particulier, aussi, car une nouvelle contre-performance pourrait quelque peu chahuter un solide contrat qui court jusqu'en 2025. Par chance, nous n'en sommes pas encore là. Ce mardi, nos confrères de L'Équipe indiquent qu'en l'état, le poste de Genesio n'est pas menacé. Mais qu'une surprenante défaite contre l'OL ce week-end est très vivement déconseillée. Sous peine de passer une trêve internationale agitée, alors qu'il faudra encore affronter une belle équipe de Reims, le Maccabi Haïfa, l'OM, Monaco ou encore Villarreal, avant deux déplacement consécutifs à Toulouse et Clermont, pour en terminer avec cette dense année 2023.

S.G.S.B.

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