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Reims - Rennes : le résumé du match

Le Stade Rennais tombe pour la deuxième fois consécutive en championnat après son revers à Reims (2-1), dimanche.

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Après son revers à Strasbourg (3-1), dimanche dernier, le Stade Rennais est tombé encore une fois en championnat après son revers à Reims (2-1), dimanche. Malgré l’ouverture du score précoce de la tête de Leo Ostigard (13’) sur un corner tiré par Ludovic Blas, les hommes de Julien Stephan ne sont pas parvenus à conserver cet avantage. Fébriles défensivement, Steve Mandanda a longtemps retardé l’échéance mais a dû s’incliner par deux fois, sur un but de Junya Ito avant la pause (41’), puis une tête d’Oumar Diakité (48’), où il n’est pas exempt de tous reproches.

Rennes dans ses travers
Malgré leur large succès inaugural face à Lyon, les Rennais sont retombés dans leurs travers de la saison passée.

« Être aussi peu intenses sur la deuxième période, ce n’est pas concevable pour nous. L’absence de caractère, ce n’est pas une question d’expérience et de vécu commun », a estimé Julien Stephan, rapporte nos confrères de L’Union. Avec une équipe largement remodelée, Julien Stephan a du pain sur la planche.

La fiche technique

Arbitre : M. Vernice

Buts. Reims : Ito (41’), Diakité (48’) ; Rennes : Ostigard (13’).

Avertissements. Reims : Buta (31’), Okumu (90’) ; Rennes : Truffert (53’)

Reims : Diouf - Buta (De Smet, 86’), Okumu, Agbadou (cap), Sangui - Munetsi, Atangana, Fofana (Teuma, 72’) - Ito (Khadra, 81’), Diakité (Salama, 71’), Nakamura (Kipré, 81’). Entraîneur : Luka Elsner.

Rennes : Mandanda (cap) - Hateboer (Assignon, 72’), Ostigard, Wooh, Truffert (Seidu, 65’)- Blas (Meister, 72’), Matusiwa, Kamara (Santamaria, 72’), Gronbaek - Kalimuendo (Gomez, 64’), Gouiri. Non entrés en jeu : Gallon, Faye, Cissé, James. Entraîneur : Julien Stephan.

Rennes chute encore à Reims

Étrillé à Strasbourg le week-end dernier, le Stade Rennais a encore mordu la poussière à l’extérieur, cette fois sur la pelouse de Reims (2-1). En parallèle, Nice a surclassé Angers (4-1) pour enfin lancer sa saison tandis qu’Auxerre s’est sabordé au Havre (3-1).
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Si Diakité aurait pu égaliser dans la foulée avec une pointe de réalisme en plus (16e), il fallait attendre la 41e minute de jeu pour voir Ito transpercer de la tête Mandanda, jusqu’ici irréprochable à l’image de sa parade devant Agbadou (25e), et remettre les compteurs à zéro. Revigoré, Reims a renversé la situation en sa faveur au retour des vestiaires grâce à Diakité. Muet en championnat depuis mars dernier, l’attaquant ivoirien a sanctionné la défense rennaise tout en profitant d’une faute de main de Mandanda (2-1, 48e) pour verrouiller un succès précieux à son écurie. Un résultat qui permet à Reims de basculer dans la première moitié du classement tandis que Rennes, incapable de revenir dans la partie de par sa maladresse aux avant-postes, accuse le coup avec ce deuxième revers consécutif.

Julien Stéphan démission, la colère gronde à Rennes

La victoire du Stade Rennais face à l'Olympique Lyonnais ne fut elle qu'un mirage ? Battu le weekend dernier par le RC Strasbourg (3-1), Rennes s'est de nouveau incliné, ce dimanche, face au Stade de Reims (2-1) lors de la troisième journée de Ligue 1.

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Au delà de la défaite, c'est le contenu qui n'est pas au rendez-vous, et cela malgré un mercato conséquent validé par Julien Stéphan. Et de ce dernier, il en est question.

Pointé du doigt lors de la deuxième partie de saison dernière qui avait accouché d'une non qualification européenne, Julien Stéphan a un bilan plutôt inquiétant depuis fin mars dernier. En effet, le SRFC reste sur 8 défaites, 3 victoires et 1 nul lors des 12 dernières rencontres.

Un rythme très inquiétant qui agace au plus haut point les supporters du Stade Rennais. En effet, les "Stéphan démission" commencent à fleurir sur les réseaux sociaux, et notamment sur X. Las du manque d'identité de jeu proposé par Julien Stéphan, les fans du SRFC espèrent que la direction sportive rennaise va agir au plus vite.

Un mécontentement précoce mais qui n'est en rien surprenant, car avant même la reprise de la saison, un certain scepticisme était palpable sur les réseaux sociaux quant à la capacité de Julien Stéphan de faire franchir un cap au SRFC.

Toujours est-il que Julien Stéphan n'aura pas 36 000 jokers, et il ne serait pas étonnant que le directeur sportif Frédéric Massara ait déjà quelques noms en tête.

Défaillant dans beaucoup de domaines

Le Stade Rennais s’est incliné à Reims (2-1) dimanche 1er septembre, manquant de tout et de trop de choses, surtout dans une deuxième période très mauvaise. Le coach Julien Stéphan, œil noir, était très déçu en conférence de presse. Il a reconnu les défaillances de son équipe et regretté son manque de caractère. Un mal déjà vu…

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Le Stade Rennais s’est pris les pieds dans le tapis rémois ce dimanche 1er septembre en Ligue 1 et a subi une deuxième défaite consécutive à l’extérieur après celle de Strasbourg la semaine dernière. Au-delà du résultat, c’est le visage montré et le contenu qui interpellent. Découvrez la réaction du coach Julien Stéphan.

Je suis lucide sur nos manques
"C’est une défaite logique sur l’ensemble du match. On a montré trois visages, celui de la première demi-heure où on était dedans, avec des combinaisons sur le côté droit, du répondant dans l’intensité, avec quelques occasions. En fin de première période, on a déjà décliné sur l’aspect duel, intensité, et en début de deuxième période, on peut mener (avec une occasion énorme de Gouiri), puis dans la foulée on encaisse le deuxième but. Derrière, on a été défaillant dans beaucoup de domaines. On a fait très peu, dans tous les domaines du jeu. On a changé des choses assez vite en faisant rentrer des joueurs, mais il y a eu assez peu d’impact globalement, malgré les efforts d’Andres Gomez.

Le manque de réaction une fois mené ? C’est la grosse déception de la journée. On doit changer ça. On ne réussira pas tout, il peut y avoir des erreurs, mais être aussi peu intense sur la deuxième période, ce n’est pas normal. On doit montrer du caractère en toutes circonstances, y compris dans la difficulté.

Je ne peux pas être inquiet au bout de trois journées, mais en revanche je suis lucide sur nos manques. Il faut plus de caractère, d’intensité dans ce que l’on produit. On vient de jouer deux équipes qui l’ont été, Lyon l’avait été beaucoup moins…"

Deux préoccupations émergent et surtout après le match contre Strasbourg

Le Stade Rennais a vécu une après-midi tumultueuse lors de son déplacement à Strasbourg, où il a subi une défaite de 3-1. Cette rencontre a mis en exergue des préoccupations majeures, notamment une défense qui semble avoir perdu de sa solidité, rappelant des souvenirs douloureux de la saison précédente. Le but contre son camp de Christopher Wooh illustre parfaitement les lacunes défensives qui persistent au sein de l’équipe bretonne.

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Les problèmes ne se limitent pas à la défense. Les choix tactiques de l’entraîneur Julien Stéphan ont également été scrutés avec attention. Bien que la performance contre l’Olympique Lyonnais ait été prometteuse, les ajustements effectués pour ce match se sont révélés peu judicieux. Le repositionnement d’Adrien Truffert en milieu relayeur gauche a suscité de vives critiques, tant de la part des supporters que des analystes. Ce changement a déséquilibré l’équipe, entravant sa capacité à reproduire la cohésion et l’efficacité observées lors de la précédente rencontre au Roazhon Park.

Cette défaite soulève des interrogations quant à la capacité de l’équipe à rectifier ses erreurs rapidement. Les premières critiques à l’encontre de Julien Stéphan émergent déjà, mettant en lumière une gestion tactique qui pourrait avoir des conséquences néfastes si elle n’est pas ajustée promptement. La saison étant encore à ses débuts, Rennes doit agir rapidement pour éviter une spirale négative.

Les défis auxquels l’équipe fait face, tant sur le plan défensif que tactique, annoncent des semaines de travail acharné pour Julien Stéphan et son staff. Il sera crucial pour eux de trouver des solutions efficaces afin de répondre aux attentes élevées des supporters rennais. Le prochain match contre Reims s’annonce comme un test décisif pour évaluer la capacité de réaction de l’équipe face à l’adversité.

Comment les Strasbourgeois ont renversé La Meinau

Confrontés à une grève des encouragements en début de match, les Strasbourgeois ont finalement emporté leur public en battant Rennes, et surtout en proposant du jeu.
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"Ensemble." En français, une langue qu'il compte maîtriser rapidement, notamment avec l'aide de son adjoint Kalifa Cissé, Liam Rosenior a prononcé plusieurs fois ce mot si important pour lui. Au sortir du joli succès obtenu par les siens contre Rennes, l'entraîneur anglais de 40 ans avait "la chair de poule". "L'ambiance était incroyable, a-t-il expliqué. Les sensations au coup de sifflet final, les chants des fans. On voulait leur faire plaisir." Le Racing a réussi sa mission. Ce n'était pas gagné.

Une semaine après un communiqué de protestation anti-BlueCo (le consortium américain qui a racheté le club en mai 2023) des Ultra Boys 90, groupe de supporters le plus important du kop, le KCB s'est joint à la grève des encouragements de quinze minutes au début de chaque match. "Il s'agit d'entrer en contestation face à un système qui détruit à terme l'institution. Les cibles sont les investisseurs et les actionnaires qui manquent de respect au RCS. Ceci se traduit par la transformation du club en centre de formation de Chelsea (dont BlueCo est également l'actionnaire majoritaire)", pouvait-on notamment lire dans un communiqué publié samedi.

En plus de cette fronde, finalement assez peu suivie, la Meinau est en travaux. Il manque une tribune entière, la Sud, et la capacité du stade est ramenée à 19 000 places. Elles étaient toutes occupées, hier, comme d'habitude. Les supporters présents au stade ont rapidement pu s'enthousiasmer pour la prestation offensive de leurs protégés.

"Mes jeunes ont de l'énergie à revendre !"

Liam Rosenior, entraîneur de Strasbourg

La première période alsacienne a été aussi enivrante qu'à Montpellier (1-1, dimanche dernier). Le revenant Andrey Santos a ouvert le score sur un corner de Dilane Bakwa mal dégagé par la défense (23e). Le milieu brésilien de 20 ans, de nouveau prêté par Chelsea, a pu fêter sa paternité prochaine en mettant le ballon sous son maillot. Il a surtout pu rallumer la flamme dans le coeur des supporters du RCSA, qui s'étaient vite amourachés de sa technique et de sa science du jeu en fin de saison dernière.

"Je voulais revenir ici parce que l'atmosphère y est différente. Je me sens à la maison", a-t-il souri après une rencontre qui a vu son équipe tirer onze fois au but (dont huit dans la surface) et marquer à trois reprises (Emegha, 48e, et Wooh contre son camp, 87e). Dans le temps additionnel, deux autres recrues se sont distinguées : Félix Lemaréchal a servi Sékou Mara qui a battu Steve Mandanda mais le but a été refusé pour un hors-jeu au départ de l'action.

"J'adore ce style de jeu", a rigolé le gardien Karl-Johan Johnsson, à qui Rosenior demande une prise de risques maximale dans ses relances. L'une d'elles, totalement manquée, a failli déboucher sur une égalisation à 2-2 (78e). "Ce n'est pas parfait, a reconnu l'entraîneur. Mais un mois après mon arrivée, je suis content de ce qu'on a montré. Ce que je veux, c'est que mes joueurs donnent 100 %. On ne gagnera pas tout mais au moins, on n'aura pas de regrets. À 2-0, on a reculé mais on apprend. Avec mon pressing haut, il faut être prêt à multiplier les efforts. Mes jeunes ont de l'énergie à revendre !" Hier encore, comme lors de la première journée, tous les joueurs de champ du onze de départ avaient moins de 23 ans.

Le Stade Rennais encore en construction, s’incline à Strasbourg (3-1)

A ceux qui pensaient l’affaire déjà dans le sac après le probant succès initial contre Lyon (3-0), la piqure de rappel fait mal et rappelle surtout qu’un groupe ne se construit pas en quelques semaines. Avec un effectif très fortement chamboulé, de nouveaux garçons aux différentes langues et cultures à « synchroniser » et intégrer ainsi qu’une identité de jeu à construire, le chantier est colossal et prendra du temps, qu’on se le dise !

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La patience est de mise à tous les étages, des supporters et dirigeants, et la confirmation d’une page à tourner avec beaucoup de travail à effectuer est là. Le Strasbourg « classe biberon » très réaliste ce jour, l’a rappelé. Sans oublier que le mercato n’est pas fini…

Comme un air déjà vu…
A la Meineau, rien n’a vraiment fonctionné comme prévu et tout ne s’explique pas par le prisme du « groupe à construire ». Des erreurs défensives rappelant étrangement celles de la saison passée, à l’image du troisième but de Christopher Wooh contre son camp à la 77' qui sonnait le glas des espoirs de son équipe.

La relance de l’international camerounais sur le second, directement sur Emegha ne restera pas inoubliable non plus tout comme le placement laxiste et le duel aérien perdu par Lorenz Assignon sur le premier. Il n’en fallait pas plus pour que les vieux démons ressurgissent, autour de deux joueurs déjà présents l’an passé, tout comme leur coach qui analysait ainsi les choses en conférence de presse : » On a pêché sur deux choses : notre comportement sur les coups de pieds arrêtés défensifs et notre inefficacité offensive, puisqu’on s’est créés plus d’occasions « . Un constat implacable qui interroge aussi sur les solutions proposées par le technicien a des maux largement vus la saison passée.

La titularisation d’Adrien Truffert dans le milieu en losange appelant une grosse débauche d’énergie par exemple, n’a pas convaincue, pas plus qu’Albert Gronbeak en grosse difficulté pour son second match. Là aussi le rappel de ne pas s’enflammer après un match réussi contre Lyon, de même qu’il ne faudra pas descendre en flamme le jeune danois après cette seconde sortie beaucoup plus mitigée.

Strasbourg plus réaliste que Rennes

Mené 1-0 à la 23' sur le but d’Andrey Santos, Rennes passe près d’égaliser sur son unique beau mouvement offensif de la première période où Amine Gouiri trouve la barre sur un service de Ludovic Blas. C’est un peu trop léger face à la fougue locale, malgré un gros pressing d’entrée de jeu souffrant néanmoins de précision et de justesse. Adrien Truffert offre un frisson aux « Rouge et Noir » juste avant la pause mais Johnsson claque au-dessus la mine du médaillé d’argent olympique.

Lors du second acte, Strasbourg passe trop vite devant (47') même si Ludovic Blas ramène l’espoir quelques minutes plus tard dans le camp breton tout en sang-froid, quelques minutes après avoir manqué une belle occasion (57'). Rennes aura alors son temps fort, sans réelle occasion et comme à sa mauvaise habitude, se punira seul avec le contre son camp de Christopher Wooh.

La vie sans Benjamin Bourigeaud…
Dès lors l’affaire est pliée et un but strasbourgeois est même refusé à Sekou Mara pour hors-jeu lors des arrêts de jeu. Un 4-1 aurait été clairement bien trop sévère pour un Stade Rennais qui connaît le refrain mais doit rapidement modifier la partition.

On le sait depuis samedi, de sources concordantes et confirmé par de nombreux médias, ce sera sans son plus fidèle virtuose depuis sept ans, Benjamin Bourigeaud, dont le départ devrait être officialisé ce lundi pour le Qatar et Al Duhail, va manquer à une équipe qui devra apprendre la vie sans son numéro 14.

Le manque va être là, pour les supporters et observateurs, ainsi que coéquipiers, mais la vie du football est ainsi faite et ne tolère ni les regrets, ni la nostalgie. Seul le match qui vient compte, le reste… La présence du joueur à Strasbourg n’aurait peut-être rien changé à l’issue de la rencontre, nul ne le sait mais l’histoire se termine et un nouveau livre s’ouvrira dès dimanche prochain à Reims, avec l’obligation de rebondir, avec l’intégration probable au groupe des nouveaux confirmés (Mikayil Faye) et annoncés (Jota et peut-être d’autres encore à venir). Aussi angoissant qu’excitant…

Du mouvement à venir pour clôturer le mercato
D’ici là, Arnaud Kalimuendo, Lorenz Assignon, Arnaud Truffert ou encore Baptiste Santamaria et Ibrahim Salah, pour ne citer qu’eux, pourraient aussi plier bagage, excusez du peu, pour potentiellement autant d’arrivées. Quel sera le visage définitif du Stade Rennais ?

Au 1er septembre, juste avant la première trêve internationale, avec une solide équipe de Reims à défier et un patchwork à peaufiner, un nouveau test grandeur nature attend Julien Stéphan et ses hommes. Avec une autre copie espérée que celle rendue en Alsace et si possible, un ou trois points pour laisser le moins de place possible au doute. Un élément si perturbateur présent l’an passé que le Stade Rennais se passerait bien de recruter de nouveau !

Le Stade Rennais victime de la classe biberon strasbourgeoise

Le Stade Rennais n’a pu contenir la fougue strasbourgeoise, ce dimanche (3-1). Les joueurs de Julien Stephan ont affiché une fragilité défensive qui devra être corrigée.

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Étincelant face à Lyon en ouverture (3-0), Rennes est tombé à Strasbourg (3-1), battu par la surprenante jeune garde alsacienne, ce dimanche, après-midi lors de la deuxième journée de Ligue 1 au stade de la Meinau.

Après un match nul à Montpellier (1-1) pour leurs débuts, les Strasbourgeois grimpent au cinquième rang en attendant le dernier match du week-end entre Marseille et Reims (20 h 45), tandis que les Rennais sont huitièmes.

Très actif sur le marché des transferts avec ses onze recrues pour un montant avoisinant les 60 millions d’euros, Strasbourg a réussi une prestation prometteuse dans une Meinau en chantier.

Le travail du nouvel entraîneur alsacien Liam Rosenior semble déjà porter ses fruits. Derrière un Dilane Bakwa étincelant, impliqué dans les trois buts alsaciens, les recrues Diego Moreira (20 ans), Caleb Wiley (19 ans), Guéla Doué (21 ans) ou encore Sekou Mara (22 ans), qui s’est vu refuser le quatrième but par la VAR, ont montré de belles intentions.

Les Strasbourgeois ont été logiquement récompensés après leur premier corner de la partie tiré par Bakwa et mal repoussé par la défense bretonne, profitant au Brésilien Andrey Santos (1-0, 23’).

Fin de match à sens unique
Rennes, sans Benjamin Bourigeaud, en partance, n’a réagi que trop mollement même si Amine Gouiri a trouvé la barre transversale (27’) avant un tir puissant d’Adrien Truffert bien claqué par le gardien strasbourgeois Karl-Johan Johnsson avant la pause (44’).

Le RCSA a doublé le score au retour du vestiaire à l’issue d’une nouvelle phase arrêtée : un coup franc de Bakwa, encore à la manoeuvre, mal dégagé par Christopher Wooh. Le Néerlandais Emmanuel Emegha ne s’est pas privé pour reprendre victorieusement (48’).

Piqués au vif, les Rouge et Noir se sont enfin décidés à jouer et ont logiquement réduit la marque d’un plat du pied astucieux de Ludovic Blas (2-1, 58’).

Strasbourg a ensuite souffert mais s’en est remis à son gardien, déjà étincelant à Montpellier, qui a repoussé les tentatives de Blas (67’) et Arnaud Kalimuendo (78’).

En fin de match, le Racing s’est même permis de reprendre deux longueurs d’avance avec un troisième but inscrit par Christopher Wooh contre son camp après un centre de… Bakwa, impliqué dans les trois buts strasbourgeois (3-1, 87’). Strasbourg avance, Rennes marque l’arrêt.

La fiche technique

Arbitre : E. Wattellier.

Buts. Strasbourg : Santos (23’), Emegha (48’), Wooh (87’ c.s.c.) ; Rennes : Blas (57’).

Avertissements. Strasbourg : Moreira (55’), Mara (89’) ; Rennes : Wooh (19’), Seidu (40’), Østigård (89’), James (90’).

Strasbourg : Johnsson - Doué, Sow, Sylla - Bakwa, Santos, Diarra (cap) (Nanasi 80), Doukoure (Mwanga 70’), Wiley (Senaya 80’) - Moreira (Lemaréchal 66’), Emegha (Mara 66’). Entraîneur : Liam Rosenior.

Rennes : Mandanda (cap) - Seidu (Kalimuendo 58’), Wooh, Østigård - Assignon (Hateboer 58’), Gronbaek (James 72’), Matusiwa, Truffert, Kamara - Blas, Gouiri (Meister 72’). Entraîneur : Julien Stéphan.

On s’est un peu battu tout seul

Le Stade Rennais a subi sa première défaite de la saison, ce dimanche 25 août à Strasbourg (1-3). Le coach Julien Stéphan a regretté l’inefficacité de ses troupes et l’attitude sur coup de pied arrêté défensif, avec deux des trois buts encaissés de cette manière.

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Le Stade Rennais s’est incliné pour la première fois de la saison à Strasbourg, au terme d’un match décevant qui n’a pas confirmé les bonnes dispositions vues contre Lyon. Retrouvez la réaction du coach rennais :

Julien Stéphan : « Je regrette notre comportement sur coup de pied arrêté défensif et notre inefficacité, car on a créé le double de danger de l’adversaire… On aurait pu revenir à 2-2 dans un temps fort en deuxième période. En première période, on a été défaillant sur les seconds ballons, on a eu peu de ballons de transitions, et cela a été mieux fait en deuxième. C’est regrettable car on s’est un peu battu tout seul. Mais je veux louer aussi le comportement à 0-2 dans une équipe en construction, on a eu le répondant mental et dans le jeu pour revenir. Le deuxième but a ouvert les espaces. On avait beaucoup travaillé les coups de pied arrêtés, mais il faut qu’on corrige beaucoup de choses, dans le dynamisme, l’attitude.

Le départ de Bourigeaud ? Bourige c’est Bourige, je n’avais pas prévu initialement de devoir me passer de lui. Il va falloir réfléchir jusqu’à vendredi prochain (fin du mercato) pour savoir comment réarticuler l’équipe. On verra selon les opportunités ce qui se passera. Si remplaçant il y a, il ne faudra pas comparer, mais faire en sorte de l’installer au mieux et de l’intégrer. »

Sans Bourigeaud, il va vite falloir écrire autre chose

En instance de transfert vers le Qatar, le milieu emblématique ne sera pas du déplacement à Strasbourg ce dimanche 25 août (17 h), où le Stade Rennais s’attend à se faire bouger par une équipe jeune et enthousiaste. Le coach Julien Stéphan va devoir recomposer dès maintenant une animation sans lui dans l’entrejeu.

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Un parfum de nostalgie, amer plus que doux pour beaucoup de supporters rouge et noir, flottera ce dimanche en fin d’après-midi sur la Meinau, dans l’ombre de l’attachant Benjamin Bourigeaud. Il y aura ce sentiment de la fin d’une époque qui aura marqué à jamais les cœurs d’ici, et tirera quelques larmes.

Il y a pourtant un match à jouer, trois points à aller chercher, une confirmation à obtenir après le 3-0 de l’OL. Et cela s’annonce imprévisible face aux moins de 23 ans strasbourgeois, l’une des plus jeunes équipes de l’histoire de la L1. Ceux-ci promettent plus d’engagement, de pressing, d’intensité que les Lyonnais. Il faudra les pousser à l’erreur sans penser à l’absence d’un monument qui ne l’avait quasiment jamais été, durant son septennat rennais.

Bourigeaud est en instance de transfert vers Al-Duhail, où il devrait signer 3 ans la semaine prochaine. Le club qatari et le Stade Rennais avaient hier quasiment ficelé les modalités d’un accord de transfert, comme annoncé à la mi-journée sur notre site internet.

Le milieu en losange devrait être maintenu
Le deal tournerait autour de 10 millions d’euros, seuil d’exigence rennaise depuis le départ. Bourigeaud est donc resté en Bretagne. « À partir du moment où les joueurs sont là et qu’on a des échanges francs sur leur investissement, s’ils sont disponibles physiquement et mentalement, ils postulent, disait vendredi Julien Stéphan, au sujet de la gestion des potentiels partants que pourraient encore être Kalimuendo, Assignon voire Truffert. Après, si j’estime qu’ils ne sont pas prêts, on prend le parti de n’intégrer que des joueurs pleinement investis sur la mission du week-end. »

Pourquoi le Qatar, à 30 ans, alors que son niveau reste élevé ? Bourigeaud avait cette fois définitivement décidé de quitter la maison et l’environnement rennais. Pour des raisons plus personnelles et familiales que sportives voire même financières, même si le chèque du Golfe a fait son effet.

On peut le regretter, ou simplement respecter un choix qui n’appartient qu’à lui. Malgré la volonté du club de le conserver, il y avait aussi un « gentleman agreement » entre Bourigeaud et le SRFC pour qu’il puisse assouvir ses envies d’ailleurs, si les deux parties s’y retrouvaient.

Sportivement, Rennes s’y retrouvera-t-il justement ? Là est la question, alors que le club s’est mis en quête d’un « remplaçant » à Bourigeaud dans l’entrejeu. Malgré une dernière saison heurtée, le n°14 pesait lourd en termes statistiques, et cela reste un leader d’efforts.

Stéphan va devoir adapter son animation dès ce dimanche. Il pourrait bifurquer vers une formule en 4-3-3 ou 4-2-3-1, d’autant que Kalimuendo en pointe et Andres Gomez à l’aile sont désormais disponibles. Mais on peine à imaginer qu’il remise tout de suite au placard son 4-4-2 avec un milieu en losange qui prend ses repères depuis plusieurs semaines.

Dans l’entrejeu, le polyvalent Hateboer pourrait dépanner, Gronbaek être décalé à droite aussi. L’option la plus classique se nommerait Santamaria (comme en fin de match contre Lyon, mais c’est davantage un n°6 qu’un relayeur), la plus osée Jordan James.

Le jeune milieu gallois est un combattant, cela lui fait déjà au moins un point commun avec Bourigeaud. Pour le reste, c’est encore l’inconnu, à l’heure où l’un des plus beaux chapitres de l’histoire du Stade Rennais se referme.

Les compos probables de Strasbourg – Rennes

La 2e journée de Ligue 1 est marquée par un match entre Strasbourg et Rennes à la Meinau, dimanche. Chaîne TV, compos probables… Voici les informations à connaître sur la rencontre.

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Strasbourg convoque pour la première fois trois de ses recrues estivales : Sékou Mara, Mamadou Sarr et Sebastian Nanasi. Félix Lemarechal et Santos signent leur retour. De son côté, Rennes enregistre le retour d'Arnaud Kalimuendo et appelle sa recrue Carlos Andres Gomez.

Strasbourg : Risser – Doué, Sylla, Sow, Doukouré, Wiley – Mwanga, Diong – Bakwa, Diarra, Wiley – Emegha.
Entraîneur : Liam Rosenior.

Rennes : Mandanda – Assignon, Ostigard, Wooh, Seidu – Bourigeaud, Matusiwa, Kamara, Gronbaek – Blas, Gouiri.
Entraîneur : Julien Stéphan.

Retour d'Arnaud Kalimuendo face à Strasbourg

Pour le déplacement à Strasbourg, dimanche, Julien Stéphan pourra compter sur le retour d'Arnaud Kalimuendo. L'entraîneur rennais disposera également de sa nouvelle recrue, l'ailier colombien Carlos Andres Gomez.
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À Strasbourg, dimanche, pour le compte de la 2e journée de Ligue 1 (17h), Julien Stéphan pourra compter sur le retour d'Arnaud Kalimuendo, qui était forfait (genou) contre Lyon dimanche dernier (3-0). Il pourra aussi disposer de l'ailier colombien de 21 ans Carlos Andres Gomez, qui avait signé le week-end passé en provenance du Real Salt Lake (USA).

Henrik Meister a aimé l’atmosphère incroyable du Roazhon Park

L’attaquant danois, déjà buteur face à l’Olympique Lyonnais dimanche 18 août lors de son premier match au Roazhon Park, a très vite coché les premières cases d’une intégration réussie. Mais désormais, il veut poursuivre sur sa lancée.

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Entré en jeu en toute fin de match contre l’Olympique Lyonnais, Henrik Meister, le nouvel attaquant danois du Stade Rennais, s’est présenté de la meilleure des manières au public du Roazhon Park, scellant le succès des siens dans le temps additionnel (3-0).

Une intégration rapide
« C’est comme si la pression s’était évaporée et était tombée de mes épaules, c’était super » savourait encore l’avant-centre de 20 ans, ce mardi 20 août lors de sa présentation à la presse. « L’atmosphère était incroyable, et encore il manquait certains supporters. J’ai hâte de jouer devant le stade plein » a-t-il ajouté.

Le moins que l’on puisse dire est que pour son premier match, l’attaquant que peu de monde connaissait, s’est vite fait remarquer. Avant d’arriver à Rennes, Meister évoluait à Sarpsborg, actuellement 10e de première division norvégienne.

Frederic Massara et Julien Stéphan avaient ciblé son profil, et le grand Danois (1,93 m) a tout de suite répondu présent, aidé par une intégration optimale : « Les dernières semaines ont été chaleureuses. Je me sens bien ici avec l’équipe, le club, le staff et les gens tout autour. C’était un bel accueil. » Déjà buteur, Meister pourrait vite devenir adulé en Bretagne, lui qui connaît bien la France.

Une mère francophone
Henrik Meister, dont la mère est camerounaise et parle français, comprend déjà très bien la langue de Molière et a passé de nombreuses vacances dans l’Hexagone quand il était plus jeune. « Je n’ai jamais visité Rennes mais de ce que j’en ai vu je pense que je vais m’y sentir très bien » admettait-il, souriant.

De plus, les présences de son compatriote Albert Gronbaek, et du Norvégien Leo Ostigard, ont facilité son intégration. « Albert est un bon gars. Nous avons beaucoup parlé ensemble, et avec Leo aussi. C’est positif de savoir que j’ai un compatriote ici avec qui je peux échanger facilement. Ça me permet d’être plus relax. »

Mais au-delà d’être relax, Meister veut surtout marquer. Des buts, et aussi les esprits. « Je veux tout donner pour le club. Mais il ne faut pas que je sois trop bon sinon le club pourrait me vendre » a-t-il même plaisanté, hilare, en jetant un coup d’œil malicieux à son directeur sportif Frederic Massara, lors de sa présentation aux médias, avant d’assurer plus sérieusement : « Mon but est de jouer l’Europe, et donc de rester ici. »

Un potentiel remarqué en Norvège
Pour Antonin Bardin, l’un des deux community managers du compte X « Nordisk Football », spécialiste du football nordique, c’était une surprise de voir Henrik Meister signer si tôt dans un club du standing du Stade Rennais : « On voyait qu’il était prometteur mais on ne pensait pas que Rennes s’alignerait sur lui, et surtout à ce prix. Ce gars-là a quelque chose en plus, mais pour nous, il n’avait pas encore le niveau de la Ligue 1. »

Habitué à jouer le tout pour l’attaque en Norvège, Meister devra se faire aux plans de jeu plus lents et tactiques du championnat français. « S’il n’est pas trouvé par ses coéquipiers dans les gros matches, il peut vite devenir invisible », tempère Antonin Bardin, expliquant que Meister était habitué à jouer à la pointe d’un 4-2-3-1 à Sarpsborg, un système que pourrait mettre en place par Julien Stéphan, après la signature de l’ailier colombien Carlos Andres Gomez.

Mais son physique et son expérience dans un championnat vivant peuvent être des clés importantes pour Meister. « Malgré sa taille et sa carrure il est plutôt rapide, avec une bonne tenue de balle. Il peut devenir très bon, il y a du potentiel » admet le co-CM de Nordisk Football, au sujet de Meister, qui évoluait encore en troisième division danoise en 2021. Désormais propulsé en Ligue 1, le Danois peut poursuivre sa progression express.

Le Stade Rennais s'impose largement face à l'OL

Dans une ambiance vibrante, le Stade rennais s'est offert une soirée émouvante et emballante, avec l'ouverture du score de Benjamin Bourigeaud, annoncé sur le départ du côté du Qatar. Face à un OL trop fébrile dans les moments clés, notamment sur le penalty arrêté de Georges Mikautadze, Rennes s'est offert avec la manière un candidat à l'Europe (3-0). Que de promesses pour la suite.
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Convaincant et confiant. La victoire de Rennes ce soir contre Lyon (3-0) pourrait se résumer en deux mots tant les Bretons ont réalisé un excellent match en conclusion de cette première journée. Des idées, des inspirations et un collectif bien huilé où les recrues telles que Albert Gronbaek et Henrik Meister ont déjà livré de belles impressions. Lyon a de son côté manqué de vraies occasions pour prendre les devants et commence sa saison aussi mal que l’exercice 2023-2024.

Dominés dans tous les secteurs, mêmes les supporters visiteurs ont petit à petit perdu la bataille des tribunes au fil du match et du scénario, malgré le vide dans la tribune du RCK, fermée après des fumigènes la saison passée. Le reste du public du Roazhon a tenu son rang jusqu’à chambrer l’adversaire quand ce dernier courrait après le ballon en fin de rencontre. Un dernier moment de plaisir après une soirée parfaite.

Car au coup d’envoi de la rencontre, plusieurs points importants planaient au dessus de la tête des hommes de Julien Stéphan. Le club doit se racheter de la saison dernière. Et acheter, ça, les Rennais l’ont fait cet été. De grosses dépenses parfaitement assumées dès ce soir. D’abord Albert Gronbaek, meneur de jeu qui a déjà trouvé une belle entente avec Ludovic Blas sur le terrain. Puis Henrik Meister, grand buteur par la taille, sans doute aussi par le talent, rentré en fin de rencontre et buteur sur l’un de ses premiers ballons (90e+1).

Bourigeaud, un adieu réussi
Les doutes, c’est réglé. Les certitudes, c’est également un dossier déjà presque fermé. Les joueurs déjà installés ont repris leur marche en avant, retrouvant pour certains un niveau de jeu bien meilleur que celui de l’exercice passé. Ludovic Blas en tête d’affiche, très à l’aise avec le ballon, plus juste dans ses choix, et passeur malin sur l’ouverture du score de Benjamin Bourigeaud (19e).

Le numéro 14, en instance de départ, s’est offert une partition de gala pour ce qui semble être sa dernière. Buteur, chanceux grâce au contre de Matic, le Français n’a presque rien manqué. Son seul regret, un corner rentrant arrêté de justesse par Perri (78e). L’autre buteur rennais, Amine Gouiri, a également repris confiance tant face au but que dans le jeu, de bonne augure pour la suite.

Mikautadze, des retrouvailles timides
En face, Georges Mikautadze n’a pas vécu une rencontre facile. Dans un collectif bien moins performant, le natif de Lyon a manqué de ballons. Peu d’occasions de se mettre en valeur dans le jeu, et un penalty manqué, une soirée à oublier. En l’absence d’Alexandre Lacazette et Ryan Cherki, difficile d’en vouloir au Géorgien tant ses coéquipiers ont été à la peine.

Un retour un an en arrière pour les deux équipes. Des Rennais dominateurs, des Lyonnais douchés, mais à l’arrivée, ce sont les septuples champions de France qui s’étaient qualifiés en Europe. Encore 33 journées où tout peut se passer d’un côté comme de l’autre.

Rennes dévore Lyon

Pour sa rentrée au Roazhon Park, le Stade rennais a écrabouillé Lyon (3-0) dans à peu près tous les domaines. Benjamin Bourigeaud a marqué pour ce qui pourrait être sa dernière, et Henrik Meister a planté sur son premier ballon.

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Un début de saison ne ressemble pas toujours à la fin de la dernière. On avait quitté le Stade rennais limite dépressif et l’Olympique lyonnais en pleine euphorie en mai dernier, on aura eu tout l’inverse pour la rentrée des classes au Roazhon Park. L’équipe bretonne énergique, engagée et entreprenante a mis au tapis l’OL (3-0) pour permettre à son public de retrouver le sourire et de lancer l’ère Frederic Massara, le nouveau directeur sportif rennais, de la meilleure des manières. Sans le kop rennais, privé de tribune à cause de fumigènes, mais avec un parcage lyonnais très bien garni, il régnait une drôle d’ambiance dans l’enceinte bretonne. Le public a eu de quoi se réchauffer assez vite : il y a eu des espaces, du mouvement, de la vie tout simplement. Le 4-4-2 losange bossé par Julien Stéphan pendant la préparation a offert un beau visage à son équipe, la première à frapper (Ludovic Blas, Benjamin Bourigeaud et Amine Gouiri) dans une première période ouverte.

Le feu à la rennaise
Celle-ci a basculé en l’espace de deux minutes. D’abord sur un coup franc à l’entrée de la surface joué à deux par Blas et Bourigeaud, qui a été bien aidé par son ancien coéquipier Nemanja Matic (qui a eu le droit à ses sifflets) pour prendre à contre-pied Lucas Perri (1-0, 19e). Le Ch’ti breton, annoncé sur le départ, avait à peine pris le temps de célébrer son but que l’OL en a offert un second aux Rennais : le pressing initié par le très intéressant Albert Gronbaek a poussé Moussa Niakhaté à l’erreur, et sa passe en retrait a profité à Gouiri, qui a conclu après avoir éliminé le portier rhodanien (2-0, 21e). Dans une belle folie, le même Perri a laissé Lyon dans le match en présentant une main ferme sur un pétard de Blas, et les Gones ont alors tenté de se rapprocher de la surface rennaise, sans trop se montrer adroits. Les deux tentatives de Saïd Benrahma n’ont pas trouvé le cadre, Georges Mikautadze, aligné seul en pointe en l’absence d’Alexandre Lacazette (suspendu), s’est fait découper par Leo Ostigard, et tout ce petit monde a pu rentrer aux vestiaires pour souffler.

Meisterclass
Il faut dire que l’on n’a pas reconnu le Stade rennais morose de la saison passée, notamment dans l’engagement collectif, alors que Blas a encore manqué la balle de 3-0, butant sur Abner après avoir été parfaitement lancé par Azor Matusiwa. Les Bretons ont quand même dû faire le dos rond pour résister à un possible retour lyonnais, Mikautadze et Maxence Caqueret ne cadrant pas, puis voyant Alidu Seidu éteindre les flammes en dégageant la chique en corner à la suite d’un centre de Benrahma. Quand on pensait que la partie pourrait commencer à ronronner, tout s’est agité à nouveau des deux côtés. Gouiri a déposé une feuille morte sur l’équerre de Perri et Malick Fofana est entré pour mettre le bazar. Le jeune Lyonnais a rapidement provoqué un penalty bêtement concédé par Lorenz Assignon et superbement sorti par Steve Mandanda, pourtant pas spécialiste dans l’exercice (72e).

On s’est alors demandé comment l’OL allait pouvoir revenir dans le coup, pendant que le fautif rennais est sorti sous les applaudissements pour sa dernière à Rennes. En profitant de l’incapacité des locaux à tuer le suspense, peut-être ? Ostigard a trouvé le poteau après un corner rentrant de Bourigeaud tout près de surprendre Perri, avant que le chouchou du Roazhon Park n’ait le droit lui aussi à son hommage à sa sortie. Le respect des potentiels anciens et la découverte des petits nouveaux, comme ce Henrik Meister, arrivé cette semaine de Norvège et qui a fait chavirer ses nouveaux supporters sur son premier ballon touché en claquant une frappe croisée magistrale dans le petit filet de Perri (3-0, 90e+1). Une soirée à oublier pour la bande de Pierre Sage et des sourires retrouvés à Rennes.

Rennes (4-1-2-1-2) : Mandanda – Assignon (Hateboer, 73e), Wooh, Østigård, Seidu (Truffert, 87e) – Matusiwa – Kamara, Bourigeaud (Santamaria, 81e) – Grønbæk (Meister, 87e) – Blas, Gouiri. Entraîneur : Julien Stéphan.

OL (4-3-3) : Perri – Mata, Caleta-Car, Niakhaté, Abner – Matic (Tolisso, 85e), Caqueret (Diawara, 85e), Mangala (Fofana, 68e) – Nuamah (Baldé, 76e), Mikautadze, Benrahma (Maitland-Niles, 85e). Entraîneur : Pierre Sage.

S.G.S.B.

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