Mercredi, l’entraînement du Stade Rennais, exceptionnellement ouvert au public à la Piverdière, a attiré de nombreux enfants et familles. Les visiteurs, massés autour du terrain, affichent un optimisme prudent concernant la possibilité de retrouver la scène européenne après deux saisons jugées décevantes.
La séance d’entraînement s’est déroulée sous une intensité inhabituelle, à quelques jours d’un déplacement crucial en Espagne pour affronter la Real Sociedad lors d’une double confrontation. L’attente est palpable chez les supporters, qui espèrent voir le club redresser la barre à l’échelle continentale.
Parmi les sujets qui animent les discussions, l’arrivée de nouvelles recrues, notamment Valentin Rongier et Quentin Merlin, est au centre de l’attention. Ces deux joueurs, en provenance de Nantes, suscitent des réactions contrastées en raison de la rivalité historique entre les deux clubs.
Interrogé sur la question, Habib Beye a tenu à rassurer sur l’intégration des nouveaux venus : "Moi ça ne me pose pas de problème, on est très contents d’avoir Valentin et Quentin, peu importe d’où ils viennent je suis très content qu’ils soient là." Il a insisté sur l’idée que le passé ne doit pas primer sur le présent.
L’entraîneur a ajouté que de telles situations faisaient partie intégrante du football, où les transferts entre clubs rivaux sont monnaie courante. Selon lui, "C’est l’histoire du football, on voit des joueurs être dans des clubs et en rejoindre d’autres, parfois avec de grosses rivalités."
Pour Habib Beye, l’essentiel est l’engagement des joueurs sous leurs nouvelles couleurs : "Le plus important c’est qu’aujourd’hui ils ont le maillot Rouge et Noir et qu’ils sont 100% Rouge et Noir. je suis très content de les avoir et tout ce qu’il s’est passé il y a quelques années, c’est aussi le foot, c’est le chambrage, la rivalité, et c’est bien que ce soit comme ça."