Les travaux d’extension du Stade Rennais ont débuté sur le terrain de la Prévalaye. Le Parti de gauche appelle à l’arrêt des opérations de terrassement en cours et à la sauvegarde des terres.
Dans un communiqué, le Parti de gauche explique être opposé à l’artificialisation des terres visées par l’extension du Stade Rennais : "Dans le contexte climatique d‘un réchauffement accéléré, nous ne pouvons admettre que l’État, la préfecture, Rennes Métropole et la Ville de Rennes aient validé l’artificialisation de 3,5 ha d’excellente terre nourricière et poumon de régulation écologique local sur notre territoire rennais au bénéfice de terrains d’entraînement de football". Au départ, le projet d’extension devait porter sur la création de trois terrains et s’étendre sur un total de 8,5 hectares. Après la montée aux créneaux d’associations et de collectifs de défense des lieux, la réserve foncière de 2,6 ha du Stade Rennais avait finalement été classée en zone agricole. La parcelle qui a depuis trouvé une utilisation à travers un projet en ce sens.
Audit sur l’impact écologique
Le Parti de gauche qui demande l‘arrêt immédiat des travaux de terrassement en cours souligne : "C’est de nature et de fraîcheur que nous avons toutes et tous besoins, pas de bulldozers et de goudron à la Prévalaye !". Une demande qui s’inscrit dans une démarche plus générale "utile à tout le monde ici et ailleurs" : "Les prévisions des scientifiques modifient régulièrement les échéances du réchauffement climatique initialement imaginées à +1,5° pour 2050 et +3° en 2100 avec des températures de surface du globe déjà en route vers une hausse moyenne de +2° degrés à court terme".
Le groupe politique réclame ainsi : "qu‘un audit citoyen puisse établir avec précision l’impact écologique de ces nouvelles installations, dans une zone humide, agricole et de biodiversité, à la lumière des dernières études scientifiques alarmistes".
Depuis l’annonce de ce projet de nombreuses manifestations se sont tenues pour s’opposer à cette extension du club de foot dont la dernière en juin dernier organisée par le Collectif de la Prévalaye.