Plus d’une décennie en rouge et noir qui s’achève. Formé au club, Adrien Hunou a décidé, à 27 ans, de quitter le Stade Rennais pour rejoindre le club de Minnesota, en Major League Soccer, aux États-Unis. Avant le grand départ, l’attaquant a dressé le bilan de son aventure au sein de son "club de cœur".
Plus d’une décennie en rouge et noir qui s’achève. Formé au club, Adrien Hunou a décidé, à 27 ans, de quitter le Stade Rennais pour rejoindre le club de Minnesota United, en Major League Soccer, aux États-Unis. Avant le grand départ, l’attaquant a dressé le bilan de son aventure au sein de son "club de cœur". Entre souvenirs, explications et projection vers son nouveau challenge, Adrien Hunou se livre, avec, aussi, une forte pensée pour les supporters auxquels il n’aura pas eu l’occasion de faire ses adieux sur la pelouse.
Adrien, quand est prévu le grand départ pour les États-Unis ?
J’ai reçu mon visa, je vais normalement le chercher en début de semaine prochaine. Dans la foulée, mardi ou mercredi, je suis parti. C’était un peu long, mais on a fini par y arriver.
Quel est le programme de vos derniers jours à Rennes ?
Je continue à me préparer. Le coach Genesio m’a permis de continuer à travailler au sein du club, j’y ai fait quelques séances. Aussi pour dire au revoir aux copains. J’en ai profité également pour voir ma famille, mes amis sur Rennes. En étant formé au club, ça en fait de belles années, de belles rencontres, que ce soit dans le foot ou en dehors. On essaie de voir un peu tout le monde avant de partir, même si je reviendrai à Rennes, c’est sûr, pour revoir mes amis. C’est une ville dans laquelle j’ai beaucoup d’attaches.
Si l’on doit faire le bilan de cette décennie en rouge et noir, quel est votre but le plus marquant ?
Celui au Parc des Princes, avec le coach Lamouchi, parce que c’est le début d’une "nouvelle ère", avec derrière les belles épopées européennes, la Coupe de France… C’est un peu le début d’une aventure. C’est tout simplement inoubliable.
Avez-vous une certaine fierté de vous dire que ce but a marqué l’histoire du Stade Rennais ?
Non, du tout, parce que l’Europe League a été le fruit du travail de tout un groupe, du staff, du club. Le plus important, c’est de souligner à chaque fois l’état d’esprit des groupes que j’ai pu côtoyer ces dernières saisons. Et j’ai eu la chance de côtoyer une belle bande de copains, je les remercie.
Hormis ce but, on devine votre plus beau souvenir avec Rennes…
Forcément, la Coupe de France. C’était tant attendu par tout le monde. Depuis que je suis arrivé, tout jeune, il y avait eu pas mal de déceptions par rapport à ça. Puis cette communion avec les supporters lors de cette victoire, c’était tout simplement inoubliable et magnifique, et on sera toujours marqué par cette belle aventure.