• ds_0305.jpg
  • ds_1899.jpg
  • ds_1341.jpg
  • ds_1640.jpg
  • ds_1547.jpg
  • ds_1480.jpg
  • ds_0704.jpeg
  • ds_1504.jpg
  • ds_1442.jpg
  • ds_0266.jpg
  • ds_1192.jpg
  • DS_0150.jpg
  • ds_0459.jpg
  • ds_1896.jpg
  • ds_1257.jpg
  • ds_2041.jpg
  • DS_0158.jpg
  • ds_0660c.jpeg
  • ds_0273.jpg
  • DS_0054.jpg
Anciens

14 Mai 2024

La Juventus Turin se positionne sur Armand Laurienté en vue du prochain mercato estival. Le club italien vise le renforcement de son effectif pour briller en Ligue des Champions et en Serie A, et a...

Actualité

14 Mai 2024

Le Stade Rennais, qui ne jouera pas la Coupe d’Europe pour la première fois depuis 2018, va procéder cet été à une refonte de son effectif, en y ajoutant notamment davantage d’expérience et de...

Actualité

14 Mai 2024

Après avoir été européen durant six années de rang, le Stade Rennais est assuré de ne plus jouer l'Europe à l'issue de cette saison 2023-2024. Alors que le club breton visait le Top 4 en début...

Mercato

14 Mai 2024

Quel mercato pour le Stade Rennais ? Assuré de ne disputer aucune coupe européenne la saison prochaine - une première depuis la saison 2017-2018 - Rennes devrait réduire la voilure au niveau du...

Actualité

13 Mai 2024

La saison du Stade Rennais s'est achevée brutalement dimanche soir au Roazhon Park. Le match nul concédé face à Lens (1-1) a mis fin aux minces espoirs bretons d'accrocher l'Europe. Après un dernier...

Actualité

13 Mai 2024

Hier soir, le Stade Rennais a dit adieu à ses espoirs de qualification européenne pour la 7ème saison de suite. Après un match nul insuffisant face au RC Lens (1-1), les Bretons finiront, au mieux,...

Actualité

13 Mai 2024

Troquer le Roazhon Park contre un stade plus grand serait légitime, selon certains supporters. D’autres mettent en garde contre la folie des grandeurs . Après une saison moyenne et le risque de...

Mercato

13 Mai 2024

C'est acté, le Stade Rennais ne disputera pas de coupe européenne la saison prochaine. Une première depuis la saison 2017-2018 ! Tenu en échec par le RC Lens lors de la 33ème et avant dernière...

Mercato

10 Mai 2024

La saison du Stade Rennais, quelle qu’en soit sa conclusion, aura été semée d’embuches. Malgré de nombreux soutiens, Bruno Génésio a mis fin à son aventure, Julien Stéphan l’a remplacé, mais n’est...

Ligue 1

02 Mai 2024

Le Stade Rennais se déplace à Metz ce samedi (19h) pour la 32e journée de Ligue 1. En conférence de presse ce jeudi, Julien Stéphan a concédé que la saison rennaise était "décevante". Le club est 9e...

Anciens

01 Mai 2024

Disparu des radars depuis la résiliation de son contrat avec le Stade rennais en août dernier, Xeka (29 ans) est réapparu au Qatar, ce mardi, lors de l’annonce de son transfert à Al-Sadd, qui vient...

Mercato

01 Mai 2024

Au sein du Stade Rennais, les espoirs de concurrence pour une place en Ligue des Champions se sont évanouis. La défaite face au Stade Brestois a laissé le club à une modeste 9ème position en Ligue...

Actualité

30 Avril 2024

Le Stade Rennais a annoncé la prolongation de son partenariat avec le Groupe Blot, sponsor ancien sur le maillot du club. Depuis 2007, le logo de Blot Immobilier orne le dos de la tunique Rouge et...

Coupe de France

30 Avril 2024

Le Stade Rennais vit une saison bien décevante en Ligue 1. Les Bretons espèrent tout de même encore pouvoir terminer européens. Mais il faudra pour cela compter sur le PSG . L'été dernier, le Stade...

Actualité

30 Avril 2024

La consommation de compétitions sportives sur des sites de streaming illégaux est en hausse, selon un bilan de l'Arcom publié mardi . Poussé par les compétitions sportives, le "streaming" illégal en...

Actualité

30 Avril 2024

Le dossier des droits TV de la Ligue 1 prend un tout nouveau tournant. Car si la LFP est proche d'un accord, la répartition de l'argent essentiellement apporté par Beinsport risque de faire scandale...

Ligue 1

29 Avril 2024

Défait 5 buts à 4 ce dimanche à domicile dans un match magistral (31e journée de Ligue 1) par un Stade Brestois en pleine bourre, le Stade Rennais a vécu une après-midi cauchemardesque. Une grande...

Ligue 1

29 Avril 2024

Le Stade Rennais a peut-être définitivement dit adieu à une qualification européenne la saison prochaine. Défaits face aux voisins brestois au terme d’un match riche en rebondissements, les Rouge et...

Christopher Wooh rejoint Sport Cover

ds 2015

Sous contrat jusqu’en juin 2026 avec le Stade Rennais, Christopher Wooh (22 ans) a décidé de changer d’agent. Selon nos dernières informations, le défenseur central de 22 ans a ainsi rejoint Sport Cover. Pour rappel, cette agence gère actuellement les intérêts de Geoffrey Kondogbia, Brice Samba, Nordi Mukiele, Seko Fofana ou encore Alban Lafont.

Avec ce nouveau virage pris, celui qui a pris part à 14 rencontres toutes compétitions confondues depuis le début de la saison (1 but) va ainsi pouvoir préparer au mieux son futur. Formé à Nancy avant de s’envoler du côté de Lens, il avait rejoint le SRFC en septembre 2022 contre un chèque de 9 millions d’euros.

On nous enlève deux points

Invité de l'Intégrale Foot sur RMC, le défenseur belge du Stade Rennais Arthur Theate est revenu sur la décision polémique qui avait émaillé la fin de match du Stade Rennais face au PSG, privant les Bretons d'un succès marquant au Parc des Princes (1-1).
ds 2012

Au sortir de la trêve internationale, le Stade Rennais se déplacera à Strasbourg dans la peau d’un candidat crédible aux places européennes. Sa victoire contre l’OM l’a relancé, rapprochant le club breton à quatre unités de la cinquième place occupée par l’OGC Nice, alors que l’équipe de Julien Stéphan restait sur une série de trois matches sans succès, la faute à des fins de matchs mal négociées, notamment à Lille (2-2).

Mais c’est surtout le match nul (1-1) à Paris qui a laissé des traces, et une forme d’aigreur. "Ce n’est pas une critique, mais on nous enlève quand même deux points au Parc, il ne faut pas se mentir", a estimé le défenseur international belge Arthur Theate, ce dimanche sur RMC, dans l’Intégrale Foot.

Un penalty pour les grandes équipes
Les Bretons auraient pu réaliser un gros coup au Parc, mais ils ont fini par craquer sur un penalty de Gonçalo Ramos, consécutif à une faute contestable de Steve Mandanda sur l’attaquant portugais. Pour Theate, cela ne fait aucun doute, la décision de l’arbitre, Mr Bastien Dechepy, n’était pas la bonne. "Après, je vais toujours prêcher pour ma paroisse mais bon… pour moi c’est clair, il n’y a pas penalty."

La décision controversée de l’arbitre principale avait animé la fin de match, Julien Stéphan fustigeant "un penalty pour les grandes équipes". L’entraîneur du Stade Rennais avait reconnu deux jours plus tard que ce penalty avait "beaucoup frustré" son équipe, "parce que c’est incompréhensible". Hasard du tirage, Rennes et le Paris Saint-Germain se retrouveront en demi-finale de la Coupe de France dès le mercredi 3 avril. Pour une revanche qui sent bon la poudre.

On connaît le (seul) club de ligue 1 qui n’a pas demandé la démission d’Antony Gautier

Dans un communiqué publié vendredi, 17 clubs de Ligue 1 sur 18 ont réclamé le départ du directeur technique de l’arbitrage, Antony Gautier. Le Racing Club de Strasbourg, présidé par Marc Keller, membre du comité exécutif de la FFF, est la seule formation de l’élite à ne pas avoir signé ce document.
ds 2013

Ce n’est pas parce que la Ligue 1 est au repos en raison de la trêve internationale que le foot français échappe aux remous. La crise de l’arbitrage a franchi un cap vendredi avec la fronde de 17 clubs de l’élite contre la direction technique de l’arbitrage (DTA). Et notamment son patron, Antony Gautier avec qui le "dialogue et la confiance sont définitivement rompues" et dont ils réclament le départ: "L'arbitrage de notre Ligue 1 ne semble pas aujourd'hui au niveau des enjeux, comme l'illustrent les nombreuses erreurs et polémiques, chaque weekend, sur la quasi totalité des pelouses de Ligue 1", ont-ils argué dans un communiqué posté vendredi.

Strasbourg et Marc Keller ne s'associent pas à la fronde
Si la quasi-totalité des clubs de L1 poussent pour la démission d’Antony Gautier, un seul dont l’identité n’avait pas filtré ne s’est pas associé à cette initiative. Il s’agit du Racing Club de Strasbourg, selon l'AFP. Un choix logique, le club alsacien étant présidé par Marc Keller, membre du comité exécutif de la FFF.

Samedi, après Jean-Michel Aulas, vice-président de la Fédération, c’est Philippe Diallo, le patron, qui s’est opposé à cette fronde, exprimant tout son soutien à Antony Gautier. Bien qu’ouvert à des "réformes pour le futur", le président de la FFF compte sur Antony Gautier pour la poursuite de sa mission. "Antony Gautier a ma confiance pour mener l'arbitrage français", a-t-il déclaré en marge du match amical perdu par les Bleus face à l’Allemagne (0-2), samedi soir à Lyon.

Le Stade Rennais en force à la première édition rennaise de Sport Unlimitech

Ce rendez-vous, dédié à l’innovation dans le sport, est organisé pour la première fois en Bretagne, au Couvent des Jacobins de Rennes. Romain Danzé, ancien joueur du Stade Rennais et actuel directeur de la section féminine du club, est le parrain du rendez-vous.

ds 2009

Sport, santé et nutrition, biomimétisme, technologie et consommation du sport… C’est un programme particulièrement dense et alléchant qu’affiche la 6e édition de Sport Unlimitech, événement dédié à l’innovation dans le sport, organisé pour la première fois à Rennes, mardi 26 mars 2024, de 9 h à 19 h, au centre des congrès du Couvent des Jacobins. Les précédentes éditions ont eu lieu à Lyon (deux fois), à Lille, à Nice, à Toulouse et à Paris.

« Ce rendez-vous a été imaginé par le joueur international de rugby Frédéric Michalak. L’idée partait du constat du manque d’un espace où pourraient se rencontrer autour du sport des acteurs d’horizons divers, notamment dans les domaines de l’innovation technologique mais aussi sociale », explique Paul Jacquesson, responsable éditorial et chargé de développement chez Sport Unlimitech.

Le parrain de la première édition bretonne sera Romain Danzé, ancien joueur du Stade Rennais et actuel ambassadeur et directeur de la section féminine du club de football professionnel du Roazhon Park. Il est associé à une marraine, Paoline Ekambi, ancienne capitaine de l’équipe de France de basket (254 sélections) et fondatrice de Sportail Community engagé dans la reconversion des sportifs.

Jacques Delanoë, président du conseil d’administration du Stade Rennais, sera également l’un des nombreux intervenants de la journée.

Simulation et réalité virtuelle
Clubs, collectivités mais aussi startups ou laboratoires de recherche, « l’étape rennaise va avoir un fort accent scientifique », souligne Paul Jacquesson.

Par exemple ? Le projet Revea qui permet d’entraîner les boxeurs en réalité virtuelle face à une intelligence artificielle.

« Un dispositif utilisé par la Fédération Française de boxe et développé par un consortium de scientifiques et chercheurs issus des Universités Rennes II, Reims Champagne-Ardenne, Aix-Marseille, Paris Saclay et de l’Insep (l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance). » Le directeur scientifique et technique, Richard Kulpa et de la Fédération de boxe présenterons le projet et ses résultats.

Parmi les autres projets ancrés en Bretagne présentés lors de Sport Unlimitech, il y aura aussi celui porté par Caroline Martin, maître de conférences et chercheuse à la faculté des sciences et techniques des activités physiques et sportives (Staps) de l’université Rennes 2?.

« Elle a développé une technologie d’analyse en biomécanique pour améliorer les mouvements des joueurs de tennis. Elle travaille avec des joueurs professionnels de renom. » Autre présentation bretonne au programme, celle du master en sciences du numérique et sport mise en place par Digisport, école universitaire de recherche internationale spécialisée de l’université Rennes 2.

Mardi 26 mars 2024, de 9 h à 19 h, au centre des congrès du Couvent des Jacobins, 20, place Sainte-Anne, à Rennes. Entrée : 14 €.

BeIN Sports met zéro euro, la LFP en sueur

Pour les droits TV de la Ligue 1, toujours rien en vue de concret. La LFP n'a qu'une seule offre sous la main, c'est celle très basse effectuée par DAZN. BeIN Sports ne s'est pas manifesté malgré les effets d'annonce.

ds 2007

Il reste moins de 10 matchs de championnat de France cette saison, et Amazon et Canal+ diffusent ces rencontres avec une seule certitude. Sauf miracle, ils ne poursuivront pas la retransmission de la Ligue 1 la saison prochaine. La chaine cryptée ne veut plus entendre parler du football français depuis l’épisode Médiapro, et le géant américain estime avoir perdu de l’argent malgré le gain en visibilité, qui ne compense pas totalement l’investissement. Ces dernières semaines, BeIN Sports, chaine dirigée par le Qatar, était pressenti pour faire un gros effort afin de tout rafler, des droits à l’international, à la Ligue 1 et la Ligue 2, pour permettre à Vincent Labrune d’empocher un chèque de 800 millions d’euros qui permettrait de sauver les meubles à défaut d’atteindre le fameux milliard d’euros.

Mais à quatre mois de la prochaine saison, la LFP n’a qu’une seule offre sur la table et elle provient de DAZN. C’est toujours la même proposition effectuée par la plateforme britannique depuis des semaines, après les discussions de gré à gré. Le « Netflix du sport » a ainsi offert 500 millions d’euros pour récupérer l’ensemble des matchs de Ligue 1. Cette mise de départ ne fait l’objet d’aucune augmentation malgré la concurrence présumée de BeIN Sports, affirme Arthur Perrot, spécialiste des médias pour RMC. Pour la chaine qatarie, il serait donc facile de surpasser cette offre sans réellement se ruiner pour empocher la mise, mais le journaliste précise qu’aucune offre n’a été effectuée par la chaine sportive pour le moment.

Canal+ capable de freiner BeIN Sports ?
Deux possibilités donc. Soit l’agitation autour du média qatari servait d’épouvantail pour faire monter les enchères, ce qui ne semble pas être très convaincant à l’heure actuelle. Soit c’est bien Canal+ qui bloque actuellement les investissements de BeIN, car la chaine de Vincent Bolloré est distributrice exclusive du groupe qatari en France, et pourrait ne pas aimer l’inversion de tendance. Si jamais BeIN venait à tout rafler, le fait de pouvoir faire miroiter la Ligue 1 et ses suiveurs changerait le rapport de force entre les deux groupes, qui étaient jusqu’à présent favorable à celui de Vincent Bolloré.

Les salaires 2024 du Stade Rennais

Rennes a en particulier recruté cette saison parmi les meilleurs éléments de clubs de L1 moins ambitieux, d'Enzo Le Fée à Ludovic Blas en passant par Azor Matusiwa et Alidu Seidu. Qui ont tous vu leurs émoluments grimper en flèche.
ds 2005a*

Depuis que Florian Maurice a pris en charge le recrutement à Rennes, au printemps 2020, un peu plus de la moitié des joueurs attirés l'ont été en L1, avec trois éléments qui figurent dans le top 6 des achats bretons (Amine Gouiri, Arnaud Kalimuendo, Enzo Le Fée) et un qui a déclenché la deuxième meilleure vente de l'histoire du club, Nayef Aguerd (West Ham, 35 M€, 20 M€ de plus-value).

Ce fut encore plus marqué cette saison avec les arrivées l'été dernier de Le Fée, de Ludovic Blas et de Gauthier Gallon, puis cet hiver d'Azor Matusiwa et d'Alidu Seidu. Rennes avait aussi ciblé en janvier le Brestois Pierre Lees-Melou, qui aurait pu changer de dimension, financièrement, en passant de 80 000 à 200 000 euros mensuels brut (L'Équipe du 20 janvier), mais le club n'a pas voulu perdre l'un de ses joueurs clés.

ds 2005b

C'est ce qui s'est passé pour Le Fée et Blas, par exemple. À Lorient, son club formateur, le salaire de l'ex-milieu international Espoirs était estimé à 65 000 euros mensuels brut. En venant à Rennes, ses revenus fixes ont triplé, globalement, et la bascule est aussi spectaculaire pour Blas, dont le salaire estimé à Nantes était de 80 000 euros mensuels brut. C'était « peu » au regard de son importance chez les Canaris et de son impact offensif, mais il avait signé pour cinq ans en venant de Guingamp en 2019 et il n'avait jamais prolongé, restant donc sur la base de départ. À 100 km plus au nord, lui aussi perçoit des émoluments de l'ordre de 200 000 euros mensuels brut.

C'est une politique de salaires qui correspond aux clubs européens qui ne sont pas qualifiés pour la Ligue des champions

Un conseiller de joueurs

De la même manière, en passant dans la catégorie au-dessus, le milieu défensif Azor Matusiwa, dont le revenu mensuel brut était estimé à 60 000 euros à Reims, se serait « élevé » à environ 150 000 euros. Le Néerlandais a comblé le départ de Nemanja Matic, qui était évidemment au-dessus du lot de l'été dernier jusqu'à son départ en janvier. Pour le milieu serbe passé notamment par Manchester United et Chelsea, Rennes avait fourni un effort particulier et les deux parties n'auraient sans doute pas pu se rapprocher sans le régime des impatriés, qui permet de bénéficier d'une fiscalité avantageuse (*). Il a été nécessaire pour conclure et avec ce régime, impôts déduits, le revenu net pour Matic aurait été de l'ordre de 300 000 euros mensuels.

(*) S'ils n'étaient pas résidents fiscaux en France depuis au moins cinq ans avant la signature de leur contrat, les salariés bénéficient d'un abattement fiscal de 30 %.

Mais 200 000 euros, c'est le curseur autour duquel tournent les plus hauts salaires du club maintenant qu'il n'est plus là, dans un club qui est monté en régime depuis six ans. « C'est une politique de salaires qui correspond aux clubs européens qui ne sont pas qualifiés pour la Ligue des champions, estime un conseiller de joueurs. Il faudrait prendre une autre dimension financière pour postuler aux trois premières places. » En haut de la pile, on retrouve les éléments offensifs, mais aussi Arthur Theate et Adrien Truffert, deux défenseurs internationaux qui ont été courtisés lors des derniers mercatos et qui ont été prolongés l'été dernier pour une possible dernière saison à Rennes.

Prime d'éthique pas en toc
Comme ailleurs, l'estimation des salaires rennais s'entend sans les primes individuelles et collectives qui gonflent les revenus. L'éventail des primes est large et variable selon les contrats. Il peut ainsi y avoir prime dès qu'un joueur est pris en sélection, mais ce n'est pas systématique. La prime d'éthique, elle, parcourt tous les contrats. Très répandue, elle a été mise en place à Rennes à l'arrivée d'Olivier Létang à la présidence en 2017 et elle compterait pour un peu plus de 5 % sur chaque feuille de paie.

L'employeur peut retrancher cette prime si un joueur bafoue vraiment certains principes au regard de l'image et des règles du club. Par exemple, si un joueur part en sélection et qu'il rentre 24 ou 48 heures plus tard que ce qui était prévu, cela peut être sanctionné dans le cadre de cette prime d'éthique.

Il est rare que la retenue s'utilise mais faire figurer l'éthique dans les contrats responsabilise sans doute davantage. Rennes a-t-il déjà sanctionné des manquements en ce sens ? Quand Nemanja Matic avait quitté le groupe de lui-même début janvier et donc séché plusieurs séances d'entraînement pour partir, le club avait regretté un comportement totalement incompréhensible. De quoi probablement lui retirer sa prime d'éthique. Sur ce point, le club ne confirme pas, ni ne dément. Il est aussi possible qu'Hatem Ben Arfa ait été privé de sa prime d'éthique en fin de saison 2018-2019, quand il avait tenu des propos déplacés sur le style de jeu mis en place par Julien Stéphan.

Fumigènes et sanctions: le but contre son camp du football français

Après l’anniversaire enflammé de ses ultras le week-end dernier, le FC Nantes a été lourdement sanctionné par la commission de discipline de la LFP. Ces punitions collectives à cause des fumigènes, les stades vides et le silence ne rendent pas service au football français.

ds 2006

Le printemps est de retour, le soleil aussi, et on peut dire pour la première fois depuis un moment qu’il fait un temps à aller boire un verre en terrasse ou, encore mieux, à se rendre au stade pour aller voir un match de foot. C’est le bonheur qui attend des milliers de supporters de France et de Navarre aux mois d’avril et de mai, ceux où tout bascule et durant lesquels se décide la réussite ou non d’une saison. Ceux du FC Nantes en seront privés, le 7 avril prochain, pour la réception de Lyon. Ils le savent depuis ce mercredi soir, quand la commission de discipline de la LFP a rendu son verdict salé « à la suite de l’utilisation de nombreux engins pyrotechniques lors du match FC Nantes-RC Strasbourg ayant entraîné une courte interruption de la rencontre ».

Les sanctions sont tombées vite et fort : un huis clos complet pour le stade de la Beaujoire (pour cette rencontre face à l’OL, donc), assorti de deux matchs de fermeture de la tribune Loire, qui manquera à l’appel lors du derby contre Rennes et jusqu’à la fin de saison, sauf en cas de barrage pour le FCN. Les fans des Canaris les plus cyniques diront que c’est une bénédiction, leur club restant sur sept défaites de rang à domicile, un triste record ; les autres regretteront une punition rare et très lourde pour des fumigènes (281 torches, quand même) qui n’ont provoqué aucun incident durant la rencontre. Plus que pour Nantes et ses amoureux, c’est une mauvaise nouvelle pour le football français qui, en ce moment, a besoin d’être valorisé autrement que par un partenariat très lucratif avec McDonald’s.

Le ras-le-bol des clubs
C’est donc le prix à payer pour la Brigade Loire, dont la célébration spectaculaire de ses 25 ans, à coups de tifos et de fumigènes, a été saluée par l’ensemble des personnes présentes à la Beaujoire. Les ultras nantais commencent à avoir l’habitude, après avoir déjà pris du ferme pour les rencontres face à Montpellier, Clermont et Metz cette saison. Ils peuvent en ajouter trois de plus à leur collection (Lyon, Rennes et Lille), même si le FC Nantes a annoncé qu’il allait saisir le CNOSF pour tenter de réduire la sanction. Le club jaune et vert n’est pas le seul pénalisé par ces tribunes vides, ils sont encore nombreux à y être passés cette saison, pour des raisons diverses et variées (Rennes, Montpellier, Paris, Marseille, Brest, Saint-Étienne, pour ne citer qu’eux). Dura lex, sed lex : les fumigènes sont interdits dans les stades, il n’est donc pas illogique de sanctionner leur utilisation, surtout quand elle est abusive. Mais la punition collective et automatique est-elle la seule solution ?

Le salut passera peut-être par les clubs, longtemps silencieux sur le sujet, mais qui pourraient l’être de moins en moins à force d’encaisser les amendes et les huis clos. Certains dirigeants lèvent les yeux au ciel quand ils assistent à un immense craquage, d’autres assument en privé aimer le spectacle des fumigènes. Ils sont surtout nombreux à être fatigués de devoir passer à la caisse (plus de 300 000 euros cumulés depuis le début de saison pour certains clubs de Ligue 1). Des réflexions sont en cours pour faire évoluer ce qui s’apparente à un dialogue de sourds (les fumigènes d’un côté, les sanctions de l’autre) : l’obligation de fournir les moyens aux clubs d’empêcher l’intrusion de pyrotechnie dans les stades, des barèmes clairs et nets au niveau des sanctions et des amendes, ainsi que la possibilité de faire appel sans la menace d’être encore plus lourdement sanctionné.

Dialogue et paradoxe
Il n’est pas question de rendre la pratique légale, mais de l’appréhender autrement pour que tout le monde s’y retrouve. Le terrain n’est pas miné, chaque camp sait qu’il en va de l’intérêt général du football français. Le 8 mars, les députés ont enlevé l’introduction de fumigènes de la liste des infractions entraînant des interdictions administratives de stade, « dès lors que ces engins pyrotechniques ne sont pas utilisés comme projectiles présentant un danger pour la sécurité des personnes ». Le fruit d’une proposition du député Sacha Houlié, très impliqué sur la question des supporters et de la garantie de leurs libertés.

Le fumigène est devenu un objet de contestation, parfois, et les ultras devront aussi faire des concessions, comme abolir les pétards ou les feux d’artifice à l’intérieur des stades, des animations potentiellement plus dangereuses que les torches. Celles-ci font partie du spectacle et d’une culture à part et incomprise.?Les Anglais n’ont pas besoin de ça pour mettre l’ambiance, diront certains, mais à chacun ses spécificités. L’herbe n’est pas toujours plus verte ailleurs, c’est le cas en Angleterre comme ça l’est en Allemagne, qui s’impose comme un modèle en gestion des supporters, mais aussi où le FC Cologne a été condamné à verser une amende record de 595 000 euros pour avoir utilisé des engins pyrotechniques, lors du derby face au Borussia Mönchengladbach en octobre dernier. Il reste ce paradoxe en France : celui de voir les diffuseurs (voire la Ligue) vendre le produit Ligue 1 en diffusant des images de fumigènes, symbole d’une grande hypocrisie. Il n’y aura rien de tout ça le 7 avril lors de Nantes-OL, seulement des tribunes vides et un silence nous ramenant à l’époque de la crise sanitaire. Ce n’est pas l’idée qu’on se fait d’un match de foot, ni d’un printemps qui chante.

McDonald’s devient le sponsor naming de la Ligue 1

C’est officiel, McDonald’s est le nouveau sponsor naming du championnat de France. Le géant du fast-food américain va prêter son nom à la Ligue 1 jusqu’en 2027.
ds 2001

La nouvelle était tombée la semaine dernière, et c’est désormais officiel. McDonald’s, qu’on ne présente pas, est le nouveau sponsor naming de la Ligue 1, qui deviendra donc la Ligue 1 McDonald’s dès la reprise en août prochain. Et ce, pour trois saisons. Après quatre années où Uber Eats a prêté son nom au championnat de France, on reste donc sur de la restauration.

« La Ligue de Football Professionnel et McDonald’s sont heureux d’annoncer la signature d’un partenariat stratégique aux termes duquel McDonald’s deviendra le partenaire titre de la Ligue 1, à compter du 1?? juillet 2024, pour les trois prochaines saisons. Premier restaurateur hexagonal implanté dans plus de 1 150 communes, avec deux millions de repas servis quotidiennement, McDonald’s s’associe au spectacle numéro Un en France. Ce partenariat scelle la rencontre entre deux institutions populaires, fortement inscrites dans le quotidien et l’imaginaire collectif des Français », a ainsi précisé la LFP dans un communiqué officiel.

McDonald’s n’a pas hésité
C’est donc un joli coup financier pour la Ligue, qui va recevoir 20 millions d’euros par saison. C’est plus que ce que versait jusqu’ici Uber Eats, à savoir 15 millions d’euros. L’entreprise américaine tentait d’ailleurs de négocier ce contrat à la baisse pour prolonger l’aventure, estimant que la Ligue 1 avait perdu en attractivité suite aux départs de joueurs comme Lionel Messi ou Neymar. Sans parler de l’avenir de Kylian Mbappé qui, comme révélé en exclusivité le 7 janvier dernier, va bien filer à Madrid. La LFP a donc réussi à négocier un contrat supérieur à l’ancien malgré le départ de tout ce beau monde.

Cette fuite des talents n’est visiblement pas un problème pour McDonald’s. Le géant américain du fast food entend profiter de sa future médiatisation et de la puissance de la Ligue 1 pour gagner de nouvelles parts de marché en France, à l’heure où de nombreux concurrents grandissent et pullulent dans l’Hexagone. Derrière ces négociations, il y avait un véritable enjeu financier, sportif mais aussi politique, à tel point qu’elles ont été menées directement au plus haut sommet de l’État, où on a voulu s’assurer de la pérennité du football français sur le moyen terme. Un joli chèque qui va faire du bien donc, à une période où la Ligue 1 en a bien besoin !

Désiré Doué change d’agent et vise le PSG

Sous contrat avec Rennes jusqu’en 2026, Désiré Doué va changer d’agent et intégrer l’écurie de Moussa Sissoko. Celui qui représente Ousmane Dembélé aimerait placer le crack des Bretons au PSG.

ds 2002

Auteur de 3 buts et 5 passes décisives depuis le début de la saison, Désiré Doué est encore un jeune à développer mais son profil unique fait de lui l’un des joueurs les plus prometteurs de Ligue 1 à son poste de milieu offensif. Du haut de ses 18 ans, le crack du Stade Rennais a déjà de nombreux courtisans, notamment en Allemagne où plusieurs clubs l’ont identifié comme l’un des prospects à ne pas rater lors du prochain mercato. Les amoureux du championnat de France espèrent néanmoins que Désiré Doué va rester encore quelques années en Ligue 1, à Rennes… ou ailleurs. Après avoir misé sur Bradley Barcola l’été dernier, le Paris Saint-Germain pourrait se montrer sensible au talent de Désiré Doué.

L’entourage du joueur va en tout cas faire son maximum pour cela puisque selon les informations de Sport Zone, le milieu offensif rennais de 18 ans va changer d’agent et passer dans la galaxie de Moussa Sissoko, comme Ousmane Dembélé ou encore Randal Kolo Muani avant lui. L’agent expérimenté basé à Londres a un objectif en tête : envoyer Désiré Doué au Paris Saint-Germain. « L’agent français aimerait bien le placer au PSG, mais les discussions n’ont pas encore débuté. Plusieurs clubs sont déjà sur le joueur, qui considère l’idée d’un départ cet été » écrit le compte spécialisé sur X. Autant dire que ce dossier sera à suivre de très près car au vu de l’influence et des réseaux de Moussa Sissoko, il ne serait pas si étonnant de voir le PSG s’intéresser brutalement à Désiré Doué lors du prochain mercato estival. D’autant plus lorsque l’on sait qu’une place va se libérer dans le secteur offensif avec le départ à venir d’un certain Kylian Mbappé.

Quand le Roazhon Park se transforme en arène

Pour la première fois en France, une soirée de MMA va se dérouler dans un stade, où 13 000 amateurs sont attendus le 17 mai dans le stade du Stade Rennais, pour l’AEF Championship 6e du nom. Si la carte n’est pas encore connue, quelques noms ont été dévoilés dont Patrick Habirora et Paul Denis Na

ds 1999

Six jours après le dernier match du Stade Rennais de la saison face à Lens et avant que la pelouse ne soit refaite, le Roazhon Park va accueillir la sixième soirée de l’AEF championship, vendredi 17 mai. « C’est la première fois en France qu’un événement de MMA a lieu dans un stade, assure Willy Sirope, organisateur et patron de l’AEF, cette ligue, créée à Rennes, en passe de devenir une des plus importantes en France?. On avait l’habitude de travailler avec le Roazhon Park, puisqu’on y faisait les pesées des combattants de nos précédentes soirées. »

L’octogone, la cage où se déroulent les combats, sera placé devant la tribune Mordelles. « L’objectif est de remplir presque la moitié du stade en accueillant 13 000 spectateurs », ajoute l’ancien champion du monde de ju-jitsu.

Futures générations de combattants
Hormis les galas à Paris-Bercy, aucune soirée MMA n’a jusqu’à présent réuni autant de monde. Le cinquième épisode de l’AEF, en janvier dernier, avait rassemblé 2 500 spectateurs à la salle Colette-Besson. C’est donc un grand bond en avant pour la jeune ligue qui surfe sur l’engouement exceptionnel pour le MMA. « Le public vient de partout parce qu’on mise sur les futures générations de combattants. Nous faisons combattre les meilleurs amateurs de France et d’Europe ainsi que de jeunes professionnels prometteurs. On fait monter et on accompagne ces champions de demain », explique Willy Sirope.

Parmi eux, le Belge Patrick Habirora, qui a réalisé son premier combat pro à Rennes en janvier et qui depuis a matché en lever de rideau du combat Doumbé ?- Baki, devant 20 000 personnes à Paris-Bercy. Son adversaire n’est pas encore connu. « On est en plein matchmaking », glisse Sirope.

L’autre nom déjà annoncé est le Rennais Paul Denis Navero, cinquième combattant le plus suivi en France sur les réseaux sociaux, après les stars de la discipline Ciryl Gane ou Benoît Saint? Denis, bien qu’il soit encore amateur. « Il a révolutionné le côté vlogueur dans le MMA, il est aussi champion de France et troisième de sa catégorie en -66 kg. »

La carte complète de l’AEF#6 comprendra treize ou quatorze combats. Le show sera total, avec les entrées des combattants scénarisées, des athlètes hors norme et des combattants de plus en plus complets dans tous les domaines de cette discipline des sports de combat mêlés (lutte, pied poing, projections…). Tous les ingrédients qui font le sel et le succès du MMA.

Le Stade Rennais troisième effectif le plus cher de Ligue 1

Le Stade Rennais possède le troisième effectif le plus cher de Ligue 1, valorisé à 274,65 millions d’euros.

ds 1993a

Avec un effectif global valorisé à 274,65 millions d’euros au 19 mars selon Transfermarkt, le Stade Rennais présente le troisième effectif de la Ligue 1. Sans surprise, c’est le PSG qui domine (largement) le classement (1,02 milliard d’euros). L’AS Monaco est deuxième avec un effectif valorisé à 347,2 millions d’euros.

Evolution de la valeur des effectifs bretons de Ligue 1

ds 1993b

Dans le détail, c’est Amine Gouiri, coté à 28 millions d’euros, qui a la plus forte valeur, devant Martin Terrier (25 millions, en hausse de 3 millions depuis janvier). Le podium est complété par Arthur Théate, Arnaud Kalimuendo et Enzo Le Fée, tous à 20 millions d’euros. Enfin, Guéla Doué est le joueur dont la valeur a le plus grimpé depuis le début de saison. Devenu titulaire à droite de la défense rennaise, il est passé de 1 million d’euros en octobre à 7 millions désormais.

Un argument majeur dans l'optique de la qualification européenne

Complètement décrochés des places qualificatives pour une compétition européenne à la mi-saison, les Rennais n’ont finalement pas dit leur dernier mot dans cette bataille qui fait rage. Par le biais du championnat ou de la Coupe de France, tout reste possible pour les Rouge et Noir. Pour parvenir à cet objectif, un atout phare se situe dans les rangs de Julien Stéphan.

ds 1997

Ne cessant de progresser au fil des saisons, le Stade Rennais figurait comme l’un des candidats potentiels au podium de Ligue 1 en préambule de cette saison 2023-2024. Finalement, la trajectoire prise en ce premier acte de championnat était diamétralement opposée aux ambitions du club. Si le podium semble désormais être trop loin pour les Rennais, une qualification européenne pour la saison prochaine est toujours d’actualité. Si d’aventure celle-ci ne voit pas le jour, cela s’apparenterait à un échec notable pour l’institution rennaise qui est candidat européen depuis six saisons consécutives désormais. Heureusement, le SRFC pourra compter sur l’un de ses porte-bonheurs dans ce rush final.
Bourigeaud, talisman du SRFC ?
Le visage de cette formation bretillienne a dignement fêté sa 300ème sous la tunique rennaise en inscrivant un but ce week-end face à l’OM et en empochant les trois points par la même occasion. Dans cette quête d’Europe, Benjamin Bourigeaud aura évidemment son mot à dire, lui qui a toujours goûté à cette saveur européenne avec le SRFC depuis son arrivée lors de la saison 2017-2018. En six saisons, le chouchou du public rennais a connu six qualifications européennes.

Il va sans dire que Benjamin Bourigeaud mettra tout en œuvre dans les semaines et mois qui arrivent pour permettre à son équipe de défendre sa place à l’échelle européenne. Rappelons qu’en Coupe de France, le Stade Rennais n’est plus qu’à deux matchs de décrocher son ticket pour la Ligue Europa la saison prochaine.

Le nouveau boss des arbitres annonce une nouveauté lunaire

Pointé du doigt pour son manque de transparence et de cohérence, l'arbitrage français fait sa révolution en coulisses. Nouveau patron des arbitres, Antony Gautier a surpris avec ses premières préconisations.

ds 1994

L’arbitrage français connait des soubresauts actuelles, Stéphane Lannoy, directeur technique délégué à l’arbitrage professionnel, ayant reçu une lettre de licenciement. Les querelles internes dans le monde de l’arbitrage ont toujours été de mise, entre les classements des officiels et les ambitions personnelles. Cette année, même le débat sur l’utilisation de la VAR se pose, même si la correction des erreurs est validée à 74 % en Ligue 1, et que le 100 % ne sera jamais atteignable, la part d’interprétation pouvant toujours être de mise d’un arbitre à l’autre.

Nouveau patron des arbitres, Antony Gautier s’est confié dans les colonnes de L’Equipe, et a notamment livré un changement de cap à propos de l’utilisation de la VAR. En effet, l’ancien sifflet préconise d’utiliser la vidéo même quand les arbitres sont certains de leur choix, sous le simple prétexte que les évènements se passent au début et à la fin des matchs. Des moments jugés cruciaux, mais qui ne devraient pourtant pas changer la façon dont les rencontres sont arbitrées.

Plus de VAR en début et fin de match
« C'est la nouveauté : le recours à l'assistance vidéo à des fins managériales dans des moments particuliers. Deux exemples : dans le temps additionnel, si un penalty est sifflé. Même si l'arbitre est sûr de lui, il peut être opportun de se déplacer devant l'écran pour asseoir la décision. De même, si en début de rencontre, un carton rouge est sorti, même si l'arbitre n'a pas de doute, il est autorisé à se déplacer. L'outil de l'assistance vidéo doit être davantage autorisé. C'est une évolution », a lancé Antony Gautier, qui trouve visiblement que les matchs ne durent pas assez longtemps, et invite les arbitres à consulter la vidéo même quand la décision ne souffre d’aucune contestation. Une preuve de plus que les patrons de l’arbitrage ont bien du mal à se focaliser sur l’essentiel, ce qui était même l’objectif du début de saison, à savoir la fin des contestations, et l’homogénéité des décisions sur des situations similaires.

Le jour de Bourigeaud

Son penalty transformé face à Pau Lopez était une cerise sur le gâteau d'un dimanche spécial pour Benjamin Bourigeaud. Une semaine après avoir fêté sa 300e apparition sous le maillot du Stade rennais, le chouchou des Rouge et Noir a été célébré par le public breton, qui lui confère déjà le statut de légende rennaise.

ds 1995a

Il ne pouvait pas en être autrement, ce dimanche après-midi, au Roazhon Park. Le héros du jour Benjamin Bourigeaud, célébré en grande pompe une semaine après avoir fêté sa 300e cape sous le maillot rennais, a pris de la hauteur. Il venait de transformer son penalty face à Pau Lopez, quand il a grimpé sur un panneau publicitaire, les bras en croix devant la tribune Mordelles, offrant une photo comme un tableau qui devrait devenir le fond d’écran préféré de nombreux supporters rennais. « Il a été déterminant, comme souvent, et il confirme ses statistiques incroyables depuis le 1er janvier (9 buts, 5 passes décisives). C’est le milieu de terrain le plus efficace d’Europe en 2024, ça veut dire beaucoup de choses, rappelait son entraîneur Julien Stéphan après la victoire de Rennes contre l’OM. En plus des stats, il a une vraie influence sur le jeu de l’équipe, avec et sans ballon. Vous avez pu voir tous ses efforts défensifs pour déclencher la pression. Il est tellement bien en ce moment. »

C’est pour toutes ces raisons, bien au-delà des chiffres, que les Rennais aiment Benjamin Bourigeaud. Le Rouge et Noir d’adoption a eu le droit à son hommage à la 14e minute – comme son numéro – de la rencontre, le moment choisi par le Roazhon Celtic Kop pour déployer une grande banderole « Arrivé un été pour le renouveau du SRFC, 300 matchs après Bourig’ légende du SRFC », accompagnée du chant en son honneur repris par tout le stade. Le principal intéressé confiait après la partie ne pas avoir trop eu le temps d’y jeter un œil, « il y avait beaucoup d’intensité, il fallait rester focus ».

Amour et chasse aux records
Il a pu savourer après le coup de sifflet final, menant le clapping de la victoire aux côtés de son fils Timao et recevant des mains des ultras rennais une bâche à son effigie, en guise de cadeau et qu’il a sorti de sa valise pour poser avec en zone mixte. « Franchement, je ne m’y attendais pas forcément. J’avais été prévenu hier que j’allais recevoir le maillot encadré des 300 matchs par le club, mais je ne m’attendais pas à un tel accueil, a-t-il commencé. Ce sont des émotions en plus, je les remercie. Ça montre aussi qu’il y a de l’amour à travers tout ça. Sept ans que je suis ici, sept ans qu’on partage la même passion avec les couleurs du club. On est tous ensemble, il n’y a pas que les joueurs, il y a les supporters, tout un club, tout un peuple derrière. » Même devant les micros, Bourigeaud la joue collectif.

ds 1995b

Il a pourtant de quoi se mettre en avant à force de marquer l’histoire du Stade rennais, et ce n’est pas galvaudé de l’écrire ainsi. L’ancien Lensois incarne ce qui manque parfois dans le foot actuel, entre sa générosité sur le terrain et sa longévité au sein du club breton. Il est le 7e joueur à compter le plus d’apparitions avec Rennes (301, derrière Pierrick Hiard), le septième meilleur buteur (63 réalisations) et le comeilleur passeur (61 offrandes, à égalité avec Olivier Monterrubio), selon les chiffres du site d’archives Rouge Mémoire. En un peu moins de sept saisons, il a pris part à près de 95% des rencontres disputées par le SRFC, n’en manquant que 19 sur les 321 sur la période (15 véritables absences). C’est colossal, à l’image de ce début d’année où il s’impose comme le deuxième meilleur buteur français dans les cinq grands championnats derrière Kylian Mbappé (avec cinq penaltys, dont deux marqués contre l’AC Milan). Avec 13 buts, il a d’ailleurs déjà battu son record sur une saison depuis qu’il est professionnel.

Un septennat rennais
Bourigeaud sera « rennais à vie quoi qu’il arrive » et c’est aussi pour tout ça, pour ce lien qui dépasse parfois le foot, qu’il y avait eu de l’indulgence et de la patience lors de sa première partie de saison très moyenne, au cours de laquelle il avait alterné entre le milieu de terrain (où il a joué ce dimanche) et le poste de piston droit à l’arrivée de Stéphan. Il est bien connu aussi que le Ch’ti breton est un diesel et qu’il est souvent plus déterminant à partir du mois de janvier, ce qu’on peut regretter, même si ses entraîneurs n’ont jamais cessé de louer son importance dans l’équilibre du collectif. L’histoire entre le club breton et lui aurait pu ne pas durer sept ans : en 2019, Olivier Létang l’avait retenu face aux approches de Monaco ; en 2022, il n’avait pas eu les offres attendues, avant de décider de prolonger jusqu’en 2026 à Rennes.

Faire mon travail le mieux possible pour aider les petits à aimer le football, c’est l’image que je veux donner.

Benjamin Bourigeaud

Il y a eu la crainte chez Bourigeaud de l’année de trop et la peur que l’amour des gens ne finisse par s’estomper, car le foot peut ne pas avoir de mémoire. On imagine mal aujourd’hui comment cette histoire entre Rennes et son symbole pourrait mal se terminer. Prendra-t-elle seulement fin l’été prochain ? « Évidemment qu’on souhaite le voir rester, assurait Stéphan, qui lui avait retiré le brassard pour le donner à Steve Mandanda cet automne. Pour le Stade rennais, ce serait bien. C’est un joueur majeur, un moteur dans le quotidien et le week-end. »

ds 1995c

Dans la ville, aussi, où il s’est parfaitement intégré avec sa famille. Bourigeaud joue pour eux, c’est ce qu’il dit, et pour tous les autres. « Si on remonte sept ans en arrière, je ne m’attendais pas à vivre autant de choses ici. Je profite parce qu’une carrière, ça ne dure pas très longtemps, déroulait-il. Je veux que les gens apprécient mon travail sur le terrain, donner du bonheur à ceux présents en tribunes et devant leur télé. Faire mon travail le mieux possible pour aider les petits à aimer le football, c’est l’image que je veux donner, c’est en tout ce que j’essaie de donner à mon fils et à mon futur enfant. J’espère continuer jusqu’à la fin de ma carrière pour entraîner un maximum de personnes à aimer le foot. » Voilà qui résume peut-être bien le joueur qu’il est devenu à Rennes, où il avait posé ses valises à 23 ans avec son visage juvénile et ses mèches blondes, pour grandir au même rythme qu’un club qui lui a déjà conféré le statut de légende.

La 300ème Pour Bourigeaud

ds 1991a

Benjamin Bourigeaud, le titi rennais, fêtait son 300e match en rouge et noir, ce 17 mars, à l’occasion de l’affrontement entre Rennes et Marseille. Avant le début de la rencontre, l’idole du Kop, le ch’ti breton et l’un des plus grands milieux de terrain rennais, a été salué par les applaudissements. À la 14e minute, il a eu le droit à une ovation en référence à son numéro (comme celui de Johan Cruyff).

ds 1991b

À la 78e minute, il gagnait l’amour d’un stade, après son penalty réussi contre un Paul Lopez. Dix minutes plus tard, il s’en allait sur le banc sous les vivats, laissant sa place à Djaoui Cissé. Enfin, à la fin de la rencontre, il revenait pour le clapping devant le Kop. Dans ses yeux, l’émotion était là, infiniment là. Elle emplissait de joie un homme qui, de l’avis de tous, méritait bien cela.

Depuis quelques années, Benjamin respire la gagne, l’investissement, le plaisir de jouer, la détermination inébranlable. Depuis quelques années, il fait lever le Roazhon park. Benjamin Bourigeaud est devenu la star rennaise. Il donne envie de revenir au stade. Il a amadoué le cœur des Bretons et des autres. Il émeut ceux qui tous les samedis soirs espèrent une victoire rennaise.

ds 1991c

À travers ses exploits, le footballeur a tissé ses rêves de cuir et de gloire et s’inscrit dans la lignée des grands footballeurs. Sur la toile verte de la pelouse, il est le maestro des artistes aux crampons. Il a porté la flamme en rouge et noir, au sommet. Ce joueur mériterait une sélection en équipe de France, une statue devant chez Marco, une rue dans la capitale bretonne. Prouff, Kéruzoré, Pokou, Loncle, Boudet, Gourcuff, n’ont qu’à bien se tenir.

S.G.S.B.

SGSB

Boutique de Mumbly

Boutique

Cantine de Mumbly

Cantine

Hébergé par

Reglyss.bzh

Free Joomla templates by Ltheme