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Comment les Pinault père et fils fonctionnent à Rennes

Rennes est géré par deux actionnaires en un, de deux générations différentes, François et François-Henri Pinault, qui collaborent en bonne intelligence, sans friture sur la ligne. Le père, 87 ans, joue toujours un rôle majeur, comme dans la séquence du retour sur le banc de Julien Stéphan.
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C'est un cas assez unique. Le Stade Rennais vit en L1 depuis vingt-neuf ans (seuls le PSG et l'OL ont plus d'ancienneté) avec le même actionnaire depuis vingt-cinq ans, breton, milliardaire, qui court sur au moins deux générations. François Pinault, âgé de 87 ans, en avait 62 quand il a acquis le club, en 1998, son fils François-Henri 36.

Un duo rouge et noir, enfin récompensé de son implication quand son équipe a soulevé la Coupe de France en 2019 (aux dépens du PSG, 2-2, 6-5 aux tirs au but), après trois finales perdues (Coupe de France 2009 et 2014, Coupe de la Ligue 2013). Si son palmarès est menu, s'il y a eu du déchet dans la construction, la force des Pinault a entretenu la volonté de performer et Rennes est devenu un club qui compte en L1, européen régulier depuis 2018. Un club aussi solide sur ses bases qu'agité dedans. En vingt-cinq ans d'ère Pinault, il a connu dix changements de président délégué et quinze de coach, le dernier en date voilà trois semaines.

Pinault est la troisième fortune française et la 37e mondiale en 2023, selon Forbes. Parti de pas grand-chose, François a classé son nom parmi les grandes réussites à la française, son rejeton a rendu le groupe familial plus luxueux (Gucci, Saint-Laurent, Balenciaga, etc.) et le Stade Rennais est une aventure sentimentale à part. Si le fils gère le groupe, le père porte toujours un regard attentif sur son club, lui qui a régulièrement ses entraîneurs au téléphone.

"Les Pinault n'ont pas besoin de forces obscures pour fonctionner, ça me fait rigoler. C'est n'importe quoi, ce sont des élucubrations"

René Ruello, président du Stade Rennais de l'été 2014 à novembre 2017

Quand Bruno Genesio se retire subitement, le 17 novembre, c'est lui qui veut Julien Stéphan, quand le directeur sportif Florian Maurice aurait plutôt suggéré Rémi Garde. Jocelyn Gourvennec était aussi sur la liste, mais il y a eu un choix coup de coeur pour le technicien associé au seul trophée de l'actionnaire. Naturellement, le père a dû chercher l'approbation de son fils pour ce nouveau virage. "Rien ne se fait l'un sans l'autre, ils prennent leurs décisions ensemble après avoir pris des avis qui comptent. Il faut les considérer comme une personne unique", laisse penser un intime du club. Mais le père a été un peu plus décideur. D'ailleurs, la solution Stéphan, c'était aussi la bonne pour l'ex-président rennais René Ruello, l'un des proches de François Pinault sur la fibre foot, avec Hubert Guidal, compagnon de longue date, toujours en relation avec lui. "J'ai donné mon avis, je n'en voyais pas d'autres (que Stéphan)", avait soufflé Ruello sur RTL, le 24 novembre.

Il avait dû laisser la présidence à l'automne 2017, quand Christian Gourcuff ne convenait plus. À l'époque, il se disait que François était las des résultats "ventre mou" de son club après ces finales maudites, lui qui, en 2001, ambitionnait un titre de champion dans les dix ans. Il avait donc laissé le volant à François-Henri, lequel avait opté pour Olivier Létang comme homme de rupture, sur le conseil de Christophe Chenut, ex-directeur général de L'Équipe, entre autres, qu'il avait connu durant ses études.

C'est aussi à ce moment-là que Jacques Delanoë, plus lié au fils aussi, est devenu président du conseil d'administration. Il l'est toujours et il avait assuré l'intérim à la présidence, entre Létang et Nicolas Holveck, début 2020. "Chacun (des Pinault) parle avec ses amis, observe encore un fidèle du club. Mais même s'il y a eu des chocs, le club n'a cessé de progresser, ce qui prouve que le navire est sûr." Il s'est bâti sur des branches solides, comme la formation et des moyens appréciables, même s'il y eut des périodes d'austérité.

Mais quand une relation s'abîme avec l'un des deux Pinault, quand les résultats, la gestion ou le management ne sont pas à la hauteur, quand les nouvelles du club ne remontent pas assez à ceux qui veulent être au courant de tout, la sanction tombe, la porte de sortie s'ouvre. Certains ont été remerciés alors qu'ils se pensaient protégés par le père, comme Gourcuff, ou par le fils, comme Létang, lui aussi associé au titre de 2019. Certains ont aussi vu dans leur éviction la marque d'influences extérieures. "Être dépositaire de la confiance de M. Pinault (père) suscite immédiatement des jalousies, avait noté Pierre Blayau, premier président de l'ère Pinault (1998-octobre 2000). Et dès que le club traverse des difficultés, il y a toujours des personnes pour dire : "On peut faire autrement.""

"M. Pinault est un grand bonhomme, avait souligné de son côté Emmanuel Cueff, président de l'été 2002 à décembre 2006. Le foot a abîmé notre relation, mais je lui serai éternellement reconnaissant pour cette expérience. Je crois surtout avoir été victime des visiteurs du soir." Durant son passage, Frédéric Antonetti (2009-13) avait aussi senti des "forces obscures" qui jouaient sur le club. "Les Pinault n'ont pas besoin de forces obscures pour fonctionner, ça me fait rigoler. C'est n'importe quoi, ce sont des élucubrations", recadre Ruello. "Comme dans tous les clubs, quand ça ne marche pas, il peut y avoir des gens qui se manifestent, ont des solutions toutes faites et peuvent ou non avoir de l'influence, ajuste Antonetti. Mais les Pinault, ce sont des gens avec qui on peut travailler. Après, c'est normal, ils veulent des résultats."

Ex-patron du sportif (2002-13), Pierre Dréossi n'a "jamais senti d'avis différents dans (sa) relation avec les deux"."Pour moi, le fils sera toujours d'accord avec le père sur le foot. J'étais plus en relation constante avec ce dernier. Pour les choix de coaches, de joueurs, c'était assez limpide dans le fonctionnement, il était au courant pour chaque transfert, on en parlait et voilà, c'était une relation honnête et transparente, avec une liberté de fonctionnement peut-être encore plus importante que dans d'autres clubs." Jusqu'à la fin en 2013, quand il n'a pas vu venir Philippe Montanier : "Son nom avait été soufflé par des gens extérieurs, mais je suis parti juste après."

La famille Pinault est prête à financer un nouveau stade
Les Pinault peuvent aussi s'appuyer sur des cabinets spécialisés. Après Létang, et après avoir songé à Arsène Wenger, l'actionnaire avait sollicité un cabinet de chasseurs de têtes et Alban Gréget, directeur général adjoint du groupe familial Artémis, avait retenu le profil de Nicolas Holveck, DG adjoint à Monaco. "J'ai ensuite rencontré François et François-Henri ensemble, se souvient celui qui n'a pas pu poursuivre sa mission à Rennes en raison de problèmes de santé et qui est désormais président de Nancy. Avec eux, c'était très clair, sain et fluide, avec beaucoup d'exigences. J'avais des rapports directs avec les deux et je n'ai jamais senti aucune divergence de parole. Pour moi, c'est le plus beau projet du foot français, avec des propriétaires identifiés à leur territoire, qui veulent gagner. Il y a peu de clubs où les relations sont aussi simples. Rennes a une chance incroyable." Et toujours des perspectives, malgré ce début de saison tourmenté en L1 (12e).

Comme l'avait révélé Ouest-France début octobre, le club avait commandé une étude de faisabilité pour élever un nouveau stade sur une friche industrielle pas loin du Roazhon Park. Une enceinte de plus de 40 000 places, que la famille Pinault serait prête à financer. Les discussions sont actives, il faut maintenant que la mairie se joigne au projet. "Les deux (Pinault) en parlent avec la même détermination", souligne encore un fidèle du club.

Rappel de peluches du Stade Rennais, considérées dangereuses pour les enfants

Rappel Conso, le site de l'État listant des produits dangereux, mentionne un risque d'étouffement lié aux jouets Erminig de la marque Poupluche vendus à Rennes.

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La peluche du Stade Rennais aurait-elle des pieds trop grands ? Selon le site Rappel Conso, « une partie dure sous les pieds" de la mascotte Erminig serait « trop grande pour les enfants avant 10 mois".

Ce défaut rendrait la peluche dangereuse pour la santé des enfants et pourrait causer un risque respiratoire et un risque d’étouffement par régurgitation.

Voici les caractéristiques des produits concernés :

Peluche Erminig Stade Rennais « debout"
Marque : Poupluche
Date de commercialisation : 01/12/2022
Date de fin de commercialisation : 30/11/2023
Zone géographique de vente : France entière
GTIN : 3770012473730

Tous les propriétaires de cette peluche sont invités à rendre ce produit en boutique.

Un échange est possible
Le site Rappel Conso conseille aux propriétaires de ne plus utiliser le produit et de rapporter le produit au point de vente. Le produit pourra être échangé par une version avec pieds doux, sous 1 mois après la fin de la procédure.

Le principal distributeur est la boutique officielle du Stade Rennais, situé au Roazhon Park, au 111 rue de Lorient, à Rennes.

Contactée par actu Rennes, la boutique officielle du SRFC explique que toutes les peluches considérées comme dangereuses ont été retirées des rayons en attendant un nouvel approvisionnement pour pouvoir procéder à l’échange de la peluche.

Rappel Conso précise que la date de fin de la procédure de rappel est fixée au 31 janvier 20

Bourigeaud s’en est pris à ses coéquipiers après la défaite

Le Stade Rennais a connu une défaite amère contre l’Olympique de Marseille ce dimanche, s’inclinant 2-0 au Vélodrome. Cette déconvenue plonge les Bretons à la douzième place du classement en Ligue 1, flirtant dangereusement avec la zone rouge.

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Benjamin Bourigeaud, le milieu de terrain rennais, n’a pas mâché ses mots suite à cette performance insatisfaisante. Il reproche à son équipe un manque flagrant d’efficacité et un respect des consignes déficient dès les premières minutes du match.

L’international français pointe également du doigt la fragilité défensive face aux assauts marseillais, soulignant que le deuxième but concédé est symptomatique des lacunes actuelles de l’équipe. Pour lui, il est impératif que le Stade Rennais rectifie le tir rapidement pour éviter une crise plus profonde.

La prochaine rencontre face à l’AS Monaco se présente comme une opportunité cruciale pour redresser la barre. Les supporters attendent une réaction forte et espèrent voir leur équipe remporter les trois points essentiels à domicile lors de cette 15e journée.

En somme, le coup de gueule de Bourigeaud met en lumière les difficultés rencontrées par le Stade Rennais cette saison. Seul l’avenir dira si cet appel sera entendu par ses coéquipiers et si cela suffira pour inverser la tendance préoccupante qui menace le club breton.

Après Marseille, Bourigeau pète encore les plombs et s’en prend à ses partenaires

Le milieu de terrain du Stade Rennais Benjamain Bourigeaud est revenu sur la dernière défaite de son équipe 2 buts à 0 contre l’Olympique de Marseille en championnat. Il a poussé un énorme coup de gueule après la rencontre.
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C’est au micro de ‘Prime video’ que l’ancien lensois s’est exprimé et il était très remonté envers ses propres partenaires. “On essaye de mettre des choses en place et on ne respecte pas ce qu’on s’est dit avant. On se met en difficulté tout seul dès l’entame du match, qui était importante pour la suite. On prend un but au bout de sept minutes. À un moment donné… Il va falloir arrêter. Le deuxième but est frustrant. Il faut voir comment on défend. Ce n’est pas possible. Si on voulait espérer mieux aujourd’hui, il fallait mieux faire. C’est frustrant. Il y a de l’agacement. On n’est pas venus pour perdre, mais avec de l’ambition et gagner. Quand on voit les buts pris, ce n’est pas possible. On a manqué de réalisme. Le bilan est là. On n’a pas fait ce qu’il faut pour espérer mieux.” A-t-il terminé.

Martin Terrier de retour en forme au meilleur des moments avec Rennes

Avant d'affronter le Maccabi Haïfa ce jeudi (18h45) en Ligue Europa, le Stade Rennais pourra compter sur le retour en forme de son attaquant.

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Depuis début octobre, Martin Terrier a fait son retour dans les rangs rennais après de très longs mois d'absence à cause d'une rupture des ligaments croisés du genou droit en janvier dernier. L'ancien joueur de l'Olympique lyonnais avait fait son retour lors de la 7e journée lors du derby face à Nantes et avait confié "se sentir vivre à nouveau". Dès lors que j'ai repris avec le groupe, je me suis senti vivre à nouveau : de ressentir la pression des matchs, leur approche... Tout ça m'avait énormément manqué. Je me sens prêt à démarrer un match.

Et même si l'attaquant de 26 ans a réalisé des débuts poussifs neuf mois après son absence avec en point d'orgue un penalty raté face à Villareal en Ligue Europa, Terrier revient en forme. Brillant lors de la victoire face à Reims en Ligue 1 dimanche dernier (3-1) en étant impliqué sur deux des trois buts de son équipe, le natif d'Armentières symbolise, peut-être, le renouveau du Stade Rennais "made in" Julien Stéphan. Avant d'affronter le Maccabi Haïfa à Budapest (Hongrie) pour le compte de la 5e journée de Ligue Europa, Rennes premier de son groupe, a retrouvé "son' Terrier.

Pas perturbé par le départ de Génésio
Le club espère pouvoir compter sur son attaquant. Il faut dire que ces derniers temps, le ciel s'est drôlement assombri sur les têtes des joueurs rennais. Après les départs lors de la dernière intersaison de joueurs cadres comme Doku, Traoré, Majer, Meling, Badé ou encore Ugochukwu, les coéquipiers de Steve Mandanda ont vécu un début de saison difficile. Ponctué par un départ de son entraîneur Bruno Génésio quelques jours avant le match face à Reims. Et forcément, l'entente Génésio/Terrier était solide. Les deux hommes s'étaient (bien) connus à Lyon avant de se retrouver à Rennes.

Sous l'ère Génésio, Martin Terrier aura inscrit 38 buts et 17 passes décisives malgré sa longue absence pour blessure. Après le match face au Stade de Reims dimanche, l'attaquant rennais a d'ailleurs eu des mots touchants pour remercier son ancien coach au micro de Canal+Foot. "J'ai une relation très particulière avec lui, car je l'ai eu aussi à Lyon. J'aimerais le remercier pour la confiance qu'il m'a témoignée. C'est un excellent coach. Humainement et comme entraîneur, il nous a beaucoup apporté. Et moi, il m'a fait passer des caps".

Ce retour en forme face à Reims, était-il en remerciement à Génésio ou un signal fort envoyé à Julien Stéphan ? Rien ne l'indique. Mais ce qui est sûr, c’est que le Stade Rennais aura besoin d'un Martin Terrier en forme. Déjà, pour atteindre a minima la 5e place de Ligue 1 qualificative pour la Ligue Europa. Au sein d’une attaque prolifique, la 3e en termes de buts marqués (9 buts) en championnat derrière le PSG et Monaco, l’ancien joueur de Strasbourg pourrait continuer à mettre son équipe sur de bons rails. Et sur la scène européenne, la Ligue Europa réussit bien aux coéquipiers de Terrier et compagnie. Premier avec 9 points, Rennes peut aborder son déplacement en Hongrie pour affronter le Maccabi Haïfa de la manière la plus sereine possible. Et pour atteindre tous ses objectifs, le club breton peut compter sur son inépuisable attaquant.

Les expulsions temporaires vont être testées en professionnel

Les expulsions temporaires vont être testées en professionnel.
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Au milieu du marasme de la VAR et des règles toujours plus floues autour des mains, l’International Football Association Board (IFAB) s’est réunie ce mardi pour ne pas en parler. À la place, l’instance a approuvé le début d’essais sur les expulsions temporaires. À l’instar de ce qui se fait en rugby et dans les compétitions de jeunes en Angleterre, l’IFAB a approuvé la mise en pratique d’expulsions de 10 minutes "pour des protestations à l’encontre de l’arbitre ou de claires fautes tactiques" qui se matérialisera sous la forme d’un carton blanc.

L’instance devra décider des compétitions dans lesquelles cette expérimentation sera mise en place lors de son assemblée générale annuelle du mois de mars. Une telle sanction est déjà autorisée depuis 2017 dans les compétitions d’amateurs, de vétérans, de jeunes et en handifoot. Lors de cette réunion, l’IFAB a aussi approuvé la mise en place d’une règle qui n’autorise que les capitaines à parler aux arbitres. Le développement des hors-jeu semi-automatiques va également être encouragé.

La mise à l'essai des exclusions temporaires chez dans les divisions professionnelles recommandée par l'IFAB

Le principe de l'exclusion temporaire, déjà testé chez les amateurs, pourrait être étendu aux compétitions professionnelles. L'International Football Association Board (IFAB) a recommandé cela mardi, à l'occasion de sa réunion annuelle à Londres. Les propositions nées de ce meeting doivent encore être examinées lors de l'assemblée générale annuelle de l'instance, à Glasgow, en mars 2024.
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Ce serait une nouveauté notable. L'International Football Association Board (IFAB) , gardien des lois du jeu, a recommandé la mise à l'essai des exclusions temporaires dans le football professionnel, mardi lors de sa réunion annuelle à Londres, une initiative visant à réprimer les divers écarts de conduite des joueurs.

En 2017, l'IFAB a validé la mise en pratique d'exclusions temporaires, dans le but d'apaiser d'éventuelles tensions sur le terrain et d'améliorer le fair-play, dans les catégories amateurs, de jeunes, de vétérans ou encore pour personnes handicapées, sous réserve d'approbation de chaque fédération nationale et confédération.

En France, l'expulsion temporaire, à savoir un carton blanc infligé au contrevenant, sommé d'aller se calmer pendant dix minutes, est en vigueur depuis 2018 dans les compétitions amateurs. Le foot professionnel n'est pour l'heure pas concerné par cette mesure et c'est ce qui pourrait donc changer à l'avenir.

Les écarts de conduite et les fautes tactiques pourraient être concernés
Les membres du conseil d'administration de l'IFAB ont également soutenu une proposition, qui sera mise à l'essai, selon laquelle seul le capitaine de l'équipe pourrait approcher l'arbitre dans certaines situations de jeu. L'ensemble de ces propositions seront examinées lors de l'assemblée générale annuelle de l'instance à Glasgow en mars 2024.

"Lorsque nous nous sommes penchés sur la question des exclusions temporaires - et il est clair que le protocole doit être développé - nous nous sommes intéressés aux écarts de conduite (...) Mais nous avons également évoqué d'autres motifs, notamment les fautes tactiques", a expliqué Mark Bullingham, membre du conseil d'administration de l'IFAB et directeur général de la Fédération anglaise de football.

Envisagée dès la saison prochaine
"La frustration des supporters est immense, lorsqu'ils voient une contre-attaque prometteuse avortée par une faute tactique. Et la question de savoir si un carton jaune est suffisant pour la sanctionner nous a amené à nous demander si le carton blanc ne devrait pas également être une option", a-t-il développé.

Pierluigi Collina, président de la commission des arbitres de la FIFA, qui siège à la sous-commission technique de l'IFAB, a dit que la mise à l'essai de l'exclusion temporaire dans le foot professionnel pourrait intervenir dès la saison prochaine, sous réserve de l'approbation de l'assemblée générale de l'instance en mars.

"L'essai a été concluant chez les amateurs. Nous parlons maintenant d'un niveau bien plus élevé, hautement professionnel. Nous devons élaborer quelque chose qui fonctionne ou qui soit digne du football de haut niveau", a-t-il exposé.

Bourigeaud rend un hommage poignant à Genesio

Auteur d’un bon match et d’un but face au Stade de Reims (3-1), l’ancien capitaine du Stade Rennais Benjamin Bourigeaud a eu un mot pour Bruno Genesio à l’issue de la rencontre.

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Relai de Bruno Genesio jusqu’à son départ il y a dix jours, Benjamin Bourigeaud a été particulièrement affecté par le départ du technicien. S’il n’y a aucun souci avec Julien Stéphan, le coach qui l’a remplacé, celui qui était encore capitaine il y a peu et a été rebasculé piston droit dimanche a tenu à faire passer un message d’affection à son ex entraîneur.

Genesio ? Un homme fabuleux
"C’est une victoire importante. On l’attendait depuis un moment. On a quand même une pensée pour le coach qui nous a quitté, Bruno Genesio. On a traversé une période très compliquée ces derniers temps. Il nous a guidé dans cette aventure humaine et il aurait mérité de vivre ce succès avec nous…", a fait savoir Bourigeaud avant de poursuivre :

"Dans un groupe, avec un staff, on vit une aventure commune. Quand on perd quelqu’un, c’est toujours difficile. Ça l’est d’autant plus qu’on parle d’un homme fabuleux, de quelqu’un qui a toujours été derrière nous et qu’on n’a jamais lâché. Le voir partir, c’est douloureux car on a tous une petite part de responsabilité là-dedans du fait des résultats. On lui souhaite le meilleur pour la suite".

Le Stade Rennais signe un nouveau partenariat

Après le changement d'entraîneur, vient le changement d'habilleur.

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Décidément, le Stade Rennais fait peau neuve. Après une trêve internationale agitée, marquée par le départ de Bruno Genesio et l'arrivée de Julien Stéphan sur le banc, le club breton a annoncé un nouveau partenariat. Ce samedi, Izac a annoncé son arrivée en tant que nouvel habilleur des joueurs, sur le site officiel du SRFC. La marque de vêtements sera présente lors des 2 prochaines saisons.

Ainsi, elle devrait succéder à Balenciaga, qui remplissait le même rôle pour la saison 2022-2023 et l'exercice en cours. L'habilleur actuel du Stade Rennais est très discret dans le football, faisant une unique apparition sur le maillot du club en juin dernier. C'était lors de la 35ème journée de Ligue 1, qui invitait d'ailleurs les équipes à se mobiliser pour lutter contre l'homophobie.

Un nouveau symbole de renouveau, initié par François Pinault ?
Si ce changement peut sembler anodin, il peut laisser place à plusieurs interprétations. Le passage de flambeau entre Balenciaga et Izac peut montrer le début d'une nouvelle ère, à l'instar de l'arrivée de Julien Stéphan. En difficulté ces dernières semaines, treizième de Ligue 1 après 12 journées, l'équipe du Stade Rennais n'a plus rien à voir avec celle qui avait arraché une belle quatrième place en juin dernier.

Le propriétaire du SRFC, François Pinault, pourrait également être à l'origine de ce renouveau. Alors que son lien avec Balenciaga était évident, étant détenteur du groupe Kering qui détient la marque, l'homme de 87 ans aurait pu initier la fin du partenariat pour marquer la nouvelle ère du club. L'entreprise française était arrivée en septembre 2022, ne connaissant que Bruno Genesio sur le banc du Stade Rennais.

Le bel hommage de Mandanda à Genesio, une personne extraordinaire

Promu capitaine par Julien Stéphan, Steve Mandanda n'en oublie pas pour autant Bruno Genesio, qu'il a chaleureusement remercié pour son passage au Stade Rennais.
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Une réaction est attendue. Battu par l’OL (1-0) avant la trêve internationale et seulement 13e au classement, avec un point d’avance sur le barragiste, le Stade Rennais a besoin de se relancer dimanche face au Stade de Reims (17h05), à l’occasion de la 13e journée de Ligue 1. Loin des ambitions affichées par un club qui vise normalement la Ligue des champions, les Rouge et Noir comptent sur Julien Stéphan pour sortir la tête de l’eau. C’est lui que les dirigeants bretons ont choisi pour remplacer Bruno Genesio, parti "d'un commun accord".

J’ai découvert un super coach
Un départ "difficilement" vécu par Steve Mandanda, comme l’a reconnu le gardien de 38 ans ce vendredi en conférence de presse. "Avec Flo (Maurice) et le président (Olivier Cloarec), c’est l’une des personnes importantes dans ma venue (en 2022). En un an et demi, j’ai découvert une personne extraordinaire et un super coach. Sa décision a été difficile pour moi et le groupe. Ce sont les aléas du foot, ce n’est pas la première fois que ça arrive. On doit avancer au maximum parce que la priorité est Stade Rennais et tout faire pour redresser la situation", a commenté l’ancien Marseillais.

Il s’est également confié sur le nouveau rôle qui l'attend sous les ordres de Stéphan, qui a décidé de lui donner le brassard de capitaine. "Le coach m’a fait part de son idée, de son envie, a expliqué le champion du monde 2018. On en a discuté, il en a parlé avec Bourige (Benjamin Bourigeaud, qui était capitaine sous Genesio, ndlr), on a échangé avec Bourige et au final, pour moi comme pour lui, ça ne changera pas énormément le rôle qu’on peut avoir au sein du groupe. Je ne compte pas changer dans mon attitude et dans ce que je fais. Donner le max pour le bien du groupe et de l’équipe."

Le coup bas de Genesio à Stéphan avant son départ

Démissionnaire de son poste d’entraîneur du Stade Rennais en fin de semaine dernière, Bruno Genesio n’est pas parti les mains vides et a tenu à dire au revoir à ses joueurs... sans mettre Julien Stéphan au parfum.

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Le tohu-bohu est-il terminé au Stade Rennais ? En pleins remous depuis une semaine, le club breton a vu Bruno Genesio laisser son poste d’entraîneur à Julien Stéphan puis Florian Maurice être confirmé dans ses fonctions de directeur sportif hier par le président Olivier Cloarec.

Entre temps, L’Équipe nous apprend que Genesio est parti avec des indemnités. Et, après avoir passé le week-end à Lyon, il est revenu dans la capitale bretonne en début de semaine, réunissant mardi soir ses anciens joueurs pour un dîner d’adieux.

Stéphan pas mis dans la confidence
Le quotidien sportive précise que Julien Stéphan n’a pas été averti de cette initiative louable, lui qui est tourné vers Reims, dimanche (17h05), avec la volonté de fédérer les énergies pour renouer avec un premier succès en L1 depuis le 1er octobre contre le FC Nantes (3-1).

L’aveu déroutant de Florian Maurice sur le choix Julien Stéphan

Après quelques jours d’hésitation, le directeur technique du SRFC a choisi de rester en Bretagne. Et voici ce qu’il pense du choix Stéphan pour remplacer Bruno Genesio.
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Bruno Genesio a surpris tout son monde au Stade Rennais. Alors que la trêve internationale avait sonné, le Lyonnais décidait de quitter la Bretagne. Un choix soudain que ses dirigeants ont expliqué par une lassitude et un manque de ses proches. Le 19 novembre dernier, le SRFC officialisait la nouvelle et dégainait dans la foulée en annonçant le retour de Julien Stéphan chez les Rouge et Noir. Parti en 2021, le fils du célèbre adjoint de Didier Deschamps va retrouver un Maurice qu’il avait côtoyé pendant neuf mois avant de claquer la porte.

Et pour beaucoup, la nouvelle cohabitation entre les deux hommes suscitait énormément d’interrogations en raison d’une relation jugée fraîche. Cet après-midi, Florian Maurice est sorti du silence pour la première fois depuis la confirmation officielle de son maintien. Et l’ancien Lyonnais a été très franc au sujet du choix Stéphan. "J’ai eu une conversation avec mon actionnaire qui m’a confirmé qu’il souhaitait que je continue avec Julien (Stéphan, ndlr). Il a le droit de choisir l’entraîneur. Après je m’adapte et je pense que c’est une solution qui était dans les clous. Je vous mentirais si je vous disais que c’était mon premier choix. Maintenant, c’est comme ça, on se doit d’avancer de cette manière-là", a-t-il déclaré sur RMC Sport

Maurice peut travailler avec Stéphan
Stéphan n’était donc pas le premier homme auquel Maurice a pensé au moment de remplacer Genesio, mais le Lyonnais jure que les deux hommes savent collaborer. Mieux, il a même indiqué qu’il aurait voulu travailler plus longtemps avec Stéphan lorsque ce dernier est parti en 2021. "Quand il est parti à l’époque, j’étais très déçu parce que je pensais qu’on avait la possibilité de redresser la barre, comme un peu comme maintenant."

Promis, juré, Maurice peut travailler avec Stéphan. Et même si les deux hommes peuvent avoir des désaccords, Maurice assure qu’il ne reste pas à contrecœur. "Des différends, on peut en avoir, c’est normal, mais ça ne veut pas dire qu’on ne s’entend pas ou qu’on n’est pas sur la même lignée pour faire avancer l’équipe. (…) Il n’y a pas de souci. Sinon, je serais parti." Voilà qui est dit. Reste maintenant à savoir si cela se confirmera au fil du temps.

Pourquoi Florian Maurice est finalement resté au Stade Rennais

Le Stade Rennais s’est offert jeudi 23 novembre ce qu’il espère être son dernier rebondissement : le directeur sportif Florian Maurice, après "réflexion", a décidé de rester en poste, poussé en ce sens par son président Olivier Cloarec. Le choix du pragmatisme dans une situation d’urgence avant le mercato d’hiver. Il va maintenant falloir que Maurice et le nouveau coach Julien Stéphan s’accordent pour retravailler ensemble, efficacement, dans l’intérêt supérieur de l’institution Stade Rennais.

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Après Bruno Genesio qui devait rester et a finalement décidé de partir, voilà Florian Maurice qui devait partir et a finalement décidé de rester. Le Stade Rennais vient décidément de vivre une période de grand trouble (c’est un euphémisme), où la vérité du jour était rarement celle du lendemain.

Là, a priori – en tout cas pour un temps – les positions vont se figer. On va pouvoir reparler un peu de ballon. Il est grand temps, car Reims arrive dès dimanche (17 h 05) au Roazhon Park. Un match qui devra aider aussi à ramener un peu de calme à l’intérieur d’un club cherchant à retrouver sa boussole.

Conserver Florian Maurice, qui souhaitait lui-même partir quand il a subi avec Olivier Cloarec le choix de l’actionnaire de faire revenir Julien Stéphan , est-il la meilleure solution ? L’avenir le dira. La question se pose surtout par rapport à Stéphan, car on s’interroge forcément sur la manière dont le coach et le directeur sportif seront capables de collaborer, pour l’intérêt supérieur d’une institution fragilisée.

La gestion du mercato d’hiver, enjeu central
Cela concernera en premier chef le mercato d’hiver, qui pourrait être essentiel pour tenter de corriger les déséquilibres constatés de l’effectif. Alors que Gouiri (Algérie) et Wooh (Cameroun) partiront en janvier à la CAN, un défenseur central et un attaquant pourraient débarquer. Le SRFC pourrait-il aussi jusqu’à tenter un latéral droit supplémentaire, ou un milieu puissant, box to box ? Cela dépendra aussi probablement de départs…

Maurice aurait, selon nos informations, déjà lancé plusieurs dossiers pour cet hiver. L’une des raisons qui aurait aussi poussé Olivier Cloarec à faire tout son possible pour convaincre le directeur sportif de continuer dans sa mission ?

Par rapport aux échéances cruciales qui arrivent très vite, il semblait de toute façon difficile au Stade Rennais de trouver dans l’urgence un nouveau "DS", "Stéphan compatible" tout en étant capable d’imaginer immédiatement un projet de moyen terme, si d’aventure le coach n’allait pas au-delà de juin 2024.

La stabilité et le pragmatisme ont prévalu. "Nous avons mis en place beaucoup de choses dans l’ensemble du secteur sportif depuis l’arrivée de Florian (en 2020), et nous sommes très attachés à pérenniser un mode de fonctionnement collégial pour poursuivre le développement du club à tous les niveaux, dans la durée", a commenté le président Cloarec ce jeudi, dans un communiqué surprenant, dans le sens où le club annonce qu’un salarié en CDI reste.

Il semblait surtout y avoir la volonté de clarifier une situation particulièrement floue depuis le week-end dernier, Maurice ayant fait diffuser un peu partout le message qu’il ne souhaitait plus continuer. "Je renouvelle ma totale confiance en Florian, a ajouté Cloarec dans ledit communiqué. Son attachement à l’équipe et sa contribution au projet du club sont très forts. L’urgence est de redresser les résultats du club en championnat et d’apporter tout le soutien nécessaire à Julien Stéphan, entraîneur que Florian connaît bien et avec lequel il a déjà collaboré. Je sais pouvoir compter sur les qualités et l’engagement de chacun de nos joueurs et de l’ensemble du staff pour y parvenir."

Sur le dossier Maurice, Cloarec avait la main
Il va falloir de l’unité donc. Mettre le mouchoir sur les épisodes du passé, en regardant devant. Il faut se souvenir que Stéphan avait été favorable, il y a trois ans, au recrutement de Maurice. C’est plus tard que des désaccords autour de l’organisation interne ou du mercato étaient survenus.

Sur le dossier Maurice, l’actionnaire – qui n’était pas prêt à négocier financièrement une rupture de contrat avec le directeur sportif – aurait laissé la main au président, garant de l’opérationnel du club.

Olivier Cloarec a convaincu Maurice et tranché, avec l’aval du propriétaire bien sûr, et sans que Stéphan (avec lequel Maurice a aussi échangé) n’émette un avis contraire. Cette décision l’engage forcément : il est prêt à assumer avec Maurice par rapport aux Pinault, qui jugeront sur pièce. "On espère que cette fois, la tempête est passée et qu’on va pouvoir retrouver un peu de sérénité", confiait ce jeudi une source interne.

Invisible lundi lors de la conférence de presse de présentation de Stéphan, Maurice devrait logiquement remonter en première ligne. Et revenir s’exprimer, après un long mutisme, pour apporter aussi ses explications ? Dans la foulée de l’annonce de ce jeudi, il s’est exécuté en choisissant nos confrères de RMC pour une longue interview.

Classements des meilleurs clubs au 21e siècle

Découvrez les clubs bénéficiant au mieux des joueurs qu’ils ont révélés au 21e siècle en Ligue 1 Uber Eats.
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Au 21e siècle, le Stade Rennais F.C. est le club qui a aligné le plus de joueurs issus de sa formation en Ligue 1 Uber Eats. De la référence Romain Danzé à Adrien Truffert en passant par Gourcuff, Briand, M’Vila, Camavinga, Féret Dembélé, jusqu'au dernier venu Mathis Lambourde, les Rouge et Noir cumulent sur la période 83 joueurs "maison" ayant joué dans le championnat de France avec les couleurs du SRFC.

Dans ce classement des formateurs utilisant le plus leurs pépites, les Rennais devancent cinq clubs à au moins 70 joueurs sur la période, avec dans l’ordre, le FC Nantes, Bordeaux, l’Olympique Lyonnais, le Toulouse FC, dernier arrivé en date, et le PSG.

Equipes comptant le plus de joueurs formés au club et y ayant évolué en Ligue 1 Uber Eats au 21e siècle :

  1. Stade Rennais F.C. : 83 joueurs
  2. FC Nantes : 75 joueurs
  3. Olympique Lyonnais et Girondins de Bordeaux : 72 joueurs
  4. Toulouse FC : 71 joueurs
  5. Paris Saint-Germain : 70 joueurs
  6. FC Metz : 68 joueurs
  7. AS Saint-Etienne : 65 joueurs
  8. AS Monaco, Montpellier HSC et OGC Nice : 64 joueurs
  9. RC Lens : 53 joueurs
  10. Olympique de Marseille : 51 joueurs
  11. FC Sochaux-Montbéliard : 49 joueurs
  12. AJ Auxerre et SM Caen : 42 joueurs
  13. LOSC : 39 joueurs
  14. ASNL 37 joueurs
  15. RC Strasbourg Alsace : 34 joueurs
  16. Havre AC : 32 joueurs
  17. FC Lorient et ESTAC : 26 joueurs
  18. EA Guingamp 24 joueurs
  19. AC Ajaccio et Le Mans FC : 21 joueurs
  20. Stade de Reims : 20 joueurs
  21. Angers SCO : 13 joueurs
  22. Stade Brestois 29 : 11 joueurs
  23. Clermont Foot : 8 joueurs

Formation : Classements des meilleurs joueurs

Le Stade Rennais profite d’une brillante formation
Centre de talents, la Piverdière a donc formé le plus grand nombre de joueurs ayant ensuite foulé les pelouses du championnat. Au total, ces joueurs ont atteint les 3500 matchs. Ainsi, ils sont 12 à avoir disputé au moins 100 matchs avec le SRFC en attendant le prochain sur la liste (Adrien Tuffert, 97 matchs), dont Yoann Gourcuff, révélation de la saison 2005/2006. « Des garçons comme ça, on n’a pas besoin de les former, on ne fait que les accompagner. Yoann, c’est un joueur parfait à coacher : un élément de talent qui te fait gagner et met son talent au service du collectif », résumait à son sujet Landry Chauvin, un de ses formateurs.

Actuellement chez les Bleus, Eduardo Camavinga (71 matchs au SRFC) et Ousmane Dembélé (12 buts en 26 matchs) ont également découvert le monde professionnel avec le club breton en sortant de la Piverdière. Arrivé à 13 ans, l’actuel parisien avait été surclassé en U19, avant d’être lancé dans le grand bain par Philippe Montanier en 2015/2016.

Seul l’OL, autre grand club formateur de ce siècle, parvient à tenir tête aux Rennais. Les Gones comptent 13 joueurs à plus de 100 matchs sous les couleurs de leur club formateur, Anthony Lopes en tête. Et au classement du nombre total de matchs, l'Olympique Lyonnais devance d'un souffle les Bretons à la trêve de novembre.

Equipes dont les joueurs formés au club y cumulent le plus de matchs en Ligue 1 Uber Eats (au 21e siècle) :

  1. Olympique Lyonnais : 3558 matchs
  2. Stade Rennais F.C. : 3555 matchs
  3. FC Nantes : 3132 matchs
  4. Montpellier HSC : 3097 matchs
  5. Toulouse FC : 3070 matchs
  6. Girondins de Bordeaux : 2995 matchs
  7. AS Saint-Etienne : 2277 matchs
  8. FC Sochaux-Montbéliard : 2162 matchs
  9. LOSC : 2077 matchs
  10. AJ Auxerre : 2018 matchs
  11. FC Metz : 1945 matchs
  12. AS Monaco : 1654 matchs
  13. OGC Nice : 1579 matchs
  14. Paris Saint-Germain : 1528 matchs
  15. ASNL : 1448 matchs
  16. SM Caen : 1166 matchs
  17. SC Bastia : 1089 matchs
  18. RC Lens : 1087 matchs
  19. Le Mans FC : 1010 matchs
  20. Olympique de Marseille : 839 matchs
  21. FC Lorient : 796 matchs
  22. RC Strasbourg Alsace : 714 matchs
  23. EA Guingamp : 714 matchs
  24. Stade de Reims : 529 matchs
  25. Havre AC : 446 matchs
  26. Angers SCO : 397 matchs
  27. Stade Brestois 29 : 363 matchs
  28. AC Ajaccio : 304 matchs
  29. Clermont Foot : 194 matchs

L’OL porté par le "général Lacazette"
Au classement des buts en Ligue 1 Uber Eats inscrits par ses pépites, l’OL caracole en tête avec l’apport déterminant d’Alexandre Lacazette ! Sans oublier Nabil Fekir ou encore deux anciens champions de France, Govou et Benzema.

Derrière les Gones figure à nouveau en très bonne position le Stade Rennais avec les Briand, Hunou, Féret, Marveaux et Kembo-Ekoko. Quand le podium est complété par le MHSC. Les joueurs issus du centre héraultais (Savanier, Belhanda, Wahi, Cabella, Bamogo…) ont inscrit 22 buts en faveur de La Paillade.

Equipes comptant le plus de buts inscrits par des joueurs formés au club en Ligue 1 Uber Eats (au 21e siècle) :

  1. Olympique Lyonnais : 422 buts
  2. Stade Rennais F.C. : 240 buts
  3. Montpellier HSC : 227 buts
  4. Girondins de Bordeaux : 217 buts
  5. FC Sochaux-Montbéliard : 205 buts
  6. LOSC : 204 buts
  7. FC Nantes : 176 buts
  8. AJ Auxerre : 130 buts
  9. AS Saint-Etienne : 129 buts
  10. FC Metz : 120 buts
  11. AS Monaco : 115 buts
  12. ASNL : 91 buts
  13. Olympique de Marseille : 83 buts
  14. Paris Saint-Germain : 76 buts
  15. OGC Nice : 72 buts
  16. RC Lens : 62 buts
  17. Stade de Reims : 55 buts
  18. SC Bastia : 53 buts
  19. SM Caen : 52 buts
  20. RC Strasbourg Alsace : 47 buts
  21. Le Mans FC : 41 buts
  22. FC Lorient : 38 buts
  23. EA Guingamp : 36 buts
  24. ESTAC : 20 buts
  25. Clermont Foot : 17 buts
  26. Havre AC : 14 buts
  27. Angers SCO : 9 buts
  28. Stade Brestois 29 : 9 buts

Les secrets de l'accord financier controversé entre la LFP et CVC

Clause Super Ligue, droit de veto sur le budget, contrepartie en cas de sous-performance, etc. L'Équipe a enquêté sur les dessous de l'accord qui lie la Ligue 1 à CVC, un des plus gros fonds d'investissement au monde.
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Jeudi, à 11 heures, les 38 clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 et autres décideurs du foot français ont rendez-vous en visioconférence pour une assemblée générale de la LFP pas vraiment ordinaire. Parmi les douze points à l'ordre du jour, la moitié visera à "régulariser" l'arrivée du fonds d'investissement CVC et de son milliard et demi d'euros au printemps 2022.

Car, depuis, quelques rares voix, à commencer par celle du Havre, qui demandait un report de l'AG pour qu'elle se tienne en présentiel, contestent les conditions d'un deal obtenu dans l'urgence. Le "cocu" de l'histoire, comme se définit lui-même le HAC, poursuit la Ligue en justice et dénonce la répartition de l'argent de CVC, touchant beaucoup moins que ses nouveaux adversaires de l'élite.

Alors que l'audience en référé, révélée par L'Équipe, doit se tenir mardi devant le tribunal judiciaire de Paris, la LFP a convoqué en dernière minute cette AG pour faire revoter aux clubs ce qu'ils avaient déjà approuvé près de vingt mois plus tôt. Certains votes, comme celui portant sur les modalités de répartition, n'étaient pas inscrits à l'ordre du jour.

Et la Ligue tente donc de couper l'herbe sous le pied à un juge des référés un peu trop méticuleux qui pourrait être tenté de suspendre le deal sur la forme. Une décision qui aurait pour conséquence de bloquer temporairement la dernière tranche de paiement prévue l'été prochain, et qui risquerait d'effrayer de potentiels acheteurs des droits TV.

"En termes d'information aux clubs, je ne vois pas ce qu'on pouvait faire de plus", se défend Vincent Labrune. Le président de la Ligue craint de voir l'unanimité qu'il a lui-même réclamée, et qui était exigée par CVC comme préalable au deal, se fissurer. La LFP déplore une tentative de réécrire l'histoire et la volonté d'un club de faire passer ses intérêts particuliers avant l'intérêt général.

Jean-Michel Roussier, le président havrais, et son avocat, Me Gauthier Moreuil, ne sont pourtant pas les seuls à affirmer que tous les clubs ont dû approuver en un temps très réduit un accord décrit comme exceptionnel, sous peine d'être désignés comme les fossoyeurs du foot français. Le consentement des clubs aurait été "vicié" par manque d'informations, soutiennent-ils, bien que les dirigeants havrais de l'époque aient accepté le principe de l'accord.

C'était un "deal inespéré", assure pour sa part, sur RMC, le financier Joseph Oughourlian, président du RC Lens : "Honnêtement, on était morts quand Mediapro a fait faillite (le groupe audiovisuel avait acquis 80 % des droits de diffusion de la L1 et de la L2 pour près de 800 M€ sur la période 2020-2024, mais avait fait défaut après quelques semaines d'exploitation.)."

Uue partie de cashe cash

Résumons l'affaire : en 2020, la pandémie, l'arrêt prématuré des compétitions puis la défection de Mediapro, quelques mois plus tard, plongent le foot français dans la crise. Les clubs sont exsangues, lourdement endettés. Labrune, fraîchement élu à la tête de la LFP, fait jouer son carnet d'adresses et s'attache les conseils de deux banquiers : Pierre Pasqual, de Centerview, et Jean-Philippe Bescond, chez Lazard. L'avocat François Kopf, associé chez Darrois et spécialiste en situations de crise et contentieux complexes, rejoint également l'aventure.

Avant d'être une opportunité financière, le débat est avant tout juridique : une ligue sportive peut-elle créer une société commerciale ? Kopf et son équipe d'une douzaine d'avocats planchent sur la question. Labrune se borde auprès de Roxana Maracineanu, alors ministre des Sports, cherche l'aval de l'Élysée, en la personne d'un des conseillers du président, Cyril Mourin, et obtient une modification législative.

En parallèle, des boucles WhatsApp sont créées et associent plus ou moins de présidents de L1, selon la sensibilité des échanges. Les clubs ont peu d'informations, mais reçoivent pour consigne de n'en donner aucune à la presse. Des groupes de travail fleurissent. Celui intitulé "Gouvernance" est confié à un très proche de Labrune, Laurent Nicollin, président de Montpellier et de Foot Unis, le syndicat des clubs.

En habitué qu'il est, Labrune manoeuvre habilement : il s'agit tout simplement de sensibiliser les clubs à l'idée que le pouvoir sera bientôt concentré dans la société commerciale et qu'aucun d'entre eux ne figurera dans la gouvernance. "Il fallait dépolitiser et séparer l'économique du sportif, c'était indispensable", nous explique-t-on à la Ligue.

Le 20 octobre 2021, les clubs de L1 sont réunis en séminaire, lors duquel les banquiers font une première présentation. "Strictement confidentiel", est-il barré en en-tête. Deux options sont mises sur la table : la dette ou "l'equity" (capital-investissement). La première option est écartée par les banquiers.

Le recours à un fonds est jugé beaucoup plus pertinent même si, admet-on sans détour, il y aura des "droits de gouvernance à concéder". Comprendre : une fois dans la place, les fonds essaieront de peser sur les décisions et rentabiliser leur investissement, qui se veut court-termiste, quatre à huit années au plus, avant éventuellement de tout revendre à un partenaire que la LFP, association sous-délégataire de service public, n'aura pas choisi.

Autant le lancement de la société commerciale a été long, cadré et applaudi, autant l'arrivée de CVC s'est concrétisée en très peu de temps. Fin 2021, quelques semaines après la présentation des banquiers, quatre « offres indicatives » sont retenues par la Ligue, celles de CVC, Hellman & Friedman, Oaktree et Silver Lake.

S'ensuit une période de due diligence (l'ensemble des vérifications opérées par un investisseur dans le but de sécuriser un achat par l'analyse de la situation d'une société), matin, midi et soir, jusqu'à début mars 2022 et le dépôt de trois offres fermes, par CVC, Oaktree et Silver Lake. Hellman & Friedman se retirant, selon la LFP, en raison du contexte géopolitique rendu instable par l'invasion russe en Ukraine.

Le 18 mars, les membres du conseil d'administration visionnent un diaporama qui synthétise les critères des trois candidats et décident de l'entrée en négociations exclusives avec CVC. Les jours suivants, les collèges L1 et L2 reçoivent un condensé du condensé, ficellent la répartition, puis tout ce beau monde se retrouve en AG le 1er avril, en visio, une heure durant, pour valider ce choix. Chose faite, quasiment à l'unanimité (seuls Toulouse et Nancy s'abstiennent).

Un degré d'information qui varie en fonction du canal

Les votants avaient-ils toutes les clés pour prendre leur décision ? Bien sûr, martèle la Ligue. Pas forcément, opposent plusieurs participants aux discussions, encore en poste ou partis depuis : "C'était marche ou crève." Les clubs ont tous reçu un mail de Labrune, le 30 mars à 15 h 31, soit à l'avant-veille de l'AG de validation, avec les statuts de la société commerciale et le fameux pacte d'associés en pièces jointes. Une centaine de pages, au total.

"Personne ne l'a lu en entier, jure un dirigeant, sûr de lui. Les propriétaires attendaient fiévreusement de passer devant la DNCG, en se demandant comment ils allaient remettre de l'argent et, là, de manière providentielle, "saint Vincent" vous dit qu'il envoie tant de millions. Alléluia !" Un acteur extérieur des négociations le rejoint : "Les clubs s'intéressent déjà à ce qu'ils vont récupérer, avant de savoir quoi payer." Un des dirigeants interrogés admet d'ailleurs ne pas avoir tout parcouru.

"Mais que voulez-vous dire quand vous êtes assis au milieu des autres clubs ? se défausse un ex-homologue. Il y a une sorte de pression des pairs qui fait que personne n'ose parler." Quitte à accepter d'être redevable à vie ? "On ne pourrait pas dire qu'on n'a pas été informés, mais on avait très peu de moyens de juger la véracité de ce qu'on nous disait, comme il n'y a aucun contrepoids."

Seule une délégation réduite du CA, dont Nicollin, Jean-Michel Aulas (OL), Jean-Pierre Caillot (Reims) et Bernard Joannin (Amiens), a été mise dans la confidence par les équipes de la Ligue et a pu échanger avec les représentants de CVC avant l'AG.

Or, le degré d'information a sensiblement varié en fonction du canal (direction LFP, CA réduit ou complet, collèges...). Plusieurs présidents parlent d'opacité, la Ligue de transparence. Les poids lourds ont obtenu les plus belles parts du gâteau, les petits ont récupéré presque une moitié de budget. Et des clubs aux propriétaires très influents, comme Lyon, Strasbourg et Lorient, revendus depuis, ont bénéficié de l'effet d'aubaine et n'avaient aucun intérêt à critiquer un deal à même d'assainir leur trésorerie.

L'addition revue à la hausse ?

Le 18 mars 2022, dans le slide exposant les trois offres aux membres du CA, CVC figure dans la colonne de gauche. Bien positionné (1,5 milliard d'euros pour 13,04 %), là où les offres concurrentes montent jusqu'à 14,5 % pour le même montant. CVC se démarque également sur sa politique de dividendes : il s'engage à ne pas les toucher avant la saison 2024-2025.

Lors des négociations, le fonds luxembourgeois est peut-être aussi moins gourmand que les autres sur la gouvernance. Il exige de pouvoir choisir le directeur financier et le directeur des opérations, mais accepte que le PDG de la future société commerciale soit désigné par la LFP. En cas de démission ou de révocation de ce dernier, en l'occurrence Labrune, CVC pourra cependant co-désigner son successeur.

La LFP, elle, a négocié une période de stabilité de l'actionnariat de quatre ans, qui empêche CVC de vendre ses parts avant l'été 2026. Le fonds est également interdit de forcer une introduction de ses titres en Bourse avant six années.

La Ligue possède également un droit de première offre (elle peut racheter les parts de CVC en priorité) et une clause de "tag-along" (si CVC trouve un acheteur à un bon prix, la LFP aura la possibilité de céder de nouvelles parts aux mêmes conditions). Une éventuelle nouvelle rentrée de cash à court terme, mais une limite à cette dernière clause : la loi française interdit à la LFP de céder plus de 20 % du capital de sa société commerciale.

Des présidents de club affirment avoir "découvert récemment" certains détails dans les clauses

Pendant des semaines de négociations, Labrune et ses conseils se sont ensuite employés à bétonner les garanties. "Ce qu'il faut comprendre, c'est qu'on est dans un environnement totalement traumatisé" par le fiasco Mediapro, explique un des négociateurs du pacte.

Kopf, du cabinet Darrois, tartine ses conditions en cas de défaut de paiement de CVC : possibilité de diluer l'actionnaire, baisse voire suppression des droits de gouvernance, option de rachat des parts CVC avec une décote de 20 % du prix initial...

CVC sait tout autant protéger son investissement contre de potentiels "changements majeurs". Il fait ajouter une clause Super Ligue : "La situation dans laquelle un club parmi les sept premiers en termes d'allocation des droits audiovisuels cesse de participer au Championnat" au profit d'une nouvelle compétition entraînerait une compensation, peut-on lire.

Imaginons, au hasard, le scénario où le PSG quitte la L1 : CVC réclamerait une indemnisation mais également une augmentation de ses parts, dans la limite des 20 % autorisés. Si désaccord sur l'ampleur du préjudice, un expert indépendant serait désigné.

Surtout, CVC se prémunit contre l'hypothèse, loin d'être farfelue (CVC ayant acheté à un niveau très élevé qui valorise la L1 à près de 11,5 milliards d'euros, soit plus que Renault ou Vivendi), selon laquelle le budget prévisionnel dévierait fortement pendant plusieurs années. Une sous-performance de 5 % par rapport au plan d'affaires ? CVC grimpe à 13,46 %. 15 % du plan d'affaires ? Les parts de CVC seraient réévaluées au moment de la vente à 14,29 %.

Ce sont ces clauses et éléments chiffrés, rapportés dans un protocole d'investissement classé secret-défense, qui sont aujourd'hui au centre de l'attention pour ne pas avoir été portées, dans le détail, à la connaissance des clubs.

Pour sa défense, la Ligue estime avoir présenté plus de documentation qu'elle n'aurait pu le faire : "On peut avoir des discussions sur l'utilité, mais, sur l'encadrement global, on n'a pas caché quoi que ce soit ni empêché quiconque de poser la moindre question."

Une donnée demeure invariable : le rattrapage des saisons précédentes. À croire un président, "certains l'ont découvert récemment". En clair, depuis un an et demi et jusqu'à la fin de l'exercice en cours, CVC a accepté de ne rien toucher.

Mais, dès 2024, les clubs devront à leur tour signer des chèques en faveur du fonds, y compris pour les saisons 2022-2023 et 2023-2024. La LFP évalue ce rattrapage à 106,8 M€ au total. Son "remboursement" n'est pas encore arrêté. Il se fera en un, deux ou trois versements, à partir de l'été prochain, et s'ajoutera évidemment aux premières ponctions de 13 %.

Froid de veto

Quel est le réel "pouvoir" de CVC ? Tout doit désormais se faire avec eux ? Oui, mais, surtout, rien ne peut se faire sans. "Tout le monde est dans le même bateau, assure un acteur de premier plan. Les intérêts de CVC et de la LFP sont désormais liés. Est-ce que les fans sont bien gérés ? Les réseaux sociaux ? La billetterie ? CVC essaie de se placer un peu au-dessus de la mêlée face à la vision parfois court-termiste des clubs."

En bref, pour tout ce qui se passe au stade et qui est susceptible d'impacter le "produit télé", c'est "CVC qui commande", résume un interlocuteur de la Ligue, qui assure relater les propos, en réunion, de Labrune.

Leurs patronymes ne vous disent sans doute rien, mais Édouard Conques et Jean-Christophe Germani sont les deux représentants de CVC à piloter le projet lié au foot français. Ils sont installés dans le coeur de Paris, près du Palais Garnier, et rattachés au bureau de Londres, où la stratégie "sport" du fonds est coordonnée par un certain Nick Clarry.

En plus d'oeuvrer sur l'appel d'offres des droits télé, les équipes de CVC et de la LFP se retrouvent très régulièrement, parfois chaque semaine, dans le cadre de la société commerciale. Depuis le début de l'année, son directeur général est Benjamin Morel, ancien patron du Tournoi des Six Nations, connu pour avoir vendu un septième de ses parts à... CVC en mars 2021.

Une filiale commerciale hautement implantée dans la gouvernance

Au sein de la filiale commerciale de la Ligue - LFP Media -, CVC a beau détenir "seulement" 13 % du capital, le fonds est hautement implanté dans sa gouvernance. LFP Media repose sur un comité de supervision de cinq membres. Trois de la LFP (le président, Labrune, le directeur général, Arnaud Rouger, et le directeur administratif et financier, Sébastien Cazali) et deux de CVC (Conques et Germani), en plus d'une voix consultative pour le président de la FFF, Philippe Diallo. Aucun représentant de club, en revanche.

Ce comité de supervision régit tout un tas de questions, dites "importantes" (décidées à la majorité simple) ou "réservées" (au moins un vote de CVC nécessaire), d'ordre financier avant tout. Pêle-mêle : l'approbation du budget ou d'un nouveau business plan, les ouvertures de filiales, les conclusions de partenariats, les nominations et révocations, les rémunérations... La création d'un second comité, dit "stratégique consultatif", est prévue.

Selon les statuts, il devait être créé dans les trois mois de la signature du pacte. Cela n'a pas encore été le cas, faute de temps, se justifie la Ligue. Celui-ci pourrait regrouper des personnalités "du sport et du divertissement" et, selon le pacte, "la LFP devra faire en sorte de permettre » à ses membres, désignés par la Ligue et CVC, « de discuter de tout projet" lié au format, au calendrier et au règlement des compétitions. Utopique à l'heure actuelle, balaye la Ligue.

Labrune et consorts ont d'autres priorités : l'appel d'offres des droits télé, dont le lancement a été infructueux le mois dernier. La négociation de gré à gré bat son plein. Il faut dire que le futur proche du foot français dépendra de son résultat. Reste une inconnue supplémentaire à cette périlleuse équation : et si Le Havre obtenait gain de cause devant la justice ?

En attendant, le Sénat, qui avait auditionné Labrune et Rouger lors des discussions législatives liées à la société commerciale, continue de surveiller de près la situation et n'écarte pas la possibilité d'ouvrir une commission d'enquête dans le cas où l'appel d'offres serait défavorable.

S.G.S.B.

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