Annoncé très proche de la Premier League et de Manchester City, Jérémy Doku pourrait s'envoler outre-Manche en la compagnie d'un coéquipier du Stade Rennais et de la sélection belge.

À tout juste 21 ans, Jérémy Doku fait déjà craquer une des meilleures équipes du monde ! En effet, Manchester City a la ferme intention de s'offrir un ailier droit avant la fin du mercato et remue ciel et terre pour le dénicher dans les plus brefs délais. Pep Guardiola aurait flashé sur le profil de l'international belge (14 sélections, 2 buts), doté d'aptitudes athlétiques exceptionnelles, mais qui dispose également d'une qualité de dribble hors du commun. Le natif de Borgerhout, sous contrat en Bretagne jusqu'au 30 juin 2025, pourrait donc rejoindre l'Angleterre... accompagné d'un coéquipier de Rennes et de la sélection belge !
Arthur Theate dans le viseur de la Premier League !
Effectivement, d'après les informations de L'Équipe, le défenseur central formé au Standard de Liège, Arthur Theate, plaît à de nombreuses écuries anglaises, dont Fulham et Liverpool. Le quotidien sportif affirme que les Reds seraient en quête d'un défenseur axial gaucher et qu'ils auraient coché le nom du Rennais pour occuper ce poste. À 23 ans, le natif de Liège pourrait donc se laisser tenter par l'aventure britannique cet été, à trois ans de la fin de son contrat avec le Stade Rennais (30 juin 2026).
La journée d’hier, mercredi, a été marquée par la rentrée de la section féminine. Après deux ans d’existence, la section compte trois nouvelles équipes pour cette saison, les U15, U18 et Seniors. Le point avec Romain Danzé, responsable de la section féminine.

Romain, la feuille de route de la section féminine est jusqu’ici respectée.
Oui, on est très satisfait de ce qui se fait depuis deux ans avec les féminines du SRFC. La première année, 30 jeunes filles de 5 à 7 ans ont rejoint le club. En 2022/2023, le club comptait 49 licenciées avec 4 équipes, jusqu’à 14 ans. Les débuts ont été bons, les premiers résultats et les premiers trophées sont apparus. Les filles sont épanouies et prennent beaucoup de plaisir, l’équipe d’éducateurs fonctionne bien ensemble. Ce qui nous permet de nous projeter sur la saison 2023/2024 avec une nouvelle étape de développement.
Quel est le leitmotiv de la section ?
Le maître mot de tous les éducateurs, c’est prendre du plaisir, que les filles s’épanouissent, qu’elles viennent et repartent avec un grand sourire. Plus on est heureux de venir s’entraîner, plus on a envie de revenir.
Qu’est ce qui se dégage de ce groupe ?
Avoir l’écusson du Stade Rennais F.C. sur le maillot, ça rend fier aussi bien les joueuses que les parents. Que ce soit sur les bords du terrain ou pour les tournois extérieurs, beaucoup de parents font le déplacement pour regarder leur enfant. Ils sont très fiers de faire partie du projet de la section féminine du Stade Rennais F.C., surtout quand on connaît les résultats probants des pros en ce moment.
Mécaniquement, le niveau du foot féminin grimpera en Bretagne.
Ressens-tu une attente ou une curiosité quand les filles se déplacent sur les terrains adverses ?
Cette année, on a participé à beaucoup de tournois sur le territoire régional et un dans le sud de la France. C’est nouveau pour les autres clubs de voir des jeunes filles avec le maillot du Stade Rennais, ils n’étaient pas habitués à ça. Ils sont curieux, ils nous observent beaucoup pour voir comment on fonctionne. Plus il y aura de clubs qui se mettront au football féminin, plus il y aura de joueuses qui auront un bon suivi et un bon accompagnement. Mécaniquement, le niveau du foot féminin grimpera en Bretagne.
Quels ont été les projets de cette intersaison ?
Cette saison 2023/2024 marque une étape supplémentaire dans le développement de la section féminine. Il y aura six équipes avec les ouvertures des équipes U15, U18 et seniors. On va passer à quasiment 90 licenciées. On a recruté trois éducateurs ainsi qu’un entraîneur des gardiens. Une partie des jeunes filles sera intégrée au sein d’une section sportive du collège Cleunay et au lycée de Bréquigny. Il y a un vrai projet de formation et de développement. L’ouverture de l’équipe seniors était très attendue par ceux qui suivent le football féminin, c’est chose faite. La section féminine du SRFC sera désormais basée au Moulin du Comte où la ville construit un terrain synthétique qui sera mis à disposition du club et à d’autres associations.
De voir tout ça se concrétiser sur les terrains, c’est super.
Comment vis-tu ce travail de développement ?
C’est super intéressant de voir le projet évoluer. On est en contact avec beaucoup de clubs voisins, avec les districts, avec la Ligue de Bretagne de Football et les structures scolaires. Il y a énormément de choses à mettre en place. De voir tout ça se concrétiser sur les terrains, c’est super. C’est sûr que l’ouverture de l’équipe seniors va nous donner de la visibilité, il y aura plus d’attentes, mais le but du jeu est que les filles s’éclatent. Les résultats suivront.
Comment avez-vous procédé pour le recrutement ?
On a organisé des journées portes ouvertes. On a fait ce choix pour que cela soit une démarche des filles elles-mêmes, pour permettre aux plus motivées de nous rejoindre. On a refusé de faire du recrutement pur et dur. C’est la meilleure solution que l’on a trouvée pour préserver les clubs voisins.
Dans quelles divisions évolueront-elles ?
Toutes nos équipes, jusqu’en U15, participeront aux championnats garçons au niveau district. Concernant les U18, il y aura une première phase de brassage où ces dernières joueront contre d’autres équipes du département. En fonction de leur niveau, elles pourront soit accéder au championnat régional soit rester en district. L’équipe seniors, quant à elle, débutera en première division de district.
Nemanja Matic est définitivement un joueur du Stade Rennais.

Même s’il prend désormais de l’âge, à 35 ans, Nemanja Matic est une sacrée pointure, pour le Stade Rennais et plus largement le football français. Le milieu de terrain axial de 35 ans vient de l’AS Rome et il a, avant cela, passé plus d’une décennie en Premier League anglaise, au service de Chelsea puis de Manchester United. Pour le recruter, Rennes doit payer l’équivalent de 3 millions d’euros avec les bonus, au club de la Louve.
Nemanja Matic a signé jusqu’en 2025 avec le Stade Rennais
Après accord des deux clubs et la classique visite médicale, le joueur a paraphé un bail sur deux ans jusqu’en 2025. "Il ne touchera pas autant qu’à l’AS Rome", écrit ce jeudi le journal L’Equipe dans ses colonnes, évoquant néanmoins un "salaire confortable", à son sujet. Que l’équivalent italien du quotidien sportif, le Corriere dello Sport, évoque à 3 millions d’euros net par saison, au bénéfice du joueur aux 587 matchs professionnels et 48 sélections nationales.
Un salaire inférieur à ce qu’il était à l’AS Rome
Pour que le Stade Rennais l’absorbe, le joueur va tel que le rappelle L’Equipe, bénéficier du régime d’impatriation, c’est-à-dire d’un régime spécial de l’imposition. C’est en effet moins qu’il n’en percevait précédemment à la Roma, puisque Nemanja Matic avoisinait au club de la Louve, les 4 millions d’euros net annuels. "Je me sens le bienvenue ici. j’ai été très bien accueilli. Le projet qui m’a été proposé m’a plu dès les premiers échanges. Je sais qu’il y a des joueurs de talents dans l’effectif, j’ai hâte de commencer", a déclaré le joueur pour premiers mots à son arrivée en France et en Bretagne.
West Ham compte profiter du départ de Lucas Paqueta vers Manchester City pour 100 ME pour faire une razzia à Rennes en récupéré Jérémy Doku.

Raillé en Angleterre pour son mercato timoré, West Ham est prêt à tout emballer dans cette dernière ligne droite. Le club londonien, qui avait déjà fait affaire avec Rennes pour récupérer Nayef Aguerd il y a un de cela, revient au Roazhon Park pour l’homme en forme des « Rouge et Noir ». En effet, Jérémy Doku est déchainé en ce début de saison et le Belge semble enfin avoir franchi un palier en associant ses qualités de puissance et de vitesse, à une plus grande justesse dans le dernier geste. Débarrassé de ses problèmes physiques, l’ailier rennais fait saliver Manchester City, qui a trouvé un accord avec le joueur des Diables Rouges.
Un transfert à 50 ME ?
Malgré cela, West Ham arrive dans ce dossier, annonce Foot Mercato. Et avec une enveloppe colossale puisque le transfert de Lucas Paqueta des Hammers vers City pour 100 millions d’euros, est en bonne voie pour se finaliser. En effectuant une énorme offre, le club londonien espère bien faire douter Rennes, qui est en train de finaliser un accord avec Manchester City dans le même temps. De quoi provoquer une surenchère légendaire pour la plus grosse vente de l’histoire du club breton ?
Cela semble bien parti même si les supporters rennais risquent surtout de pleurer la perte d’un joueur capable de faire d’énormes différences, et qui marchait sur l’eau en ce début de saison. Il faudra alors faire confiance à Florian Maurice pour dénicher l’élément capable de maintenir ce niveau de performance dans la formation de Bruno Genesio. Mais en attendant, le départ de Jérémy Doku ne fait guère de doute, et malgré ses gros moyens financiers, West Ham risque de devoir s’incliner face à Manchester City.

Fraîchement arrivé au Stade Rennais où il a signé pour deux saisons, Nemanja Matic s’est déjà entraîné avec sa nouvelle équipe. Après Benfica, Chelsea, Manchester United ou encore la Roma, le Serbe poursuit son tour d’Europe mais dans un club de moindre envergure. Le choix du milieu de terrain en a d’ailleurs étonné plus d’un mais ça ne semble pas le perturber. Lors de sa conférence de presse de présentation, le joueur de 35 ans a expliqué sa venue en Bretagne et affirme que c’est sa future place dans l’équipe qui l’a convaincu.
"Je connais le style de jeu de l’équipe, je suis les matchs de Rennes et du championnat de France. On m’a dit que j’allais avoir un rôle important au sein de l’équipe grâce à mon expérience. C’est une équipe jeune avec beaucoup de qualité et je pense que mon expérience va justement pouvoir aider l’équipe. (…) Je comprends la question (de la surprise de le voir signer à Rennes, ndlr), mais je ne le vois pas comme une surprise. Je suis heureux d’être ici, je suis fier de faire partie de ce projet. Tout le monde au club, Florian (Maurice), le président, le coach, le staff et les joueurs m’ont accueilli d’une belle manière. Bien sûr, j’ai joué dans de grands clubs dans ma carrière. J’ai choisi Rennes car je pense que c’est le bon club pour moi aujourd’hui."
Recrue historique pour le club breton au regard de son parcours, de son palmarès et de son expérience, le milieu de terrain serbe Nemanja Matic a été présenté ce jeudi à la presse au Roazhon Park.

C’est dans un élégant costume bleu ciel que Nemanja Matic est arrivé ce jeudi après-midi au Roazhon Park. Le nouveau milieu de terrain serbe du Stade Rennais était en effet présenté à la presse, trois jours après sa signature historique. Celui qui portera le numéro 21 a expliqué pourquoi il avait choisi Rennes et quelles étaient ses ambitions.
Qu’est-ce qui vous a convaincu de venir à Rennes ?
J’ai tout de suite aimé l’ambition montrée par les gens qui travaillent ici et par le coach en particulier. La trajectoire, la stratégie, le projet dans son ensemble m’ont attiré.
Que vous a dit Bruno Genesio ?
Je connais le style de jeu de Rennes car je suis le championnat français. Le coach m’a dit que j’allais avoir un rôle important au sein de l’équipe en particulier grâce à mon expérience. L’équipe est jeune mais avec beaucoup de qualités. Je pense que mon expérience va pouvoir aider l’équipe.
Vous êtes sans doute le plus beau CV qui arrive à Rennes, est-ce que vous comprenez la surprise qui entoure votre signature ?
Je ne considère pas que c’est une surprise, je suis très content d’être ici de faire partie du club et de ce projet. Aussi bien le président, Flo, que l’entraîneur et toute l’équipe, tout le monde m’a très bien accueilli. J’ai joué dans de grands clubs, j’ai choisi de venir à Rennes, car je pense que c’est le bon moment pour moi de venir dans un club comme celui-ci.
Pas trop compliqué de quitter José Mourinho ?
Parfois dans une carrière on doit faire des choix qui ne sont pas faciles. J’ai une très très bonne relation avec lui évidemment, j’ai travaillé avec lui dans trois clubs différents, c’est un coach fantastique, mais je veux le répéter je suis très heureux d’être à Rennes et très impatient de commencer à jouer.
Que saviez-vous de ce club avant de signer ?
Comme je le disais je suis le football et tous les championnats. Je sais qu’en arrivant ici il y avait des joueurs très talentueux, de grande qualité. Il y a eu aussi ici des joueurs de grande qualité qui ont rejoint ensuite les plus grands clubs du monde ; C’est l’un des plus anciens clubs français. Je sais dans quel club je mets les pieds.
Dans quel état de forme êtes-vous ?
Je me sens bien. J’ai commencé l’entraînement et physiquement je me sens vraiment bien. Il va me falloir du temps évidemment pour apprendre à connaître l’équipe, pour m’adapter. Mais je me sens prêt. On verra ensuite avec le coach dans quelle disposition et à quelle fréquence il compte me faire jouer, mais physiquement je me sens prêt. Et le plus important c’est que je n’ai pas de blessure. Je suis prêt à jouer.
Que pensez-vous de l’objectif podium du club ?
Pour moi, c’est difficile de prévoir ce qu’il va se passer à la fin de la saison. J’ai toujours dit tout au long de ma carrière que le match le plus important était celui qui arrivait. Il faut les prendre les uns à la suite des autres. Je sais que la Ligue 1 n’est pas un championnat facile. Comme je le disais, c’est difficile de prédire notre classement à la fin de la saison, mais si l’on prend les matches les uns après les autres, on verra bien à la fin de la saison où nous en sommes.
Le style de jeu de Bruno Genesio est complètement différent de celui de José Mourinho, est-ce un problème pour s’adapter ?
Ce ne sera pas un problème pour moi de m’adapter à la philosophie de jeu de Bruno Genesio. J’ai une longue carrière, vous le savez, je n’ai pas uniquement travaillé sous José Mourinho. José Mourinho défend beaucoup, défend très bien mais il aime aussi attaquer. Je ne pense pas que ce sera un problème pour moi de m’adapter. J’aime la façon dont Rennes joue, j’aime la façon dont l’équipe est disposée et joue sur le terrain. Je suis très impatient de commencer.
Connaissez-vous des joueurs de l’effectif avant d’arriver ?
Je connaissais quelques-uns des joueurs, pas personnellement, mais je regardais les matches. Il y avait un joueur qui parlait ma langue, mais malheureusement Lovro (majer) est parti. Donc personnellement je ne les connais pas, ils sont beaucoup plus jeunes donc nous n’avons pas pu jouer ensemble, mais je vais prendre le temps d’apprendre à les connaître.
Pourquoi avoir quitté la Roma ?
Ce sont des décisions qui sont toujours difficiles à prendre au cours d’une carrière. Mais je sentais qu’aujourd’hui c’était l’heure pour moi de changement, de quelque chose de nouveau et de relever un nouveau défi. Rome est un très grand club, avec un très grand coach, et les supporters ont toujours été très bons envers moi. Ce qui m’a attiré ici, c’est le projet. Je sais que je peux être important dans ce projet, que je peux aider. Et je suis très content d’être ici une nouvelle fois.
De l’avis général, vous êtes le plus grand joueur, le joueur à la carrière la plus impressionnante qui signe ici à Rennes. Est-ce que vous en êtes conscient ?
Après la carrière que j’ai eue, dans les clubs pour lesquels j’ai joué, je sais qu’il y a des attentes autour de cette signature. Cela a été le cas tout au long de ma carrière, ce n’est pas un problème, au contraire, c’est une opportunité pour moi, l’occasion de montrer de ce dont je suis capable, d’aider l’équipe. Ce n’est pas une pression supplémentaire parce que je suis un rouage dans cette équipe et je veux l’aider de la meilleure manière possible. Je suis très heureux d’être ici.
Il se dit que vous vouliez vous reconvertir comme entraîneur. Est-ce que c’est vrai ?
C’est vrai, après ma carrière j’aimerais bien devenir entraîneur. Peut-être dans quelques années. C’est bien l’idée, je suis en train de passer ma licence pour devenir coach. Pour le moment, je suis vraiment concentré sur le fait de jouer au football, je me sens bien. J’ai beau avoir 35 ans, je pense avoir encore quelques années devant moi à jouer et courir. Après cela, si je me vois en tant que coach, bien sûr que je tenterais l’expérience.
Pour annoncer l'arrivée de Nemanja Matic, nouveau joueur à Rennes, le club a réalisé un coup de com' en lien avec l'exposition Forever Sixties dans la Collection Pinault.

La vidéo cumule plus de 4 millions de vues, tous réseaux confondus. Publiée mardi 15 août 2023 par le Stade Rennais, elle est intitulée "Nouveau portrait sur les murs rennais".
Elle représente en fait un "coup de communication" minutieusement réfléchi par le club de Rennes afin d’annoncer l’arrivée de sa nouvelle recrue : Nemanja Matic.
Une œuvre éphémère au musée
Dans cette fameuse vidéo, on y voit un mystérieux homme en noir en train d’accrocher un tableau sur un des murs du musée des Beaux-Arts, situé quai Emile Zola, où a lieu l’exposition Forever Sixties de la Collection Pinault.
Ce tableau est donc un portrait de Nemanja Matic, joueur Serbe et nouvelle star du milieu de terrain Rouge et Noir.
En provenance de l’AS Rome, le joueur de 35 ans s’est engagé pour deux saisons avec le club rennais. Il a joué pour de nombreux clubs prestigieux à l’instar de Chelsea, Benfica ou encore Manchester United. Il portera le numéro de Lovro Majer, parti du club.
L’œuvre n’est plus visible
En revanche, les visiteurs ne peuvent malheureusement plus contempler cette œuvre. Elle était accrochée au 1er étage du musée des Beaux-Arts à la place de Tête de jeune fille, un tableau de Jean-Baptiste Greuze.
Cette dernière a repris sa place et Nemanja Matic a quitté les Beaux-Arts pour rejoindre les terrains d’entraînements.
L’exposition Forever Sixties (Beaux-Arts, FRAC et Couvent des Jacobins) reste accessible au public jusqu’au 10 septembre 2023.
En chipant Nemanja Matic à la Roma, le Stade rennais a mis la main sur un joueur d'expérience qui doit l'aider à franchir un nouveau cap sportif et d'image. La confirmation d'un changement de dimension, enclenché depuis quelques années et qui s'accompagne forcément d'objectifs plus élevés.

Ils sont sans doute nombreux, ce lundi soir, à s’être pincés pour y croire. Au lendemain d’une démonstration inaugurale contre Metz au Roazhon Park (5-1), où voir Rennes planter quatre, cinq ou six buts est presque devenu une extraordinaire banalité ces deux dernières années, le Stade rennais a officialisé l’arrivée de Nemanja Matic, à travers un clip dépassant le million de vues. Ce transfert inattendu, estimé à un peu plus de deux millions d’euros, était en vérité devenu un secret de polichinelle depuis quelques jours, l’international serbe étant même arrivé la veille à l’aéroport, où plusieurs dizaines de supporters s’étaient déplacés pour l’accueillir. Rien à voir avec la traditionnelle folie des supporters en Turquie ou celle au Brésil pour Dimitri Payet, mais quasiment du jamais-vu pour une recrue chez les Rouge et Noir.
De la curiosité, l’envie de voir de ses propres yeux, avant cette question posée dans le microcosme rennais : Matic est-il le plus grand joueur recruté par le SRFC ? Les plus anciens ne peuvent pas s’empêcher de citer le nom de Laurent Pokou, bien sûr, et les autres pensent naturellement à Bernard Lama, au retour de Sylvain Wiltord à la fin des années 2000, voire à Steven Nzonzi et Steve Mandanda, deux internationaux arrivés en Bretagne avec leur statut de champion du monde. Au-delà de ces réflexions historiques, la signature de Matic à Rennes est un symbole pour le présent. Celui d’un club en pleine croissance et un peu plus ambitieux chaque année.
Un CV et un taulier
Le feuilleton a duré à peine quelques semaines, alors que la Roma et José Mourinho comptaient sur le milieu de terrain serbe pour la nouvelle saison après un premier exercice plutôt réussi en Italie (50 matchs, 2 buts, 3 passes décisives, plus de 3000 minutes jouées et une place dans l’équipe type de la Ligue Europa). Selon les premiers échos, notamment relayés par Ouest-France, Matic a été séduit par le discours du coach, l’ambition du club et souhaitait connaître une expérience en France pour préparer sa future reconversion comme entraîneur. Sur le terrain, le joueur de 35 ans a encore des choses à donner, entre son impact physique, sa qualité technique et son expérience colossale devant une ligne défensive très jeune. « C’est de la concurrence, assumait Baptiste Santamaria ce dimanche en zone mixte. Il va falloir être bon sur le terrain et ce sera le meilleur qui jouera. C’est important car on a un gros effectif et énormément de matchs cette saison, on aura besoin de tout le monde. »
Ça veut dire effectivement que le club grandit et que des grands joueurs ont envie de venir au Stade rennais, c’est plutôt réjouissant.
Bruno Genesio
Dans cette optique, le triple champion d’Angleterre, passé par Chelsea et Manchester United, pourrait apporter de la tranquillité à une équipe joueuse, parfois trop, et un peu plus d’équilibre et d’impact dans les rencontres difficiles face à des concurrents. En Ligue Europa, aussi, où le bonhomme a déjà disputé trois finales (toutes perdues). Les 93 matchs européens affichés à son CV (contre 85 pour le Stade rennais) ne seront pas de trop pour aider la bande de Bruno Genesio à franchir un cap après la désillusion contre le Shakhtar Donetsk la saison passée. « Ça veut dire effectivement que le club grandit et que des grands joueurs ont envie de venir au Stade rennais, c’est plutôt réjouissant », commentait le technicien breton en conférence de presse après la victoire contre Metz. Les dirigeants rennais n’ont pas attendu cet été pour tenter d’attirer des joueurs de classe internationale. En 2020, par exemple, Florian Maurice avait pris des renseignements sur Thiago Silva, avant que la porte à peine entrouverte ne soit immédiatement refermée.
Rennes, nouveau modèle français ?
La venue d’un joueur de la dimension de Matic devrait également permettre à Rennes de gagner en crédibilité, en plus des six campagnes européennes d’affilée, du jeu souvent séduisant proposé par l’équipe de Genesio ou encore des ventes importantes à de très grands clubs. "C’est sûr que ça donne plus de poids et qu’on est plus reconnus au niveau européen, posait le président Olivier Cloarec au début du mois d’août après le départ de Lesley Ugochukwu à Chelsea contre environ 30 millions d’euros. Ce qui est important, c’est de réussir à le pérenniser." Un exemple à tous les niveaux pour certains, à commencer par le Racing Club de Lens, qui avait voulu s’inspirer du SRFC au moment de revenir dans l’élite. Un modèle bien sûr permis par la présence de la famille Pinault, actionnaire milliardaire mais qui ne voit pas le club breton comme un simple objet de business, ainsi que par les excellentes ventes réalisées ces trois dernières années (plus de 220 millions d’euros en attendant le très probable transfert de Jérémy Doku cet été).
Un changement de dimension qui implique de nouvelles exigences et des objectifs plus élevés. Celui d’une qualification en Ligue des champions (la quatrième place offrira un ticket pour les tours préliminaires cette saison) a été annoncé par Maurice au début de l’été, quand Rennes finalisait déjà les arrivées d’Enzo Le Fée et de Ludovic Blas. "Il ne faut pas faire les timides, il faut montrer qu’on est ambitieux et qu’on veut aller la chercher", assumait d’ailleurs l’ancien Lorientais lors de sa présentation. Il devrait cependant encore se passer des choses en 15 jours de mercato : Lovro Majer est parti, Doku devrait le suivre et d’autres mouvements ne sont pas à exclure, le SRFC cherchant toujours à gagner en expérience. Rien ne devrait éteindre l’engouement local (et presque national en ce moment) autour du club rouge et noir, considéré par beaucoup comme un favori au podium. "On ne peut pas s’improviser du jour au lendemain comme un candidat au titre ou à la Ligue Europa, tempérait Genesio la semaine dernière. On doit franchir une étape supplémentaire qui doit nous permettre d’être en Ligue des champions, mais ce n’est pas garanti (…) C’est comme dans un Grand Prix de Formule 1, c’est quand le drapeau à damiers s’agite qu’on sait si on a bien fait le travail." Place à la course.
François-Henri Pinault, le milliardaire français et propriétaire du Stade Rennais, serait actuellement en négociations avancées pour l’achat d’une participation majoritaire dans l’agence Creative Artists Agency (CAA), une des plus importantes agences d’artistes d’Hollywood, selon une information de Bloomberg, alors qu’une source proche du dossier, précise que rien n’a été décidé définitivement pour le moment.

La famille Pinault lorgne la puissante agence CAA
Si l’accord est conclu, cela représenterait une victoire significative pour l’actuel propriétaire de CAA, le groupe de capital-investissement TPG, et qui avait déjà acquis une participation de 35% dans l’agence en 2010, puis portée à 53% en 2014, évaluant ainsi l’agence à 1,1 milliard de dollars (environ 978 millions d’euros). Fondée en 1975, CAA est connue pour être une agence de talents très influente, représentant de nombreux acteurs, réalisateurs, musiciens et célébrités de renom tels que Tom Hanks, Zendaya, Steven Spielberg, Ariana Grande et Beyoncé. L’agence s’est également diversifiée en représentant des athlètes depuis 2006. Dans sa branche football, elle gère notamment les intérêts des champions du monde français, Raphaël Varane, Kingsley Coman, ainsi que du milieu de terrain de l’OM, Valentin Rongier ou de James Maddison, Heung-min Son et Richarlison à Tottenham.
Des pourparlers qui se poursuivent sans commentaire des parties concernées
Les pourparlers entre CAA et François-Henri Pinault se déroulent dans un contexte où les acteurs hollywoodiens ont décidé d’entamer une grève suite à l’échec des négociations avec les studios, rejoignant ainsi les scénaristes de cinéma et de télévision, entraînant des perturbations dans la production de nombreux films et séries. Selon Reuters, aucun commentaire n’a été fait pour le moment par le service de presse de CAA, ni par le porte-parole de François-Henri Pinault. La société de Pinault, Kering, a précisé qu’elle n’était pas impliquée dans ces discussions. De même, TPG a choisi de ne pas faire de commentaire sur cette situation.
Désormais 6e du classement UEFA des nations, la France ne comptera cette année que sur deux équipes qualifiées en phase de groupes de la Ligue des Champions suite à l’élimination de l’Olympique de Marseille contre le Panathinaïkos. Une élimination qui aura des conséquences, donc, sur le nombre de places européennes attribuées aux clubs français pour la saison 2025-2026.

L’élimination de l’OM, lors du 3e tour préliminaire de la Ligue des Champions, va avoir des conséquences sur l’indice UEFA de la France et l’attribution des places européennes pour la saison 2025-2026.
L’Olympique de Marseille, qui espérait remporter de nombreux points UEFA en se qualifiant pour la phase de groupes de la Ligue des Champions, s’est finalement incliné, au bout du suspense, lors du troisième tour préliminaire de la compétition. L’élimination aux tirs au but du club phocéen face au Panathinaïkos, en plus de doucher les rêves des supporters de l’OM, n’est pas une bonne nouvelle pour l’indice UEFA des clubs français.
La France prend du retard sur les Pays-Bas
La France, qui est depuis quelques semaines 6e de ce classement basé sur les résultats européens des 5 dernières saisons, vient d’être dépassée par le championnat néerlandais. L’élimination prématurée de l’Olympique de Marseille creuse un peu plus encore le retard du championnat de France, dans la lutte pour l’attribution de 4 places en Ligue des Champions pour la saison 2025-2026.
Suite à son échec contre le Panathinaïkos, l’OM ne gagnera pas les 4 points UEFA promis aux clubs qualifiés en phase de groupes de C1, ni les potentiels points attribués en cas de succès lors du barrage (0,5 pour un nul, et 1 pour une victoire).
Un mal pour un bien ?
Si la France a désormais 1.653 points de retard sur les Pays-Bas, ce retard est encore loin d’être définitif. Six clubs de Ligue 1 sont qualifiés pour une coupe d’Europe cette saison (le PSG et Lens en Ligue des champions, Marseille, Rennes et Toulouse en Ligue Europa, Lille en Conférence League), un de plus que les Pays-Bas, et les résultats des phases de groupes rapportent le même nombre de points dans chaque compétition (2 points pour une victoire, 1 pour un nul).
Ainsi, l’Olympique de Marseille, avait, par exemple, remporté 16 points lors de la saison 2021-2022 marquée par une qualification en demi-finale de Ligue Europa Conférence. Au contraire, la saison passée, l’OM, éliminé en phase de groupes de C1 la saison dernière, n’avait glané que 8 points UEFA.
Pour rappel, la nation qui sera classée 5e du classement UEFA à la fin de cette saison, se verra attribuer 4 places dans l’édition 2025-2026 de la Ligue des Champions (dont 3 directes en phase de groupes), chose que la France est déjà certaine d’expérimenter lors de l’édition 2024-2025 (la prochaine à venir).
Le calcul du coefficient (selon le site de l’UEFA) :
- 2 points pour une victoire en phase de groupes de chaque compétition
- 1 pour une victoire en qualification et barrage de chaque compétition
- 1 pour un nul en phase de groupes de chaque compétition
- 0,5 pour un nul en qualification et barrage de chaque compétition
- 4 pour une participation à la phase de groupes de Ligue des champions
- 4 pour une participation aux 8es de finale de Ligue des champions
- 4 pour avoir terminé son groupe à la première place en Ligue Europa
- 2 pour avoir terminé son groupe à la deuxième place en Ligue Europa
- 2 pour avoir terminé son groupe à la première place en Conférence League
- 1 pour avoir terminé son groupe à la deuxième place en Conférence League
- 1 par tour passé au-delà des 8es de finale (Ligue des champions, Ligue Europa)
- 1 par tour passé au-delà des demi-finales (Conférence League)