Stéphane Mbia retourne à Wuhan, qu'il avait quitté avant la pandémie pour le Shanghai Greenland Shenhua.
Retour à l’envoyeur pour Stéphane Mbia. Expatrié en Chine, le milieu de terrain camerounais retourne à Wuhan Zall FC, le club qu’il avait quitté le 24 janvier 2020 pour rejoindre le Shanghai Greenland Shenhua. L’ancien Marseillais a signé un contrat d’une durée d’une année.
Le joueur de 34 ans, passé également par Rennes, Séville, Trabzonspor et Toulouse, avait quitté Wuhan, foyer de la pandémie de coronavirus, avant que la situation sanitaire n’y empire.
Dans une interview à L'Equipe, le milieu de terrain Steven Nzonzi a fait savoir qu'il aimerait que son prêt au Stade Rennais se transforme en transfert définitif, lui qui ne veut pas retourner à l'AS Roma.
A 32 ans, Steven Nzonzi vit une saison très compliquée avec le Stade Rennais. Bouleversé par la découverte de la Champions League, le club breton a perdu le fil après deux saisons trépidantes et vu son entraîneur, Julien Stéphan, démissionner en début d'année. Le champion du monde aurait de multiples raisons de retourner sans mot dire à l'AS Roma, avec qui il est sous contrat jusqu'en 2022. Mais non, il a expliqué à L'Equipe qu'il aimerait que son prêt au SRFC soit transformé en transfert définitif.
"Je me sens bien à Rennes"
"C’est vrai qu’aujourd’hui, je suis dans le flou total. Je suis en prêt, il me restera un an de contrat avec la Roma, mais c’était un club et une situation un peu particuliers là-bas. Je ne sais pas comment ils voient mon avenir, mais ça m’étonnerait que j’y retourne en sachant qu’il me reste un an de contrat."
"Est-ce que j’aimerais continuer ici ? Oui. Je me sens bien à Rennes, je suis en France. J’ai beaucoup été à l’étranger et c’est un club qui travaille très bien, qui m’a agréablement surpris. Et je ne suis pas loin de Paris (où vivent ses proches), donc il y a pas mal de choses positives dans le contexte rennais."
Wahbi Khazri a largement participé à la victoire de Saint-Étienne face à Bordeaux (4-1) ce dimanche en inscrivant un triplé. Dans une saison compliquée, le Tunisien retrouve sa forme habituelle et un rendement digne de son talent au meilleur des moments pour son équipe.
Wahbi Khazri est l’homme fort du moment chez les Verts de Saint-Étienne. Ce dimanche, le buteur tunisien a réalisé une performance XXL face aux Girondins de Bordeaux. Auteur du premier triplé de sa carrière, il a largement participé à la victoire des siens (4-1) et retrouve une efficacité offensive au meilleur des moments pour Claude Puel et les siens. "Wahbi Khazri a fait les efforts ces dernières semaines et a su se rendre indispensable", a déclaré l’entraîneur après la rencontre.
Le facteur X
Des efforts qui permettent à Saint-Étienne de se rapprocher un peu plus du maintien. Avec 39 points, les Verts ne sont plus qu’à une ou deux victoires d’assurer leur place en Ligue 1 la saison prochaine. "Nous verrons plus tard si ces trois points seront suffisants, continue Claude Puel. À mon avis non. Il ne faut rien relâcher. Notre calendrier est très difficile."
Et si l’ASSE s’offre une fin de saison plus sereine qu’imaginée il y a quelques semaines, Wahbi Khazri n’y est pas étranger. Auteur de cinq buts sur les quatre derniers matches, l’attaquant retrouve le goût du but dans une saison particulièrement compliquée pour lui (6 buts en 16 matches de Ligue 1). "C’est à moi de continuer, de ne pas m’enflammer, ce n’est pas une saison facile pour moi, a-t-il déclaré après la rencontre. J’ai la chance d’avoir des coéquipiers qui m’ont toujours soutenu."
Saint-Étienne se déplace sur la pelouse du Paris Saint-Germain dimanche prochain lors de la 33e journée de Ligue 1. Une belle affiche pour Wahbi Khazri qui cherchera à confirmer sa forme du moment face au champion en titre.
Très peu utilisé depuis janvier, Adrien Hunou (27 ans) est en passe de s'engager avec Minnesota United, en MLS, selon l'Equipe.
Le "supersub" du Stade Rennais va prendre son envol, à 27 ans. S’il est apparu à 20 reprises en Ligue 1 cette saison (4 buts), l’attaquant n’a joué que dix petites minutes lors des six matches depuis l’arrivée de Bruno Genesio, qui n’a pas l’air de compter sur lui. Selon l’Equipe, le natif de l’Evry devrait s’engager prochainement avec la franchise de Minneapolis, Minnesota United contre 3 millions d’euros. Arrivé à Rennes en 2010 en provenance de l’INF Clairefontaine, Adrien Hunou totalise 160 matches professionnels avec le club breton pour 36 buts. Entre 2014 et 2016, il avait également porté les couleurs de Clermont en Ligue 2. Récemment, d’autres joueurs français, Samuel Grandsir (Monaco) et Kévin Cabral (Valenciennes) ont rejoint les Etats-Unis et les Los Angeles Galaxy. La franchise américaine que le futur ex-Rennais doit rejoindre s’est lourdement inclinée (4-0) lors de la première journée de MLS.
Une voix de plus contre le projet de Super Ligue. Celle de François Pinault, propriétaire du Stade Rennais, qui estime que les enjeux financiers ne doivent pas prendre le dessus dans le sport, encore moins en période de crise sanitaire.
Douze grands clubs ont lancé lundi la Super Ligue, une compétition privée vouée à supplanter la Ligue des champions, provoquant un séisme dans le football européen. Pour l’Union des associations européennes de football (UEFA), cette création équivaut à une déclaration de guerre à laquelle elle a promis de répliquer en excluant les équipes dissidentes et leurs joueurs.
Autre voix très critique, celle du patron François Pinault, propriétaire du Stade Rennais : "Ce projet de Super Ligue est contraire à l’âme du football, qui se doit de rassembler tous les acteurs et spectateurs de ce sport par-delà leurs conditions sociales", estime-t-il.
"Le moment n’est pas à la séparation ou à la division"
L’homme d’affaires rappelle que le monde est secoué par une crise sanitaire. "Le stade de foot est un des derniers endroits où se mêlent encore des personnes venues de tous horizons. Or on voit aujourd’hui que de nombreux supporters, ceux sans qui le football ne serait rien, manifestent leur mécontentement. Dans un contexte économique fortement dégradé, le moment n’est pas à la séparation ou à la division, mais à la forte solidarité vis-à-vis des plus fragiles."
Le travail avant les finances
De plus, rappelle François Pinault, "dans le sport, comme ailleurs, le mérite doit rester une valeur cardinale, comme l’a montré récemment le Stade Rennais, qui s’est qualifié pour la Ligue des champions après une saison historique. Sinon comment expliquer aux plus jeunes qui s’investissent dans le football que la réussite d’un club ne passe plus par le travail tout au long d’une saison mais par sa seule surface financière ?"
Après Yoann Gourcuff, Jimmy Briand a choisi, lui aussi, d'évoquer la victoire en Gambardella en 2003 contre Strasbourg. Un souvenir qui a marqué toute une génération.
"Si je ne dois citer qu’un seul souvenir marquant au Stade Rennais, c’est la victoire en Gambardella en 2003. Ce n’est pas un souvenir du monde pro mais je garde en mémoire une génération exceptionnelle.
Je retiens notre parcours incroyable. On avait le sentiment d’être imbattables. On s’entendait tous très bien, il y avait énormément de solidarité entre nous. Ça s’est concrétisé notamment lors de la finale, où à la mi-temps le match était déjà plié.?Nous n’avons jamais douté tout au long de la compétition,?c’est rare de ressentir ça chez les jeunes.
En fait, cette coupe est vraiment le symbole d’une époque qui a commencé au centre et qui s’est terminée à la fin de notre cursus de formation, où on a tous un seul et même rêve?: passer professionnel. Par contre, malgré cet objectif, personne ne cherchait à tirer la couverture à soi. Nous étions tous unis et solidaires. C’est d’ailleurs une fierté de voir que beaucoup d’entre nous y sont arrivés.
Même si j’avais gagné des championnats chez les jeunes, le vrai premier gros trophée que je retiens est forcément celui-là. La finale qui s’est disputée au Stade de France, avec les équipes pros qui nous regardent… C’est un souvenir merveilleux, d’autant plus que ça faisait un moment que le club n’avait pas remporté la compétition.
Quand j’en discute avec les anciens de cette épopée, c’est toujours un excellent souvenir, ça a réellement marqué une génération. Aujourd’hui, je le dis souvent aux jeunes à Bordeaux?: "?Vous ne savez pas ce que c’est que de gagner une Gambardella". Et pourtant je l’ai remportée il y a 17 ans. Les souvenirs sont toujours intacts ! Numéro 9 dans le dos, je mets le dernier but Rouge et Noir entre les jambes du gardien après une passe en profondeur de Yoann Gourcuff… je me souviens de toute la finale.
Ça ne me surprend pas que Yoann ait aussi cité ce souvenir-là. On en reparle souvent quand on s’appelle. Mais de toute façon, si tu demandes à tous les joueurs de cette aventure un souvenir Rouge et Noir, ils te répondront la Gambardella 2003, c’est certain."

Et si finalement, tout était permis ? Un football sur-mesure, selon des critères (essentiellement financiers et élitistes, ce qui est déjà le cas depuis longtemps avec l’action de l’UEFA) décidés par quelques uns, sans considération pour les autres , au mépris de toute éthique sportive, notion de mérite ou écoute de ceux qui font aussi vivre le foot, ses supporters, ouvertement réduits au rang de consommateur ? Visiblement, la chose n’est plus utopie mais bel et bien notre présent et futur, à l’échelle européenne, où un pas de plus vers l’absurde et l’opulence assumée, recouverte d’une belle nappe d’inépuisable soif de « toujours plus » … L’UEFA et la FIFA sont coupables d’avoir préparé le terrain de ce qui leur arrive aujourd’hui, incontestablement, et ressortiront quoi qu’il advienne de la suite, affaiblis dans leur « pouvoir » mais encore plus, si besoin en était, dans leur image…
Le décor étant planté, amis bretons, ne nous laissons pas ainsi faire et avec un brin d’ironie mais surtout un peu d’humour et de second degré (mieux vaut prévenir dès fois que certains prennent tout cela au sérieux et s’emparent du projet ), créons la résistance et lançons notre Super Breizh Ligue, histoire de se détendre un peu ! Après une longue réflexion d’une heure tout au plus, onze clubs bretons ont d’ores et déjà accepté de rejoindre cette compétition hors-normes, qui se jouera uniquement en terres bretonnes dans les enceintes des clubs concernés.
Avec qui ?
Quatre clubs brétilliens seront de la partie, avec le Stade Rennais évidemment, qui disputera dans le même temps la Ligue 1 mais ne pourra pas y aligner ses joueurs bretons participant déjà à la SBL. Bon, cela devrait quand même aller à peu près… En revanche, le SRFC, en raison d’un calendrier qui devrait dépasser les 100 matchs en cas contraire, renonce à disputer la coupe de la Ligue nationale, réapparue on ne sait pourquoi, ainsi que la Super Breizh Ligue Coupe Armor Lux, compétition annexe à laquelle se joindront les clubs amateurs bretons sur 10 tours éliminatoires aller-retours !
L’AS Vitré, l’US Saint-Malo et la TA Rennes, trop longtemps dans l’ombre des « Rouge et Noir », ont décidé de prendre part à l’aventure en hypothéquant leurs stocks de Breizh Cola et de galettes saucisses, précieusement stockés dans un endroit secret, pour s’inscrire. Du coup, voici trois clubs du 35 mis à l’honneur et bien décidés à en découdre ! Petit plus pour ces clubs dits « Petits poucets… mais qui ne poussent plus », le prêt de deux joueurs du Stade Rennais, du FCL et du Stade Brestois à chaque journée, à choisir parmi ceux n’ayant pas joué lors du match précédent.
Côté Morbihan, le FC Lorient est de la partie. Fabien Lemoine ayant menacé d’arrêter sa carrière s’il en était autrement, les Merlus seront l’outsider pour le titre promis au Stade Rennais. En revanche, le FCL a renoncé à disputer le championnat de Ligue 1, n’y voyant finalement guère d’intérêt. Jean-Claude Darcheville, contrarié par la fermeture des lieux festifs, revient au club pour donner un coup de pouce en attaque. Christian et Yoann Gourcuff, sollicités, seront consultants techniques pour aider les Tangos dans leur quête. Pas très loin de là, le Vannes OC revient à la surface avec le renfort de deux rugbymans en défense centrale, ni vu, ni connu. Un gros défi pour les gars de la Rabine qui garderont néanmoins les poteaux du terrain de rugby installés, donnant au stade un air de Foot Gaélique donnant une dimension inédite à l’affaire !
Le Stade Brestois, ensuite, aura des allures de bout du monde et prépare des ambiances de folie au Stade Françis Le Blé (et dans les immeubles placés juste derrière la tribune). Innovation, les galettes saucisses seront servies en bord de pelouse, à la mi-temps, afin de rapprocher un peu plus le public des acteurs d’un football plus convivial. A Plabennec, la joie de se frotter au gratin régional a pris le pas sur une saison de N2. Bon, cela y ressemble un peu, mais il y a quand même les pros pour de belles affiches du côté de Kervéguen ! L’ US Concarneau, enfin, renonce au championnat de national mais aussi, exception acceptée, à la galette saucisse, interdite chez les Thoniers. Allez comprendre pourquoi…
Dernier département pas peu fier d’appartenir à cette Ligue, les Côtes d’Armor, avec Guingamp et Saint-Brieuc, les frères ennemis. Angoissés à l’idée d’un possible barrage ou même d’un derby en National, les deux formations se disputeront la suprématie départementale dans la joie et la bonne humeur. Angoissé à l’idée de voir Guingamp descendre, Noël Le Graet a bien proposé de devenir président de la compétition et de modifier quelques règles avant de renoncer, une fois le principe de Ligue fermée compris… Là aussi, les deux clubs renoncent au championnat de D2 et de National, ne sachant pas vraiment dans lequel ils seraient amenés à jouer. Yannick Le Saux, contacté pour revenir jouer en attaque du côté de Griffons, n’a pas donné suite. Faut pas déconner, non plus !
Une dernière équipe, invitée après concertation entre les onze déjà présents et un référendum auprès du public, quand celui-ci sera de retour au stade, sera désignée. Recalé directement, le FC Nantes de Waldemar Kita, qui revendiquait son appartenance à la Bretagne » où est-ce qu’est Rennes aujourd’hui ? » on ne fera pas partie de la Super Breizh Ligue. Vexé, il aurait d’ores et déjà annoncé son intention de créer la Super Châteaux des Pays de la Loire Ligue avec Saint-Nazaire, Saumur, Cholet, Tours, Laval, Chateaubriand et Angers. Le projet pourrait néanmoins ne pas aboutir, celui-ci posant de gros soucis et pour cause : Saint-Etienne revendique l’appellation Loire (mais pas château quand même !) en vue de créer la Super Forez Loire Critérium Ligue Manufrance avec trois autres équipes qui seraient Roanne, Feurs et Andrézieux ! Un vrai sacerdoce ! Du coup, un voisin gallois, écossais ou irlandais est à ce jour imaginé mais pas encore désigné !
Mascotte, droits TV et format : comment ça marche ?
Après un long parcours et une finale organisée en octogone contre Zef le Pirate (mascotte de Brest), Hermining sera officiellement mascotte officielle de la compétition mais devra porter un maillot « Noir et Blanc » neutre, aux couleurs de la Bretagne gravé d’un Triskell doré. Le Breton étant têtu mais généreux, le billet d’entrée à cette compétition reste très abordable, avec le seul impératif de connaître par cœur les paroles et de chanter à capella le Bro gozh ma zadoù avant de disputer un match. En tribune de presse, seul Vincent Simonneaux, commentateur d’ores et déjà désigné de la compétition, pourra chanter lui aussi avec les joueurs et les supporters et aura un micro pour le faire. Reste à savoir si TVR ou Breizh TV remportera les droits TV de la compétition, fixé à un montant tenu secret. Mediapro aurait d’ores et déjà proposé 3 milliards mais se serait vu refuser l’entrée à la table des négociations… Faudrait pas non plus prendre les vessies pour des lanternes, Messieurs ! Pour les radios, l’inoxydable François Rauzy sera présent en duo avec Xavier Grimault et leur armée de consultants, dans la joie et la bonne humeur ! Un After Foot Briezh en direct des buvettes sera imposé après chaque journée, dans un lieu différent à chaque fois avec un supporter, un journaliste et un stadier. Là-aussi le lot n’a pas encore été remporté, faute de candidat…
Question format, là aussi, c’est la révolution. Au début, c’est simple, et ça ressemble à la DH ou DSR, chères aux puristes : 22 journées de championnat, 4 points la victoire, 2 points le nul, 1 point la défaite. Attention nouveauté, un bonus offensif d’un point pour l’équipe qui inscrira trois buts ou plus dans un match (peu importe le résultat final). Du panache donc, mais ensuite, attention, ça envoie ! Les huit premiers sont qualifiés pour les phases finales et comme en NBA, s’affrontent par série de match (1er contre 8ème, 2ème contre 7ème etc…). Pas de match nul possible, séance de palet pour désigner le vainqueur si match nul et trois victoires obligatoires pour passer en demies ! Même process en demies et en finale, avec dans le même temps, un mini championnat entre les quatre derniers pour désigner le bon dernier.
Question joueurs, les quotas, chers à la FFF, sont imposés, avec à minima cinq joueurs nés en Bretagne par équipe. Comme évoqué plus haut, ces joueurs-là seront interdits de participer aux compétitions nationales et internationales, ce qui est un peu fort de chouchen ! Pour cette raison, Gonazlo Higuain refuse un retour au Stade Brestois ! Pour équilibrer un peu l’histoire, le Stade Rennais, mais aussi le FC Lorient et le Stade Brestois, auront obligation de prêter deux joueurs avant chaque matchs à leurs adversaires dits « inférieurs ». Ceux-ci n’auront pas du jouer lors du match précédent et devront rejoindre leur club « temporaire » en auto-stop, comme dans Pékin Express, avec les chaussures de foot déjà enfilées. Enfin, en cas de doublon avec un match de Ligue 1, le SRFC, le SB29 et le FCL étant les seuls concernés, le match sera reporté une fois mais donné perdu si pas de date possible !

Le champion gagnera le poids global de son effectif en Galettes Saucisses et Kouign Amann, avec le droit d’en faire don à une association sportive, bretonne uniquement, pour relancer les autres sports du territoire. Le perdant, lui, devra jouer avec un maillot vierge de tout sponsor, obligatoirement rentré dans le short et les chaussettes montées au genoux, toute la saison suivante. Le style, ça ne se demande pas, ça se mérite !
Créer sa compétition, finalement, avec un peu d’absurdité, de corporatisme et de folie, c’est possible et plutôt fun même. Heureusement pour tout le monde, ici, il ne s’agit que d’un moment d’égarement, de détente. Le vrai drame, lui, continue de se profiler. Reste aux joueurs d’empêcher ce massacre à venir, s’ils estiment que ce qui s’apparente encore un peu à jeu en vaut toujours la chandelle…
Alors que le Stade Rennais se déplace samedi (12 h 45) sur la pelouse d’Angers pour le compte de la 33e journée de Ligue 1, Bruno Genesio est revenu en conférence de presse sur la rare longévité de Stéphane Moulin, son homologue angevin, sur le banc du Sco. L’occasion pour le technicien des Rouge et Noir de faire part de son agacement envers la manière dont sont considérés les entraîneurs français, qu’il estime "sous-cotés".
"Quand vous faites sept ou huit ans au plus haut niveau, que vous atteignez chaque année les objectifs fixés, voire plus, ça démontre un savoir-faire. ?Interrogé ce jeudi en conférence de presse sur la longévité sur le banc angevin de Stéphane Moulin, Bruno Genesio a rendu hommage au travail du technicien du Sco, que le Stade Rennais affronte samedi (12 h 45) pour le compte de la 33e journée de Ligue 1. Je connais Stéphane, sa façon de travailler, et le fait qu’il soit resté si longtemps dans le même club, c’est simplement la récompense de son travail. Maintenant, il arrive peut-être au bout de quelque chose, et s’il a pris cette décision (quitter Angers Sco en fin de saison, après dix ans en tant qu’entraîneur de l’équipe première)?, c’est peut-être le meilleur choix pour lui.
"Je m’élève contre ça"
Quant à estimer si Stéphane Moulin était un entraîneur sous-coté, le coach rennais a élargi la perspective. Mais les entraîneurs français sont sous-cotés. J’ai encore lu une déclaration d’un président d’un grand club qui dévalorisait la formation française, des joueurs et des entraîneurs. Je m’élève contre ça. Nous, entraîneurs français, ne sommes pas suffisamment solidaires par rapport à ça. Quand je vois ce que fait Stéphane, ce que font David Guion à Reims, Michel Der Zakarian à Montpellier, quand on ramène à leur budget, l’effectif… On peut aussi parler d’Olivier Dall’Oglio (Brest)?. Il y a plein d’entraîneurs français qui font bien leur travail et qui ne sont pas mis en avant.
Zidane, il a passé sa formation en France. Deschamps, il a coaché en France. On a un entraîneur qui est champion, il est français. On a un entraîneur qui va peut-être gagner une quatrième Ligue des champions en cinq ans, il est français?, illustre encore Genesio, tout en reconnaissant que les entraîneurs tricolores doivent aussi travailler dans la maîtrise des langues étrangères ?pour mieux s’exporter.
"À chaque fois, l’entraîneur français est sous-estimé"
Aujourd’hui, l’entraîneur qui est en tête du championnat (Christopher Galtier avec Lille)?, il est français, il a passé sa formation en France. Celui qui est 4e aussi (Rudi Garcia, avec Lyon)?. Les 2e (Mauricio Pochettino, avec le PSG) et 3e (Niko Kovac, avec Monaco) sont étrangers. Ça veut dire qu’il y a de la qualité partout. Ce que je dénonce là, ce n’est pas le fait qu’il y ait des entraîneurs étrangers en France, c’est le fait qu’à chaque fois l’entraîneur français soit sous-estimé. Christophe (Galtier) a fait huit ans à Saint-Étienne. Avant qu’il ait la reconnaissance qu’il a aujourd’hui, il a fallu qu’il en fasse. Qu’il soit premier du championnat avec Lille. Mais tout ce qu’il a fait à Saint-Étienne avant ? Il a gagné une Coupe de la Ligue, il les a ramenés en Ligue Europa, et ça n’a pas beaucoup été mis en avant. Même Zidane n’est pas mis en avant par rapport au travail qu’il a fait.
Lille sera-t-il champion de France cette année ?
Avant de conclure. On a tendance à mettre les gens dans des cases. L’entraîneur français est frileux, défensif. L’entraîneur espagnol produit du jeu. L’entraîneur anglais a le fighting spirit (esprit combatif). C’est réducteur tout ça."
Chaque année, la Ville de Carhaix (Finistère) rend hommage à une personnalité populaire de Bretagne. Cette fois, c’est Raymond Keruzoré qui est fêté. Kere Dali réalisera la statue en bronze.
Raymond Keruzoré a porté les couleurs du Stade Rennais, avec qui il a remporté la Coupe de France en 1971, du Stade Lavallois, de l’En Avant Guingamp et de l’équipe nationale avant d’embrasser une carrière d’entraîneur. Son parcours est emblématique d’une certaine idée du football tourné vers l’offensive. À Carhaix (Finistère), sa statue succédera à celles de personnages du panthéon breton comme Bernard Hinault, les sœurs Goadec, Anatole Le Braz.
Un coup de pouce de Raymond
Kere Dali, enseignant à l’Atelier du Thabor, raconte : "C’est une consœur, Laëtitia-May Le Guelaff, également enseignante à l’Atelier, qui m’a appris l’existence du concours organisé par la Ville de Carhaix : une statue dédiée à Raymond Keruzoré. Un travail qui, pour elle, correspondait davantage à mon savoir-faire. J’ai posé ma candidature en produisant une maquette de ce que pourrait être ma future création. Nous étions quatre postulants et j’ai eu la chance de remporter les suffrages du jury, en grande partie, grâce au coup de pouce de Raymond, particulièrement séduit par mon projet."
Une complicité entre le joueur et l’artiste
La réalisation nécessitait un vaste espace. "Un ami, Daniel Pierre Tual, entrepreneur basé à Chantepie, m’a proposé de m’héberger à EvenemenCiel."
Kere Dali s’est mis au travail, assisté de Laëtitia-May Le Guelaff. "Nous avons réalisé les différentes phases, de l’ossature métallique au modelage en argile avant de passer à l’étape du moulage en silicone. Au final, la statue a été envoyée à un fondeur d’art pour couler le bronze. Nous avions quatre mois pour finaliser cette œuvre. Nous sommes dans les temps."
Une complicité s’est instaurée avec Raymond Keruzoré qui a apporté sa touche au travail du sculpteur : "Je lui ai notamment donné des conseils sur la dynamique et l’équilibre du corps. Et comme sur le terrain, j’adorais utiliser l’extérieur du pied, je lui ai suggéré d’en tenir compte dans la gestuelle. Cette très belle sculpture marque une reconnaissance. C’est quelque chose qui me touche beaucoup."
La statue de Raymond Keruzoré sera inaugurée le 8 juillet, à Carhaix.
Benoît Costil a dérapé lors de la défaite de son équipe contre Saint-Etienne, appelant ses coéquipiers à blesser le jeune Yvan Neyou.
Alors qu'ils restaient sur deux défaites consécutives en Ligue 1, les Girondins ont une nouvelle fois sombré contre l'ASSE (4-1). Cerise sur le gâteau, ce sont deux anciens de la maison qui ont fait très mal à Bordeaux : Wahbi Khazri, auteur d'un triplé et Zaydou Youssouf qui a clôturé le score. Avec cette nouvelle défaite, les Girondins sont dans le dur, comme l'a reconnu leur entraîneur Jean-Louis Gasset. Quinzièmes de Ligue 1 avec 36 points, les Marines et Blancs sont loin d'être sauvés, d'autant plus que leur calendrier s'annonce compliqué avec encore de gros matchs contre Monaco ou Rennes. Une situation qui tend énormément les joueurs, et notamment Benoît Costil, le capitaine. Et lorsque le match se déroule à huis clos, les excès de rage des joueurs sont captés avec grande facilité... « Hey les gars ! Mettez-lui une boîte au 19 ! Découpez-le ! Il casse les co... » a réclamé le portier des Girondins, agacé par les célébrations du jeune Yvan Neyou.
Costil entendu
Les paroles du capitaine girondin auraient pu passé inaperçues. Seulement voilà, quelques minutes après cette réclamation, le jeune joueur camerounais était violemment taclé dans la surface. Face à l'énervement de Neyou, Costil en a remis une couche. « Qu’est-ce que tu racontes ? Moi j’ai pas parlé, j’étais à côté, tu parles à qui toi ? Commence pas à faire le mariole ! Tu parles de trop depuis tout à l’heure ! Je suis désolé pour toi si tu as mal. La vérité, j’ai rien vu, j’étais là-bas » a répondu l'ancien rennais. Si les deux hommes semblaient très énervés dans le feu de l'action, la situation s'est finalement calmée. Si cet évènement n'a rien de dramatique, il reflète néanmoins la fébrilité et la tension qui anime les joueurs des Girondins de Bordeaux depuis plusieurs semaines. Les hommes de Jean-Louis Gasset devront réagir dès la prochaine journée face à l'AS Monaco, sous peine de vivre une fin de saison angoissante placée sous le signe de la lutte pour le maintien.