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Dimanche soir le Stade Rennais s’est imposé face à Nantes (3-1) en clôture de la septième journée de Ligue 1. Arnaud Kalimuendo a dédié son penalty à Alexis Beka Beka, joueur de l’OGC Nice qui avait tenté de se suicider vendredi.

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L’attaquant rennais Arnaud Kalimuendo a dédié son but lors de la victoire de son équipe dans le derby de l’Ouest dimanche soir face à Nantes (3-1) à Alexis Beka Beka. Le joueur de Nice (22 ans) avait menacé de se suicider vendredi dernier du haut d’un viaduc. L'image, qui n'a pas été diffusée durant la rencontre, a été partagée lundi sur les réseaux sociaux du Stade rennais.

Après avoir fêté sa réalisation sur pénalty avec ses coéquipiers, le joueur formé au PSG s'est dirigé vers une caméra en lançant : «Alexis, on t'aime tous». L’ancien Lensois de 21 ans a par la suite envoyé des baisers à l'attention de son ancien partenaire en sélection.

Les soutiens se multiplient
Les deux joueurs, tous deux issus de la région parisienne, se sont côtoyés en équipe de France Espoirs sous les ordres de Sylvain Ripoll en octobre 2021. Le soutien de Kalimuendo fait suite à celui adressé par un autre jeune joueur de Ligue 1, le Lensois Elye Wahi (20 ans), qui avait rendu hommage à Alexis Beka Beka après son but lors de la victoire du RC Lens a Strasbourg vendredi (1-0) : «Avant de parler football, je voudrais avoir une pensée pour mon ami Alexis Beka Beka, qui vient de vivre une situation compliquée, avait confié l'attaquant. C'était pour lui apporter tout mon soutien. Avant le match, j'ai beaucoup pensé à lui. Une fois sur le terrain, j'ai essayé de faire abstraction de tout ce qui était autour.»

Dimanche, les supporters niçois ont entonné des chants de soutien en direction de leur joueur lors de la réception de Brest (0-0). Après avoir fait part de son soulagement, Nice avait appelé à respecter la vie privée d’Alexis Beka Beka dans un communiqué. «Je demande à ce qu'on respecte Alexis, avec soin et amour», avait appuyé l'entraîneur Francesco Farioli en conférence de presse samedi.

Au lendemain de la victoire de Rennes contre Nantes, le club breton a apporté son soutien à une supportrice qui aurait été agressée. Ce n'est pas la première fois que ce genre de témoignage est évoqué en Ligue 1 et cela devient un vrai problème.

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Le match Rennes-Nantes a été marqué par des chants homophobes venus des Ultras, mais hélas, on apprend aussi qu'une supportrice du club breton s'est plainte d'avoir été la victime d'une agression. Pour le Stade Rennais, trop c'est trop. "Hier soir, au cours du derby qui opposait le Stade Rennais F.C. au FC Nantes, une de nos fidèles supportrices a déclaré avoir été victime d’une agression. Le club lui apporte un soutien total et s’est rapproché des autorités compétentes pour identifier l’agresseur présumé. Cet acte isolé ne reflète pas l’atmosphère du Roazhon Park mais il nous conduit à rappeler la nécessité de signaler tout type d’incident à nos personnels habilités. En effet, les 160 agents de sécurité, 240 agents d’accueil, les équipes médicales mobilisées en soir de match sont formés pour assurer la prise en charge de nos publics confrontés à ce type de situation.

Le Stade Rennais F.C. va également multiplier les actions de sensibilisation adressées au grand public mais aussi à ses personnels, avec le concours d’associations compétentes qui luttent notamment sur les violences faites aux femmes. Le Stade Rennais F.C. condamne également fermement les propos injurieux, entonné par certains de ses supporters dans les travées du stade à l’encontre de Matthis Abline, joueur du Stade Rennais F.C. prêté cette saison au FC Nantes. Nous appelons à poursuivre un travail collaboratif avec les instances du football, les associations de supporters et les institutions, pour contribuer ainsi à changer les comportements dès le plus jeune âge", précise le Stade Rennais dans un communiqué.

Dans une ordonnance rendue ce lundi 2 octobre 2023, le tribunal administratif de Rennes a débouté l’association La nature en ville qui demandait la suspension des travaux d’extension du centre d’entraînement du Stade Rennais à la Piverdière.

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Le centre d’entraînement du Stade Rennais va passer de 11,5 à 15 hectares soit un terrain et demi de plus par rapport à l’organisation actuelle. De plus, le club pourrait bientôt disposer de 9 000 m² de bâtiments contre 2 500 aujourd’hui. Un projet d’extension qui pourrait se terminer en 2026.

Le permis de construire est en effet validé depuis le printemps 2023 et les travaux ont déjà commencé. Mais c’était sans compter l’association environnementale La nature en ville qui contestait ces travaux. Elle avait donc déposé un recours auprès du juge des référés jugé le 29 août 2023.

6 000 m² de jardins collectifs détruits
L’association reproche une insuffisance de l’étude d’impact auprès des espèces protégées et de l’étude d’impact de l’eau. Enfin, elle contestait également "l’imperméabilisation des sols et l’usage de produits phytosanitaires dans une zone qui s’apparente à un bassin-versant de la Vilaine".

Lors de l’audience, dense, les avocats ont débattu durant près de deux heures : "Je ne vois vraiment pas l’intérêt majeur de l’intérêt collectif dans la mesure où ce nouveau centre ne va profiter qu’à quelques-uns. On nous vante le sport pour tous mais là c’est plutôt le sport pour quelques-uns. On va détruire 6 000 m² de jardins collectifs quand même. Toutes les solutions alternatives n’ont pas du tout été envisagées", fustige l’avocate de l’association La nature en ville.

"On ne vient pas implanter un centre commercial non plus", rétorque la partie adverse. "Des mesures d’évitements ont été prises. Et l’extension a été réduite au maximum passant de 20 à 15 hectares. Toutes les études d’impact ont été réalisées", continue l’avocate du Stade Rennais.

Dans une ordonnance rendue ce 2 octobre 2023, la juge des référés déboute les requérants et donne raison au Stade Rennais. Parmi les nombreuses conclusions, le tribunal ne relève "aucune insuffisance dans l’étude d’impact réalisée".

Les 23 et 24 mars derniers, la mairie de Rennes autorisait le Stade rennais à aménager la Piverdière.

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Elle accordait le droit au club de passer de 11,5 à 15 hectares et de bâtir 9 000 m² de bâtiments. Mais l’association Nature en ville ne l’entendait pas de cette oreille. Elle demandait de suspendre l’exécution des travaux devant le tribunal administratif de Rennes, le 6 août 2023. Dans une ordonnance rendue le 2 octobre, le juge des référés n’a pas fait droit à son recours. "L’insuffisance de mesures environnementales ERC (éviter, réduire, compenser) reste nécessairement sans incidence sur la régularité formelle du permis de construire", explique le magistrat rennais. Mais ce n’est pas tout Le juge rejette l’incompétence du signataire de l’arrêté. Il ne retient pas non plus la méconnaissance du code de l’environnement, ni l’irrégularité de l’enquête publique, ni l’insuffisance de l’étude d’impact. Ces arguments avancés par l’association ne sont pas de nature à créer "un doute sérieux quant à la légalité des délibérations municipales. La Nature en Ville versera 1 000 euros à la commune de Rennes et la même somme au Stade rennais Football Club.

Dans un entretien accordé à Ouest-France ce jeudi 28 septembre, le jeune défenseur du Stade Rennais Warmed Omari a évoqué notamment son parcours personnel, lui l’enfant du quartier de Villejean à Rennes, et ses débuts au centre de formation du club breton, où il a dû batailler pour faire son trou.

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Warmed Omari, 23 ans, est titulaire dans la charnière du Stade Rennais, qui affrontera Nantes dimanche 1er octobre (20 h 45) au Roazhon Park, lors de la 7e journée de Ligue 1.

Omari s’est longuement confié à Ouest-France cette semaine. Il a notamment été question de son parcours, lui l’enfant du quartier de Villejean arrivé au Stade Rennais à l’âge de 14 ans. Et de la manière dont il a gravi les étapes jusqu’à intégrer l’équipe pro en août 2021...

Ses débuts en professionnel…

"Ma première année chez les pros, je pensais que rien ne changerait. Et puis j’ai ressenti toute l’attente et le soutien de mon quartier (il a grandi à Villejean, au nord-ouest de Rennes), chaque match je recevais des messages, tout le monde voulait venir me voir au match…

Réussir à Rennes, dans la ville où j’ai fait toute ma formation, c’est une grande fierté pour tous ceux qui me connaissent. Faire toute ma carrière à Rennes ? On a tous des rêves et des objectifs, on verra par la suite ! Lesquels ? Je ne veux pas trop en parler (Sourire)"

Grandir dans un milieu modeste

"Est-ce qu’on peut dire que je me suis fait seul ? Oui, c’est un peu ça… Je viens d’un milieu modeste. Il fallait que je réussisse pour ma famille, pour la sortir de là.

Depuis tout petit, je me devais de le faire, en profitant de mes qualités au foot, en travaillant beaucoup, pour devenir ce que je suis maintenant.»

Son retard au centre de formation

"Il y avait pas mal de joueurs référencés avec moi quand je suis arrivé au Stade Rennais (en 2014), qui avait déjà des sélections en équipe de France. Moi, jusqu’en espoir, je n’avais jamais connu le maillot national… Mais cela a été une force finalement, parce qu’il a fallu que je bosse beaucoup plus pour me montrer.

Cela m’a permis d’être patient, de faire toutes mes classes dans l’ordre jusqu’à l’équipe réserve. Cela a forgé ma mentalité. Dans notre génération, 3-4 joueurs avaient déjà signé pros à 18 ans, et là j’ai vu que je n’étais pas parmi les premiers choix. Je devais attendre et bosser encore plus, en me disant qu’un jour ou l’autre ça payerait. Et ça a payé !"

Ce dimanche, le Stade Rennais accueille Nantes pour un derby breton au Roazhon Park. Un match qui pourrait marquer le retour de Martin Terrier dans le groupe de Bruno Genesio, neuf mois après sa blessure au genou. Un supporter veut lui rendre hommage à la 7e minute du match.

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Sur les réseaux sociaux, Quentin est plus connu sous son pseudo "Le Twittos du SRFC", il est d'ailleurs suivi sur X (ex-Twitter) par près de 22 500 personnes. Récemment, le jeune homme de 21 ans a lancé une idée, reprise par plusieurs supporters, qu'il explique : "L'idée, c'est que tous les supporters rennais qui possèdent un maillot de Martin Terrier viennent au stade avec dimanche et le montrent à la 7e minute pour lui rendre le plus bel hommage possible et lui montrer l'amour qu'ont les supporters rennais pour lui."

En effet, ce match face à Nantes devrait vraisemblablement être celui du retour dans le groupe de Bruno Genesio pour Martin Terrier, neuf mois après la terrible blessure au genou contractée par l'attaquant face à Nice au Roazhon Park. Quentin avait déjà lancé une initiative à destination de l'attaquant rennais pendant sa convalescence, une messagerie vocale pour les supporters : "C'était un répondeur, et avec la magie de Twitter, différents supporters rennais avaient pu lui laisser des messages. Il avait été très touché et ça montre la proximité qu'a Martin Terrier avec les supporters." Le club en avait même fait une petite vidéo dans un format publié sur ses supports de communication.

Autant d'initiatives reprises sur les réseaux sociaux, où l'on sent l'impatience voir l'émotion des supporters à l'idée de revoir Martin Terrier sur la pelouse du Roazhon Park. Quentin explique pourquoi selon lui le meilleur buteur rennais en 2021/2022 est autant apprécié des fans, au-delà de ses performances sur le rectangle vert : "Moi j'étais triste, comme tout le monde je pense, quand il s'est blessé. Je pense que je vais être très heureux, et qu'on va ressentir l'émotion dans le Roazhon Park à la 7e minute où lors de son entrée en jeu je l'espère. (...) Je pense aussi que c'est un joueur très proche des supporters, très simple. Martin Terrier coche toutes les cases pour devenir un très grand joueur de l'histoire du Stade Rennais. Mais on va le laisser revenir petit à petit, on est pas pressés, on est conscients que c'est une très grosse blessure. Le but ce n'est pas de lui mettre la pression : c'est de lui montrer qu'on est très attachés à lui et qu'on espère le revoir très vite au plus haut niveau."

Un vœu des supporters qui sont désormais pendus à la décision de Bruno Genesio de sélectionner ou non l'attaquant rennais pour le derby face à Nantes ce dimanche (20h45) au Roazhon Park.

À deux pas du Roazhon park, près de l’écluse du Moulin du Comte, le mur de la petite bâtisse est régulièrement peint et repeint par des graffeurs de tout poil.

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Jadis, la jeune femme pétillante du graffeur Aéro attirait le regard des joggeurs. Elle redonnait de l’allant aux fanas de la course à pied??! Mais elle avait disparu sous des couches de tags. Il y a quelques jours, Fortuno (collectif la Crèmerie) y a dessiné la nouvelle recrue du Stade rennais, le Turc Bertug Yildirim. Il a représenté un joueur, les yeux vers les futurs trophées, le visage volontaire, le menton déterminé. Après les nouveaux Le Fée, Blas, Matic et les autres, Bertug Yildirim a été recruté comme le nouvel attaquant rouge et noir. Il a été formé au Sariyer SK où il a débuté sa carrière professionnelle, lors de la 34e et dernière journée face à Usakspor. Il a quitté son club formateur pour Hatayspor, en 2021 où il a joué jusqu’en septembre.

Le Stade Rennais réalise un début de saison plus que correct et monte petit à petit en puissance. Actuellement 11e de Ligue 1 avec 7 unités, mais un match en moins le club breton se montre aussi performant en Ligue Europa. Les Rennais se sont largement imposés ce jeudi face au Maccabi Haifa sur le score de 3 buts à 0.
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Des performances encourageantes qui devraient s’améliorer dans les prochaines semaines. Et un élément pourrait peut-être tout changer au sein de l’effectif rouge et noir. Ce dimanche en conférence de presse, Bruno Génésio a annoncé une nouvelle qui devrait faire plaisir aux supporters mais aussi à l’ensemble du championnat de France.

Selon les propos du coach français, Rennes va enregistrer le retour de Martin Terrier très prochainement et ce pour le derby face au FC Nantes le 1er octobre prochain.

Le buteur du SRFC est éloigné des terrains depuis le mois de janvier à la suite d’une rupture des ligaments croisés. Son retour va renforcer le secteur offensif rennais et lui amener encore plus de concurrence.

Nemanja Matic (35 ans), recrue phare du Stade Rennais cet été, a accordé sa première interview à RMC Sport quelques heures avant ses débuts en Ligue Europa avec le club breton, ce jeudi face au Maccabi Haïfa.
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Il est la recrue la plus attendue du mercato rennais et le joueur d'envergure recherché depuis plusieurs saisons par le club pour passer un cap. Alors que la Coupe d'Europe reprend ses droits ce jeudi au Roazhon Park (face au Maccabi Haïfa en Ligue Europa, 18h45, sur RMC Sport 1) pour la sixième saison saison de suite, Nemanja Matic a accordé un grand entretien à RMC Sport.

A 35 ans, le Serbe s'acclimate petit à petit à la France et à sa nouvelle vie rennaise. L’ancien milieu de terrain de Chelsea, Manchester ou de l’AS Roma qui va débuter dans quelques semaines les cours particuliers de français, livre son avis sur son début de saison mitigé comme celui de son équipe et sur ses ambitions avec le club breton. Non, il n'est pas venu en pré-retraite et voit le Stade Rennais capable de viser haut.

Bonjour Nemanja, merci d'être avec nous.

Bonjour. Ça va? (en français)

Vous êtes arrivé à Rennes il y a un mois. Vous avez joué déjà 4 matchs. Première question simple: comment allez-vous?

Je me sens bien. Je m'adapte doucement à ma nouvelle équipe, mon nouveau club. Je pense que tout va dans la bonne direction. Je suis content.

Comment vous sentez-vous dans votre nouvel environnement et ce nouveau pays?

Je me sens bien. Tout le monde est vraiment sympa avec moi et ma famille et essaie de nous aider. Ils nous ont très bien accueillis.

Vous avez vécu dans des grandes villes, Londres, Manchester, Rome...

(Il coupe) Manchester n'est pas une grande ville (rires).

C'est une ville plus grande que Rennes. Ce doit être un sacré changement?

Oui c'est vrai mais je suis heureux ici. Rennes n'est pas une grande ville mais c'est facile d'y vivre. Tout est à 10-15 minutes. Peu importe ce que tu veux faire, tout est proche. Je pense que c'est un endroit parfait pour moi.

Un match sur le banc à Lens quelques jours après votre arrivée puis vous avez toujours été dans le onze titulaire depuis. Vous êtes devenu immédiatement un joueur-clé, non?

Un joueur-clé je ne sais pas. Je veux juste aider l'équipe. Je sens la confiance du coach, du staff et des joueurs. Je dois encore m'améliorer bien sûr. Je suis encore en adaptation. Je veux mieux jouer. Je travaille dur tous les jours.

Que pensez-vous de vos débuts?

Je pense que physiquement je me sens bien. Mais comme je l'ai dit je pense que je peux jouer beaucoup mieux que ce que j'ai fait les deux derniers matchs (à Brest 0-0 et face à Lille 2-2, ndlr). Je ne dis pas que j'ai mal joué mais je peux jouer mieux. Je pense qu'on peut s'attendre à mieux de moi.

Et vous n'avez pas gagné un seul match pour l'instant?

(Rires) Oui que des nuls... En tant qu'équipe, on doit s'améliorer sur plusieurs points. Je pense qu'on a de la qualité pour faire bien plus. Tout le monde sait qu'on a une équipe jeune donc c'est normal que l'équipe ait des absences mais je pense qu'on a un gros potentiel.

Que pensez-vous des débuts de votre équipe, de la façon dont elle joue?

Je pense qu'on a de bonnes idées de jeu. On sait la façon dont on veut jouer mais ce n'est pas facile de toujours être dans le contrôle du jeu, de toujours presser haut et c'est à ça qu'on doit travailler tous les jours pour voir où on fait des erreurs et ne pas les répéter. L'équipe progresse étape par étape et comme je l'ai dit avec beaucoup de jeunes joueurs, c'est normal qu'il y ait une telle évolution.

"On doit apprendre à gagner le match 1-0"

Rennes est normalement une équipe qui aime attaquer, marquer beaucoup de buts. L'équipe semble en difficulté offensivement notamment sur les deux derniers matchs?

Nous avons fait 0-0 et 2-2...

Avec très peu d'occasions dans chacun de ces deux matchs?

C'est le foot. Quand vous jouez à l'extérieur contre une équipe comme Brest, ce n'est pas facile. C'est déjà important dans les matchs de ne pas concéder de but. Parfois vous gagnez un match avec une opportunité de marquer un but et une seule suffit. Pour moi, c'est à chaque fois un bon point qui a montré qu'on pouvait aussi bien défendre. Bien sûr, on a tellement de joueurs talentueux qui veulent toujours marquer, faire des différences mais parfois vous pouvez ou devez gagner le match 1-0 et on doit apprendre ça.

Il y a beaucoup de nouveaux joueurs dans l'équipe vous y compris (Blas, Le Fée, Rieder, Yildirim). Votre entraineur Bruno Genesio disait après le nul face à Lille qu'il y avait beaucoup de travail à faire pour bien jouer tous ensemble. Quel est l'élément sur lequel selon vous l'équipe doit progresser le plus?

(Il prend son temps) Je pense que l'équipe doit être plus patiente avec le ballon. On dirait que nous voulons marquer sur chaque action ce qui est objectivement impossible. Parfois, nous voulons finir les actions le plus tôt possible. C'est normal pour une équipe comme la nôtre avec des joueurs de 18, 19, 20 ans. Comme je l'ai déjà dit, avec un peu de temps, nous serons meilleur, de mieux en mieux à chaque moment du match.

Vous découvrez également la France. Que pensez-vous après un mois du championnat de France et du niveau de la Ligue 1?

La Ligue 1 me rappelle la Premier League...

Vraiment?

Oui car je trouve que toutes les équipes sont assez similaires en termes de qualité et tout le monde peut battre tout le monde. Le rythme du match est d'un haut niveau donc si je devais comparer ce serait avec la Premier League oui.

Ce niveau vous surprend?

Non car bien sûr j'avais déjà regardé certains matchs. Ce n'est pas une surprise pour moi. Et aujourd'hui dans le foot, vous ne pouvez pas être surpris. C'est tellement facile de regarder les matchs.

Vous touchez beaucoup de ballons à chaque match, par exemple 112 face au Havre (2-2 le 27 août). C'est énorme pour un joueur de Rennes ces dernières saisons. Quelles sont les consignes de votre entraineur Bruno Genesio? Que vous demande t-il sur le terrain?

Ça dépend du type de match et de l'adversaire. Si je suis milieu défensif je dois aider mes défenseurs à faire la balance entre la défense, le milieu et nos attaquants. Parfois, je dois faire attention aux milieux adverses. Je connais mon boulot, ce que je dois faire et je m'adapte. Le coach avant le match me dit exactement ce qu'il attend de moi. Mais je ne peux pas tout vous dire dans le détail (rires). Parfois, il faut garder certaines choses secrètes.

Le club et Bruno Genesio attendent de vous que vous soyez un des leaders de l'équipe et un guide pour les autres joueurs. Est-ce déjà le cas? Prenez-vous la parole dans le vestiaire et sur le terrain?

Pour le moment non car je ne parle pas très bien le français (sourires). Mais bien sûr petit à petit, j'essaie d'aider les jeunes joueurs quand je sens qu'ils ont besoin de conseils. Et je vais continuer à le faire de plus en plus. Je pense que je pourrais beaucoup les aider avec mon expérience.

Nemanja, vous savez que vous voir signer à Rennes a été inattendu. Vous êtes le joueur avec la plus grande carrière à rejoindre le club. Passé de Londres, Manchester, Rome à Rennes... Comprenez-vous que ce soit encore une surprise de vous voir là?

Oui je comprends mais pour être honnête, je pense que le club devrait continuer dans cette voie. Dans le futur, continuer d'attirer des joueurs avec "de grands noms", des grands palmarès, pour qu'attirer ces joueurs ne soit plus une surprise pour les supporteurs. Je comprends mais le projet du club et le travail qu'il fait tous les jours avec les jeunes joueurs sur le terrain est la bonne route. Je pense que dans le futur, beaucoup de grands joueurs reconnaitront ça et voudront nous rejoindre.

Qu'est-ce que serait une bonne saison pour vous avec Rennes?

C'est difficile à dire. Je n'aime pas faire de prédictions. Je dis toujours que le match qui arrive est le plus important de ma carrière donc on doit se concentrer là-dessus. Etape par étape et on verra ce que nous sommes capable de faire. Je suis sûr que cette équipe n'a pas de limite car je vois beaucoup de qualités. Je ne veux pas mettre une sorte de pression sur ces joueurs mais ils doivent comprendre qu'ils ont des qualités et qu'on peut battre n'importe qui.

"Bien sûr que j'ai encore faim"

Vous avez 35 ans. Vous avez gagné de grands trophées dans votre carrière. A votre arrivée, on pouvait se demander si vous aviez encore faim?

Bien sûr. Dans le football, je ne m'arrête jamais sur le passé. Il n'existe pas pour moi. Comme je l'ai dit, le match suivant est le match le plus important de ma vie. Le passé reste dans le musée et j'ai bien sûr faim d'aller chercher encore plus. Mon prochain objectif est très important pour moi et je veux faire de bonnes choses avec Rennes.

Vous n'êtes pas venu à Rennes en pré-retraite?

Non non non! Je me vois jouer encore trois quatre ans.

C'est une semaine importante pour le club avec le retour de la Coupe d'Europe. Savez-vous que vous avez joué à vous seul plus de matchs européens que le club de Rennes dans son histoire? Rennes a joué 87 matchs européens et vous 93.

Oh... ok. Je pense que le club en jouera plus que moi très vite comme j'arrêterai dans trois, quatre ans et que le club je suis sûr lui continuera d'aller en Europe. Comme je l'ai dit, le club va continuer à grandir et je crois que dans trois, quatre ans, il sera à un top niveau.

Vous avez notamment été recruté pour aider le club à passer un palier en Europe? Etes-vous conscient de ça?

Comme je l'ai dit, je ferai de mon mieux pour aider l'équipe. Et on verra. C'est dur de dire depuis cette chaise ce qui va se passer en Europa League. Mais je peux promettre que moi et mes coéquipiers donneront le meilleur.

En quoi pouvez-vous aider l'équipe à être meilleure dans ces matchs de Coupe d'Europe?

De part mon expérience, je dois m'adapter et si je peux aider l'équipe à être ne serait-ce que 1% meilleure que la saison dernière ce sera positif. On verra. Je crois en mes qualités et je pense que je serai à mon vrai niveau très bientôt.

Votre calme peut-il aider pendant ces matchs européens souvent chaud?

Oui mais tous les joueurs ont leur qualité qu'ils peuvent mettre sur le terrain et quand vous pouvez connecter tout le monde, c'est un progrès car le football n'est pas un sport individuel. Vous ne pouvez pas jouer tout seul. Vous devez vous adapter pour l'équipe.

Les matchs de Coupe d'Europe sont-ils les plus excitants à jouer?

Oui ce sont des matchs que l'on attend. Mais pour être honnête quand je jouais en Premier League, tous les matchs étaient durs comme des matchs de Ligue des Champions. Et parfois l'opposition était plus difficile en Premier League qu'en Ligue des Champions. Mais en Europe League, Ligue des Champions, ce sont toujours des matchs différents avec une énergie différente que les gens ont envie de voir.

Vous avez joué 93 matchs en Ligue des Champions ou Europa League. Quel serait votre meilleur souvenir?

Question difficile... Il y a beaucoup de matchs. J'ai joué deux finales ou trois (rires). Ce ne sont pas des bons souvenirs. La première avec Benfica, on avait perdu à la dernière minute 2-1 contre Chelsea (15 mai 2013 but de Ivanovic à la 93e). Dans une autre, on perd aux tirs au but contre Seville (avec l'AS Roma le 31 mai 2023, 0-0, 5 t.a.b. 2). Mais c'étaient aussi de très belles expériences. Ce n'est pas facile d'atteindre une finale européenne. Avant et pendant le match, l'atmosphère, l'ambiance est superbe. Les gens sont heureux. Plein de gens t'appellent pour avoir des places pour pouvoir voir la finale. C'est un grand moment à vivre et j'espère que je pourrai revivre çà.

Vous avez perdu une 3e finale je crois, désolé Nemanja. Est-ce dur à encaisser?

Oui mais deux que j'ai jouées. Attendez (il réfléchit). La finale avec Manchester contre Villarreal, je ne la joue pas je crois non? Je ne sais plus (rires). Je ne peux pas tout me rappeler. Il y a trop de matchs (défaite le 26 mai 2021, 1-1, 12 t.a.b. 11, il est resté effectivement sur le banc toute la rencontre). Mais oui c'est dur à vivre. C'est le foot. C'est dur de perdre une finale mais il faut toujours regarder devant pour aller chercher le prochain objectif.

Pensez-vous que Rennes puisse avoir de grandes ambitions cette saison en Europe?

Et pourquoi pas!

Vivre une 4e finale avec le Stade Rennais parait dur à imaginer, non?

Si vous le dîtes OK! Mais comme je l'ai dit, on va y aller étape par étape, match après match et on ne sait jamais ce qui peut se passer mais je crois qu'on a de grandes qualités.

Le coach du Stade Rennais Bruno Genesio s’est exprimé, mercredi 20 septembre avant le match de Ligue Europa contre Haïfa, sur le public rennais et le Roazhon Park, autour duquel existent des débats sur son agrandissement potentiel. Genesio verrait cela d’un très bon œil

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L’agrandissement potentiel du Roazhon Park est décidément un sujet qui fait causer. Jusqu’à Bruno Genesio, le coach du Stade Rennais, qui s’en ai saisi presque sans qu’on lui demande ce mercredi, à la veille de l’entrée des Rennais en Ligue Europa contre le Maccabi Haïfa.

À une question sur le public et la passion des Rennais pour leur SRFC, Genesio a dit ceci : « On fait ce métier pour partager des émotions collectives, mais aussi avec le public. Le stade à guichets fermés pratiquement toute la saison, c’est valorisant, ça vous donne plus de force. On aimerait avoir encore plus de monde évidemment. Il a été question de l’agrandissement du stade… Je pense que ce sera une étape supplémentaire pour le club. Une étape a déjà été franchie, à mes yeux très importantes, avec le nouveau centre d’entraînement (La Piverdière 2, dont les travaux ont démarré cet été), car on commençait à travailler dans un centre assez vétuste. Peut-être que la prochaine étape ne sera non pas avoir un stade de 80 000 personnes à Rennes, mais un stade qui puisse accueillir plus de monde et satisfaire plus de monde, pour partager encore plus d’émotions… »

Lundi soir, en Conseil municipal, la maire de Rennes Nathalie Appéré a été de nouveau interpellée à ce sujet. Elle laisse à nouveau une porte ouverte : « Nous avons des échanges très réguliers avec les dirigeants du club. Augmenter la jauge ? Avec eux, nous sommes prêts à étudier dans quelle mesure cette demande peut être satisfaite. La localisation actuelle comporte des contraintes, avec des limites physiques que représente la proximité de la rocade, de la route de Lorient et de la Vilaine. Pour autant, on peut en discuter… »

À tout juste 17 ans, Mathis Lambourde a signé son premier contrat professionnel avec le Stade Rennais FC il y a un mois. L’ailier droit porte une grande ambition qui commence à se décliner et c’est Bruno Génésio qui pourrait être embêté.

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En effet, la jeune pépite du SRFC, jamais utilisée par son entraîneur Bruno Génésio, a fait parler d’elle lors du tournoi Lafarge Foot. Avec les U18 de l’équipe de France, il a inscrit le premier des 2-0 tricolores. Très en vue dans cette rencontre face au Japon, Mathis Lambourde montre qu’il viendra chercher du temps de jeu dès cette saison auprès de son coach.

Lors des 4 premiers matchs de la saison en Ligue 1, Bruno Génésio n’a pas fait jouer le jeune prometteur du club breton. Il l’a certes convoqué dans son groupe face à Le Havre à la fin du mois d’août passé, pour la 3e journée de Ligue 1, mais sans le faire jouer. Cette rencontre s’était soldée par un match nul 2-2.

Si la jeune pépite rennaise a rongé son frein en main sur le banc jusqu’à maintenant, sa nouvelle prouesse avec la sélection U18 de l’équipe de France pourrait changer les choses. Un mois seulement après la signature de son contrat pro à Rennes, le temps semble déjà venu pour Bruno Génésio de permettre à Mathis Lambourde de faire ses preuves avec l’équipe première du SRFC.

Bruno Génésio devrait donc avoir un problème de riche, lui qui semblait vouloir disposer du jeune ailier dans son groupe dans un premier temps pour parer aux éventuelles sorties de ses titulaires. En attendant, Mathis Lambourde célèbre le trophée qu'il vient de remporter avec l'equipe de France U18 à ce tournoi Lafarge Foot Avenir.

Durant la 2e édition du GP Explorer, qui se déroule ce samedi 9 septembre 2023, sur le circuit du Mans (Sarthe), l'influenceur "Le Bouseuh" a fièrement montré son écharpe du SRFC.

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Organisée par Squeezie, la deuxième édition du GP Explorer se déroule ce samedi 9 septembre 2023, sur le circuit Bugatti du Mans. Diffusé sur Twitch, l’événement rassemble 24 influenceurs au volant de monoplaces de Formule 4.

L’un d’entre eux a réservé une petite surprise très rennaise aux spectateurs de l’évènement.

Les Rouge et Noir à l’honneur
L’influenceur "Le Bouseuh", de son vrai nom Romain Goisbeau, qui collectionne plus de 2, 3 millions de followers sur Instagram, et 4,15 millions sur YouTube a fièrement brandi les couleurs des Rouge et Noir durant l’évènement.

Un geste qui a plu au Stade Rennais puisque le club a partagé la photo sur ses réseaux sociaux.

Artémis, la holding de l'homme d'affaires François-Henri Pinault, a accepté de prendre une participation majoritaire dans l'agence de talents CAA, ont annoncé jeudi les deux parties.

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Les détails financiers n'ont pas été dévoilés.

"Leader incontesté dans son secteur et fort d’une équipe dirigeante d'exception, CAA apporte un service mondialement reconnu à des clients de notoriété internationale comme en témoigne son historique de très forte croissance", dit François-Henri Pinault dans un communiqué.

"La société a tous les atouts pertinents pour faire partie de la famille Artémis, tout en apportant à nos actifs une diversification, à la fois en termes d'empreinte géographique et d'activités."

"La vision, les relations et l'accès exceptionnels de CAA aux décideurs clés dans des secteurs clés, ainsi que sa culture de collaboration et d'innovation, confèrent à la société un rôle essentiel dans la création, à l'échelle mondiale, d'opportunités pour sa base de clients diversifiés et influents."

Le Raozhon park affichant régulièrement complet, le président du Stade Rennais, Olivier Cloarec, a évoqué un potentiel agrandissement en août 2023. Ce à quoi la maire de Rennes ne ferme pas totalement la porte.

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Dans un premier temps, la Ville répondait simplement n’avoir pas "de projet d’agrandissement à ce jour". Un mois après les propos d’Olivier Cloarec, président du Stade Rennais, qui estimait l’affluence de plus en plus forte au stade pourrait pousser le club à envisager, à terme, un agrandissement de ce dernier, la maire de Rennes, Nathalie Appéré, n’est plus aussi définitive.

L’avenir du Stade Rennais se construit au Roazhon park

"Il y a un engouement de plus en plus important autour du Stade Rennais et j’en suis absolument ravie. Nous avons une équipe de foot solide, avec de bons résultats et un soutien populaire qui participe à ce très bon taux de remplissage, se félicite-t-elle. On a par ailleurs la chance d’avoir un très beau stade, entièrement rénové et agrandi il y a 20 ans. Il est également localisé en cœur de ville dans un lieu stratégique et fonctionnel qui concourt à l’ambiance, et qui permet à de plus en plus de spectateurs de venir à pied ou en transports en commun."

Hors de question, donc, de prendre le risque de froisser les dirigeants du club, même si Olivier Cloarec disait en août ne pas envisager non plus, "à l’heure actuelle" la construction d’un autre stade, si celui-ci ne pouvait être agrandi. "Je suis très attachée à ce stade et évidemment que l’avenir du Stade Rennais se construit au Roazhon park, poursuit Nathalie Appéré. Le site est cependant contraint par la Vilaine. J’entends néanmoins le souhait évoqué par les dirigeants du Stade. On va continuer à travailler sur le projet d’extension, auquel je ne suis pas fermée, pour voir si des choses sont possibles."

Recours en justice contre le centre d’entraînement

Autre sujet autour du Stade Rennais : l’action en justice contre l’extension du centre d’entraînement de la Piverdière. L’association La Nature en ville a en effet engagé deux référés afin d’obtenir la suspension des travaux, commencés au printemps. Le tribunal administratif devrait rendre son jugement dans les prochains jours.

"Des contentieux, il y en a sur tous les dossiers en matière d’urbanisme", balaie Nathalie Appéré. "On a un beau projet et un exemple de conciliation entre des objectifs écologiques et les besoins d’un club. On a travaillé plusieurs mois sur un projet au final sobre et écologiquement exemplaire. Les travaux ont démarré et le projet va se finir", assure-t-elle.

La Ligue va lancer, le mardi 12 septembre, une consultation sur les droits télévisés domestiques de la L1 avec seulement deux lots. Dans la foulée, elle s'attaquera à l'international. Avec une ambition intacte malgré la conjoncture difficile.
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Opération simplification. L'appel d'offres que lancera la LFP, le mardi 12 septembre, sur les droits de la Ligue 1 pour la période 2024-2028 va être assez simple à comprendre. Il va en effet, comme l'avait évoqué RMC fin août, se contenter de deux lots mis en vente. Le premier est un lot « premium » avec trois rencontres phares pour le lauréat lors de chaque journée de Championnat. Le second comprend, lui, les six autres rencontres. L'idée de la LFP est manifestement de ne pas éparpiller son produit afin de conserver une cohérence et ne pas pénaliser le consommateur en l'obligeant à souscrire de trop nombreux abonnements.

Cinq lots de moins que l'appel d'offres précédent
Dans ce schéma, selon nos informations, le lot aujourd'hui détenu par Free (42 millions d'euros annuels pour des extraits de match en quasi-direct en numérique) ne sera pas remis en vente. L'attributaire du lot premium aura la possibilité d'utiliser, selon nos sources, ce droit à des extraits en quasi-direct sur un support numérique, ce qui doit valoriser encore un peu plus cette acquisition. Le précédent appel d'offres, lancé en mai 2018, pour la période 2020-2024, comprenait sept lots. Il avait été majoritairement remporté par la société espagnole Mediapro qui n'avait pas fait face à ses obligations, obligeant à la Ligue à revendre à la casse son produit.

Les diffuseurs intéressés devront remettre leurs offres le mardi 17 octobre, ce qui leur laisse cinq semaines pour cogiter. Aujourd'hui, la LFP reçoit 624 millions d'euros annuels pour la L1. Canal+ paye 332 millions d'euros annuels pour deux affiches, Prime Video (Amazon) verse 250 millions par an pour les huit autres rencontres et Free donne 42 millions d'euros pour son lot. La LFP ambitionne d'augmenter sensiblement ses recettes. Dans le business plan de la filiale de commerciale de la LFP déposé au tribunal de commerce de Paris - que nous avons pu consulter - sur les droits nationaux, elle mise sur 863,7 millions d'euros annuels, entre 2024 et 2028, et sur 200 millions de droits internationaux, soit 1,063 milliard d'euros de revenus télévisés.

Un Championnat en plein développement avec 900M€ dépensés lors du dernier mercato
Dans nos colonnes, début juin, le président Vincent Labrune confirmait en relativisant un peu : « On s'en tient au plan d'affaires élaboré en compagnie de CVC (le fonds qui a investi 1,5 milliard d'euros pour obtenir 13 % de la filiale commerciale crée par la LFP) avec des revenus audiovisuels globaux (domestiques et internationaux) aux alentours du milliard d'euros, On vise le milliard d'euros, même si le contexte macro-économique et financier est délicat. C'est peut-être un peu optimiste mais on a une marge de progression importante sur l'international. » Dans la foulée de cette consultation domestique, la LFP va d'ailleurs consulter, selon nos informations, le marché pour ses droits à l'étranger qui sont faibles (80 millions d'euros par an, très loin des autres grands Championnats).

Pour ses droits nationaux, la LFP reste confiante, même si la conjoncture économique est difficile (lancé au printemps, l'appel d'offres de la Serie A italienne a été infructueux). Elle estime que la L1 est en plein développement notamment grâce aux fonds injectés par CVC dans les clubs. Pour preuve : les dépenses effectuées lors de ce dernier mercato. La Ligue 1 a été le Championnat le plus dépensier après la Premier League, avec 900 millions mis dans les transferts de joueurs. La LFP compte bien attirer ses diffuseurs actuels (Amazon et Canal+) et en faire venir un ou deux autres, notamment DAZN (une plate-forme de streaming sportif), afin de stimuler la concurrence.

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