L’équipe de France espoirs joue son cinquième match des qualifications pour l’Euro 2025, ce vendredi 6 septembre, contre la Slovénie, à Angers. Désiré Doué, désormais ex-joueur du Stade Rennais, est revenu sur son été mouvementé. Un transfert de plus de 50 millions d’euros et un statut qui change.
L’équipe de France espoirs du nouveau sélectionneur Gérald Baticle, reprend le cours des qualifications pour l’Euro 2025, laissées de côté avant la pause olympique. Les Bleuets affrontent la Slovénie, ce vendredi 6 septembre (18 h 30), à Angers. Gérald Baticle retrouve Kopa, le stade de la dernière équipe dont il a été à la tête, l’Angers Sco. Désiré Doué, lui, revient dans sa ville natale qu’il a quittée très jeune avant de rejoindre le centre de formation du Stade Rennais. En conférence de presse, jeudi 5 septembre, le joueur du Paris SG s’est souvenu de ses bons moments avec les Rouge et Noir.
Vous avez connu plusieurs changements cet été avec les JO et le PSG. L’équipe de France espoirs est-elle votre cocon ?
C’est une fierté de revenir avec l’équipe. On a vécu quelque chose de fort avec les Jeux. J’ai vécu un été mouvementé. C’est un honneur d’être ici aujourd’hui.
Les JO, vous nous aviez dit que c’était une aventure incroyable. Quelques semaines plus tard, quel bilan faites-vous de cette médaille d’argent ?
C’était une aventure humaine avec des émotions très fortes. On a su former un groupe, une bande d’amis. Ces deux mois étaient des moments magnifiques à vivre, en tant que footballeur mais aussi comme sportif. Beaucoup d’autres disciplines nous ont très bien accueillis. C’était un grand bonheur de porter ce maillot.
C’est un retour rapide en sélection…
C’est court, ça fait que trois semaines. Mais c’est toujours un plaisir. On a deux matches à jouer en 5 jours. Il va falloir tout donner.
Le changement à la tête de la sélection, c’est quelque chose que vous aviez imaginé ?
En tant que joueur, je ne sais pas si nous l’avions imaginé… Gérald Baticle était déjà très présent dans le staff. Aujourd’hui, il nous apporte beaucoup, comme Thierry Henry l’a fait.
Il y a un Euro au bout. Gérald Baticle parlait de se qualifier avant tout. Avez-vous des objectifs personnels en tête ?
Par rapport à l’Euro (sourire) ? Mes objectifs personnels, ils restent pour moi. Ce n’est pas le plus important. Je fais partie des espoirs. Je vais me battre pour décrocher la qualification.
Vous revenez à Angers, votre lieu de naissance, est-ce quelque chose d’important pour vous ?
J’ai toujours de la famille ici. Je reviens souvent à Angers. Dans ma vie, j’ai eu cette chance, même à Rennes, de me déplacer pour voir mes proches. C’est un plaisir de revenir dans ma ville natale. J’espère retrouver beaucoup de supporters demain.
Vous aviez déjà foulé la pelouse de Kopa avec Rennes…
C’était spécial. C’était un match de Ligue 1. C’était un bel événement de jouer devant toute ma famille. C’est toujours bien d’avoir le soutien de tout le monde.
Qu’est-ce qu’il vous reste de la période au Stade Rennais ?
Ce que je retiens… C’est treize très belles années de ma vie. J’ai pu me construire en tant que vrai footballeur, en tant qu’homme. J’ai découvert et appris beaucoup de choses. Surtout le fait de jouer à de nombreux postes. Grâce à ce club, j’ai mûri. C’est que des bons souvenirs.
Votre transfert est l’un des plus important du Stade Rennais, en quoi votre quotidien a-t-il changé ?
Je suis un joueur qui se focalise uniquement sur le football. Pour ma part, le prix du transfert n’est pas quelque chose sur laquelle je m’attarde. Je n’ai connu que le Stade Rennais. Forcément, quand vient le moment de ton premier transfert, c’est quelque chose de spécial. Je découvre des choses. J’ai su m’intégrer parfaitement au Paris SG.
L’équipe de France espoirs et le PSG ont des jeux tous les deux portés vers l’avant, est-ce que vous voyez des points communs entre ces deux équipes ?
Je pense qu’on ne doit pas comparer ces deux équipes. Le PSG et l’équipe de France, c’est quelque chose de totalement différent. Il y a peut-être des similitudes dans le jeu mais aujourd’hui, Gérald Baticle a sa vision du jeu qui est forcément différente du PSG. Les tactiques collectives peuvent être proches mais il y a toujours des paramètres spécifiques à chaque équipe.
L’équipe de France A vous trotte-t-elle dans la tête ?
Tous les joueurs y pensent. C’est plus qu’un rêve.
Arnaud Kalimuendo a dû quitter le rassemblement, Hugo Ekitike arrive pour le remplacer. Qu’est-ce que cela peut changer ?
J’ai appris le départ d’Arnaud aujourd’hui par message. On connaît Hugo, c’est un joueur qui a énormément de qualité. Il le démontre avec son bon début de saison (le 31 août, Hugo Ekitike a marqué lors de la victoire (3-1) de Francfort contre Hoffenheim).