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Comment peut évoluer le conflit entre Mediapro et la LFP?

Tout nouveau diffuseur de la Ligue 1, Mediapro demande déjà à renégocier le contrat sur fond de crise économique et sanitaire. Une demande qui passe très mal du côté de la LFP.
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Ce n’est que la deuxième échéance du contrat faramineux signé entre la LFP et Mediapro, tout nouveau diffuseur de la majorité de la Ligue 1, via Téléfoot la chaîne, et pourtant le diffuseur espagnol à capitaux chinois a déjà demandé un délai de paiement. Le président de Mediapro, Jaume Roures a même demandé dans la foulée à renégocier le contrat signé bien avant la crise sanitaire. Fin de non recevoir de la LFP, qui n’a pas encore pris la parole hormis via un communiqué lapidaire.

Le contrat des droits TV prévoit le cas de figure d’un défaut de paiement que connait aujourd’hui le foot français. Dans ce cas-là, la Ligue dispose de deux options:

>>> Option 1: Elle demande une garantie à Joye Media, holding détenue à 53% par l’actionnaire chinois Joye Media Hong Kong LTD (ex-Orient Hontai Capital), fonds souverain détenu par des villes chinoises et donc directement lié à l’Etat chinois. Cette garantie engagerait l’actionnaire à couvrir tous les défauts de paiement de sa filiale Mediapro France et l’ensemble des dus à la LFP. Si cette garantie n’est pas fournie ou si elle n’est pas respectée, la Ligue peut rompre le contrat des droits TV.

>>> Option 2: la LFP demande une garantie bancaire à Mediapro France pour assurer la prochaine échéance de paiement. Soit celle prévue début décembre d’un montant d’environ 125 millions d’euros. Mediapro France aurait alors l’obligation de fournir cette garantie bancaire plusieurs jours avant l’échéance de paiement. Une fois cette échéance-là passée, même si l’engagement est honoré, la Ligue a la possibilité, après réflexion sur la confiance qu’elle accorde à Mediapro, de rompre de contrat.

Un nouvel appel d'offre dans six mois?
Avant la reprise du championnat, l’agence Moody’s avait déjà donné l’alerte le 27 avril 2020, en abaissant de deux crans la note de Joye Media, la plaçant de B1 à B3 (spéculatif haut risque crédit). La note a encore été abaissée le 20 juillet 2020 de B3 à B3 "pd" (probability of default).

Selon certains acteurs du marché des droits TV, la Ligue serait capable d’organiser un nouvel appel d’offre en six mois environ. Durant cette période, les journées de championnat voire les matches pourraient être vendus à l’unité à certains diffuseurs le temps qu’un acteur unique rachète la plupart des droits. En revanche, la loi française interdit aux clubs de commercialiser seuls leurs propres matchs. La loi impose qu’ils centralisent leurs droits au sein de la Ligue.

L'Elysée surveille
Si le versement du mois d’octobre ne parvient pas aux clubs, certains d’entre eux vont se retrouver dans une situation très délicate pour payer les salaires. Le Prêt garanti par l’Etat (PGE), que plusieurs clubs ont souscrit, sert à combler le manque à gagner de la billetterie et du sponsoring. En revanche, leur part de droits TV, censée être garantie, constituerait un minimum vital pour respecter leur plan de trésorerie, excepté peut-être pour le PSG.

Selon nos informations, ce dossier est surveillé de près à l’Elysée. Si certains arguments avancés par Jaume Roures sont jugés recevables sur le fond (le produit actuel n’est pas vraiment celui acheté en 2018 dû à la crise: pas de public dans les stades, campagne d’abonnements décevante…), la forme consistant à ne pas payer avant de discuter est jugée intolérable après seulement cinq semaines d’exploitation des droits. L’entourage présidentiel estime que des accords pourraient être trouvés comme par exemple une baisse des prochaines traites qui serait récupérée grâce à une hausse des traites en fin de saison. En revanche, il est évidemment hors de question, pour l’exécutif, que de l’argent public soit engagé pour quelque garantie que ce soit, l’Etat estimant qu’il a déjà joué son rôle pour le foot professionnel au début de la crise.

Reste à connaître maintenant la stratégie choisie par la Ligue qui a refusé d’accorder le délai de paiement demandé par Mediapro. Son bureau réuni hier soir a largement été consacré à cette crise que connaît le foot pro.

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