Auteur d’une première saison réussie en Bretagne, Lovro Majer (25 ans) connaît désormais plus de difficultés avec le Stade Rennais. Plus une option préférentielle aux yeux de Bruno Genesio, le milieu croate est dans le dur.

Ce dimanche, le Stade Rennais a fait sensation sur la pelouse du Parc des Princes en allant chercher une victoire 2-0. Une rencontre où Lovro Majer est resté sur le banc pendant 90 minutes sans entrer en jeu. Pourtant apte, le joueur de 25 ans n’est clairement plus aussi indispensable qu’auparavant avec seulement 5 titularisations en 12 matches disputés en 2023. Une trajectoire assez surprenante quand on se rappelle de sa dernière saison avec les Bretons. Arrivé en fin de mercato estival avec le statut de future star du football croate, Lovro Majer arrivait du Dinamo Zagreb contre 12 millions d’euros et avait tout de la bonne pioche. Inondant la Ligue 1 de son talent, le gaucher offrait un premier exercice probant avec 6 buts et 9 offrandes en compteur pour 36 matches disputés sous les ordres de Bruno Genesio. Dépositaire du jeu de sa formation, il régnait sur le milieu de terrain alternant entre les postes de numéro 8 et numéro 10. De quoi attirer les intérêts d’autres formations.
Cet été, le Paris Saint-Germain s’est renseigné comme nous vous l’avons révélé ou encore l’Atlético de Madrid étaient sur les rangs. Arsenal a rejoint la course en septembre dernier Finalement resté, Lovro Majer a connu un début de saison difficile. La longue blessure de Baptiste Santamaria l’a poussé à jouer plus reculé. Un poste dans le double pivot moins optimal pour ses qualités car l’obligeant à défendre davantage. Malgré tout, la Coupe du Monde est arrivée à point nommée pour celui qui ne compte que 2 buts et 4 offrandes avec Rennes cette saison en 32 rencontres. Bien que remplaçant avec la Croatie derrière le trio composé de Luka Modric, Mateo Kovacic et Marcelo Brozovic, Lovro Majer - au même titre que Nikola Vlasic - a été une option de choix pour apporter de la fraîcheur dans l’entrejeu sous pour autant perdre en qualité. Il a réalisé de bonnes entrées et a même marqué un but contre le Canada.
Lovro Majer en plein doute
Revenu depuis à Rennes, il avait été lié au Real Madrid mais Bruno Genesio avait vite éteint la rumeur : «pour l’instant, on n’a pas décidé de qui pouvait éventuellement quitter le club. Je pense que plus on a de joueurs performants à chaque poste et plus on a de chances de remplir les objectifs qui nous sont fixés. Il faut que ça se fasse dans un état d’esprit serein, ce qui est le cas depuis le début de saison. La concurrence doit amener à se surpasser, à progresser et non pas à avoir de la frustration et à l’exprimer. Si c’est le cas on avisera, si ça reste comme ça a été durant la première partie de la saison, je pense que c’est bien d’avoir effectif comme on a.» Resté, le gaucher qui est sous contrat jusqu’en juin 2027 est néanmoins dans une situation plus floue depuis.
De moins en moins utilisé par Bruno Génésio, ce dernier ne pouvait pas cacher la méforme de son meneur de jeu. «Je ne sais pas, c’est difficile. Je parle régulièrement avec lui et lui-même a du mal à l’expliquer. Il n’y a rien de particulier qui pourrait faire qu’il est moins bien, ni personnellement, ni professionnellement, ni avec le groupe. Ça fait partie d’une carrière d’avoir des périodes où on est moins bien. À nous de l’entourer, de l’aider et à nous de retrouver le Lovro qu’on a connu parce qu’on en a besoin. C’est un de nos leaders techniques et on a besoin d’un Lovro à son meilleur niveau pour que l’équipe performe» expliquait-il après la défaite à domicile contre Rennes le 5 mars dernier où Lovro Majer n’avait disputé que 5 minutes. Victime collatérale de la blessure de Martin Terrier qui a conduit à la réorganisation du onze rennais, le joueur de 25 ans va devoir trouver les leviers pour repartir de l’avant. Rennes en a bien besoin et lui aussi s’il veut que les grands clubs reviennent à son assaut cet été. La trêve internationale avec la Croatie, avec des matches contre le Pays de Galles ce vendredi et la Turquie (28 mars), pourrait lui permettre de retrouver quelques bonnes sensations.
Réuni le jeudi 23 mars 2023, le Conseil d’Administration de la LFP a décidé d’organiser l’édition 2023 du Trophée des Champions à Bangkok, en Thaïlande.

Après deux éditions consécutives à Tel Aviv en Israël, le match opposant le Champion de France de Ligue 1 Uber Eats au vainqueur de la Coupe de France se déroulera en Thaïlande le samedi 5 août 2023, au stade National de Rajamangala de Bangkok.
C’est la quatrième fois de son histoire que le Trophée des Champions, événement phare de la Ligue 1 Uber Eats à l’international, sera organisé en Asie.
Après une édition 2014 à Pékin en Chine, et deux éditions, 2018 et 2019, à Shenzhen en Chine, la LFP fait le choix de revenir en Asie, un continent clé et prioritaire dans sa stratégie de développement international.
Pour cette édition 2023, la LFP se tourne vers Bangkok, la capitale de la Thaïlande, avec l'ambition de créer un temps fort autour du football français en Asie du Sud-Est, où l'on estime à 400 millions le nombre de fans de football, et de remplir le célèbre stade national Rajamangala, en partenariat avec Fresh Air Festival Co., Ltd.
Le groupe Fresh Air Festival est l’un des principaux organisateurs d’événements en Thaïlande, avec à son actif de grands concerts, festivals et le plus grand match de football jamais organisé dans la région l’été dernier.
Aux côtés du groupe Fresh Air Festival, la LFP est très heureuse de pouvoir offrir le meilleur du football français au public thaïlandais et faire rayonner l’image de la France dans toute la région et à l’international.
Eduardo Camavinga, milieu du Real Madrid, a rendu un bel hommage au Stade Rennais.

Actuellement au Real Madrid après son éclosion au Stade Rennais en 2019, Eduardo Camavinga considère le SRFC comme un gros club de Ligue 1.
Il y a presque quatre ans maintenant, la Ligue 1 découvrait une jeune pépite éclore sous les couleurs du Stade Rennais. Âgé de seulement 16 ans, Eduardo Camavinga impressionne dès ses premières prises de balle au milieu de terrain, tout en battant plusieurs records de précocité.
Son match référence interviendra le 15 août 2019 sur la pelouse du Roazhon Park. Face au PSG, Eduardo Camavinga réalise une rencontre exceptionnelle avec le Stade Rennais, et sera élu homme du match lors de la victoire 2-1 des Rouge et Noir. Derrière, il enchaîne les rencontres, et inscrira son premier but avec le SRFC au Groupama Stadium contre l' OL le 15 décembre.
La saison suivante, il deviendra un élément indispensable du Stade Rennais, et connaîtra sa première sélection en Equipe de France le 27 août 2020. Son histoire avec le SRFC se terminera un an plus tard avec un transfert au Real Madrid contre une somme de 45 millions, bonus compris. Depuis, Eduardo Camavinga est parvenu à s'imposer dans l'entrejeu madrilène, et a remporté la Ligue des Champions l'an dernier. Néanmoins, il n'oublie pas d'où il vient, et dans une récente interview, il a rendu un bel hommage à son club formateur.
Eduardo Camavinga estime que le SRFC monte en puissance
Dans une interview accordée à Ouest-France, Eduardo Camavinga a évoqué le Stade Rennais, ainsi que les différentes relations qu'il a conservées depuis son départ de la Bretagne.
"J’ai encore des amis au téléphone et je les regarde quand je peux. Quand on joue le même jour, j’essaie de retrouver un résumé du match. Franchement, c’est un club qui fait peur aujourd’hui en Ligue 1. Quand on en parle en sélection, tout le monde dit que c’est compliqué de jouer au Roazhon Park. Le club monte aussi en puissance dans les résultats." Des déclarations qui devraient faire plaisir aux supporters du Stade Rennais.
"On a fait tout ce qu’il fallait. On a aussi su profiter d’une équipe fortement diminuée. On l’a fait avec les qualités indispensables de mental, d’engagement, de motivation et surtout de maîtrise technique lorsque l’on a eu le ballon. C’est très satisfaisant. Je félicite mes joueurs pour le visage que l’on a affiché ce soir.

Lorsque l’on est capable de prendre six points sur six contre une telle équipe, même si elle n’avait pas toutes ses armes, mais que l’on est aussi capable de faire des matchs aussi insipides que la semaine dernière, ça veut dire que l’on doit beaucoup progresser mentalement. Un championnat, c’est la régularité. Ceux qui atteignent les objectifs sont les plus réguliers et pas forcément ceux qui ne gagnent que les confrontations directes. Ça doit être une bonne leçon, on doit être capable d’afficher ça 90% des matchs. On a de temps en temps le droit de passer au travers mais on peut avoir des regrets sur des matchs post Coupe du Monde.
La défense à trois était pour ressortir les ballons et être en supériorité dans ce domaine. On voulait jouer et ne pas se contenter de défendre. C’était pour avoir des sécurités supplémentaires sur la prise de profondeur de Kylian Mbappé notamment. Ça permettait aussi d’avoir de la densité au milieu pour mettre la pression le plus souvent possible.
Steve Mandanda a fait des arrêts décisifs à des moments très importants du match. À 2-0, s’ils reviennent, tout peut arriver. C’est pour ça que je dis que l’on a besoin de joueurs matures et d’expérience. Steve en a vécu des "clasicos" ici. Forcément, ça vous aide à avoir une sérénité et un calme qui rejaillissent sur la défense et les autres joueurs. Par ses qualités de gardien, il a été précieux mais aussi par cette expérience qui est indispensable au très haut niveau."
Déplacement compliqué pour les Rennais mais victoire (0-2) face au Paris Saint-Germain lors de cette 28e journée du championnat de Ligue 1. Les Rouge et Noir reprendre leur 5e place, la dernière qualificative pour l'Europe.

Déplacement compliqué pour les Rennais mais victoire (0-2) face au Paris Saint-Germain lors de cette 28e journée du championnat de Ligue 1. Chez le leader du championnat, les Rouge et Noir reprendre leur 5e place, la dernière qualificative pour l'Europe en championnat. Performance XXL de Benjamin Bourigeaud et de ses coéquipiers dans un schéma tactique gagnant pour Bruno Genesio.
Bruno Genesio a passé un coup de gueule après le match nul de Rennes face à Auxerre.

Une semaine après s'être incliné à domicile face à l'Olympique de Marseille dans un choc décisif dans la course au podium (1-0), le Stade Rennais avait une occasion en or de se relancer avec un déplacement sur la pelouse d'un relégable, l'AJ Auxerre. Mais après 90 minutes très moyennes, les Bretons repartent finalement de Bourgogne avec un triste point du nul suite à leur 0-0. Très remonté contre ses joueurs, Bruno Genesio n'a pas hésité à pousser un gros coup de gueule au micro de Prime Video, pointant notamment sur doigt le comportement de ses troupes.
"Je ne pense pas que ça soit le problème (l’absence de Terrier), ça fait trois moins qu’on a repris la compétition après la Coupe du Monde, on ne peut pas se réfugier derrière ce genre d’explications ou d’excuses, on manque beaucoup trop du sens du sacrifice, d’actions tranchantes, on est lent. Je suis très déçu du comportement de mes joueurs. Le résultat, je dis toujours que c’est, non pas secondaire, mais la conséquence de ce que l’on fait, là je suis déçu du visage que l’on a affiché, de l’attitude."
Ancien entraîneur du Stade Rennais, Christian Gourcuff n'a pas laissé un très bon souvenir au club. Il s'est entretenu à ce sujet avec L'Équipe.

Cinquième de Ligue 1, le Stade Rennais n'est pourtant pas au mieux. Après un match nul décevant face à l'AJ Auxerre (0-0) samedi, le club breton peut voir le RC Lens (4ème), l'AS Monaco (3ème) et l'Olympique de Marseille (2ème) s'envoler au classement. Un constat inquiétant alors qu'il ne reste désormais plus que 11 journées à disputer. Ambitieux, les hommes de Bruno Genesio pourraient revoir leurs rêves à la baisse dans les prochaines semaines.
L'entraîneur du SRFC était très en colère après le dernier match. Il estime que ses joueurs n'ont pas fait ce qu'il fallait pour décrocher la victoire face aux Icaunais. L'absence de Martin Terrier, toujours meilleur buteur du club cette saison, ne doit pas être prise comme excuse d'après ses dires en conférence de presse d'après-match. Les Rouge & Noir pourraient également voir des pouruivants revenir sur eux, à l'image de l'OGC Nice (7ème) qui ne compte que 5 points de retard. Le tout avec un match en moins, à disputer contre le FC Nantes.
Le Stade Rennais, mon seul regret
Les difficultés de Bruno Genesio avec le Stade Rennais ne sont peut-être pas comparables avec celles vécues par Christian Gourcuff. Entraîneur du club breton de 2001 à 2002 puis de 2016 à 2017, il est revenu sur sa deuxième aventure électrique dans un entretien pour L'Équipe. Après quatre rencontres dirigées, le SRFC se retrouve 19ème et relégable. Une situation qui fragilise sa position au sein du club, tout comme celle de son président et ami René Ruello. « Les seuls regrets, c’est Rennes, car ça se passe mal les deux fois. On vient me chercher pour des projets à long terme, les choses me paraissaient claires et cela a été terrible » a-t-il d'abord confié.
Après la démission de Ruello en novembre 2017, il quitte le Stade Rennais à la demande du nouveau président Olivier Létang. Le père de Yoann Gourcuff a raconté son départ tumultueux : "À la fin de mon second passage à Rennes, j’ai eu, pendant huit jours, deux gardes du corps, qui me suivaient, toute la journée. J’avais eu des menaces physiques, plus ou moins anonymes, de la part de certains supporters. La nuit, il y avait quelqu’un qui venait avec son Malinois, il faisait des rondes et dormait dans son Kangoo. Je me levais à 7 heures et on prenait le petit-déjeuner ensemble" a-t-il poursuivi. Christian Gourcuff a pris sa retraite d'entraîneur depuis son départ du FC Nantes en 2020.