Comme de coutume, L'Equipe a dévoilé, dans son édition de jeudi, les salaires des joueurs et entraîneurs de Ligue 1. Mais qu'en est-il si l'on compare, d'un côté, le salaire mensuel brut moyen des clubs de l'élite avec, de l'autre, leur classement actuel au championnat ? Si le PSG et l'OM conservent la même position, Lens, par exemple, gagne huit positions. Tout l'inverse de l'OL...

L'inflation ? Même pas peur ! Pour les clubs de Ligue 1, visiblement, les comptes continuent de tourner à plein régime. Comme dévoilé par L'Equipe jeudi, la plupart des clubs de l'élite ont vu leur masse salariale augmenter cette saison et, pour certains, elle a même explosé. Assez pour obtenir des résultats et avoir un classement digne de ce nom et des salaires versés ? Pas vraiment, non. Du moins pas pour tout le monde.
Pour le PSG, qui possède un salaire mensuel brut moyen de 1.016.765 million d'euros, bien loin devant tous les autres, la hiérarchie est respectée puisque Kylian Mbappé, Lionel Messi, Neymar et leurs coéquipiers sont actuellement en tête du classement de Ligue 1. Derrière, avec une moyenne de 280.000 euros par mois, l'OM est également à sa place. Tout l'inverse du RC Lens, 11e au classement du salaire mensuel brut moyen... et 3e à celui du championnat. Soit la plus forte progression des vingt clubs de l'élite avec Reims, actuel 9e de L1 et 17e des salaires (+8).
Avec un bond de six places, Toulouse et Clermont sont également de bons élèves, passant de la 18 et 19e place à la 12e et 13e. Du côté des mauvais, on note le FC Nantes, qui affiche un salaire mensuel brut moyen de 100.000 euros (7e) et ne figure qu'au 14e rang en Ligue 1. L'OL n'est pas beaucoup mieux avec une chute de six places (4e à 10) entre un classement et l'autre. Selon les calculs, les Gones disposent d'un salaire brut moyen de 160.000 euros par mois, à égalité avec l'AS Monaco.
C’est un rendez-vous annuel qui tombe en cette fin mars pour cette saison. Chaque saison, L’Equipe dévoile les salaires mensuels bruts des joueurs de Ligue 1, selon ses estimations. Club par club, le quotidien sportif émet le top 10 des salaires des joueurs de l’élite française.

Cette saison, le SRFC a accueilli bon nombre de recrues, et pas moins de 7 joueurs sur 10 composant le top sont arrivées cet été. Le salaire mensuel brut moyen serait cette saison de 120 000€. Selon ces estimations, aucun joueurs du Stade rennais ne fait partie du top 30 des salaires de Ligue 1.
Bruno Genesio serait lui le 3e entraîneur le mieux payé de Ligue 1, avec un salaire brut mensuel de 250 000€, derrière Igor Tudor (330 000€) et Christopher Galtier (665 000€).
Les salaires du SRFC, selon L’Equipe :
- Terrier : 280 000€
- Toko Ekambi : 270 000€
- Kalimuendo : 250 000€
- Rodon : 240 000€
- Gouiri : 190 000€
- Mandanda : 190 000€
- Bourigeaud : 180 000€
- Theate : 180 000€
- Majer : 180 000€
- Xeka : 170 000€
Un décret publié mercredi au Journal officiel permettra à partir de jeudi et pour une durée de trois ans "l'autorisation expérimentale d'articles pyrotechniques dans les enceintes sportives non couvertes".

Un décret qui permettra l'expérimentation des fumigènes dans les stades pour une durée de trois ans a été publié ce mercredi au Journal officiel de la République française.
Cette expérimentation "permettra aux clubs sportifs professionnels, en collaboration étroite avec les associations de supporters, et avec l'accord des autorités locales, d'organiser des animations pyrotechniques réalisées par des supporters dans un cadre prédéterminé, encadré et sécurisé", précise le texte.
Comme dans le cadre des expérimentations déjà mises en place depuis 2019 et encadrées par la loi du 2 mars 2022, les animations nécessitent une demande d'autorisation conjointe du club et du propriétaire du stade auprès de la préfecture locale au moins un mois avant le match concerné.
Le but : "Tendre vers la disparition de l'utilisation illégale et non sécurisée d'articles pyrotechniques dans les tribunes des stades".
Selon Le Parisien, Adrien Truffert, blessé à la cheville lors du match au PSG, serait forfait pour le reste de la saison. Il pourrait donc manquer l’Euro Espoirs.

C’est une mauvaise nouvelle pour le Stade Rennais et pour l’équipe de France Espoirs. Sorti sur blessure lors du match au PSG, le 19 mars, le défenseur latéral Adrien Truffert ne devrait plus rejouer jusqu’à la fin de la saison, selon les informations du Parisien.
Touché à la cheville, il devrait se faire opérer. Son arrêt est estimé à trois à quatre mois. Sa présence pour l’Euro Espoirs (21 juin - 8 juillet) semble donc plus qu’incertaine.
Au travers de statistiques bien précises, le site officiel de la Ligue 1 a donné des indices sur les formations qui courent le plus. Le Stade Rennais et le RC Lens s'illustrent, au contraire du PSG et de l'OM, loin derrière. Zoom sur les performances athlétiques en Ligue 1 Uber Eats après 28 journées.

On peut donc être 5e de Ligue 1 et ne pas ménager ses efforts. C'est le cas du Stade Rennais qui, dans l'élite, est la formation qui avale le plus de kilomètres par match. Comme le précise le site de la Ligue 1, "avec 119,6 km parcourus par match, les Rouge et Noir dominent la concurrence. Généreux dans l’effort, le SRFC court ainsi 1,6 km de plus par match que son premier poursuivant, le RC Strasbourg Alsace. On trouve derrière, le RC Lens (117,8 km par match), le FC Lorient (117,6) et le Stade de Reims (117,5). L'OM n'est qu'au 8e rang, (116,7), l'OL au 11e (115,8) et le PSG, tenez-vous bien, occupe l'avant dernière position avec 111 kilomètres parcourus.
"Bien placé sur la longueur, le RC Lens l’est encore mieux sur les sprints. Avec 171 sprints effectués par rencontre, les Sang et Or arrivent devant le Stade Rennais, deuxième du classement avec une moyenne de 164 sprints. Ces deux formations ont fait le trou sur leurs premiers poursuivants. Le Toulouse FC arrive troisième avec 154 sprints par rencontre, juste devant l’AS Monaco (153), l’OM (152) et le LOSC (151).
Le PSG ne figure qu'au 15e rang avec 134 sprints par match.
Après que Christopher Wooh ait été blessé à la tête avec le Cameroun il y a quelques jours, c'est au tour de Warmed Omari de subir un pépin physique.

En effet, L'Equipe rapporte que le défenseur du Stade Rennais souffre de douleurs aux adducteurs et devra manquer le match des Bleuets face à l'Espagne ce mardi soir.
Une mauvaise nouvelle pour l'Equipe de France Espoirs, mais aussi pour Bruno Genesio, qui pourrait être privé de son défenseur pour la réception du RC Lens samedi prochain au Roazhon Park.
Les violences qui émaillent les manifestations contre la réforme des retraites sont l'objet d'une grande bataille auprès de l’opinion. Pour le gouvernement, il s'agit de décrédibiliser une contestation qui le dépasse en agitant le chiffon rouge du chaos. Avec parfois des termes et une rhétorique familiers aux habitués des tribunes de foot.

Et si c’était Charles III lui-même qui avait décidé d’annuler sa venue en France, par solidarité avec les manifestants ou envers les supporters de Liverpool ? Les images de charges policières sans discernement ou de gaz lacrymo balancées sur des gens bloqués, impuissants, dans des « nasses », ont dû rappeler de bien mauvais souvenirs de l’autre côté de la Manche. On y attend d’ailleurs toujours des excuses ou du moins que des responsables soient sanctionnés.
À l’instar du mouvement ultra ou des supporters en général, il est frappant de constater à quel point les autorités et surtout les responsables politiques semblent fébriles face à des phénomènes sociaux qu’ils aiment mieux redouter que comprendre.
En matière de maintien de l’ordre et de répression, et bien sûr de « contrôle » des « foules » (une expression lourde de sens que le président de la République n’a pas hésité à dégainer), le foot a souvent été précurseur. La loi olympique qui vient d’être votée l’illustre, puisqu’on y retrouve par exemple la surveillance vidéo algorithmique. Plus largement, les amalgames présents dans le discours officiel sur le public des stades, le mouvement ultra et le hooliganisme, ont résonné étrangement dans certaines réactions politiques ces dernières semaines. Avec ce besoin de justifier des formes de répression « au spectre large » au nom de la violence de certaines franges, tout en assurant vouloir séparer le bon grain de l’ivraie. Et au bout du compte, s’autoriser à piétiner l’état de droit et les droits des citoyens. À l’instar du mouvement ultra ou des supporters en général, il est frappant de constater à quel point les autorités et surtout les responsables politiques semblent fébriles face à des phénomènes sociaux qu’ils aiment mieux redouter que comprendre.
Atteintes aux libertés fondamentales
Depuis longtemps, le petit monde des gradins vit sous le coup d’atteintes – désormais installées dans la loi de la République – aux libertés fondamentales, notamment celle de circuler. Les interdictions administratives de stade, dont la plupart sont pourtant cassées par les tribunaux, ont établi la légitimité d’une répression « préventive » à l’aveugle. Cette démarche infuse dorénavant dans le champ politique. De la sorte, les interpellations brutales et gardes à vue sans fondement n’ont cessé de se généraliser. L’Association de défense des libertés constitutionnelles (Adelico) a ainsi déposé une requête en référé devant le tribunal administratif de Paris à ce propos. Dans la capitale, 425 personnes ont été placées en garde à vue lors des trois premières soirées de manifestations spontanées qui ont suivi le 49.3. Parmi elles, 52 ont été effectivement poursuivies. Même Claire Hédon, la Défenseure des droits, s’est inquiétée des « conséquences d’interpellations qui seraient préventives ».
En outre, la couverture médiatique, surtout sur les chaînes d’info en continu, reprend un schéma assez similaire au traitement des débordements qui s’étaient multipliés dans les tribunes après la sortie du confinement. Une disproportion entre la surreprésentation des images fortes des dégradations et une complaisance permanente face à des violences policières toujours évoquées au conditionnel. Le maintien de l’ordre se transforme en une fin en soi, au nom de la peur des « factieux ». Or l’article 12 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 soulignait que « la garantie des droits de l’homme et du citoyen nécessite une force publique : cette force est donc instituée pour l’avantage de tous, et non pour l’utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée ». La police est un service public, y compris au service du public des stades ou celui de la rue.
Le milieu offensif de Lorient, Enzo Le Fée, n'a pas fermé la porte à un départ au Stade Rennais.

Dans Le Télégramme, Enzo Le Fée a annoncé ce lundi son départ de Lorient à l'issue de la saison. "C’est le moment pour moi de partir. J’ai attendu une proposition de contrat du FC Lorient jusqu’à décembre. (...) J’espère partir dès cet été pour que mon transfert rapporte de l’argent au FC Lorient."
Julien Stéphan, désormais sans club après son départ du banc de Strasbourg en janvier, est revenu sur le plateau de Salon VIP sur beIN Sports, sur son passage au Stade Rennais et sa démission.

Invité sur le plateau de Salon VIP sur beIN Sports, Julien Stéphan, ancien entraîneur du Stade Rennais et du Racing Club de Strasbourg, qu’il a quitté début janvier, est revenu sur son expérience (2018-2021) en tant qu’entraîneur des "Rouge et Noir".
"L’avantage de commencer dans un club qu’on connaît très bien, de maîtriser le contexte parfaitement… L’inconvénient est peut-être de prendre les choses trop à cœur quand cela devient difficile et de considérer qu’on est la cause des problèmes quand cela va moins bien."
Le coach rennais, vainqueur de la Coupe de France 2019, avait démissionné le 1er mars 2021 après un enchaînement de résultats en dents de scie. Un choix qu’il regrette après coup. "Quand j’ai démissionné, je pense que j’ai fait une erreur à ce moment-là. Si c’était à refaire, je ferai différemment."