Venu en zone mixte avant la trêve du Mondial au Qatar, Olivier Cloarec, le discret président du Stade Rennais, évoque un parcours quasi sans faute de son club et des ambitions intactes, voire rehaussées.

Avec 31 points en 15 journées et une qualification en barrages de la Ligue Europa, l’entraîneur Bruno Genesio a parlé d’un « excellent début de saison ». Vous confirmez ?
Oui, je partage évidemment son avis. Tant au niveau comptable qu’au niveau de la manière, on est très contents de ce qui s’est passé sur ces derniers mois. Trente et un points, c’est le nombre de points que nous avions à la trêve la saison passée. Là, on a quatre matchs en moins… Au niveau performances, c’est très, très bien. Sur certains matchs, on a aussi montré de belles choses. Même si, sur les derniers, c’était un peu plus laborieux sur le terrain, il faut aussi le dire. Mais le bilan est très satisfaisant, oui.
À la fin du mercato, les doutes existaient, sur l’ensemble des lignes finalement. Ce groupe a vite pris corps, comment l’expliquez-vous ?
À chaque mercato, il y a des doutes. Chaque club pense avoir fait le meilleur qui soit et puis il y a des réussites et des échecs. Aujourd’hui, on est très content du mercato effectué. Encore une fois, c’est un travail au quotidien, réalisé par Florian Maurice (directeur technique) et toute son équipe, notamment Jérôme Bonnissel (responsable des scouts), qui porte ses fruits. C’est bien, mais on est mi-novembre. L’important, ce sera le 5 juin prochain…
Le Stade Rennais semble avoir changé de dimension, en assumant d’être un « gros » de L1 aujourd’hui, non ?
Je ne sais pas si on est un « gros », mais on le répète, et à maintes reprises : le club a de l’ambition. On travaille pour ça. On est très content de répéter les performances qui ont été faites les saisons passées. Cela fait cinq ans qu’on fait la coupe d’Europe. On a été, cette année, qualifié pour le tour suivant, après quatre journées en poules. Le club progresse. Ce qui est, pour moi, marquant : l’an dernier, on a fait 13 matchs sans défaite, aujourd’hui, on est sur une série en cours de 17… Ça démontre que le Stade Rennais est solide, pas un des favoris, mais solide, oui. Quand on est compétiteur, l’objectif est de gagner quelque chose à la fin, mais on va y aller progressivement.
Rennes est sur le podium, l’objectif Europe bascule-t-il en objectif Ligue des champions ?
Sept-huit équipes vont lutter pour une place sur ce podium. Il reste encore beaucoup de matchs. Ce n’est pas faire de la langue de bois. Mais je vous confirme qu’on fera tout pour finir le plus haut possible. On a de l’ambition, mais il faut continuer de travailler. On sait que la deuxième partie de saison va être très haletante, avec un rythme effréné, avec des échéances très importantes dès la fin du mois de décembre.
Rennes va-t-il profiter de cette trêve pour entamer/poursuivre des négociations pour des prolongations, notamment avec Hamari Traoré, libre en juin 2023 ?
On n’a pas chômé dans ce domaine depuis l’été dernier (prolongations de Tait, Bourigeaud, Meling, Terrier, Désiré Doué, Majer)… Pour Hamari, on va en discuter avec lui. On a fait un point avec lui. Ça va dépendre de pas mal de paramètres.
Quelle sera la teneur du mercato, avec un groupe qui tourne ?
Je serai tenté de vous dire qu’il sera calme. Mais on ne maîtrise pas le paramètre Coupe du monde… Logiquement, ça ne devrait pas bouger beaucoup. En tout cas, je le souhaite.
Une autre satisfaction, c’est le Roazhon Park qui est à guichets fermés depuis août…
On en est très, très content, oui. Tout va de pair : vous gagnez, vous attirez du monde. On est très content pour les supporters. J’étais très déçu qu’il n’y ait pas encore, ce samedi, le RCK (en raison de la suspension de la tribune bas Rose, pour utilisation de fumigènes)… En termes d’ambiance, sans eux, ce n’est pas la même chose. Mais, oui, être à guichets fermés, depuis la fin de la saison passée, c’est une vraie satisfaction, ça démontre l’engouement autour du club, que le club grandit, qu’il attire des gens dans une zone de chalandise qui ne cesse de croître d’année en année.
L’équipe de France U19 a facilement disposé du Kazakhstan, ce mercredi (7-0). Des Rennais ou anciens Rennais se sont illustrés, comme Mathys Tel et Lesley Ugochukwu.

Les Bleus U19 se sont tranquillement imposés contre le Kazakhstan (7-0), ce mercredi, lors du premier match de qualification pour l’Euro 2023. L’ancien Rennais Mathys Tel, désormais au Bayern Munich, a été particulièrement inspiré en réalisant un triplé. Lesley Ugochukwu, le milieu du Stade Rennais, a également inscrit un but, le troisième. Ces deux joueurs faisaient, à respectivement 17 et 18 ans, leurs premiers pas avec la sélection U19.
Victime d'insultes racistes sur les réseaux sociaux après la blessure de Christopher Nkunku, mardi, Eduardo Camavinga a reçu mercredi le soutien de son coéquipier, forfait pour la Coupe du monde.

Forfait pour la Coupe du monde au Qatar (20 novembre - 18 décembre) après une entorse du genou gauche contractée mardi à l'entraînement, Christopher Nkunku s'est exprimé mercredi sur ses réseaux sociaux. Le milieu offensif de Leipzig a tenu à accorder une pensée à son "coéquipier Eduardo Camavinga, injustement pris pour cible" à la suite de l'action qui a entraîné la blessure de Nkunku, dans laquelle le jeune milieu de terrain du Real Madrid était impliqué.
Camavinga a en effet été victime d'insultes racistes sur les réseaux sociaux après l'annonce du forfait de son coéquipier. "La Coupe du monde doit être un moment de communion et non de division", a poursuivi Christopher Nkunku, assurant qu'il serait le "premier supporter" de l'équipe de France au Qatar.
Johan Hamel, résidant à Jacou, est décédé ce mardi 15 novembre au soir. Il officiait en Ligue 1 depuis la saison 2016-2017.

C'est une terrible nouvelle qui vient de frapper l'arbitrage et l'ensemble du football français. Âgé de 42 ans, le Jacoumard Johan Hamel nous a quittés mardi soir des suites d'un AVC alors qu'il s'entraînait.
L'arbitre international avait fait ses débuts il y a une dizaine d'années (2015-2016 en Ligue 1) et avait dirigé plus de 300 matches au niveau professionnel (200 de L1 ou de L2). Il était encore arbitre vidéo, dimanche en début d'après-midi, à l'occasion de la rencontre entre le Paris Saint Germain et l'AJ Auxerre. Apprécié de tous pour sa gentillesse et son sens du collectif, il venait également de créer, près de Montpellier, un centre de formation de BTP.
Le 20 novembre prochain, la Coupe du Monde de la FIFA 2022 tirera son coup d’envoi au Qatar. Mais depuis quelques mois, l’approche de la compétition est très controversée, notamment avec un appel au boycott des médias et des sportifs pour dénoncer son impact écologique considérable et le non-respect des droits de l’homme qui a entraîné la mort d’au moins 6500 ouvriers lors de la construction des infrastructures.

Récemment, le comité d’organisation du Qatar a de nouveau fait grincer des dents en publiant un document de 16 pages sur les règles de vie que les supporters devraient adopter dans le pays. Parmi elles, ne pas fixer un Qatari dans les yeux, ne pas s’approcher ni étreindre les hôtes féminins, s’habiller avec des vêtements couvrants les épaules et les genoux ou encore ne pas brandir un drapeau LGBTQIA+.
Face à cette dernière consigne jugée discriminante, l’association Stop Homophobie s’est associée à Pantone pour concevoir un drapeau spécial ne pouvant évoquer aucun soupçon. En effet, le traditionnel drapeau arc-en-ciel apparaît dorénavant blanc, tandis que chaque coloris a été remplacé par son code couleur Pantone, rendant leur distinction impossible par les autorités.
Derrière cette initiative intitulée “Colors of Love” et imaginée en collaboration avec l’agence TBWA Paris, l’association a tenu à pointer du doigt le caractère fédérateur et égalitaire de l’un des événements sportifs les plus attendus au monde qui a été évincé en dépit des droits humains.
Plusieurs collectifs organisaient un "banquet" sous les fenêtres du conseil municipal, notamment pour manifester leur opposition à l’extension du centre d’entraînement du Stade rennais.

Jusqu’au 9 décembre, le public est invité à donner son avis sur le projet polémique d’extension du centre d’entraînement du SRFC à la Piverdière, au sud-ouest de Rennes.
En une semaine, déjà 180 contributions ont été déposées. Et autant dire que le registre en ligne de l’enquête publique sur l’extension du Stade rennais se transforme en foire d’empoigne. Depuis le 8 novembre, le public est en effet invité à donner son avis sur ce projet polémique du club de foot de la capitale bretonne. Les Rouge et noir entendent rénover leur centre d’entraînement vieillissant sur le site de la Piverdière. L’emprise passerait de 11,4 à 15 ha afin de construire deux terrains supplémentaires.
D’un côté, les opposants à ce projet, accusé d’artificialiser les dernières terres cultivables de la Prévalaye, écrin de verdure situé au sud-ouest de Rennes. "Ne validons pas un projet qui va détruire un milieu naturel porteur de biodiversité au profit d’un complexe sportif inutile", écrit par exemple Romain. Un discours porté depuis des années par des militants écologistes et les associations implantées sur place. Après de nombreuses discussions avec la mairie et le club, un semblant de consensus a été trouvé au sein du comité de gestion, instance de consultation des acteurs de terrain. Mais les plus remontés restent opposés à toute extension.
Commissaire enquêteur indépendant
De l’autre, les supporters du SRFC, favorables à ce projet qui poussera "le club vers de meilleures performances" et entraînera "des retombées économiques et une renommée culturelle importante", lit-on sur le site de l’enquête publique. Certains, au passage, ne se privent pas de chambrer les opposants dans des termes parfois peu amènes. "En vert et contre tout ! Voici le mot d’ordre des écolos… Oui à la nouvelle Piverdière !", s’exclame notamment "un abonné au stade depuis 20 ans". La plupart des commentaires étant anonymes, difficiles de savoir qui se cachent derrière, d’autant que le site n’interdit pas de publier plusieurs commentaires à la suite.
L’enquête publique se poursuit jusqu’au 9 décembre inclus. En plus du dépôt en ligne des contributions, des permanences physiques sont également organisées à l’hôtel de Rennes métropole les après-midi du 23 novembre et des 1er et 9 décembre. La procédure est placée sous l’autorité d’un commissaire enquêteur indépendant qui rendra un rapport dans les semaines suivantes. La préfecture et la mairie, chargées de délivrer les autorisations nécessaires au projet, ne sont cependant pas tenues de respecter son avis. C’est lui, aussi, qui sera chargé d’analyser les observations du public. Au rythme où les choses sont parties, il risque d’avoir un peu de lecture.
La nouvelle a été un nouveau coup dur pour l’équipe de France. Victime d’un choc avec Eduardo Camavinga à l’entraînement, Christopher Nkunku a été contraint de déclarer forfait pour la Coupe du monde. Le joueur du RB Leipzig souffre d’une entorse au genou qui le tiendra éloigné des terrains durant quelques semaines.

Impliqué dan le choc avec l’ancien Parisien, Camavinga a logiquement été affecté par le forfait de son coéquipier. Et malheureusement, le joueur du Real Madrid a payé son acte sur les réseaux sociaux. Plusieurs énergumènes nt en effet posté plusieurs insultes dont certaines racistes sur le dernier post Instagram du Merengue.
Fort de son succès étriqué sur Toulouse (2-1), qui l’amène à 31 points, le Stade Rennais va passer la trêve internationale au chaud, sur le podium de Ligue 1, derrière Lens et le PSG.

Avec 31 points, le Stade Rennais va rester jusqu’au 28 décembre sur le podium de Ligue 1 et demeurer invaincu près de cinq mois (17 matchs sans défaite depuis le 31 août). L’an dernier, au même stade de la saison, avec 28 unités, le groupe de Genesio s’était installé provisoirement sur la deuxième marche du championnat. Là, il passera donc la trêve sur le podium, avec trois points de plus, mais une marche plus bas. Et des ambitions intactes, voire revues à la hausse.
Un bijou collectif de but
Pour trouver la faille, les Rennais ont d’abord réalisé un bijou collectif dont ils ont le secret depuis plusieurs mois. Après un coup du foulard réussi sur Sylla, Bourigeaud se retrouvait à la conclusion d’un redoublement de passes, puis d’un extérieur du pied gauche de Majer (25').
Sur les huit derniers matchs, l’inusable vice-capitaine affiche deux buts et six passes décisives. Terrier (27'), Gouiri (36') et Majer (52') exécutaient de lourdes frappes plein axe que Dupé avait du mal à gérer. C’était sur un nouvel essai repoussé de Terrier que Kalimuendo redonnait l’avantage (2-1, 58'). Car Mandanda avait dû intervenir devant Van den Boomen (54'), avant de s’incliner face à Dallinga (1-1, 55'). Puis de briller, à nouveau, devant Chaïbi d’une folle claquette (60').
Hormis les internationaux, les Rennais se retrouveront le 30 novembre pour leur reprise, avant une deuxième partie de saison excitante, avec un podium à conserver mais aussi une scène européenne où briller, mi-février, face au Shakhtar Donetsk en barrages de la Ligue Europa. Appétissant, non ?
Les souvenirs du champion du monde 1998 Stéphane Guivarc’h (52 ans) tournent autour de la Coupe du monde et des nombreux anciens clubs de l’attaquant breton.

Le joueur le plus fort avec lequel vous avez joué ?
Zidane, je ne peux pas dire autre chose. Techniquement très doué, super vision de jeu, mec gentil, que des qualités. Il savait éliminer, faire les passes précises, marquer. Il savait tout faire. Et même en travaillant 24 heures sur 24, je n’aurais jamais eu sa technique.
Le joueur le plus fort que vous avez affronté ?
Le Croate Davor Suker, un super joueur, combatif, finisseur.
Le joueur que vous détestiez ?
Un qui me cassait les pieds, sincèrement, c’est l’ltalien Fabio Cannavaro. Il te marchait sur les pieds, était vraiment agressif et pas toujours dans le bon sens du terme. Mais comme je ne suis pas du genre à me laisser faire, lors du quart de finale de la Coupe du monde en 1998, je me suis protégé. À un moment, il a voulu passer sa tête et il s’est pris mon coude. Ce n’était pas volontaire, mais il était ouvert et j’ai pris un jaune. J’ai lu des années plus tard qu’il m’en voulait encore.
Votre onze idéal ?
C’est le onze de la Coupe du monde avec Barthez - Thuram, Desailly, Blanc, Lizarazu - Karembeu, Deschamps, Petit - Zidane, Djorkaeff et moi devant. C’était une équipe équilibrée, partie de rien et qui a pris du volume et de la confiance au fur et à mesure de la compétition. Défensivement, c’était très fort. Offensivement, c’était plus compliqué, car j’étais tout seul devant mais avec des mecs aussi talentueux que Zidane et Djorkaeff, on s’en sortait, d’autant qu’il suffisait de marquer un but car on n’en prenait pas.
Votre meilleur souvenir ?
La Coupe du monde 1998, même si j’ai ce petit regret de n’avoir pas marqué durant la compétition. J’en étais à 72 matchs sur la saison à cause notamment de la Coupe Intertoto et je me suis blessé lors du premier match contre l’Afrique du Sud. A posteriori, je me dis que Guy Roux aurait pu un peu ménager ses internationaux en vue de la Coupe du monde. Cette saison-là, j’ai quand même inscrit 47 buts toutes compétitions confondues, mais j’aurais préféré en mettre 20 de moins et marquer en Coupe du monde.
Votre pire souvenir ?
L’arrêt de ma carrière qui n’était pas prévu. J’étais revenu en Bretagne à Guingamp par rapport à ma mère qui était très malade. Je pouvais la voir le mercredi et le dimanche. En début de saison, je me suis fait opérer du ménisque interne par le professeur Jaeger à Strasbourg, mais je ne m’en suis jamais vraiment remis. J’ai toujours eu une gène après. D’ailleurs, Le Graët a pensé que j’étais arrivé blessé.
L’équipe où vous auriez aimé jouer ?
Le Paris SG. J’ai rencontré (Charles) Biétry juste avant la Coupe du monde. Je lui ai indiqué le prix de mon transfert (35 millions de francs, soit 5,3 M€) mais lui m’a dit qu’il n’avait pas d’argent. J’ai donc signé à Newcastle où l’entraîneur qui m’avait recruté (Dalglish) s’est fait virer. Son successeur Gullit m’a mis au placard. Biétry est revenu à la charge à l’intersaison, mais il voulait un prêt. Si j’avais eu une proposition de Paris, je n’aurais pas signé à Newcastle.
La plus grosse altercation à laquelle vous avez assisté ?
À Auxerre, un joueur de la génération des Cissé, Mexès, Kapo etc. arrive un jour en retard à 9 h 45. Daniel Rolland, qui coachait à l’époque, lui dit : "ça ne te dérange pas de faire attendre les autres". Et le mec de 18 ans lui répond : "Tu vas pas me faire chier pour un quart d’heure !" Des bagarres et des engueulades, je n’en ai pas de souvenir. Après, sur le terrain, tu pouvais avoir des caractères de cochon comme Stéphane Carnot, que j’adore. Quand il perdait un ballon, ce n’était jamais de sa faute. Il avait toujours une excuse.
Une consigne que vous n’avez pas comprise ?
Quand tu perds, en général, tu débriefes. Mais Guy Roux ne débriefait jamais, il passait tout de suite au match suivant. Peut-être qu’il avait raison, alors qu’avec d’autres, on restait une heure ou deux heures sur le match.
Le coach avec lequel vous vous êtes senti en symbiose ?
Ils m’ont tous appris quelque chose. Guy Lacombe, par exemple, avait des séances très intéressantes sur le plan tactique. On faisait avec lui des séances de deux heures, voire deux heures et demie, contre une heure et demie pour les autres.
Votre meilleur match ?
J’ai deux matchs références. Le quart de finale de Coupe de la Ligue qu’on remporte 3-2 à Marseille (le 17 février 1998). Je marque les trois buts. On entendait les mouches voler dans le stade. Mais trois jours plus tard, je suis revenu avec l’équipe de France au Vélodrome, et les supporters m’ont jeté des trucs et à moitié insulté durant l’échauffement.
Et il y a aussi ce quart de finale retour en Coupe de l’UEFA (ex-Ligue Europa) contre la Lazio de Rome, où je marque les deux buts qui nous permettent de faire match nul (2-2). Dommage, car on avait perdu 1-0 là-bas et il y avait moyen de passer au retour. Mais notre arrière gauche qui était blessé n’aurait pas dû jouer et Mancini avait inscrit un penalty qui n’existait pas.
Un match qui reste dans votre mémoire de spectateur ou téléspectateur ?
La finale de l’Euro 84 contre l’Espagne, un premier titre pour l’équipe de France qui consacre une génération exceptionnelle et la demi-finale de la Coupe du monde en Espagne contre l’Allemagne à Séville en 1982.
Un joueur ou des joueurs que vous aimez bien aujourd’hui ?
Kylian Mbappé. Il a tout. Il est monstrueux. On dirait une machine. Il va vite, il marque des buts, il est technique. Il faut qu’il garde la tête sur les épaules. Mais c’est bien qu’il soit resté à Paris pour aider le club à enfin remporter la Ligue des champions.
Repères
- 6 septembre 1970 : naissance à Concarneau.
- 18 mai 1996 : champion de France division 1 avec l’AJ Auxerre
- 12 juillet 1998 : champion du monde avec l’équipe de France.
- 4 mai 2002 : dernier match pro avec En Avant Guingamp en Ligue 1. Tous ses clubs : Brest Armorique (1989-91), EA Guingamp (1991-1995), Auxerre (1995-98), Stade Rennais (1996-97), Newcastle (1998), Glasgow Rangers (1998-99), Auxerre (1999-2001), EA Guingamp (2001-02).