Le journaliste de l’AFP, Arman Soldin, mort en Ukraine mardi 9 mai 2023, a vécu à Rennes dans sa jeunesse - portant même un temps les couleurs du Stade Rennais.

Journaliste reporter d‘images pour l’AFP, Arman Soldin a été tué mardi 9 mai lors d‘une attaque de roquettes près de Tchassiv Iar dans l’est de l’Ukraine. Né à Sarajevo, le coordinateur vidéo de 32 ans avait grandi à Rennes - fréquentant notamment les bancs du lycée Saint-Martin. "Je me souviens bien de lui quand il est arrivé en seconde, c’était un très bon élève", raconte un ancien professeur.
Fan de football, il avait également porté les couleurs du Stade Rennais entre 2006 et 2008. Sur les réseaux sociaux, le club a posté un message pour honorer sa mémoire. "L‘ensemble du club adresse ses sincères condoléances à la famille et aux proches d’Arman", écrit le SRFC. "Passionné des Rouge et Noir, il avait porté nos couleurs de 2006 à 2008 en U13 et U15".
Nombreux hommages
Parmi les nombreux hommages publiés depuis hier, il y a également celui de Nathalie Appéré la maire de Rennes qui a adressé ses condoléances à sa famille et à ses proches. "Arman Soldin est mort sous les bombes russes en Ukraine alors qu’il faisait son métier de journaliste. Il avait grandi à Rennes. Des pensées solidaires pour sa famille, ses proches et ses collègues". Le président du conseil départemental d‘Ille-et-Vilaine, Jean-Luc Chenut, lui a également rendu hommage.
Le troisième gardien du Stade rennais a vidé son casier au centre d’entraînement, ce mardi 9 mai. En accord avec ses dirigeants, il a été décidé qu’il terminerait la saison avec l’équipe réserve.

C’est un sujet qui a agité les dernières heures à Rennes (6e de Ligue 1). Alors que le club breton, toujours en course pour accrocher un ticket européen, ne traverse pas sa meilleure période, un événement surprenant est venu bousculer le quotidien des hommes de Bruno Genesio en ce mardi 9 mai. Tout s’est passé dans la matinée. Mécontent du visage de son équipe à Nice samedi dernier (défaite 2-1), l’entraîneur rennais a réuni son groupe avant l’entraînement. Il aurait tenu un discours mobilisateur, rappelant sa confiance envers ses joueurs tout en les mettant face à leurs responsabilités. Jusqu’ici rien d’anormal.
C’est à la sortie du terrain que les membres de l’équipe ont constaté le départ d’un des leurs : Romain Salin. Sans qu’on ne lui demande de le faire, a priori, le troisième gardien dans la hiérarchie derrière Mandanda et Alemdar aurait vidé son casier selon plusieurs sources concordantes. Ce départ précipité a surpris plusieurs de ses partenaires. Joint par nos soins, le portier de 38 ans n’a pas souhaité faire de commentaire.
C’est plus tard dans l’après-midi qu’il a été décidé, en accord avec ses dirigeants, que Salin terminerait la saison avec l’équipe réserve. Le joueur souffre de ne pas jouer davantage (aucun match cette saison) et l’aurait exprimé à sa direction. Il s’entraînera avec le groupe de National 2 ces prochains jours.
Grâce à la victoire du Real Madrid (2-1) face à Osasuna samedi en finale de Coupe du Roi, Eduardo Camavinga a désormais remporté tous les trophées possibles avec le club espagnol, à seulement 20 ans et en l'espace de deux saisons.

En l'espace de deux saisons avec le Real Madrid, Eduardo Camavinga a déjà tout gagné avec un club espagnol. Samedi, la formation merengue s'est imposée face à Osasuna (2-1) en finale de Coupe du Roi, offrant au joueur français le dernier trophée possible qu'il était en mesure de gagner avec son club.
Arrivé en provenance de Rennes au Real Madrid en août 2021 contre 31 millions d'euros, hors bonus, Eduardo Camavinga a déjà remporté six trophées avec le club madrilène. Pour sa première saison, précieux dans son rôle de joker, il réalisait le triplé Ligue des champions-Liga-Supercoupe d'Espagne.
Le Real Madrid peut encore conserver son titre en Ligue des champions
Le 10 août dernier, le Real Madrid commençait sa saison en battant l'Eintracht Francfort en finale de Supercoupe d'Europe. Puis, l'équipe de Carlo Ancelotti a dominé Al-Hilal le 11 février pour décrocher la Coupe du monde des clubs. Il ne manquait donc plus que la Coupe du roi sur la scène nationale pour que la collection soit complète pour Camavinga.
Cette saison, Eduardo Camavinga a confirmé les attentes placées à son sujet, participant à 52 rencontres toutes compétitions confondues. Si le Real Madrid ne sera pas en mesure de conserver son titre en Liga, il peut toujours ajouter un nouveau titre en Ligue des champions. La demi-finale aller aura lieu mardi face à Manchester City au Santiago Bernabeu.
Présent lors de la dernière Coupe du monde, où il a été reconverti en latéral gauche par Didier Deschamps, Eduardo Camavinga a néanmoins échoué avec les Bleus en finale face à l'Argentine. Au vu de sa polyvalence et de ses prestations, difficile d'imaginer qu'il puisse louper le wagon pour l'Euro 2024 sauf blessure. Il faudra attendre également pour le voir ajouter la Ligue des nations à son palmarès puisque la France n'est pas qualifiée pour le prochain Final Four.
Sous contrat jusqu’en juin 2025 au Stade Rennais et prolongé en début de saison, Bruno Genesio (56 ans) va bien rester en Bretagne la saison prochaine. Après avoir démenti des tensions avec son directeur sportif Florian Maurice, le technicien français souhaite poursuivre l’aventure au SRFC.
Comme indiqué par L’Equipe, l’ancien coach de l’OL, approché pour un nouveau départ à l’étranger, ne bougera pas de Rennes, et ce quel que soit l’issue de la saison. Qualifié ou non pour l’Europe, le club breton pourra donc miser sur la continuité. Le quotidien précise, par ailleurs, que Genesio devrait également être plus impliqué dans le processus de recrutement…
Après avoir longuement réfléchi à son avenir, l'entraîneur restera à Rennes quoi qu'il arrive, avec la confiance d'un club misant sur la stabilité et la nécessité de s'améliorer dans le recrutement.

Alors qu'il lui reste deux ans de contrat à Rennes, qui l'avait prolongé en début de saison, Bruno Genesio a eu, dernièrement, une approche intéressante concernant la suite à donner à son avenir. Ceci peut expliquer cette période où il semblait interrogatif, fin mars-début avril, quand son équipe patinait et qu'une autre aventure pouvait se profiler, notamment à l'étranger. Cet épisode est derrière lui. Quoi qu'il arrive, et même si l'Europe n'était finalement pas au bout du chemin, il poursuivra à Rennes et le club breton ne le lâchera pas, privilégiant la continuité d'un banc assez mouvant en 25 ans d'ère Pinault (13 changements).
Parfois, les entraîneurs ont sauté dans un club plus grand (Halilhodzic au PSG, Bölöni à Monaco) quand le plus marquant, Julien Stéphan (Coupe de France et huitièmes de finale de Ligue Europa 2019), était parti de lui-même, ce qu'il a regretté récemment. En mars 2021, Genesio lui succédait et réalisait la saison la plus emballante sur le plan du jeu en 2021-2022 (101 buts marqués toutes compétitions confondues), avec l'éclosion de Martin Terrier.
Genesio (56 ans) a un profil qui colle bien à Rennes, valorisant la formation, exigeant et souple, posé et ambitieux, même s'il a beaucoup plus de mal à piloter son équipe depuis janvier et la grave blessure de son attaquant, notamment. Ici et là, il a souligné des carences (agressivité, inexpérience, vice, maturité, fragilité mentale, coups de pied arrêtés), qui se rejoignent et renvoient parfois au recrutement.
« On n'est pas aussi largués qu'on veut bien le dire »
Bruno Genesio, entraîneur de Rennes
D'ailleurs, la stabilité, celle de son association avec un jeune président, Olivier Cloarec (49 ans), et son ami directeur sportif, Florian Maurice, ne sera pas synonyme d'immobilisme, le but étant de rester dans le haut du pavé avec une équipe plus intense et plus enthousiaste dans l'état d'esprit. Genesio aura globalement plus de prise sur la constitution de l'effectif après un mercato estival 2022 qui n'a pas été géré de façon optimale, quand on se souvient notamment qu'il a fallu trouver un défenseur central fin juillet quand le départ de Nayef Aguerd était acté depuis des mois, le club ayant lambiné sur la piste Kim Min-jae. Avec l'expérience, le trio tâchera de se montrer plus efficace et d'identifier plus efficacement les profils selon les besoins. Il faudra notamment refonder le milieu et définir une défense axiale plus stable.
Pour l'heure, Rennes n'a pas non plus perdu toutes ses qualités, notamment dans l'animation offensive. Si l'équipe de Genesio a lâché assez tôt sa quête de podium, elle peut encore finir septième comme quatrième puisque les autres prétendants ont aussi des trous d'air. L'ancien coach de l'OL sait que sa formation marche au coup par coup : elle peut être incapable de marquer, être solide puis friable, efficace pour transpercer les défenses.
Le Stade Rennais arrive à Nice dans un moment où il est plus libéré à la maison et plus en difficulté à l'extérieur. Jeudi, le technicien cherchait à stimuler ses troupes : « J'observe qu'on a 56 points après 33 journées, comme l'an passé. Que disait-on alors ? Que c'était très satisfaisant. On a le même nombre de points, le même nombre de buts encaissés, juste moins de buts marqués. » Et presque le même nombre de revers (11, contre 12 la saison passée). « Et on était troisièmes, des équipes tournaient moins forts, ajoutait Genesio. Évidemment, on est conscients que la deuxième partie de saison n'est pas ce qu'on aimerait qu'elle soit, mais on n'est pas aussi largués qu'on veut bien le dire. »
Rester européen sans Terrier serait une performance, et si ce n'est pas le cas, Genesio avait indiqué que ce serait un échec personnel. Mais qui ne l'empêchera pas d'avancer encore avec Rennes.
Le départ de Lionel Messi ne fait plus aucun doute pour le PSG, qui doit maintenant se mettre en quête d’un successeur à l’Argentin. Le profil d’Ousmane Dembélé, sous contrat avec Barcelone jusqu’en 2024, fait l’unanimité au sein de l’état-major du club parisien.

Suspendu deux semaines par le Paris Saint-Germain en raison de son voyage non-autorisé par le club en Arabie Saoudite, Lionel Messi ne prolongera pas son contrat en faveur du club parisien. Son départ à l’issue de la saison est désormais acté, ce qui va permettre à Luis Campos et à Nasser Al-Khelaïfi d’anticiper sur le dossier de la succession de l’Argentin. Avec ce mouvement d'importance, le PSG sera dans l’obligation de recruter du lourd en attaque afin d’épauler Kylian Mbappé et probablement Neymar en attaque la saison prochaine, même si le board parisien rêve toujours de se délester du Brésilien et de son salaire XXL.
En attaque, plusieurs pistes sont connues de tous de Randal Kolo-Muani à Marcus Thuram en passant par Victor Osimhen ou encore Harry Kane. Mais comme indiqué par Saber Desfarges en début de semaine, le PSG vise également un attaquant de couloir. Et selon les informations du site El Nacional, un certain Ousmane Dembélé fait l’unanimité au sein de l’état-major parisien. Le média rappelle que le contrat de l’international tricolore arrivera à échéance en juin 2024 et qu’à partir de cet été, sa clause libératoire va chuter de moitié en passant de 100 millions d’euros à 50 millions d’euros.
Le PSG rêve d'une attaque avec Mbappé et Dembélé
A ce prix, une telle recrue est une aubaine pour le Paris Saint-Germain, qui courtise l’ancien attaquant du Borussia Dortmund depuis plusieurs saisons. Le PSG a par ailleurs un argument de taille pour convaincre Ousmane Dembélé en la personne de Kylian Mbappé puisque les deux hommes sont très proches et entretiennent une excellente relation sur et en dehors du terrain en Equipe de France. De quoi pousser le joueur révélé au Stade Rennais vers un retour en région parisienne, ce qui le tenterait fortement. Avec Mbappé d’un côté, Dembélé de l’autre et un futur avant-centre tel que Kolo-Muani ou Osimhen, le PSG pourrait se bâtir une attaque de feu qui n’aurait plus grand-chose à voir avec celle composée en partie des vieillissants Neymar et Messi. Reste maintenant à voir si ce transfert sera possible mais Luis Campos est sur le coup.
Habitué à recruter les talents de Ligue 1, Monchi a l’intention de faire honneur à sa réputation lors du prochain mercato. En se tournant une nouvelle fois vers la France, et Rennes plus précisément.

Ces dernières années, Monchi, le directeur sportif espagnol du FC Séville, est devenu l’un des grands spécialistes en Europe pour piocher en Ligue 1 afin de constituer son effectif. Jules Koundé, Lucas Ocampos, Tanguy Kouassi et tant d’autres ont été recrutés par le directeur sportif andalou en provenance des clubs français. Et cela risque de continuer lors du prochain mercato puisque selon les informations de Todo Fichajes, l’homme fort du FC Séville cible deux joueurs du Stade Rennais. Le premier n’est autre que Loïc Badé, prêté cette saison par le club breton à Séville et qui réalise plutôt une saison correcte.
Deux joueurs de Rennes dans le viseur de Séville
L’actuel 11e du championnat espagnol dispose d’une option d’achat à 12 millions d’euros pour le recruter définitivement à la fin de la saison et selon le média, il fait peu de doute que Monchi lèvera cette option d’achat. Todo Fichajes dévoile par ailleurs que le FC Séville cible un second joueur au Stade Rennais, mais le dossier sera plus difficile à mener à terme. Lesley Ugochukwu, régulièrement titularisé par Bruno Genesio au milieu de terrain, a également les faveurs du dirigeant espagnol qui cherche activement un successeur à Fernando.
Le profil du milieu de terrain rennais plait beaucoup en Espagne, mais le contrat d’Ugochukwu à Rennes court jusqu’en 2025, ce qui signifie que Séville devra passer à la caisse pour rafler la mise. Estimé à seulement 8 millions d’euros par le site spécialisé Transfermarkt, le milieu de Rennes ne devrait pas être bradé par sa direction et ne partira certainement pas en-dessous de 10 à 15 millions d’euros. Il faut dire que son profil est susceptible de plaire ne Premier League, où des clubs ont déjà investis des sommes plus importantes pour des joueurs aux caractéristiques similaires.
Trois ans de prison ferme ont été requis ce jeudi à Nancy contre l'ancien footballeur professionnel du RC Lens, Tony Vairelles, jugé en appel depuis mardi avec trois de ses frères pour des violences à la sortie d'une discothèque en 2011. La décision a été mise en délibéré au 6 juillet.

Tony Vairelles sait ce qu'il risque. A l'issue du délibéré ce de jeudi, Bernard Marchal, le substitut du procureur général de l'affaire de l'ancien footballeur professionnel du RC Lens, a requis les mêmes peines qu'en première instance pour tous les protagonistes : de un à trois ans de prison ferme pour les frères Vairelles, et trois à quatre mois d'emprisonnement avec sursis pour les trois vigiles de la boîte de nuit.
Sans omettre les "séquelles physiques et professionnelles" des uns et des autres, le parquet s'est attaché à souligner "les certitudes du dossier". Soit "trois personnes blessées par balle dans un laps de temps très court" : Carlos Di Napoli a reçu une balle dans le ventre, son frère Baldassare deux balles dans les mains, et leur collègue Peter Gerdum a été blessé à la cuisse. "On sait que c'est à l'occasion de l'affrontement entre les frères Vairelles et les frères Di Napoli que les balles ont été tirées, il n'y a pas de doute", a souligné Bernard Marchal.
Tony Vairelles est accusé d'avoir tiré sur des vigiles
Le clan Vairelles met lui en avant la thèse "d'un mystérieux tireur, qui aurait pris leur défense sans que personne ne le voie", interroge encore M. Marchal. "Aucune arme n'a été retrouvée sur les lieux. Cependant, on sait, en raison du calibre des balles retrouvées, qu'au moins deux tireurs ont agi", a ajouté ce dernier.
Mettant en avant les personnalités des différents protagonistes, "bagarreurs" pour les Vairelles "selon les propos rapportés de certains membres de leur famille", et en face "des agents de sécurité, qui en 15 ans de métier n'ont jamais eu une seule condamnation", le parquet conclut que les premiers ont pour "mode de fonctionnement un comportement clanique", qui les a amenés à se faire "justice privée" sur les vigiles.
Tony Vairelles et ses frères ont été accusés d'avoir ouvert le feu et blessés les trois vigiles sur le parking d'une discothèque d'Essey-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle) en octobre 2011. L'ancien joueur a toujours clamé son innocence. Emprisonné cinq mois au début de l'instruction, il a été condamné en première instance, en mai 2022, pour "violences en réunion, avec préméditation et avec arme" à cinq ans de prison, dont deux avec sursis.