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À compter de la saison 2020-2021, il n'y aura plus de prolongation en cas de match nul en Coupe de France, du 1er tour aux demi-finales incluses.

Le comité exécutif du 22 juin de la FFF a supprimé la prolongation en Coupe de France, à partir de la saison 2020-2021. « Du 1er tour jusqu'aux demi-finales incluses, en cas de résultat nul à l'issue du temps réglementaire, les équipes se départageront directement par l'épreuve des coups de pied au but, dans les conditions fixées par les Lois du Jeu », est-il inscrit au procès-verbal.

C'est la fin d'une ère pour cette compétition, où les rebondissements étaient nombreux durant ces deux périodes de quinze minutes supplémentaires.

(Source : L'équipe)

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Averti en début d’année 2020 par la Ligue de Football Professionnelle sur l’état médiocre de sa pelouse, le Stade Rennais avait écopé d’une amende de 20 000 € assortis d’un sursis d’un an. « La saison a été compliquée dû à l’organisation de la Coupe du Monde féminine en juin dernier. L’événement ne nous a pas permis de réaliser les travaux de maintenance habituels à l’intersaison » détaille Karim Houari, stadium manager du Stade Rennais.

Suite à l’arrêt du championnat, le club peut d’ores et déjà lancer les travaux : « Nous avons pris la décision de procéder au remplacement intégral de la pelouse à partir du lundi 25 mai » rapporte ce jour, Karim Houari, , chez nos confrères de TVR. L’option retenue ? Une injection par fibre de 25 cm de hauteur, permettant une résistance accrue à l’arrachement et au piétinement. Le chantier, quant à lui, sera livré sous neuf semaines, pour le début de la saison prochaine. Un délai maîtrisé qui permettra au Stade Rennais de faire peau neuve, d’éviter la sanction financière des instances mais surtout aux joueurs de retrouver une surface de jeu enfin propre à un jeu de bonne qualité. Une vraie bonne nouvelle !

La dernière rencontre de la saison de L1 a eu une saveur particulière au Roazhon Park de Rennes avec la retraite sportive de Romain Danzé. A cette occasion le RCK 91 lui a rendu un hommage digne de ses 18 ans au club, avec un tifo magnifique déployé sur toute la tribune. La fin de carrière de Danzé, c’est comme une page qui se tourne dans un livre où il en reste de moins en moins.

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Les one-club men, comme on appelle en Angleterre ce cercle fermé des joueurs ayant effectué toute leur carrière dans le même club, sont une espèce en voie d’extinction. Bien moins tragique il est vrai que celle du rhinocéros de Sumatra dont la survie sur la planète a atteint un stade critique, à cause du braconnage et de la déforestation industrielle. Mais les deux sont le résultat du même capitalisme et de sa marche destructrice, guidée par la recherche frénétique de profit.

Pour effectuer l’intégralité de sa carrière dans son club formateur, soit il faut être absolument indiscutable comme un Totti ou un Messi, soit il faut bénéficier d’un bon alignement des planètes. Ce qui a été le cas pour Romain Danzé. Souvent cloisonné à un statut de second choix en début de saison, il a toujours eu les ressources mentales nécessaires pour s’accrocher et regagner sa place. Là où d’autres, moins attachés au club, auraient lâché prise avant de partir respirer un autre air, lui n’a jamais baissé les bras. Ses deux dernières saisons ont été plus délicates sur le plan physique et, avec Hamari Traoré, pour la première fois depuis un sacré bail, un latéral droit s’est affirmé comme indiscutable au Stade Rennais. Les 19 matchs qui lui manquent pour battre le record d’Yves Boutet et ses 394 matchs sous le maillot rouge et noir sont probablement par là.

Pour l’éternité

Le 26 octobre 2012, à l’occasion de la réception de Saint-Etienne, le RCK 91 déploit un premier tifo en l’honneur de Romain Danzé pour son 200e match.
Un record anecdotique aux yeux des fans les plus actifs. Ses 376 matchs avec le Stade Rennais suffisent à en faire une icône. Pourtant, l’aventure rennaise de Danzé, arrivé au club à 15 ans, aurait pu s’arrêter en 2012. Le club semblait alors enclin à s’en séparer. Son nom fuita même avec insistance du côté de Saint-Étienne. C’était sans compter sur la mobilisation des supporters pour empêcher le transfert. Face à la résonance de la fronde, la direction cèda et prit probablement conscience du statut de « La Danze » dans le cœur des supporters. La preuve que l’attachement au maillot et la combativité sont des valeurs bien plus importantes que tout le reste. Cet épisode solidifia, à coup sûr, le lien déjà très fort qui unit le joueur aux ultras du Roazhon Celtic Kop 91 de la tribune Mordelles.

Avant le dernier tifo somptueux déployé en son honneur par le RCK 91, Romain Danzé avait déjà été honoré par le Kop: en 2012 à l’occasion de son 200e match, puis en 2015 pour son 300e match. Il se trouvait alors dans une situation paradoxale, et peu commune. Celle d’un joueur sur lequel l’entraîneur Philippe Montanier ne compte qu’à moitié, en étant dans le même temps considéré « intransférable » par le président Ruello. A 28 ans, il signe alors une prolongation de quatre ans assortie d’une reconversion au sein du club. Un aboutissement pour ce travailleur acharné, conscient du privilège d’exercer le métier dont il rêvait quand il était gosse.

Ballon d’eau fraîche d’honneur

Avec la restructuration des années 90, on est entré dans l’ère du football dit « moderne ». Ce football, avec son marché des transferts libéralisé suite à l’arrêt Bosman, ses droits télé mirobolants et ses investisseurs hors-sol, est souvent combattu par les fans historiques des clubs. L’attachement à un club, à son identité et à son histoire, relève aujourd’hui de l’exception dans le football. La durée de passage dans un club dépasse rarement les trois ans. Plonger la tête la première dans une piscine de nostalgie est tentant. Mais, le football moderne ne se combat pas en regardant dans le rétroviseur. S’il favorisait certainement plus le sentiment d’identification des joueurs à leur club, le football antérieur à l’avènement du mercenariat avait d’autres tares. Comme par exemple les quotas protectionnistes limitant le nombre de joueurs étrangers qu’on aurait bien du mal à idéaliser.

Le 9 mai 2015, le Stade Rennais reçoit Bastia. Le RCK 91 a préparé une longue banderole pour célébrer le 300e match de Danzé en rouge et noir. Philippe Montanier attendra la 62e minute pour le faire entrer en jeu.

Romain Danzé n’a pas connu, en tant que joueur, cette époque. Peut-être y serait-il passé plus inaperçu. Mais c’est un enfant du football moderne qui a survécu aux pièges de ce monde là tout en le traversant, au long de ses 13 ans de carrière professionnelle, comme une anomalie. Le site internet Les Cahiers du football, notamment via le « Ballon d’eau fraîche de la saison » décerné entre 2010 et 2017, ont à plusieurs reprises vanté les valeurs humaines de Romain Danzé, joueur qui « symbolise la face humaine et accessible du foot professionnel. » Sorte de parodie des récompenses qui exaltent le football individualiste, ce « trophée » est l’occasion de mettre en valeur des joueurs qui se démarquent par « la fidélité à leur club, la lucidité sur leur niveau, leur sens du collectif et leur fair-play ». Un football sans paillettes dont Romain Danzé était un des meilleurs représentants, nominé à trois reprises pour ce « Ballon d’eau fraîche » qu’il finit par remporter en 2014/15 suite au vote des internautes, après avoir fini deux fois d’affilée deuxième.

Au moment de prendre sa retraite, « La Danze » a bien conscience d’être un des derniers mohicans de ce football altruiste et collectif en voie de disparition. « C’est toute une génération de footballeurs vrais qui s’en va, ceux qui jouaient pour les copains et pour le foot. J’ai l’impression que c’est une certaine idée du foot qui part. » déclarait-il récemment. Si il reste une infime chance de voir le rhinocéros de Sumatra ne pas disparaître, pour les footballeurs de la même espèce que Romain Danzé, on dirait bien qu’il n’y a plus d’espoir.

Avec le Stade Brestois, le gardien Tony Heurtebis découvre son troisième club professionnel. A 29 ans, c'est peu, c'est bien et quelque part extrêmement rassurant pour le club de la cité du Ponant. Le garçon n'est pas un mercenaire et en signant à Brest, il revient dans sa région.

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Tony a beau être né à Saint-Nazaire, ses origines sont bel et bien bretonnes. Du Morbihan, très précisément, puisque papa Heurtebis est de Camors et maman de Plouay. Alors, on comprend mieux que l'ex-portier de Troyes et de Rennes glisse en ce moment à qui le sollicite, cette sensation et "cet énorme plaisir de retrouver la mer". Bref, un grand coup de chaud au coeur.

177 matchs de Ligue 1
Le bientôt trentenaire n'est pas un loup des océans. Non. Une carrière de gardien professionnel ne laisse guère de place à autre chose. Peut-être encore moins chez Tony Heurtebis, lui qui conserve intact ses ambitions : "J'espère rester haut et le plus longtemps possible", dit-il, fort de ses 177 matchs de Ligue 1. "Oui, enfin à peu près. Je ne calcule pas", savoure-t-il. La Champagne lui a plu et il a vécu avec le club troyen une bonne aventure. Cinq ans passés là, huit autres au Stade Rennais, ce fidèle débuta le football précocement (quatre ans et demi !), sous la houlette de son papa Jean-Yves, à l'Atlantique Club Nazairien. Mais retrouver le bout du monde, il avait cette idée fixée dans la tête. "La Bretagne est une terre de football et Brest l'illustre parfaitement. Le projet me plaît car il est cohérent. Puis le fait que les dirigeants souhaitaient vraiment ma venue m'a convaincu". D'un discours pesé et d'une voix sereine, Heurtebis ne fait pas le fanfaron. Il est à Brest pour apporter sa pierre à l'édifice, tout simplement et ne se vante pas d'un joli curriculum.

International Espoirs
"Le foot ? C'est un milieu difficile, tout peut aller très vite. Mais je crois que c'est quand même un bon métier, il y a plus d'avantages que d'inconvénients. On découvre d'autres endroits, d'autres cultures, d'autres gens". La Coupe Intertoto avec Rennes, la Coupe de l'UEFA avec les Troyens (après une victoire en Intertoto en 2001), Tony Heurtebis a vécu plusieurs bons moments. Comme ceux passés avec l'équipe de France Espoirs, au milieu des années 90. Souvenirs en vrac, époque où les partenaires se nomment Vieira, Giuly, Trezeguet, Henry, Diawara, Grenet... N'en jetez plus, ce gardien au style bondissant n'a plus rien à prouver ! Le Morbihannais vous dira le contraire, avec une concluante conviction : "Je peux encore progresser et cela passera par des résultats". Pas question de traîner en route "car ce championnat sera aussi dur que le précédent. L'an passé, jusqu'à la mi-mars, dix équipes pouvaient encore prétendre à la montée. Tout se joue sur la durée des performances".

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15 mars 2023

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