Quatrième de Ligue 1, le Stade Rennais vient d'enchaîner trois succès de suite et n'est plus qu'à un point de la troisième place de l'OM. Alors que le club breton s'apprête à vivre une semaine intense avec le retour de l'Europa Conference League, le 8e de finale aller à Leicester jeudi soir (21h) et un déplacement à Lyon dimanche (17h05), le directeur technique Florian Maurice se félicite du jeu collectif de son équipe, encense son entraîneur Bruno Genesio et fait le point sur les ambitions du club.

Florian, Rennes enchaîne à nouveau les victoires, est revenu à un point du podium avant un 8e de finale de Coupe d'Europe à Leicester jeudi (21h, sur RMC Sport 1) en Conference League. Le tableau à un peu plus de deux mois de la fin de saison vous convient-il ?
Oui on peut dire que pour l'instant tout va bien. Mis à part l'accroc en Coupe de France à Nancy (1-1, 4 tab 3 en 16es de finale) qui fait tâche. Mais on a su se reprendre en championnat et ce match à Leicester qui arrive sera très intéressant à jouer.
Quand on voit comment Rennes joue, comment jouent les autres équipes et qu'on voit l'écart avec le haut de classement, le podium devient-il un objectif logique?
On arrive dans le sprint final mais réellement on ne se pose pas cette question-là. Je vais dire quelque chose de banal mais on joue vraiment match après match, sans appréhension particulière, toujours avec une grande ambition de les gagner tous et on vit très bien comme ça. Je pense même que c'est pour ça que ça se passe bien car on ne se projette pas plus loin.
Mais avec le niveau de jeu que montre l'équipe, considérez-vous que vous avez votre place sur le podium?
En qualité de jeu évidemment, on peut dire qu'on joue mieux que certaines équipes. Nous on regarde ce qu'on fait. Les choses sont mis en place à l'entraînement au quotidien pour avoir notre style de jeu qui nous amène des victoires mais on a encore besoin de progresser, dans des moments où on peut être un peu chahuté mais je pense aussi qu'on gagne en maturité. Je vois les progrès depuis le début de saison.
L'objectif de Rennes en début de saison était de se qualifier à nouveau pour l'Europe. Mais quand on voit les performances, est-ce que finir 5e et encore en Conference League serait une déception?
Non je ne parlerais pas de déception. L'objectif c'est d'être européen mais on sait que Conference League, Europa League, Ligue des Champions, ça peut basculer vite car tout est très serré en haut. On reste concentré sur ce qu'on fait pour aller le plus haut possible.
Le podium vous n'en parlez pas avec votre groupe?
Franchement non. On ne se projette pas. On est conscient des qualités qu'on a et on s'y tient. A quatre, cinq journées de la fin, on verra si on peut aller gratter plus haut.
Rennes est une équipe qui fait du jeu, une équipe qu'on peut qualifier de spectaculaire par moments. Vous aussi vous la trouvez spectaculaire?
J'aime mon équipe. J'aime la voir jouer, développer le jeu qu'elle fait en ce moment. Ça me plait et ça plait à beaucoup de monde. Les supporters qui sont au stade prennent du plaisir à nous voir jouer et c'est très important. Je m'étais fixé ça à mon arrivée. Je voulais une équipe ambitieuse dans le jeu, spectaculaire, qui marque des buts et gagne des matchs. Aujourd'hui on l'a. Après il faut rester mesuré car c'est très fragile mais j'aime ce que je vois. On essaie de développer un football collectif. J'ai le sentiment qu'il y a une vraie unité dans notre groupe et il faut absolument la garder car c'est notre force pour aller encore plus haut.
Ce qui marque, c'est la qualité des buts souvent très beaux dans la construction comme peu d'équipes savent le faire en Ligue 1. Comment mettez-vous ça en place?
Déjà il faut les bons joueurs pour le faire avec une qualité technique supérieure à la moyenne. Après il faut amener à l'entraînement tous les jours des jeux, des combinaisons qui sont travaillés et après il faut de la générosité, des courses que les joueurs mettent en place. Tous les joueurs - quel que soit leur profil - travaillent pour l'équipe et ils sont récompensés.
C'est la base du foot finalement?
Oui on dit que c'est très dur de jouer simple mais c'est ce qu'on arrive à faire.
Beaucoup de supporters ne se souviennent pas avoir vu Rennes aussi bien jouer. Qu'est-ce que ça vous évoque, vous qui êtes en poste à Rennes depuis moins de deux ans et en première ligne?
Je suis très content d'entendre ça mais je ne m'arrête pas là-dessus car on doit continuer à progresser pour performer. Sur mon cas personnel, est-ce que je fais du bon travail? Je ne me pose pas la question. Je fais partie d'un tout, d'un club, d'un staff. On a tous une part de responsabilité. Je n'en tire pas les fruits mais oui c'est gratifiant de voir qu'on joue peut-être le meilleur football que le Stade Rennais a fait depuis plusieurs années.
La pierre angulaire du projet est bien sûr Bruno Genesio. Il est là depuis un an avec sur cette période, le troisième meilleur bilan en Ligue 1 après Paris et Marseille. Est-ce qu'il vous surprend?
Non! Il ne me surprend parce-que je le connais depuis très longtemps. Quand je le fais venir, j'imagine que ça peut se passer comme ça car à l'origine, c'est un formateur. Il a été joueur professionnel. Il a été dans des staffs techniques depuis plus de 20 ans. Il a côtoyé un grand nombre d'entraineurs avec lesquels il a pioché des expériences, des idées dans la gestion des entrainements et du groupe. Il ne me surprend pas et je suis très content de ce qu'il fait aujourd'hui.
Vous disiez à son arrivée qu'il était le meilleur choix pour le projet du Stade Rennais. Il vous donne raison?
Oui il me donne raison par rapport aux résultats et au contenu de nos matchs. Il a réussi à mettre en place une vraie qualité de jeu petit à petit avec des joueurs différents. Il y a eu des recrues cet été. Ce n'est pas simple de remettre les choses en place mais lui sait le faire parfaitement.
En plus du match à Leicester jeudi - on va y revenir - il y a ce match à Lyon dimanche qui sera particulier pour Bruno Genesio. Ce sera la première fois qu'il revient à l'OL depuis son départ dans les circonstances tendues que l'on connait. Il a toujours le meilleur bilan d'un entraineur sur le banc de Lyon depuis son départ alors qu'il a été tellement décrié (1,91 point par match en Ligue 1 devant Rudi Garcia, Hubert Fournier, Peter Bosz) . Qu'est-ce que ça vous évoque?
(Sourires) Je suis très heureux pour lui car il mérite ce qui lui arrive. Même les résultats qu'il a eus à Lyon ont été très bons. Malheureusement, il a été décrié très rapidement, même quasi immédiatement lorsqu'il a pris l'équipe première. Je trouve que c'est un délit de faciès tout ce qui s'est passé car les résultats étaient là. Il a su remplir les objectifs fixés quasiment à chaque fois.
Est-ce que vous le pensez revanchard pour le match de dimanche?
Non je ne crois pas. Je pense qu'il a simplement envie que le Stade Rennais aille à Lyon en étant sûr de sa force pour aller chercher le meilleur résultat possible. Evidemment, retourner à Lyon, là où on a joué, où on a été formé, où on est né, ce sera particulier mais je ne crois pas qu'il y aura de revanche.
Bruno Genesio a quand même de l'orgueil?
Oui évidemment! On a envie d'aller faire un résultat à Lyon et de par notre classement aujourd'hui, on est en droit de penser qu'on peut le faire. Nous on ira avec beaucoup d'ambition.
Avant il y aura ce déplacement à Leicester en 8e de finale de Conference League. L'un des plus gros morceaux que vous pouviez tirer. Comment vous voyez ce match?
Je suis très content du tirage. Quand on parlait de la Conference League en début de saison, on pensait que c'était une petite Coupe d'Europe et on voit aujourd'hui que Leicester, c'est le champion d'Angleterre il n'y a pas si longtemps (en 2015-2016). Je pense que c'est une chance de se confronter à ce type d'équipe qui est dotée d'un effectif très important, des joueurs de très bonne qualité. Ils sont 12es en championnat mais avec trois matchs en retard dans un championnat qui est très difficile. Ça va être très intéressant. Il y aura du monde au stade, de la pression, du pressing, du contre-pressing, beaucoup de rythme comme font les Anglais mais je pense qu'on est très bien préparé notamment sur le plan athlétique. Je n'ai pas de crainte mais beaucoup d'envie.
Bruno Genesio disait après le tirage "on va y aller pour imposer notre jeu". Vous vous sentez sûr de votre force?
Il n'y a pas d'enflammade de notre part mais ce qu'on montre aujourd'hui à quasiment tous les matchs nous permet de penser qu'on a les capacités pour résister à Leicester. En termes de rivalité et d'intensité, je pense que Rennes peut faire aussi bien qu'eux.
Le Stade Rennais peut aller jusqu'où dans cette Europa Conference League?
Je n'ai pas d'idée particulière mais je sais que quand je rentre dans une compétition, j'ai très envie d'aller au bout. Là évidemment, il y a un très gros morceau qui arrive. On verra ce qui va se passer et si on pourra se projeter vers un objectif encore plus élevé.
Aller au bout d'une Coupe d'Europe, ce n'est pas un discours qu'on entendait jusque-là à Rennes?
On se sent bien dans nos baskets. On se sent bien dans notre football. Ce football que l'on joue peut nous amener vers des choses super intéressantes. Sans penser que l'on peut gagner une Coupe d'Europe ou être champion de France. On joue au jour le jour et on verra ce qui se passe.
Si on revient au jeu collectif, qu'ont en commun les profils des joueurs que vous avez recrutés Meling, Santamaria, Laborde, Majer? Ce ne sont pas des stars mais d'abord des joueurs d'équipe, non?
L'aspect intellectuel et collectif du joueur sur le terrain et en dehors a toujours été déterminant pour moi dans mon recrutement. Le foot est un sport collectif et il faut se fondre là-dedans. Dans ce recrutement l'été dernier, il y a aussi de l'expérience. Santamaria, Meling, Laborde, ce sont des joueurs qui connaissent la Ligue 1 qui peuvent s'intégrer rapidement. C'est différent d'un profil comme Sulemana ou avant lui Doku. Dans une équipe, il faut des profils différents et c'est ce qu'on a. Ça nous sert. On le voit dans le match face à Angers, on arrive à bien jouer offensivement mais c'est avec un joueur différent en l'occurrence Doku qu'on fait la différence. Ces profils à la Doku et Sulemana, on doit les amener à être dans un collectif pour pouvoir performer.
Jérémy Doku est d'ailleurs le joueur de l'effectif qui a le plus ce statut de "star". Il revient de blessure avec succès. Il y a aussi le retour de Flavien Tait en attendant Sulemana. Vous semblez sacrément armés?
Oui et c'est d'ailleurs pour ça qu'on n'a pas fait de mercato au mois de janvier. On s'en tient à notre effectif du mois d'août. Je pense qu'aujourd'hui les retours des blessés vont faire du bien au groupe avec l'envie de travailler tous ensemble.
Un joueur Lovro Majer semble quand même sublimer le collectif par sa présence. On a le sentiment d'un joueur assez rare...
C'est un joueur différent de par ses qualités. Il a une technique très fine. On n'a pas le sentiment d'avoir affaire à un joueur puissant, athlétique mais il a un énorme volume de jeu. Il est capable de mettre du liant entre l'attaque et la défense. Il est créatif. C'est un joueur intelligent qui se fond dans le collectif. Je ne sais pas si c'est un joueur rare mais il est différent des autres (sourire).
Vous avez le sentiment d'avoir fait un gros coup en le signant jusqu'en 2026 ?
Je ne me pose pas la question comme ça. Je suis content que ce joueur qui arrive de Croatie, première fois qu'il quitte son pays, puisse s'intégrer aussi facilement dans un groupe justement car ce groupe permet aux nouveaux de rentrer facilement dans le vestiaire.
Le Stade Rennais est aussi en haut du classement car des grosses équipes de Ligue 1 que l'on attendait ne sont pas au rendez-vous. Vous attendez-vous à voir revenir dans la course Lyon, Lille ou Monaco?
Dans ces clubs, il y a eu beaucoup de changements qui demandent sans doute du temps. Après, ce qui se passe là-bas, ce n'est pas vraiment mon problème. Je m'occupe du Stade Rennais pour continuer à avancer et si on continue comme on le fait, j'espère qu'ils resteront derrière.
Il y a un invité surprise: Strasbourg avec à sa tête un certain... Julien Stephan?
Je ne suis pas vraiment surpris parce que le peu de temps que je l'ai connu ici, je me suis aperçu que c'était un super entraineur. Il a de grosses qualités au niveau des entraînements et du management. C'est un bon entraineur qui sait aussi s'adapter au groupe qu'il a et en tirer la quintessence à chaque fois. Strasbourg fait un très très bon championnat et il le doit forcément à son entraineur.
La billetterie est ouverte pour le match entre le Stade Rennais et Leicester, au Roazhon park, jeudi 17 mars 2022 (18 h 45). Et le prix des places fait grincer des dents les abonnés, qui doivent dépenser de 30 € à plus de 80 € pour pouvoir assister à ce 8e de finale retour de coupe d’Europe à Rennes.

Nouveau match de gala au Roazhon Park… et nouvelle grogne des supporters face à l’envolée du prix des billets. Le Stade Rennais reçoit les Anglais de Leicester, jeudi 17 mars 2022 (18 h 45) en 8e de finale de Ligue Europa Conférence. Comme lors de la réception du PSG début octobre, l’ouverture de la billetterie pour ce match a fait bondir de nombreux supporters sur les réseaux sociaux.
Pour le moment, seuls les abonnés ont accès à la billetterie, depuis lundi 28 février. Alors qu’en début de saison ils règlent leur place pour l’ensemble des matchs de Ligue 1, ils doivent cette fois remettre la main à la poche comme à chaque match de coupe d’Europe.
65 € en virage, 80 € en tribune latérale
« 65 € ma place d’abonnée pour le match face à Leicester, t’es sérieux Stade Rennais ? », déplore Roazhon girl, internaute bien connue des fans du Stade Rennais.
« 85 € pour la mienne, j’ai mal… », lui répond Théo D. Même tarif pour Maxou, placé en tribune Super U : « Quelle honte… Vers quoi on va le Stade Rennais ? »
« 75 € en tribune latérale bas, et ce n’est qu’un 8e en plus. À ce rythme, la finale ça sera un Smic… », imagine El Professor.
Les prix communiqués par le Stade Rennais démarrent à 30 € en tarif classique (22,50 € en réduit, 18 € pour les enfants). Il s’agit des places en tribune basse, derrière les buts. Mais dans les autres tribunes, les prix grimpent vite : 45 € en tribune haute derrière les buts, autour de 60 € dans les virages, plus de 80 € en tribunes latérales. Des tarifs à peu près similaires à ceux pratiqués en 2019, pour la réception d’Arsenal en Ligue Europa (de 29 € à 95 €).
Ouverture de la billetterie grand public vendredi à 14 h
Contacté ce mardi 1er mars, le club n’a pas souhaité communiquer sur sa politique tarifaire pour le match face à Leicester. Les abonnés ont jusqu’au jeudi 3 mars inclus pour acheter leur place. La billetterie grand public ouvrira à 14 h vendredi 4 mars.
À l'occasion d'une réunion exceptionnelle organisée ce lundi, la FIFA et l'UEFA ont décidé d'exclure la Russie du Mondial 2022 qui se tiendra au Qatar du 21 novembre au 18 décembre prochain. Une décision directement liée aux opérations militaires menées par les troupes de Vladimir Poutine en Ukraine.

Ces dernières heures la nouvelle prenait de l'épaisseur, elle est désormais entérinée. La Russie ne participera pas à la prochaine Coupe du monde prévue au Qatar du 21 novembre au 18 décembre prochain. Une décision prise d'un commun accord entre la FIFA et l'UEFA, qui ont annoncé leur décision par le biais d'un communiqué commun, à l'occasion d'une réunion exceptionnelle tenue, ce lundi après-midi, et faisant suite à l'invasion russe en Ukraine.
"Suite aux premières décisions adoptées par le Conseil de la FIFA et le Comité exécutif de l'UEFA, qui envisageaient l'adoption de mesures supplémentaires, la FIFA et l'UEFA ont décidé aujourd'hui (lundi) ensemble que toutes les équipes russes, qu'il s'agisse d'équipes nationales ou de clubs, seront suspendues de la participation aux Compétitions de la FIFA et de l'UEFA jusqu'à nouvel ordre. Ces décisions ont été adoptées aujourd'hui par le Bureau du Conseil de la FIFA et le Comité exécutif de l'UEFA, respectivement les plus hautes instances décisionnelles des deux institutions sur des questions aussi urgentes", précise le communiqué.
Alors que des mesures restrictives - telles que le fait de ne pas pouvoir jouer ses matches à domicile ou l'obligation de participer aux compétitions sous bannière neutre et sous le nom de Fédération russe de football - avaient déjà été prises dimanche contre la Russie, en raison de l'opération menée par les troupes de Vladimir Poutine, la sélection de Valeri Karpine vient finalement d'être définitivement exclue des barrages et donc de facto du Mondial 2022.
La Russie ne verra pas le Qatar, le RB Leipzig déjà qualifié !
Dès vendredi, les adversaires potentiels de la Russie (Pologne, République Tchèque, Suède) avaient d'ailleurs d'ores et déjà annoncé leur refus de jouer contre les coéquipiers d'Alexandr Golovine alors que ces derniers devaient disputer les barrages qualificatifs le 24 mars prochain contre la Pologne à Moscou. Une guerre frappant actuellement l'Ukraine qui avait notamment amené l'international polonais Wojciech Szczęsny a expliqué son choix de ne pas participer à la demi-finale des barrages prévue contre les Russes : «j'ai décidé de faire le choix de ne pas jouer le match contre la Russie en barrages pour la Coupe du monde. Je suis très heureux que mes coéquipiers aient fait de même. En tant qu'équipe nationale, nous ne jouerons pas ce match».
À noter aussi que l'UEFA, qui gère les qualifications européennes, a par ailleurs décidé d'exclure le Spartak Moscou de la coupe d'Europe, comme pressenti plus tôt dans la journée. Ainsi, le club russe ne jouera pas son huitième de finale de Ligue Europa contre les Allemands du RB Leipzig, initialement prévu les 10 et 17 mars prochains.
A l’issue de la victoire de Rennes sur la pelouse de Montpellier (4-2) vendredi en Ligue 1, Bruno Genesio a livré son ressenti sur le tirage compliqué de son équipe, qui devra affronter Leicester en huitièmes de finale de l’Europa Conference League. Il se veut ambitieux.

Bruno Genesio n’est pas inquiet. Loin de là. Après la belle victoire du Stade Rennais vendredi à Montpellier (4-2), en ouverture de la 26e journée de Ligue 1, l’entraîneur des Rouge et Noir s’est exprimé sur le tirage au sort de l’Europa Conference League, qui a placé Leicester sur la route de son équipe en huitièmes de finale. Un gros morceau même si les Foxes pointent seulement à la 12e place de la Premier League (avec trois matchs en moins). "Quand on est à ce niveau de compétition, on n'a pas le choix, a réagi Genesio en conférence de presse. C'est plutôt intéressant de se frotter à l'une des meilleures équipes du championnat anglais. C'est une équipe qui a l'habitude de jouer l'Europe, qui a déjà joué la Ligue des champions."
"On a les armes pour les embêter"
Directement qualifié pour les huitièmes après avoir terminé en tête de sa poule avec 14 points pris sur 18 possibles, Rennes a en théorie le potentiel et les qualités pour réussir un joli coup face au champion d’Angleterre 2016. "Ce sera un bon révélateur, a insisté Genesio. On a toutes nos chances. C'est du 50-50 avant les deux matchs. On va continuer à faire ce que l'on sait faire, créer du jeu et marquer des buts. On va croire en nous. On ne veut pas avoir de regrets à l'issue des deux matchs. Leicester a une expérience supplémentaire. On a les armes pour les embêter sur les deux matchs. On espère récupérer nos joueurs blessés pour avoir un effectif plus important. Je crois en mon équipe sur ces deux confrontations."
Actuels quatrièmes de Ligue 1 à deux points du podium, en attendant la suite de la 26e journée, les Bretons se veulent ambitieux dans cette nouvelle compétition imaginée par l'UEFA. "On a prouvé que l'on était capable de faire de grands matchs devant les grandes équipes", a rappelé Genesio, dont l’équipe a notamment fait tomber le PSG cette saison (2-0 le 3 octobre). Le duel aller se déroulera au King Power Stadium le 10 mars et le retour est prévu au Roazhon Park le 17 mars.
Convaincus du bien-fondé de leur démarche, la Juventus Turin, le FC Barcelone et le Real Madrid s'apprêteraient à relancer leur très contesté projet de Super Ligue européenne, selon The Telegraph. Ils auraient abandonné l'idée d'une ligue fermée.

Le projet de Super Ligue européenne n'est pas encore enterré. Selon les informations du Telegraph, la Juventus Turin, le FC Barcelone et le Real Madrid - décrits comme les « trois derniers rebelles » - sont même sur le point de le relancer. Avec la promesse, précise le quotidien britannique, de renoncer à l'idée extrêmement impopulaire de faire de certains clubs des membres permanents (à l'origine, ils devaient être douze).
Le président de la Juventus, Andrea Agnelli, doit s'exprimer jeudi lors d'un sommet sur l'industrie du sport. Le Telegraph croit savoir qu'il y détaillera les nouvelles propositions des partisans de la Super Ligue, qui estiment notamment que leur modèle, pensé comme une réponse au « monopole » de l'UEFA, favorisera la création de clubs compétitifs dans des capitales européennes qui en sont actuellement dépourvus « comme Dublin ou Luxembourg ».
Le Stade Rennais connaît désormais le nom de son adversaire en huitièmes de finale de Ligue Europa Conférence : Leicester. Les Rouge et Noir se rendront en Angleterre le 10 mars, avant de recevoir les Foxes le 17 mars. Une double confrontation face, « peut-être, au club le plus costaud » sur lequel Rennes pouvait tomber, selon le directeur technique Florian Maurice.

Une grande affiche. Le tirage au sort des huitièmes de finale de Ligue Europa Conférence a réservé ce vendredi au Stade Rennais une double confrontation face aux Anglais de Leicester. Les Rouge et Noir se rendront au Royaume-Uni le 10 mars, avant de recevoir les Foxes au Roazhon Park le 17 mars. Un très gros tirage, selon le directeur technique du Stade Rennais Florian Maurice. C’est peut-être le club le plus costaud que l’on pouvait rencontrer, a-t-il confirmé. Mais quand on joue une compétition européenne, on a envie de jouer ce type d’équipe. On aspire à jouer le plus longtemps possible dans cette compétition, on a beaucoup d’ambitions, et cela passe forcément par de gros matches.
Le directeur technique estime que, sur le papier, le Stade Rennais, même ambitieux, ne part pas favori, comme tous les clubs français face aux clubs anglais, à part le Paris Saint-Germain. Ce seront deux belles rencontres à jouer.
Ils ont un effectif important, avec des joueurs de grande qualité
Actuellement douzièmes de Premier League, les Foxes n’affichent pas la plus vertueuse des dynamiques à l’heure de se projeter sur ces huitièmes de finale, eux qui n’ont pas encore réussi à remporter le moindre succès en Premier League en cette année 2022. Mais même s’ils ne sont pas forcément dans une bonne posture en championnat, ils ont un effectif important, avec des joueurs de grande qualité », rappelle Florian Maurice, soulignant par ailleurs la densité du championnat anglais.
Et même si l’annonce de cette affiche a forcément marqué la journée des joueurs rennais, le directeur technique a tenu à rappeler que le premier objectif restait le match de ce vendredi soir (21 h), face à Montpellier. Les joueurs doivent rester concentrés sur le championnat, et c’est aussi à nous de faire en sorte qu’ils pensent à ce match contre Leicester le moment venu. Avant de se déplacer en Angleterre, les Rouge et Noir ont en effet deux rencontres de Ligue 1 à disputer : ce vendredi face à Montpellier donc, et le dimanche 6 mars (15 h), face à Angers Sco, pour le compte de la 27e journée de championnat.
Le Stade Rennais affrontera les Anglais de Leicester en 8es de finale de la Ligue Europa Conférence, les 10 et 17 mars 2022. Un tirage au sort difficile commenté par Bruno Genesio, Hamari Traoré et Benjamin Bourigeaud après la victoire à Montpellier (4-2).

Le Stade Rennais a hérité de Leicester, actuel 12e de Premier League, en 8es de finale de la Ligue Europa Conférence (match aller jeudi 10 mars à Leicester, retour le 17 à Rennes), suite au tirage au sort effectué vendredi 25 février 2022. Après la victoire à Montpellier (4-2) vendredi soir, Bruno Genesio, Hamari Traoré et Benjamin Bourigeaud ont livré leur avis sur ce tirage au sort compliqué sur le papier.
Bruno Genesio (entraîneur du Stade Rennais) : « Quand on est à ce niveau de compétition, d’une part on n’a pas le choix, et d’autre part je trouve que c’est intéressant de se frotter à l’une des meilleures équipes du championnat anglais, même s’ils ne sont pas très bien classés.
C’est une équipe qui a l’expérience de la Coupe d’Europe, qui a joué la Ligue des champions (quart de finaliste en 2016-2017) et c’est aussi pour nous un bon révélateur sur deux matches. Je pense qu’on a toutes nos chances, c’est du 50-50, il faudra que l’on continue ce que l’on vient de faire, à savoir créer du jeu, jouer pour marquer des buts, pour prendre du plaisir, pour faire des efforts ensemble comme on le fait depuis quelque temps. Il ne faut surtout pas avoir de regrets et croire en nous.
Ils ont une expérience supplémentaire des compétitions européennes mais on a des arguments pour les embêter, en espérant qu’on récupère encore des joueurs blessés pour pouvoir gérer l’enchaînement de matches. En tout cas, je crois en mon équipe même si on sait que ce sera difficile. On a prouvé contre Tottenham, au match aller à Rennes (2-2) qu’on était capables de faire des bons matches contre les grandes équipes. On ira avec de l’ambition mais aussi de l’humilité et du respect pour l’adversaire. »
Hamari Traoré (défenseur latéral droit et capitaine du Stade Rennais) : « C’est la Coupe d’Europe, il n’y a pas de match facile. On va se préparer pour jouer face à un adversaire de gros calibre. On a nos qualités, le groupe grandit, on prend de l’expérience. Mais c’est sûr, il faudra faire deux gros matches pour passer. »
Benjamin Bourigeaud (milieu de terrain du Stade Rennais) : « On était à table quand a vu le tirage. Forcément, c’est toujours plaisant d’avoir des confrontations comme ça, on n’a pas toujours l’occasion de les vivre. Les matches de Coupe d’Europe, c’est toujours particulier. Leicester, c’est top. C’est sûr que c’est un gros tirage mais on ira essayer de faire quelque chose là-bas parce qu’on sait que nos supporters seront là au retour. On a envie de les emmener le plus loin possible. »
Selon The Telegraph, le gouvernement britannique souhaiterait l’exclusion de la Russie de la Coupe du Monde 2022 au Qatar, à cause de l’invasion de l’Ukraine par les troupes russes. Les dirigeants britanniques tenteraient actuellement de convaincre leurs homologues des autres pays pour faire pression sur la direction de la FIFA et notamment sur son président Gianni Infantino.

Le gouvernement de Boris Johnson ne comprendrait d’ailleurs pas pourquoi le processus d’exclusion de la sélection russe du prochain Mondial n’a pas encore été engagé par la FIFA. La Russie n’est quoi qu’il en soit pas certaine d’aller au Qatar puisque les Russes doivent encore passer les barrages face à la Pologne, mais la fédération polonaise a déjà fait savoir qu’elle refusait d’affronter la Sbornaïa en raison du conflit en Ukraine.
Le Stade Rennais connaît désormais le nom de son adversaire en huitièmes de finale de Ligue Europa Conférence : Leicester. Les Rouge et Noir se rendront en Angleterre le 10 mars, avant de recevoir les Foxes le 17 mars. Une double confrontation face, « peut-être, au club le plus costaud » sur lequel Rennes pouvait tomber, selon le directeur technique Florian Maurice.

Une grande affiche. Le tirage au sort des huitièmes de finale de Ligue Europa Conférence a réservé ce vendredi au Stade Rennais une double confrontation face aux Anglais de Leicester. Les Rouge et Noir se rendront au Royaume-Uni le 10 mars, avant de recevoir les Foxes au Roazhon Park le 17 mars. Un très gros tirage, selon le directeur technique du Stade Rennais Florian Maurice. C’est peut-être le club le plus costaud que l’on pouvait rencontrer, a-t-il confirmé. Mais quand on joue une compétition européenne, on a envie de jouer ce type d’équipe. On aspire à jouer le plus longtemps possible dans cette compétition, on a beaucoup d’ambitions, et cela passe forcément par de gros matches.
Le directeur technique estime que, sur le papier, le Stade Rennais, même ambitieux, ne part pas favori, comme tous les clubs français face aux clubs anglais, à part le Paris Saint-Germain. Ce seront deux belles rencontres à jouer.
Ils ont un effectif important, avec des joueurs de grande qualité
Actuellement douzièmes de Premier League, les Foxes n’affichent pas la plus vertueuse des dynamiques à l’heure de se projeter sur ces huitièmes de finale, eux qui n’ont pas encore réussi à remporter le moindre succès en Premier League en cette année 2022. Mais même s’ils ne sont pas forcément dans une bonne posture en championnat, ils ont un effectif important, avec des joueurs de grande qualité », rappelle Florian Maurice, soulignant par ailleurs la densité du championnat anglais.
Et même si l’annonce de cette affiche a forcément marqué la journée des joueurs rennais, le directeur technique a tenu à rappeler que le premier objectif restait le match de ce vendredi soir (21 h), face à Montpellier. Les joueurs doivent rester concentrés sur le championnat, et c’est aussi à nous de faire en sorte qu’ils pensent à ce match contre Leicester le moment venu. Avant de se déplacer en Angleterre, les Rouge et Noir ont en effet deux rencontres de Ligue 1 à disputer : ce vendredi face à Montpellier donc, et le dimanche 6 mars (15 h), face à Angers Sco, pour le compte de la 27e journée de championnat.
Le Stade Rennais, déjà qualifié pour les huitièmes de finale de la Ligue Europa Conférence, connaîtra bientôt son adversaire. Marseille, reversé de Ligue Europa, espère rejoindre les Rouge et Noir parmi les seize dernières équipes.
Ils sont huit à devoir patienter quelques semaines encore avant de participer à nouveau à une rencontre de Ligue Europa Conférence. Huit clubs, ayant terminé en tête de leur groupe de C4 à l’automne dernier, où figurent notamment l’AS Roma ou le Stade Rennais. Les Bretons s’étaient alors dépêtrés d’un groupe où Tottenham apparaissait comme le favori, accumulant onze points en cinq rencontres, ajoutés aux trois points d’une victoire sur tapis vert contre les Spurs.
Le tirage au sort des huitièmes de finale aura lieu le 25 février, à 13 h, après celui des barrages de la Ligue Europa (C3). Pour faire face aux vainqueurs de groupe de C4, huit challengers seront au préalable sortis vainqueurs des barrages d’accessions, disputés les 17 et 24 février.
Pas de choc Rennes – OM en 8es
Les barrages, équivalent des 16es de finale, voient s’affronter les reversés de C3 - comme l’Olympique de Marseille, le Celtic Glasgow ou Leicester – et des deuxièmes de groupe de C4 - comme le Partizan Belgrade, Vitesse ou Qarabag -. De ces huit confrontations découleront ainsi les huit derniers qualifiés pour le tour suivant, dont espère faire partie l’OM.
En cas de qualification, la troupe de Jorge Sampaoli ne pourra, en revanche, rencontrer le Stade Rennais en huitièmes, les 10 et 17 mars prochain. Aucune rencontre entre deux équipes d’un même pays ne peut en effet avoir lieu à ce stade de la compétition. Autre règle importante : l’ex-vainqueur de groupe de C4 aura l’avantage de recevoir lors du match retour. Un privilège toujours réel, même depuis la suppression de la règle du but à l’extérieur.
Les équipes qualifiées d’office pour les 8es
LASK Linz, La Gantoise, AS Roma, AZ Alkmaar, Feyenoord, Copenhague, Stade Rennais, FC Bâle.