L’OGC Nice entame cette année 2025 par une victoire sur le Stade Rennais 3-2 au terme d’une rencontre animée. Les hommes de Franck Haise peuvent notamment remercier la boulette de Mandanda. Ils prennent la 4e place ce soir.
Nice et Rennes ouvraient le bal de cette année 2025 en Ligue 1. Il ne s’agissait pourtant pas de la première rencontre de cette 16e journée puisqu’avant Noël, le PSG était allé battre Monaco à Louis II (4-2), afin de laisser le créneau libre pour le Trophée des Champions dimanche (17h30) entre les deux formations. Il y avait tout de même de quoi se mettre en appétit ce soir. Déjà parce que le Gym récupère doucement ses nombreux blessés et que les Bretons ont besoin de changer de visage après une moitié de saison complètement ratée. L’actualité est d’ailleurs pas mal tourné autour des Rennais en ce début de mercato avec la venue de Seko Fofana, sur le banc au coup d’envoi, et la titularisation d’un Mandanda chahuté par la possible venue de Brice Samba.
L’ancien Marseillais voulait sans doute faire passer un message à ses dirigeants. On ne se débarrasserait pas si facilement de lui, en témoigne ses nombreuses interventions en début de rencontre (4e, 8e, 9e). Il était en revanche battu sur ce but de Guessand, parfaitement servi dans la profondeur par Ndombélé, et intelligent pour résister au retour de Faye (1-0, 9e). Secoué en ces premières minutes, Rennes se mettait enfin en action, notamment Blas (15e, 20e) et surtout ce tir tendu hors cadre de Gronbaek (22e). Blas insistait et trouvait dans le bon timing Kalimuendo, lequel devançait Ndayishimiye et Bulka (1-1, 27e). Les Bretons avaient fait le plus dur, d’autant qu’ils semblaient légèrement au-dessus de leur adversaire dans le jeu. Problème, une énorme erreur de Mandanda les condamnait à nouveau à faire la course derrière.
La grosse erreur de Mandanda
Il n’y avait pas de quoi être mis sous pression pourtant, mais l’ancien international relançait directement sur Diop plein axe, lequel ne se faisait pas prié pour convertir l’offrande (2-1, 34e). Ce fait de jeu faisait mal au crâne à des Rennais, de nouveau dans le dur face à des Niçois ragaillardis. Dans un temps fort, ils finissaient même pas faire le break grâce à la volée de Laborde sur ce débordement de Guessand (3-1, 45e+5). Sampaoli ne perdait pas de temps pour relancer les siens en sortant le trop discret Gronbaek par Gouiri. Bien en a pris à l’entraîneur argentin même si le but de Truffert ne doit rien à l’entrant. C’est plutôt Bulka qu’il fallait remercier sur ce coup, dont la main bien trop molle sur ce tir d’Assignon permettait au gaucher de marquer dans le but vide (49e).
Fautif, le Polonais se rattrapait quelques minutes plus tard devant Blas (55e) mais c’est bien le Stade Rennais qui se redonnait de l’espoir en ce début de seconde période. Sampaoli tentait d’enfoncer le clou en faisant entrer Seko Fofana sans trop attendre (64e). L’entrée de l’ancien Lensois faisait du bien à son équipe, notamment dans l’implication, seulement il manquait souvent la justesse et les automatismes. Le SRFC n’abdiquait pas pour autant mais se montrait de moins dangereux au fil des minutes. C’est même le coup de canon de Boudaoui, dévié in extremis par Mandanda sur sa barre, qui réveillait cette fin de rencontre (79e), comme le coup de pied de Rosario sur la poitrine de Kalimuendo (90+2). Nice finissait à dix mais gardait l’énergie suffisante pour conserver cette victoire et grimper à la 4e place, laissant Rennes au 12e rang.