Dans un entretien donné au Parisien, Brice Daumin, le PDG de DAZN France, a tenu à défendre la plateforme, cible de très nombreuses critiques depuis son arrivée comme diffuseur de la Ligue 1. Il a notamment défendu le prix de l’abonnement et dénonce l’usage massif du piratage.
Face à la tempête, Brice Daumin, PDG de DAZN France, sort du bois pour défendre sa chaîne dans un entretien accordé au Parisien. Le nouveau diffuseur de la Ligue 1 doit en effet faire face à de très nombreuses critiques sur le prix de l’abonnement mais aussi parfois sur la qualité de la prestation.
Après avoir fait part de sa satisfaction concernant la mise en place de DAZN en quinze jours après l’accord trouvé avec la LFP le 30 juillet, Brice Daumin a défendu le savoir-faire du groupe. "Nous sommes un acteur solide, reconnu, qui sait traiter le sport et le football, on l’a prouvé dans les pays où on est installés", comme les États-Unis, l’Italie ou le Canada.
Le piratage, un scandale
Questionné sur le nombre d’abonnés actuel (1,5 million attendu dans les prochains mois), le PDG a botté en touche, expliquant que la signature du contrat portait sur cinq ans et était "un marathon", s’engageant à communiquer des résultats dans le futur. Ajoutant : "On est un nouvel acteur : il faut écouter, comprendre, regarder ce qui fonctionne, ce qu’il y a à améliorer."
Au sujet du prix de l’abonnement, le principal point de discorde, Brice Daumin estime que la fronde vient du fait que les abonnés ne sont pas au courant de tous les contenus de DAZN. "Nous avons beaucoup de sports de combat, la Ligue des champions féminine, la Betclic Élite (basket-ball) qui arrive", énumère-t-il.
Enfin, il s’est voulu ferme face à la prolifération du piratage en France pour suivre la Ligue 1, que cela soit en streaming, sur Telegram ou bien par IPTV, s’insurgeant contre sa "promotion", en France, un véritable "scandale". "C’est le seul pays dans lequel DAZN arrive où on vit une telle situation. On n’a jamais vu ça ailleurs", se désole-t-il.