Passeur décisif sur le deuxième but du Stade Rennais contre Montpellier (3-0) dimanche 15 septembre au Roazhon Park, le latéral droit Lorenz Assignon a vécu une semaine riche, avec aussi l’officialisation de sa prolongation de contrat jusqu’en 2028. Avec Adrien Truffert, il représente la fibre rennaise dans une équipe en pleine mutation.
Il fait partie des « bons clients » dans une équipe où les repères ont changé. Lorenz Assignon (24 ans) a signé sa première passe décisive de la saison contre Montpellier, comme piston droit d’un système en 3-4-3 qui devrait lui convenir. Un retour de flammes pour le joueur du cru, que l’on pensait sur le départ cet été.
Que retenez-vous de ce succès assez facile contre Montpellier ?
On a marqué trois buts, on n’en a pas encaissé, le stade était plein, c’est bien ! Après, bien sûr que tout reste perfectible, d’autant plus qu’on a un nouveau système, beaucoup de nouveaux joueurs… Cela va prendre du temps, j’espère le moins possible, mais on ne peut pas être parfait. Lens samedi prochain, ce sera forcément un autre calibre. On aura aussi Paris et Monaco derrière : on a hâte de se confronter à eux, voir ce que ça va donner avec ce nouveau système, les corrections qu’on va pouvoir y apporter.
Le 3-4-3 correspond aussi bien à votre profil…
Oui, je suis un latéral assez offensif, mais franchement, à trois ou à quatre derrière, je m’adapte : tant que je joue, je suis heureux !
Il y avait besoin aussi de se rassurer défensivement sur ce match, après deux revers à l’extérieur ?
On a besoin de se rassurer partout, savoir si avec cette animation ça peut marcher, et je pense que ça a été chose faite.
« C’est ma neuvième saison ici, il faut que j’aille chercher la dixième ! »
Votre coach trouve les critiques excessives sur ce début de saison, vous trouvez qu’on est trop dur avec le Stade Rennais ?
Comment dire (Il rigole) ! Il y a eu six saisons qui ont été assez énormes, mais il ne faut pas oublier où était Rennes avant ! Maintenant, on vous a habitué à quelque chose de beau, c’est normal que vos standards soient hauts ! Cela fait longtemps que je suis ici, et on rentre dans quelque chose de nouveau.
Vous venez aussi de prolonger votre contrat jusqu’en 2028, alors qu’on vous voyait quitter le club durant le mercato…
On ne sait jamais de quoi le foot est fait (il rigole). Je suis content ! Rennes, c’est mon club, celui où j’ai débuté, c’est ma neuvième saison ici : il faut que j’aille chercher la dixième (sourire) !
Pour le club, vous devenez avec Truffert une sorte de garant de l’identité SRFC ?
Je ne pense pas être le garant, mais j’en suis une marque, je représente la formation du Stade Rennais. Le joueur que je suis devenu, c’est en partie grâce à Rennes.
Vous avez aussi le caractère jovial pour aider à fédérer un vestiaire qui doit se reconstruire ?
J’essaye d’être toujours souriant, d’intégrer au mieux les nouveaux, de leur montrer ce qu’est le club, à côté des capitaines comme Steve (Mandanda). Quand Hamari (Traoré) était là, il m’avait énormément aidé, me poussait à donner le meilleur alors que je jouais à son poste : cela m’avait aussi permis de voir d’un autre œil le rôle des anciens. Aujourd’hui, j’ai envie de faire pareil, d’aider tout le monde.