Pas de fumée blanche à la LFP. Ce mardi, l'instance française qui doit choisir les diffuseurs de la Ligue 1 pour la période 2024-2029 a révélé qu'aucune offre n'avait su remplir les conditions demandées pour les lots imaginés. Résultat, c'est une négociation gré à gré avec les acteurs intéressés qui va désormais s'ouvrir. A noter par ailleurs que l'appel à candidatures pour la L2 est donc reporté.
De miracle, il n'y a donc pas eu. De milliard, il n'y aura sans doute pas non plus. Alors qu'elle attendait un minimum de 825 millions d'euros de la part d'un ou de plusieurs diffuseurs à l'échelle nationale pour l'attribution des droits de la Ligue 1 sur la période 2024-2029 (en attendant la vente à l'international), la Ligue de Football professionnel a annoncé qu'aucun des lots proposés n'a été attribué.
Autrement dit, aucun média n'a aligné le tarif minimum, qui était de 530 millions d'euros pour le lot 1 (trois matches : choix 1, 2 et 4 en co-diffusion) et de 270 millions pour le lot 2 (choix 4 en co-diffusion et les autres rencontres). Les autres lots, des magazines, avaient été mis à prix à hauteur de 25 millions d'euros.
Désormais, la LFP va donc entamer une phase de négociations de gré à gré, c'est-à-dire avec chacun des opérateurs susceptibles d'être intéressés par la diffusion de matches de Ligue 1. Une manière de "poursuivre le processus de commercialisation", comme elle l'a annoncé via un communiqué plus que succinct, qui laisse entendre que cette issue était non seulement envisagée, mais également la plus probable. Autre conséquence directe : l'appel à candidatures pour la Ligue 2 a été reporté.