Le Stade Rennais n'est pas encore sauvé, et aucun des joueurs achetés lors des deux derniers mercatos n'a apporté une solution viable en attaque.
La saison est encore longue pour les clubs concernés par la lutte pour le maintien, et le Stade Rennais en fait partie. Faute d’avoir réellement pu décoller dans cette deuxième partie de saison, le club breton n’est pas sauvé, et possède un calendrier compliqué sur les derniers matchs. Surtout que des clubs comme Reims, Le Havre et Nantes parviennent eux à aller chercher des précieuses victoires. Le chantier est donc toujours en cours pour les « Rouge et Noir », qui n’ont pas réussi à trouver les bons renforts pour faire la différence et se recaler en première partie de tableau. C’est notamment le cas en attaque, où Arnaud Kalimuendo est toujours la solution numéro 1 malgré les nombreux recrutements à ce poste. Ce samedi, avant le match crucial face au Havre de dimanche, Ouest France fait le point sur les investissements faits par la direction rennaise dans les postes offensifs, et cela n’est franchement pas une réussite.
8 attaquants, aucun titulaire
A l’image du Japonais Kyogo Furuhashi, acheté pour 10 millions d’euros au Celtic Glasgow et qui ne joue pas, François Pinault a vu son club beaucoup dépenser, pour peu de résultats. Ce sont en effet 8 joueurs qui ont signé sur les deux derniers mercatos, pour un total de 60 millions d’euros de lâchés. Et la plupart des éléments recrutés sont déjà repartis sur le banc de touche. Il s’agit de Furuhashi donc, mais aussi Gronbaek, Jota, Meister, Gomez, Al-Tamari, Sishuba et Olaigbe. Difficile de suivre également cette stratégie pour les supporters, mais ces derniers ne peuvent en tout cas pas se plaindre de l’investissement financier de leur club pour essayer de trouver la solution. Sauf que Habib Beye et les dirigeants n’ont toujours pas trouvé la perle rare.