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Rennes s’offre Nantes dans le derby

En supériorité numérique après la pause, le Stade rennais a fini par faire céder le FC Nantes en fin de partie dans le derby (2-1). Un but de la victoire, sur une drôle de situation, signé Mohamed Kader Meïté, 17 ans. Son premier en Ligue 1, celui qui acte quasiment le maintien des Rouge et Noir.

Rennes s’offre Nantes dans le derby

On se souvient toujours de son premier but dans la cour des grands, Mohamed Kader Meïté, 17 ans, aura plusieurs occasions de se le rappeler. Ce n’était pas le derby le plus attendu du week-end dans le championnat de France, mais les supporters rennais (et nantais) auront des choses à raconter, au moins. Ce match entre deux équipes de deuxième partie de tableau – cela s’est vu – a basculé à la toute fin, sur une drôle de situation et dans une sorte d’incompréhension vu des tribunes (et sans doute devant la télé).

Un coup de tête du jeune attaquant rennais, repoussé difficilement par Patrik Carlgren, et un but a priori évident… fêté en deux temps. La montre de l’arbitre n’a pas sonné, le jeu a continué et Lorenz Assignon a lui aussi marqué pour faire exploser une deuxième fois le Roazhon Park. Alerte à la VAR : le pion de la victoire était bien pour Meïté (2-1, 86e), qui n’aura pas eu le luxe d’entendre son nom scandé par le public, mais qui a offert le derby à un Stade rennais provisoirement dixième et quasiment maintenu, à l’inverse des Nantais (13e, 30 points avant de se déplacer à Paris mardi).

La fête de la biscotte
Entre les jolis tifos rennais et l’arrivée retardée du gros demi-millier de supporters nantais autorisés à se déplacer chez le voisin, il s’est passé quelques petits trucs sur le terrain. Le premier quart d’heure aura plutôt été pour les visiteurs, avec Jean-Charles Castelletto (3e) et Mathis Abline (12e) pour des tentatives sans danger. Sans surprise, ça ne partait pas pour être le match de l’année, même si, fait rarissime au Roazhon Park, François-Henri Pinault avait décidé de se pointer en tribunes. Le propriétaire du club breton a donc pu voir Kelvin Amian faire n’importe quoi en permettant à Mousa Al-Tamari de sauter sur une mauvaise passe en retrait pour pousser Anthony Lopes à la faute dans la surface. Les privilégiés au stade et les rares abonnés à DAZN pourront raconter qu’ils ont assisté au penalty le plus abracadabrantesque de cette saison de Ligue 1 : Arnaud Kalimuendo se l’est joué Julian Álvarez, en touchant le ballon avec ses deux pieds pour faire trembler les filets et se faire logiquement refuser l’ouverture du score (14e). Pour ne rien gâcher, le gardien nantais s’est blessé en plongeant, mais il a eu le temps de sortir deux parades devant Seko Fofana et Azor Matusiwa (18e), puis d’encaisser un but, cette fois.

À la base, une sortie de balle parfaite des Rennais depuis leur propre surface et, au bout, un centre de Lorenz Assignon prolongé par une tête nantaise dans les pieds d’Adrien Truffert, qui a rayé de la carte Sorba Thomas pour déclencher une frappe croisée limpide et gagnante (1-0, 24e). Dix minutes plus tard, il était temps pour Lopes de céder sa place à Patrik Carlgren et pour Antoine Kombouaré de ne pas faire dans le social ni dans l’affectif en sortant également Sorba Thomas, rentré aux vestiaires sans adresser un regard à son coach (34e). De l’animation, donc, mais plus la fête à la biscotte que la foire aux occasions, l’arbitre Abdelatif Kherradji distribuant les cartons jaunes à foison dans le premier acte (2 pour Rennes, 4 pour Nantes dont Kombouaré) et devant gérer quelques moments de tension (entre Al-Tamari et Zézé, par exemple).

Meïté héros des grands, en attendant la Gambardella ?
Après les galettes saucisses de la pause, Seko Fofana a tiré à côté et Nantes a cherché un moyen de se rebeller. Le duo Abline-Simon ne parvenant pas à faire la différence, c’est le troisième larron de l’attaque nantaise qui s’en est chargé, avec un sacré coup de main de Lilian Brassier. L’ancien de l’OM s’est troué sur le centre de Louis Leroux, laissant Mostafa Mohamed égaliser de près (1-1, 54e). De la joie dans le parcage visiteurs suivi d’un nouveau coup dur pour les Canaris, Marcus Coco, entré en première période, voyant rouge après avoir envoyé un coup de coude dans le visage de Truffert (58e).

Cela aurait pu sonner le début des ennuis pour les Nantais, mais les locaux n’ont pas réussi à mettre le feu dans la défense rivale : trop d’approximations techniques à l’approche de la zone de vérité, et des changements tardifs de Habib Beye (les premiers sont arrivés à la 78e). Il fallait se montrer patient et c’est un entrant, justement, qui a fait la différence et sonné la délivrance. C’était bien signé Meïté pour sa neuvième apparition en Ligue 1 avant de faire le voyage à Auxerre pour les demi-finales de la Coupe Gambardella dimanche. Il y a des week-ends plus spéciaux que d’autres.

Rennes (5-3-2) : Samba – Jacquet, Rouault, Brassier – Assignon, Matusiwa, Cissé, Fofana (Olaigbe, 77e), Truffert – Al-Tamari (Meïté, 77e), Kalimuendo (Blas, 88e). Entraîneur : Habib Beye.

Nantes (3-4-3) : Lopes (Carlgren, 34e) – Zézé, Castelletto, Amian – Sorba Thomas (Coco, 34e), Douglas Augusto, Leroux (Kadewere, 90e+1), Cozza – Mohamed (Lepenant, 71e), Abline (Guirassy, 90e+1), Simon. Entraîneur : Antoine Kombouaré.

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