Après avoir signé à la Sampdoria, M'Baye Niang se livre dans une interview surréaliste.
Entre anecdotes lunaires et ego surdimensionné, il fait le bonheur des réseaux sociaux.
M’Baye Niang vient de s’engager avec la Sampdoria, un nouveau chapitre dans une carrière qui n’en a jamais manqué. Mais avant même de toucher un ballon en Serie B, l’attaquant sénégalais a déjà offert sa première performance de la saison. Dans un entretien accordé au média Carré, le joueur de 30 ans a ouvert la boîte à souvenirs, livrant une masterclass d’auto-célébration si démesurée qu’elle en devient presque touchante. Les extraits, devenus viraux, ont fait de lui la risée bienveillante des réseaux sociaux, confirmant son statut de personnage à part dans le monde du football.
Milan, Shaolin Soccer et la barre transversale brisée
Le voyage commence à Milan, où un jeune Niang débarque au milieu des Robinho et Balotelli. La suite, c’est lui qui la raconte : "Après le premier entraînement, Robinho me dit ‘t’es un phénomène, j’ai jamais vu ça'". Mieux, l’entraîneur de l’époque, Massimiliano Allegri, aurait pensé la même chose. Le clou du spectacle ? "L’épisode de cet entraînement là, où je casse la barre du gauche. Je suis droitier." Une prouesse qui n’a même pas été tentée dans Shaolin Soccer et qui, selon lui, a stupéfié l’ensemble de la Lombardie. Le décor est planté.
Le jour où M’Baye Niang a "créé" Raphinha
L’étape suivante nous emmène à Rennes. Raphinha, alors en difficulté, est son coéquipier. Sur un penalty obtenu, Niang, déjà auteur d’un doublé, aurait pu s’offrir un triplé. Mais son génie stratégique en a décidé autrement. "Je prends mon ballon, j’appelle Raphinha, je lui dis ‘tiens, aujourd’hui tu vas marquer ton premier but'". Un geste d’une générosité telle que "tout le monde a été choqué". La conclusion est implacable : "Regarde aujourd’hui il est au Barça, je ne dirais pas que c’est grâce à moi, mais ça en fait partie." Sans ce geste altruiste, Raphinha serait "probablement retourné au Sporting". Le foot se joue parfois sur un détail.
Plus précoce que Mbappé, plus fou que Balotelli, désiré par Zidane
L’interview ne s’arrête pas là. Au fil de la conversation, on apprend que M’Baye Niang se considère comme plus précoce que Kylian Mbappé, plus "fou" que le maître en la matière, Mario Balotelli, et même qu’un certain Zinédine Zidane aurait souhaité le faire venir au Real Madrid. Chaque déclaration est une nouvelle pièce d’un puzzle qui dessine le portrait d’un personnage de roman, un "crack incompris" comme il se définit lui-même.
Un décalage qui amuse plus qu’il n’agace
Bien sûr, la réaction sur les réseaux sociaux a été immédiate, oscillant entre l’incrédulité et la moquerie. Mais cette sortie a quelque chose de rafraîchissant. Dans un football souvent aseptisé, M’Baye Niang offre une sincérité désarmante, même si elle est au service d’un récit personnel quelque peu enjolivé. Il n’a peut-être pas eu la carrière que son talent laissait espérer, mais il aura au moins réussi à marquer les esprits. Et c’est déjà une forme de victoire.