À Rennes, la situation s’est considérablement tendue ces derniers jours. Habib Beye, déjà sur la sellette après une série de performances décevantes, fait désormais face à une fracture au sein de son effectif. Plusieurs cadres du vestiaire semblent avoir perdu confiance en leur entraîneur, ce qui complique encore davantage sa tâche.
Le choix de Beye de confier le brassard de capitaine à Valentin Rongier, tout juste arrivé en provenance de Marseille, a été très mal perçu par certains joueurs. Seko Fofana, en particulier, aurait très mal vécu cette décision, lui qui se voyait déjà endosser ce rôle symbolique. Ce choix a eu pour conséquence d’installer une atmosphère lourde à l’entraînement, où les regards se font fuyants et la communication se raréfie.
L’entraîneur sénégalais marche désormais sur des œufs, conscient que la moindre erreur pourrait lui être fatale. Les tensions internes, qui couvaient depuis plusieurs semaines, sont désormais palpables et menacent de faire imploser le groupe.
Selon Walid Acherchour sur RMC, "J’ai l’écho que ça pue, ça sent mauvais pour Habib Beye au Stade Rennais." Cette déclaration illustre parfaitement le climat délétère qui règne actuellement au sein du club breton, où la direction a fixé un ultimatum sans équivoque.
La direction du Stade Rennais attend de Beye qu’il l’emporte face à Auxerre puis contre Nice après la trêve internationale. Dans le cas contraire, l’entraîneur devra se préparer à faire ses valises. Cette pression supplémentaire rappelle les tensions qui avaient déjà miné la fin de la saison précédente.
En interne, certains membres du club évoquent déjà un point de non-retour. Le ver est dans le fruit, et Habib Beye n’a plus le droit à l’erreur. L’avenir du technicien sénégalais semble désormais suspendu à un fil, dans un contexte où chaque décision est scrutée et potentiellement fatale.