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Stéphan a un regret après Milan

Daniel Riolo a livré une analyse différente de Julien Stéphan suite à la lourde défaite encaissée par le Stade rennais, ce jeudi, à Milan dans le cadre des 16es de finale aller de la Ligue Europa (0-3).

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Il n’y a pas eu photo hier entre l’AC Milan et le Stade Rennais. Bousculés comme rarement cette saison, les Rouge et Noir se sont lourdement inclinés en Lombardie (0-3) et ont largement compromis leurs chances de voir les 8es finale de la Ligue Europa.

"Je n’ai pas vu une équipe inhibée, impactée par l’atmosphère, a réagi Julien Stéphan. On est simplement tombés sur une équipe plus forte que la nôtre, plus efficace, beaucoup plus puissante aussi sur certaines phases de jeu. Avec des joueurs très expérimentés, capables de sanctionner les moments où on était moins bien. J’ai un regret, le début de deuxième période, qui nous a condamnés sur ce match. Sur le plan mental et psychologique, on a mis du temps à s’en remettre."

Une équipe d'enfants face à des adultes
De son côté, Daniel Riolo n’a pas été tendre avec les joueurs du Stade Rennais, qu’il n’a tout simplement pas vus à la hauteur de l’événement. "Dès les premières minutes du match, on a senti que Rennes ne pourrait pas faire grand-chose. L'impression d'une équipe d'enfants face à des adultes. Je suis déçu pour leurs supporters", a pesté le polémiste au micro de RMC Sport.

Les supporters ridiculisent le Stade Rennais après Milan

Le Stade Rennais a lourdement chuté, jeudi soir, à Milan en 16es de finale de la Ligue Europa (0-3). Depuis ce triste événement, les Rouge et Noir se font tomber dessus par des supporters rivaux du FC Nantes.

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Julien Stéphan et Benjamin Bourigeaud gardent espoir. Les deux hommes forts du Stade Rennais ont beau répété à l’envi que rien n’était perdu après le 16e de finale aller largement concédé hier à Milan (0-3). Si, dans les faits concrets, rien n’est encore en effet gravé dans le marbre, les supporters du FC Nantes se sont empressés de ridiculiser.

Le bilan rennais mis en lumière
Le vieux rival rennais en lui rappelant son bilan négatif en tour principal de Ligue Europa et de Ligue des champions : "2 victoires 15 matchs nuls 28 défaites Est-ce le bilan d'Arles Avignon en L1 ? Celui de Béziers en L2 ? Non. Il s'agit du bilan du Stade Rennais en tour principal d'Europa League et Champions League", a glissé le truculent Achinho sur X.

Blas fait polémique après l'AC Milan

Ludovic Blas fait beaucoup parler après la lourde défaite du Stade Rennais contre l'AC Milan (2-0).

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Après le cuisant revers ce jeudi du Stade Rennais contre l'AC Milan (2-0) en 16e de finale aller de la Ligue Europa, Ludovic Blas a fait doublement polémique sur son compte Instagram. Et le FC Nantes est impliqué à chaque fois.

Blas s'est lâché sur Instagram
Tout d'abord, le milieu offensif rennais a partagé dans sa story la vidéo publiée par le compte officiel du FCN retraçant l'exploit des Canaris face à la Juventus Turin (1-1) la saison dernière en Ligue Europa alors que Rennes vient de perdre 3-0 face aux Rossoneri. Ensuite, l'ancien numéro 10 du FC Nantes a liké un commentaire d'un internaute sous son dernier post Instagram qui disait : "On continue à jouer des bouts de matchs malheureusement. Accroches-toi, tu vas avoir ta chance. Sinon, reviens à Nantes, on est perdu sans toi." Ce qui ne manque pas d'interloquer les supporters rennais et nantais.

Les Rennais à Milan : la fête avant la défaite

Il est difficile de ne pas être déçu d'avoir vu le Stade rennais subir la loi de l'AC Milan, ce jeudi soir, à San Siro. Mais il restera quand même autre chose que la défaite de ce rassemblement de 10 000 supporters des Rouge et Noir, venus d'un peu partout dans le monde (oui, oui) pour vivre ce moment spécial. On y était.

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Il ne faut pas marcher plus de quelques mètres pour tomber sur un stick "RENNES" en se baladant dans le centre de Milan. Ni pour apercevoir un maillot rouge et noir d’ailleurs, et on ne parle pas de celui que la ville italienne connaît par cœur. Depuis plus de cinq ans, les supporters rennais le savent mieux que personne, rien n’est plus excitant qu’un déplacement européen. Rien. Celui-ci est un peu plus spécial que les autres. Il rappelle le parfum des premiers émois de 2019, à Séville et à Londres. Ils étaient 3500 en Andalousie ; 5000 en Angleterre. La même question revient chez tout le monde dans les rues milanaises : "On va vraiment être 10 000 ?" Il n’est pas simple d’avoir la réponse, les plus prudents parlent d’une fourchette allant de 8 000 à 10 000, soit un record historique pour le Stade rennais et l’un des contingents les plus massifs pour un club français en Europe. Tout ça pour un match de football, tout ça pour une défaite 3-0 sans appel, mais il y a parfois plus important dans ce genre de moments – même s’il faut digérer la déception après une telle claque et regretter de ne pas avoir vu Rennes se montrer capable de proposer mieux à San Siro. Il y a la fête, les souvenirs, la communion et cette sensation d’avoir vécu quelque chose que l’on pourra raconter dans 10, 20 ou 30 ans.

Heineken, Salma Hayek et Gazzetta dello Sport
"Rennes va le faire demain, c’est sûr", peut-on entendre dans un petit troquet situé le long des canaux du quartier historique des Navigli, à la veille de la rencontre que tout le monde attend, même si on ne peut pas dire que la ville de Milan vibre pour la réception d’un club comme le Stade rennais. Les Italiens découvrent peut-être l’existence du club breton, ou apprennent à mieux le connaître au rythme des premiers chants résonnant dans les bars du coin le mercredi soir. Les discussions tournent essentiellement autour de la rencontre à venir : le onze de départ, le pourcentage de chances de ramener la victoire, l’engouement, la présence ou non de Salma Hayek, l’actrice mexicaine et épouse de l’actionnaire François-Henri Pinault, qui est arrivé à Milan le jeudi. "On est les petits protégés de Salma Hayek", blague un fan entre deux pintes. Les curieux sont forcément attirés par les décibels, et voilà un Néerlandais se présentant comme l’un des descendants de Gerard Adriaan Heineken – le fondateur de la célèbre brasserie – qui vient crier son amour pour Eduardo Camavinga. "Je connais aussi un peu Martin Terrier, bonne chance pour demain", lance-t-il dans un français approximatif.

La nuit va être longue pour certains supporters rennais. Les troquets commencent à fermer leurs portes entre 1h et 2h du matin. Dans l’attente de trouver une boîte de nuit prête à les accueillir, les derniers solides errent sur les rives de Navigli. Pas fatigué, Benoît continue de se chauffer la voix en proposant sa propre chanson en l’honneur de Benjamin Bourigeaud, la légende locale, sur l’air des Corons de Lens, le club formateur du milieu offensif. Forcément, il ne fallait pas compter sur les oiseaux de nuit pour être au rendez-vous dès midi sur la Piazza Sempione, le lieu de rassemblement des supporters rennais le jour du match. Plus tôt dans la matinée, une partie de palets s’improvise au Duomo, au milieu des touristes et des Milanais, qui ne connaissent sans doute rien de cette activité chérie en Bretagne. Il est impossible de se balader sans croiser un maillot rouge et noir, celui du Stade rennais. Les plus matinaux ont eu de la chance, ils ont pu se procurer un exemplaire de la Gazzetta dello Sport du jour, où le club breton s’est offert une page de pub et un coup de com génial. Résultat : les bureaux de presse milanais sont dévalisés, et le quotidien transalpin devient quasiment introuvable.

D’Abidjan, Boston ou Copenhague à Milan
Les supporters continuent d’affluer et de se presser pour aller récupérer leur place pour la rencontre au Rosa Grand, où le hall a été spécialement réservé par le SRFC pour l’occasion. Ils arrivent de partout, et ce n’est pas une façon de parler. En même temps que la place où règne l’Arco della Pace se transforme en mini-Rennes, Guillaume déguste sa pinte en terrasse. Lui vient de Copenhague, où il vit depuis dix ans. Il a pris l’habitude de sauter dans un avion pour retrouver son club préféré aux quatre coins de l’Europe. Il était à Jablonec, à Arsenal, à Cluj, à Glasgow, à Cracovie et même à Tottenham pour un match qui n’aura finalement pas eu lieu en décembre 2021. "Là, j’ai directement dit à ma boîte de m’envoyer à Milan, on a des bureaux ici, explique ce trentenaire qui bosse dans le digital. Ils savent pourquoi je viens ici, ils sont au courant, ça me permet de prendre un logement cool et de faire profiter des potes. Le seul moyen de kiffer Copenhague vu que c’est un peu chiant, c’est de partir souvent. Et le Stade rennais, c’est le meilleur levier pour ça."

J’attendais le bon déplacement et j’ai commencé à économiser dès que le tirage est tombé. L’important, c’était d’être présent pour ce moment historique.

Nicolas, venu d’Abidjan pour supporter le SRFC

Plus loin sur la place, Nicolas arrive… d’Abidjan. Ce Malouin vit en Côte d’Ivoire depuis un peu plus de quatre ans, il était d’ailleurs au Stade Alassane-Ouattara dimanche dernier pour assister au sacre des Éléphants à la CAN. Le voilà à Milan après un voyage de quatorze heures en passant par Casablanca, soit moins de temps que son cousin qui l’accompagne, et qui est venu de Rennes en car. "Je voulais faire Fenerbahçe la saison dernière, mais j’avais le mariage d’un ami, j’étais un peu frustré d’avoir raté ce match. J’attendais le bon déplacement et j’ai commencé à économiser dès que le tirage est tombé, raconte celui qui a grandi en Côte d’Ivoire, où il a eu la chance de prendre un café avec Laurent Pokou, illustre joueur passé par Rennes, quand il était adolescent. Je retrouve mon cousin, c’est la relève, je reconnais un peu des têtes. L’important, c’était d’être présent et de vivre ce moment historique." Il y a aussi Grant, 26 ans et qui a voyagé depuis Boston, sur la côte Est des États-Unis. Il n’est pas rennais ni français, il a seulement fait une partie de ses études à Rennes, où il a découvert le Roazhon Park et le public rennais. "C’était dingue !", nous écrira-t-il le lendemain de la fête et de la défaite, lui qui n’avait plus vu jouer le SRFC au stade depuis six ans et qui se réjouit de pouvoir rester «?attaché » au club via les réseaux sociaux. Il l’assure, ce ne sera pas la dernière fois qu’il se déplace pour voir les Rouge et Noir.

Nicolas, le supporter rennais venu d’Abijdan pour assister au match à MilanNicolas, le supporter rennais venu d’Abijdan pour assister au match à Milan
L’Américain n’a pas tort, c’est dingue. Si la place met du temps à se remplir, au point que le début d’après-midi soit un poil décevant et très calme par rapport aux chiffres annoncés, la marée rouge et noir ne cesse de déferler et de s’animer sur les coups de 16h. Les chants se multiplient, les fumigènes sont de sortie et les tramways ont le droit à leur haie d’honneur et à quelques sticks, évidemment. Il y a des jeunes et des moins jeunes ; des amis et des familles ; des garçons et des filles. "On a fait un mot à l’école », sourit la famille Lecharpentier accompagnée de deux de ses filles, et dont le père Matthieu est connu pour être l’archiviste du site RougeMémoire. Le premier cortège part aux alentours de 16h30 pour rejoindre une station de métro, où des rames seront dédiées aux fans rennais. Le contingent est impressionnant, le bruit aussi. Aux fenêtres, les Italiens sortent leurs téléphones pour filmer le défilé, il paraît que ce n’est pas commun à Milan. «?Qu’est-ce qui se passe, pourquoi tout ce monde ?" demande une femme âgée en traversant un passage piéton. La réponse la laisse circonspecte, elle peut continuer son chemin loin de la bande bretonne.

Marche interminable, fouilles et Pom’Potes
Tout est très organisé, très réglé, même s’il est difficile d’empêcher certains supporters de soulager leur vessie où ils le peuvent, ni quelques inconscients d’allumer des fumigènes dans le métro. Plus de peur que de mal, il n’y a pas eu de drame, et d’autres fans rennais patientant sur la Piazza Lotto ont vu arriver au compte-gouttes le premier cortège pour en former un second, cette fois en direction de San Siro, enfin. Il est tôt, il y a le temps, le coup d’envoi est dans un peu plus de trois heures. "On va les exploser ce soir", hurle un Rennais qui n’en est visiblement pas à sa première canette de bière. Cette seconde marche va durer plus d’une heure, au point de commencer à fatiguer des supporters usés par la journée et peut-être un peu par l’alcool. "Ils nous ont niqués, on a fait un énorme détour", nous dit-on. Même la sécurité rennaise commence à souffler, mais le cortège reste pacifique. "Un policier d’ici nous a dit que c’était dans le top 3 des supporters venus ici au niveau du comportement, c’est nickel", nous explique-t-on. Les chants reprennent peu à peu, on commence à apercevoir l’impressionnant San Siro, et c’est le moment choisi par un supporter pour se rincer le gosier avec sa Pom’Potes contenant du rhum pur.

L’impatience pointe le bout de son nez, et l’entrée dans l’enceinte est compliquée. Ils vérifient les pièces d’identité, multiplient les fouilles, et plusieurs supporters rennais sont encore en train d’attendre à l’entrée à 30 minutes du coup d’envoi. "C’est scandaleux, la gestion des flux, témoigne Clémence. C’est hyper dangereux, il y a des mouvements de foule de malade." Ils finiront par accélérer le rythme pour que personne ne manque le début du match ou le fameux Sarà perché ti amo, puissant mais très court. En tribune de presse, les journalistes italiens ont les yeux rivés sur le double parcage rennais perché dans le troisième anneau. Les Bretons se font entendre et se font remarquer avec des fumigènes allumés pour l’entrée des deux équipes. Un "Aux Armes" résonne dans San Siro en plein match, comme d’autres chants. Il aura manqué un but à fêter, au moins, ne serait-ce que pour conserver de l’espoir pour la manche retour.

Dans le labyrinthe du stade milanais, Julien Stéphan et Baptiste Santamaria n’ont pas caché que la qualification était très compromise. "On y croit, sincèrement on y croit. Dans le football, il ne faut jamais baisser les bras", ose Désiré Doué. À 00h30, les moyens de transport sont quasiment inexistants pour rallier le centre de la ville. On aperçoit un tramway bondé, mais c’est tout. Les taxis sont chers, il faut boucler cette sacrée journée par une nouvelle randonnée. "On ne sait jamais pour le retour, il faut y croire", murmure timidement un Rouge et Noir. Pour certains, c’est le début du week-end. Ils sont quelques-uns à avoir prévu de revenir sur le lieu de la défaite ce vendredi soir pour Inter-Salernitana, d’autres sont déjà de retour en Bretagne. Nicolas doit passer la nuit de vendredi à samedi à Casablanca avant de revenir à Abidjan, Grant va profiter de Côme, Josselin a fait l’aller-retour de Munich… Ils ne seront pas au Roazhon Park pour Rennes-Clermont ni pour Rennes-Milan dans une semaine, mais ils ont pu se connecter à leur club préféré et à sa communauté. C’est ça aussi, le football.

Le début de seconde période nous a condamnés

"C’est un score qui est forcément très défavorable pour nous ce soir. Je pense que c’est un résultat qui sanctionne un début de seconde période qui a été très difficile.

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C’est très dommageable car je trouve que notre première mi-temps a été très intéressante dans ce que l’on a pu proposer. Certes, ils ont ouvert le score mais on avait le sentiment d’avoir des opportunités. Les ressorties du ballon étaient plutôt bonnes. Sans se créer d’énormes occasions, on a quand même réussi à se rapprocher de la surface de réparation. On était dans le match, ça a complètement tourné en trois minutes. À partir de là, c’est devenu très difficile. Ça compromet forcément nos chances pour le match retour.

On est tombé contre une forte équipe avec des joueurs très expérimentés, capables de sanctionner pendant les moments où on était moins bien. Ce n’est pas une surprise, on savait Milan capable de faire ce genre de performance. J’ai un regret, c’est le début de seconde période, ça nous a condamnés. Ça nous a fait mal sur le plan mental. On a mis du temps à se remettre.

C’est un grand stade avec une grande atmosphère mais je n’ai pas vu mon équipe inhibée. On avait un énorme public pour nous soutenir. Je voudrais vraiment les remercier car ils nous ont encouragés, ils ont chanté tout le long du match. On a toujours senti leur soutien. Le constat est très simple, on est tombé sur une équipe plus forte."

Rennes s’incline lourdement à San Siro

Rennes affrontait Milan ce jeudi soir, et s'est incliné lourdement à San Siro. Le retour au Roazhon Park s'annonce complexe.

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Le SRFC avait rendez-vous avec l’histoire ce jeudi. En barrage aller pour les huitièmes de finale de Ligue Europa, Rennes se déplaçait à San Siro pour affronter le Milan AC. Devant près de 10 000 supporters rennais ayant fait le déplacement, Julien Stéphan alignait le même onze qu’au Havre quatre jours plus tôt.

Large domination Milanaise
Dans un stade incandescent, Milan en rouge donnait le coup d’envoi. Les locaux monopolisaient le ballon en ce début de match. Sur un ballon perdu par D.Doué, Leao était trouvé côté gauche et devançait G.Doué pour frapper ensuite sur la barre (6e) ! À la retombée d’un corner, Reijnders frappait lui au-dessus (8e). Milan encore se procurait une occasion, Loftus-Cheek dépassant Santamaria côté droit pour centrer pour Leao qui se manquait totalement (10e) ! Complètement dominé, Rennes résistait et Gabbia ne cadrait pas encore à la retombée d’un corner (14e).

Après 20 minutes de souffrance, Rennes construisait sa première phase (19e) conclue par une frappe lointaine largement hors cadre de Theate. Milan répliquait sur corner, encore, par Leao dont la tête était repoussée par Truffert (21e). Dans l’autre sens, une bonne séquence aboutissait à une frappe de Bourigeaud, qui effleurait le poteau (23e) !

Milan dominait toujours, et le centre de Leao ne trouvait pas preneur (28e). Après de multiples offensives, Milan trouvait finalement la faille à la demi-heure de jeu par Loftus-Cheek d’une tête décroisée rentrée à l’aide du poteau (31e), sur un centre de Florenzi. 1-0 logique.

Rennes répliquait timidement par G.Doué dont la frappe ratée était captée par Maignan. G.Doué se montrait décisif une minute plus tard en contrant une frappe de Leao. Mandanda captait lui une frappe lointaine de Giroud (36e). Sur une rare offensive, le SRFC cadrait une frappe, par D.Doué (38e), capté par Maignan. Ça allait d’un camp à l’autre, et sur un centre de Leao, intenable côté droit, Giroud et Loftus-Cheek se gênaient pour reprendre (39e). Malgré une dernière phrase de possession devant la surface milanaise, Rennes rentrait au vestiaire avec un but de retard.

Deux têtes de Loftus-Cheek, une action d’école Hernandez-Leao
Au retour des vestiaires, Rennes concédait déjà un énième corner, sur lequel Loftus-Cheek s’offrait un doublé, reprenant de la tête un ballon repoussé dans un premier temps par Mandanda (47e). 2-0 pour Milan et le SRFC était puni d’entrée… puis 3-0. Sur un ballon récupéré par Hernandez, un double une-deux avec Leao permettait à l’attaquant de tromper Mandanda d’un plat du pied droit au terme d’une magnifique action. 3-0 (53e).

Rennes subissait encore, et Mandanda devait s’employer pour sortir une frappe de Pulisic (56e). La réaction était timide pour le SRFC, Kalimuendo prolongeait un centre dans les mains de Maignan (59e). Gouiri et Seidu entraient en jeu, et Rennes obtenait un corner (68e) au bout duquel Gouiri ne cadrait pas sa frappe (69e). Milan était beaucoup plus dangereux sur ses occasions, par Pulisic (70e) notamment. Gouiri encore se montrait dangereux en sollicitant Maignan qui se couchait bien (71e). Pulisic encore semait la zizanie en défense et obligeait Mandanda à la parade, puis Matusiwa à repousser une frappe devant son but vide (73e). Seidu ne cadrait pas sa lointaine frappe en retour. Julien Stéphan opérait un triple changement.

Rennes tentait le tout pour le tout pour réduire l’écart, et la frappe de Santamaria ne passait pas loin du cadre (80e), tout comme celle d’Hernandez côté Milan (84e). Le coup franc de Bennacer provoqué par Nagida passait lui aussi juste au-dessus de la cage de Mandanda (88e). On en restait là à San Siro.

Pour la première manche de sa double confrontation, Rennes s’incline lourdement et devra remonter un écart de trois buts au match retour au Roazhon Park. Une mission qui s’annonce plus difficile.

Feuille de match
Milan AC 3-0 Stade Rennais FC

Ligue Europa - 1/16e de finale
Jeudi 15 Février 2024 à 21h00

San Siro (Milan)
69021 spectateurs dont 10 000 visiteurs

Buts : Loftus-Cheek (31e, 47e), Leao (53e)

Avertissements : Nagida (86e)

Milan AC : Maignan – Florenzi (74e, Terracciano), Kjaer (60e, Thiaw), Gabbia, T. Hernandez – Reijnders, Musah – Pulisic (80e, Adli), Loftus Cheek (74e, Bennacer), Leao (60e, Okafor)– Giroud.

Entraîneur : Stefano Pioli.

Stade rennais : Mandanda - G.Doué (66e, Seidu), Omari, Theate, Truffert (74e, Nagida) - Bourigeaud, Santamaria, Matusiwa (74e, Blas), D.Doué (74e, Salah) - Kalimuendo (66e, Gouiri), Terrier

Entraîneur : Julien Stéphan.

Rennes s'offre une page du quotidien italien La Gazzetta dello sport

Afin de marquer son rendez-vous de Ligue Europa face à l'AC milan, ce jeudi à San Siro (21 heures), le Stade Rennais a vu les choses en grand en achetant une page entière de « La Gazzetta dello sport », le prestigieux quotidien sportif milanais.
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Rennes a vu les choses en grand pour le match de barrage aller de Ligue Europa de ce jeudi soir (21 heures) face à l'AC Milan, à San Siro : une page entière de l'édition de ce jeudi de La Gazzetta dello sport, le plus important des trois quotidiens sportifs italiens, et celui basé à Milan. Un sacré coup de communication des Rennais, d'autant plus qu'il s'agit de la dernière page, parfaitement visible dès que le journal est ouvert en grand ! Un premier temps destinée à l'édition régionale de la Gazzetta, cette page s'est finalement retrouvée sur les éditions nationales et internationales du quotidien.

On peut y admirer l'image d'un joueur de Rennes une main posée sous l'écusson du club rennais, et en plein milieu un message en italien : « SRFC, dal primo all'ultimo minuto, dare tutto ». Ce qui se traduit par « SRFC, de la première à la dernière minute, tout donner ». Sous le message, le stade de San Siro et les dates des deux rendez-vous (15 et 22 février) entre les Rossoneri et les Rouge et Noir, ainsi que le logo du club breton. Enfin, en bas de page, et toujours en italien, « la fierté, la passion, la ferveur ont rendez-vous ce soir à San Siro. Nous serons des milliers à célébrer notre amour pour nos couleurs, le Rouge et le Noir. Allez Rennes ! » Une belle preuve d'amour, en effet, un lendemain de Saint Valentin !

Milan et San Siro, la nouvelle odyssée des supporters de Rennes

Le barrage aller jeudi en Italie rassemblera près de 70 000 spectateurs, dont plus de 8 000 Bretons. Un vrai phénomène de croissance.
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Ils se sont emballés au moment du tirage, le 18 décembre. Quand l'AC Milan s'est affiché, et avant même d'avoir un billet pour San Siro, beaucoup de supporters rennais se sont hâtés d'organiser leur déplacement dans la capitale lombarde.

Ils seront entre 8 000 et 9 000 Rennais jeudi soir à San Siro, l'une des plus fortes affluences européennes pour un club français à l'extérieur, hors finales, avec les près de 10 000 Stéphanois, toujours à San Siro, pour un match contre l'Inter (octobre 2014), les 9 000 Lyonnais à Milan, également, pour un quart de Ligue des champions en 2006 contre les Rossoneri, ou encore les 8 000 Lensois à Wembley en novembre 1998, contre Arsenal.

Le 16 janvier, les 4 359 places à 19 euros du parcage visiteurs se sont écoulées en deux heures, mais la billetterie hors parcage étant aussi accessible, elle a été prise d'assaut et la plupart des Rennais seront regroupés dans les hauteurs de la "cathédrale" de 75 817 places, avec une affluence qui devrait approcher les 70 000 spectateurs au total. Il y aura aussi 30 VIP et 400 supporters partenaires membres du Klub affaires ou familles de joueurs en catégorie 1, avec accès à des salons.

"On est prêts, on embarque à 18 sur un Nantes-Milan, j'ai pris trois jours de congé"

François Martin, supporter Rennais

"Il y a une ferveur incroyable déclenchée par ce match, c'est exceptionnel, savoure le président rennais Olivier Cloarec. On ne peut être que fier d'avoir un tel soutien, il y a une assise et un attrait populaire qui ne cessent de croître, ça rejoint aussi les affluences à guichets fermés au Roazhon Park depuis un an et demi. Évidemment, on a été loin de pouvoir satisfaire tout le monde pour le match retour." La frénésie pour Milan dépasse et rappelle l'engouement pour le huitième de finale de Ligue Europa contre Arsenal, en mars 2019, quand des centaines de supporters avaient passé toute une nuit devant le Roazhon Park pour arracher un billet pour l'aller (3-1), quand 5 000 Rennais étaient à l'Emirates Stadium au retour (0-3). Un nouvel élan est né là, et même juste avant, en seizièmes contre le Betis Séville (3-3 ; 3-1).

Depuis, Rennes est resté européen, mais sans rencontrer le prestige d'un géant comme l'AC Milan avec son stade mythique. Il y a bien eu Chelsea (2020, C1) et Tottenham (2021, C4), mais c'était en période Covid. Milan, c'est un must et il y aura notamment la "bande" de Tinténiac (30 km au nord de Rennes) avec ses quadragénaires qui étaient montés à Londres, en 2019, en posant leur planche à palets, un jeu typique du bassin rennais, dans le parc de Highbury Fields. Elle a fini dans la galerie des légendes du club breton après la Coupe de France 2019.

Une autre est prévue spécialement pour Milan. "On est prêts, on embarque à 18 sur un Nantes-Milan, j'ai pris trois jours de congé. Autant de Rennais, c'est la folie", signale avec le sourire l'un d'entre eux, François Martin, qui rêve de remettre la planche à François Pinault, qu'il a déjà rencontré à Trévérien, où a grandi le propriétaire du club. "On ne va pas voir Milan tous les ans et là, l'équipe est de mieux en mieux, poursuit-il. On va pousser pour garder du suspense pour le retour. On y croit."

Les Rennais croient au plan Stéphan
"Nous, on part à sept jeudi matin pour prendre un Paris Orly-Milan, raconte Vincent Balland, 47 ans, responsable data dans une filiale bancaire, qui va vivre son premier déplacement européen. J'en connais qui prennent un Nantes-Lyon et qui continuent en voiture, deux qui font tout en voiture (plus de 1 000 kilomètres), d'autres qui atterrissent à Bologne. On fait ça aussi pour l'anniversaire d'un pote, pour découvrir la ville. On reste jusqu'à samedi, on ira peut-être voir Inter-Salernitana vendredi soir. Milan, c'est Maldini, Baresi, Inzaghi, Pirlo, Desailly, l'époque de l'OM aussi, et puis ce stade... C'est un tout, c'est entre amis, entre Rennais... On veut en profiter au maximum en espérant vibrer. Mais j'ai confiance en Stéphan, il a un plan (sourire)."

Stéphan a un plan, c'était un leitmotiv en 2018-19, cette saison qui a fédéré et élargi le public rennais, avec un kop d'ultras qui s'est popularisé à travers ses tifos géants. Le RCK, qui a confectionné et vendu des drapeaux spécialement pour Milan, a d'ailleurs un point commun avec la Curva Sud de l'AC Milan, qui lui a repris son emblème.

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Rennes poursuit sa remontée au Havre et se prépare bien pour Milan
Dans la "ville des possibles", des générations vont se mêler, la nouvelle pousse. Étudiant en Staps à Rennes, Malo Grégoire, 20 ans, partira de Bercy en car avec des proches dans la nuit de mercredi à jeudi, pour treize heures de route. Il arrivera à temps pour le départ du cortège vers San Siro prévu à 16 heures, jeudi, Piazza Sempione, et rentrera directement après le match via Strasbourg. "On y va pour le stade, pour le méga parcage, dit-il. On a hâte, en espérant un score serré."

Seidu ou Guéla Doué face à Leao ?
À Milan, Julien Stéphan sera encore privé d'Enzo Le Fée (ischios) et de Fabian Rieder (métatarse) au milieu. Il pourrait être tenté de reconduire l'équipe qui s'est imposée au Havre dimanche (1-0) et qui est revenue à quatre points de la 5e place en Championnat, à moins qu'il choisisse Alidu Seidu plutôt que Guéla Doué sur le côté droit de sa défense, dans la zone de Rafael Leao. Cinq Rennais sont sous la menace d'un carton jaune qui les priverait du match retour (Bourigeaud, Truffert, Blas, Belocian, Wooh).

Rennes s’affiche dans la Gazzetta dello Sport

Le Stade Rennais a acheté une page de pub dans la Gazzetta dello Sport du jour juste avant son barrage aller de Ligue Europa contre l’AC Milan, ce jeudi (21 h).

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Enorme opération de communication du Stade Rennais ! À quelques heures de son choc à San Siro contre l’AC Milan, en barrage aller de Ligue Europa, le club breton fait parler de lui. En effet, il a acheté une pleine page de publicité dans la « Gazzetta dello Sport », le célèbre journal sportif italien.

On y voit un joueur de Rennes, avec le logo du Stade Rennais et le slogan « Dare tutto » (« Tout donner ») en gros. Cette page devait, initialement, seulement apparaître dans la version lombarde du quotidien sportif mais ce dernier a finalement décidé de la publier au niveau national.

Une déclaration étonnante à quelques heures du choc contre Milan

Ce soir, le Stade Rennais joue le match le plus prestigieux de sa saison et le match le plus prestigieux que les Rouge et Noir ont joué depuis plusieurs saisons puisqu'ils se déplacent à San Siro pour affronter l'un des plus grands clubs de l'histoire, l'AC Milan. Cependant, avant le match, le coach milanais a été l'auteur d'une sortie médiatique très surprenante concernant la manière de jouer de son futur adversaire.

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Après avoir fini deuxième de son groupe de Ligue Europa, devancé sur le fil par le club espagnol de Villareal, le Stade Rennais s'est qualifié pour les barrages de Ligue Europa où ils seront confrontés à un reversé de Ligue des Champions qui a fini troisième de son groupe. Ainsi, le Stade Rennais va avoir l'honneur d'affronter le Milan AC et même si ce n'est pas la rencontre la plus simple pour les hommes de Julien Stéphan, les supporters, eux sont ravis car plus de 8000 d'entre eux feront le déplacement de l'autre côté des Alpes. De plus, l'espoir est de mise car pendant la conférence de presse d'avant match de Stefano Pioli coach de Milan, celui-ci a dit quelque chose qui laisse entendre qu'il n'a pas très bien étudié son futur adversaire.

D'après lui, le Stade Rennais joue un jeu vertical.
Effectivement, hier, le tacticien italien a déclaré bien avoir étudié le Stade Rennais et la manière dont l'équipe joue : "nous avons eu beaucoup de temps pour étudier le Stade Rennais, ils sont talentueux et jouent très verticalement. Il faut les aborder avec attention et soin. Pour nous, cette double confrontation est très importante. Notre objectif est de réussir et nous avons une idée claire." Cependant, les Rouge et Noir n'ont pas du tout ce style de jeu et certains supporters s'étonnent beaucoup de cette déclaration comme un qui déclare « Jeu vertical ? Il nous a pas étudié, impossible ». A quelques heures de la rencontre, si jamais l'AC Milan tente réellement de contrer le jeu vertical rennais, qui n'existe pas, le club breton pourrait avoir des possibilités et on l'espère pourrait revenir en France avec au moins le match nul, voire plus.

Stéphan dévoile son plan pour battre l'AC Milan et répond aux supporters

Le coach du Stade Rennais, Julien Stéphan, était présent ce mercredi en conférence à la veille du 16e de finale aller de la Ligue Europa face à l'AC Milan.

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Son système de jeu et son plan de jeu
"On peut tout envisager. Entre les matchs on n’a pas beaucoup le temps de travailler. Surprendre l’adversaire est une possibilité. Le danger peut venir de partout. Renforcer le milieu de terrain, il faut avoir beaucoup de ressources pour pouvoir le faire. On peut éventuellement le faire. Repasser à trois, pourquoi pas. Ce n’est pas tant une question de système, mais d’animation et ce qu’on va laisser à Milan et bloquer en priorité. On ne va pas protéger tous les espaces mais on va protéger un maximum par rapport à leurs mouvements privilégiés."

La venue massive des supporters rennais à Milan
"On y est très sensibles. Ça dénote surtout de la relation très spéciale qu'il y a ici entre les supporters, les joueurs et le club. Relation de plus en plus forte et soutien de plus en plus prononcé. Pour moi, c'est le reflet d'une relation qui se renforce et de la volonté d'une nouvelle génération de l'exprimer. On est redevables par rapport à ça. Exemplarité dans l'engagement, dans la performance. Il faudra une performance à la hauteur du soutien : énorme."

Seidu titulaire ?
"Alidu Seidu n’est pas loin de pouvoir débuter un match. Il a fallu un peu de temps au retour de CAN. Son dernier match complet remonte aux vacances de Noël. On a été précautionneux sur sa remise en route. Il se rapproche du moment où il va pouvoir débuter."

Une rencontre déjà historique face à l’AC Milan

Jeudi soir, le Stade Rennais se déplace à San Siro pour une double confrontation historique face à l’AC Milan, l’un des grands favoris de cette édition de la Ligue Europa. Et cette phase aller s’apprête déjà à entrer dans l’histoire des Rouge et Noir.

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Après sa victoire face à Le Havre en Ligue 1, place désormais à l’Europa League avec un énorme choc face à l’AC Milan pour les 1/16e de finale de la compétition.

Si la rencontre aller se fera du côté de l’Italie, les hommes de Julien Stéphan pourront compter sur un soutien de taille.

Déplacement historique

En effet, plus de 8000 supporters rennais s’apprêtent à faire le déplacement à Milan pour supporter les Rouge et Noir jeudi soir à San Siro.

Il s’agit de l’uns des plus hauts totaux dans l’histoire du football français lors de déplacements en Coupe d’Europe.

Un soutien qui pourrait fortement compter pour les Rennais qui devraient vivre une soirée historique ce jeudi. Pour le plus grand bonheur du football français.

Il fait Boston-Milan pour voir le Stade Rennais

De 9 à 10.000 supporters du Stade Rennais sont attendus ce jeudi soir à San Siro pour affronter l'AC Milan en 16è de finale aller de Ligue Europa. Parmi eux, un Américain de 26 ans, qui a eu une révélation au Roazhon Park il y a six ans et qui fait le voyage depuis Boston.

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Rarement des supporters français se sont déplacés aussi nombreux pour un match de coupe d’Europe. Ce jeudi soir à Milan, dans le Stade de San Siro, ils seront pas loin de 10.000 supporters du Stade Rennais, à vivre un 16è de finale aller de Ligue Europa historique, face à un des plus grands d’Europe, le Milan AC.
Si la majorité des supporters vient de Rennes et d’Ille-et-Vilaine, beaucoup viennent aussi des autres départements bretons et d’un peu partout en France, là où se trouve la diaspora rouge et noire. Nombreuses sont les demandes de covoiturage sur les réseaux sociaux depuis Paris, Lyon, Bordeaux ou Grenoble.

Un Américain à San Siro pour supporter Rennes
Grant, Américain de 26 ans, habite Boston sur la côte est des États-Unis. Il a fait une partie de ses études en France, notamment à Rennes en 2018. Lui qui ne regardait des matches qu’à la télé chez lui, a découvert le Roazhon Park et le public rennais.

Six ans après son dernier match au Roazhon Park, Grant a choisi San Siro pour renouer avec son club de cœur. Il décolle ce mercredi de Boston à 22h15, atterri à Milan ce jeudi à 11h20, où il va retrouver un "pote" venu d’Espagne. Ensuite, Grant devrait rejoindre le cortège rennais qui se rendra à San Siro. Mais il ne vivra pas ce 16è de finale aller de Ligue Europa avec les supporters rennais. La marque pour laquelle il travaille à Boston, et qui est sponsor du Stade Rennais, lui a obtenu une place en dehors du parcage. Peu importe, lui qui ne voit les matches qu’à la télé, seul, chez lui, va pouvoir renouer avec l’ambiance d’un stade. Et quel stade !

À Londres, j’étais voisin de M. Pinault

Le Stade Rennais va défier l’AC Milan, jeudi 15 février en barrage aller de Ligue Europa. Avant ce match de gala pour le SRFC, Ouest-France a convié l’attaquant de Milan et des Bleus Olivier Giroud à converser avec Joël Thibault, son pasteur installé… à Rennes. Il a été évidemment question du rapport de Giroud avec le club breton, qu’il avait déjà croisé avec Chelsea il y a quatre ans en Ligue des champions.

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Les réunir s’est imposé comme une évidence, dès le jour du tirage au sort où ils n’ont d’ailleurs pas manqué d’échanger.

D’un côté, Olivier Giroud, l’arme offensive de l’AC Milan. De l’autre, Joël Thibault, pasteur protestant évangélique à Rennes, de l’église Espérance des nations, dont les cultes sont célébrés dans le bâtiment anciennement occupé par Tupperware.

Ce match de gala entre l’AC Milan et le Stade Rennais, c’est aussi celui des retrouvailles entre l’attaquant des Bleus et son guide spirituel. Depuis 2016 et une rencontre dans le cadre verdoyant de Clairefontaine, le second accompagne le premier dans sa foi. Au fil des années et des échanges, ils ont noué une solide amitié, partagé ensemble des combats en faveur des chrétiens persécutés dans le monde.

Avant ce match aller des 8es de finale à San Siro, Ouest-France a convié les deux hommes par visio, dans une conversation complice. Un pont entre Rennes et Milan.

Olivier, depuis le tirage au sort, le rendez-vous est pris avec votre pasteur rennais ?

On a un peu échangé par rapport à ça, on se verra je pense la veille du match… mais on va mettre notre amitié de côté sur ce match-là, parce que je sais qu’il supporte Rennes (sourire)… en tout cas, ça fera plaisir de revenir en France, et Rennes ça reste un bon souvenir pour moi avec Chelsea (3-0 à Stamford Bridge en novembre 2020, puis succès 2-1 au Roazhon Park en phase de poule de Ligue des champions).

Joël Thibault : je ne veux pas mettre mes paroissiens ou les Rennais à dos, mais je ne suis pas supporter du Stade Rennais !

Tu ne supportes même pas le club de la région ? (rire)

"Ce soir-là, au Roazhon Park, j’y avais cru…"
Tu sais que je suis Angevin, je milite pour le retour du Sco en L1 ! Et j’ai été formé quand même à Nantes…

Ah oui, donc tu ne peux pas te dire Rennais ! (sourire)

(Joël Thibault embraye) mais c’est tout le miracle, qui me permet d’être pasteur à Rennes et d’y avoir même baptisé un joueur du FC Nantes dans notre église ! Je suis pour la paix et la fraternité (sourire), mais je suis Français et forcément un peu pour le club français, même si je te supporterai aussi… Cela sera un sentiment particulier ! La dernière fois ici, contre Chelsea, on avait pu passer un bon moment avant le match, car on n’avait pas le droit d’aller au stade à l’époque… D’ailleurs que retiens-tu de ce match au Roazhon Park en période de Covid ?

(Giroud) : ce n’était pas la plus belle période, sans la vibration du public, ce qui nous transcende… Si je continue le foot, c’est aussi pour ressentir ça. Ce soir-là, je n’avais pas débuté le match, j’étais rentré et j’avais donné la victoire à l’équipe. À nouveau un signe, ce qui fait un peu la spécificité de ma carrière… Dos au mur, chaque difficulté est fondatrice, je le crois vraiment… Et ce soir-là, j’y avais cru. On avait gagné sur le fil, le Stade Rennais nous avait fait forte impression, avait joué son va-tout. Sur mon but, le ballon monte à dix mètres de haut, je vais au duel, j’ai beaucoup de réussite. Même si cette année, Rennes est moins bien que les années d’avant en championnat, il faut se méfier de cette équipe, qui a beaucoup de bons jeunes et un bon coach.

Avec Steve (Mandanda), c’est une longue histoire…

Steve Mandanda, ton ancien coéquipier en équipe de France, va beaucoup prier pour que tu ne marques pas ?

(Sourire) je ne sais pas, mais que le meilleur gagne ! Steve, c’est une longue histoire. J’avais marqué mon premier but en pro avec Grenoble contre lui, quand il était au Havre. On a partagé onze années ensuite avec les Bleus, et on s’écrit de temps en temps. Je l’apprécie beaucoup, on partage certaines valeurs. Ce qu’on a vécu ensemble, avec notamment le titre de champion du monde 2018, fait aussi de nous des frères dans le sport. Et lui non plus ne lâche rien, il a même prolongé jusqu’en 2025 !

C’est un avantage parce que tu connais bien ses failles, ou une petite pression ?

Cela ne change pas tant que ça. Sauf peut-être s’il y a un penalty, car j’en ai raté quelques-uns récemment. Et même à 37 ans, même quand tu relativises, que tu évites de lire les réseaux sociaux ou ce qui peut se dire dans les médias, dans l’inconscient ça travaille, ça peut être dur… Un champion, pour aller loin, doit être capable de faire son autocritique soi-même. Après, j’ai déjà joué contre des potes, Costil, Lloris, et réussi à marquer, donc ce ne sera pas un frein. Mais c’est cool !

"Il y a eu un intérêt de Rennes, mais revenir en France n’est pas dans mes projets"

Comme toi, Mandanda joue les prolongations dans sa carrière…

C’est d’abord une question d’approche mentale. L’envie de continuer à se surpasser. J’en avais aussi parlé avec Ibrahimovic (devenu conseiller spécial de l’AC Milan), qui a joué jusqu’à 41 ans… Si tu as envie et que ton corps le permet, il n’y a pas de limite. Mais je ne veux pas non plus faire l’année de trop. Et Steve, encore plus pour un gardien, peut encore continuer.

Tu sais que tu es très apprécié en Bretagne, notamment par la famille Pinault qui avait essayé de t’approcher il y a deux ans… Une église et un pasteur t’attendent aussi à Rennes, pourquoi tu n’as pas signé au Stade Rennais ?

(Rire) J’ai toujours apprécié Monsieur Pinault (François-Henri). On a même été un temps voisin à Londres, et il m’avait même invité un jour à dîner chez lui, on avait sympathisé avec nos épouses aussi. Il y a eu un intérêt de Rennes, et cela fait toujours plaisir aussi ce capital sympathie que j’ai en France, d’y être reconnu. Mais ce n’est pas dans mes projets d’y revenir, en tout cas, j’aime la Bretagne !

Plus de 8 000 supporters rennais attendus à Milan

Le Roazhon Park se déplacera jusqu’en Italie pour accueillir l’AC Milan.

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C’est un déplacement historique qui attend les Rouge et Noir — ceux de Rennes — la semaine prochaine à l’occasion du barrage aller de Ligue Europa contre le Milan. Après les voyages à Séville pour jouer le Betis et à Londres pour la défaite contre Arsenal en 2019, les compteurs devraient exploser à San Siro, où plus de 8 000 supporters bretons sont attendus.

Les Milanais n’avaient sans doute pas prévu un tel contingent. Pourtant, le parcage de 4 359 places avait déjà été rempli en moins de deux heures, annonçant un engouement important pour ce déplacement européen. Ils sont aussi près de 3 000 à avoir assuré le coup en achetant des places en tribunes milanaises, ce qui a obligé le club lombard à faire en sorte de les rassembler à proximité de l’espace réservé aux visiteurs. Avec en plus les partenaires et d’autres supporters disséminés à droite, à gauche, le record devrait tomber. Dans un guide de voyage intitulé Roazhoneri, le Stade rennais précise que la marée rouge et noir pourra déferler à la Piazza Sempione, avant de rejoindre San Siro via des rames de métro dédiées et encadrées.

S.G.S.B.

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