Régulièrement rattrapés en seconde période ces dernières semaines, Habib Beye et ses joueurs ont été très opportunistes et sereins contre Strasbourg (4-1), ce dimanche. Ils signent leur premier succès en Ligue 1 depuis le 14 septembre.

La malédiction vient de prendre fin. Attendu depuis sept journées et la victoire contre Lyon (3-1), le succès tant espéré par Rennes a fini par arriver. Sera-t-il synonyme de déclic pour les joueurs d'Habib Beye ? Trop tôt pour le savoir, mais l'implication et l'opportunisme affichés par son équipe ce dimanche contre Strasbourg (4-1), lors de la 11e journée de Ligue 1, permettent de laisser y croire.

D'autant plus que l'entraîneur rennais, en sursis, a fait des choix forts et maintenu sa confiance au onze aligné à Toulouse (2-2), mercredi. Mis à l'écart en Haute-Garonne, Seko Fofana et Ludovic Blas ont cette fois démarré sur le banc, comme Breel Embolo. En l'absence de l'attaquant suisse, Esteban Lepaul a brillé et signé un triplé plein de maîtrise.

Le film de Rennes-Strasbourg
Le match : 4-1
Opposé à sa victime préférée en L1, le transfuge d'Angers a très rapidement profité d'une belle récupération de Djaoui Cissé pour ouvrir la marque sur un centre du Jordanien Mousa Al-Tamari (1-0, 9e), directement parti célébrer avec Beye. Son partenaire en attaque Kader Meïté l'a imité sur une remise d'Aït-Boudlal, présent au second poteau sur un centre de Przemyslaw Frankowski (2-0, 35e). Et Rennes menait alors 2-0 sans totalement maîtriser le match pour autant.

Pris à défaut sur les grosses occasions alsaciennes en première période, le piston droit polonais avait été déposé à deux reprises par Diego Moreira (7e, 24e). Mais Strasbourg a manqué de précision malgré l'omniprésence habituelle de Valentin Barco, et été puni deux fois supplémentaires au retour des vestiaires sur des contres fulgurants des Rennais. Frustré par Mike Penders sur une tête qui prenait le chemin de la lucarne (38e), Lepaul a signé son premier triplé en Ligue 1 en se retrouvant à deux reprises à la finition. La première après un bon travail en pivot de Meïté sur Lucas Hogsberg (3-0, 48e), puis, la seconde sur une passe en profondeur de son capitaine, Valentin Rongier (4-0, 60e).

10/12
Esteban Lepaul est impliqué sur dix des douze derniers buts de Rennes (7 buts, 3 passes). Décisif à au moins une reprise lors de sept rencontres de L1 cette saison, il est à égalité avec l'Argentin Joaquin Panichelli.
Source : Opta

La réduction de l'écart de l'entrant Sebastian Nanasi, lancé par Barco (4-1, 77e), n'a rien changé pour Strasbourg, battu pour la quatrième fois de la saison en L1 et qui rate l'occasion de grimper sur le podium. Liam Rosenior et ses joueurs doivent désormais basculer dès jeudi sur un match de Ligue Conférence face aux Suédois d'Häcken.

Empêtré dans une crise interne et de résultats, le Stade Rennais a besoin de faire tomber les masques ce dimanche 2 novembre (15 h) au Roazhon Park contre Strasbourg, un adversaire redoutable. Le coach Habib Beye, qui avait démarré son mandat rennais il y a exactement neuf mois au même endroit face à cette même équipe, espère ne pas voir la boucle se refermer.

Dans tout ce bazar, il serait temps de remettre un peu d’ordre, qu’une éclaircie se pointe. Puisque tout part du terrain, et que tout y revient toujours, c’est à Habib Beye et aux joueurs du Stade Rennais de montrer l’exemple.

Le coach avait démarré son mandat au SRFC le 2 février, dans un autre contexte de tristesse, en écrasant 1-0 au Roazhon Park un Strasbourg alors en pleine bourre, sur un but d’un certain Ludovic Blas au finish.

Neuf mois plus tard, Beye se verrait bien tordre le cou au destin que certains imaginent pour lui après ce match, contre un club dont le modèle (la multipropriété) est un cancer, mais qui dans sa reconstruction a réussi tout ce que Rennes a loupé depuis un an. « Liam Rosenior en a fait une machine, il sait exactement ce qu’il veut avec des joueurs qui collent parfaitement au projet du club. À nous d’avoir la personnalité pour l’affronter, avec un peu le même état d’esprit que la saison passée, à une époque où Strasbourg était la meilleure équipe de L1 derrière le PSG. On les avait challengés, avec un peu de réussite aussi… »

Passer sur le divan, pour stopper le gâchis ?
Le SRFC n’en a pas eu beaucoup dernièrement, mais c’est aussi la conséquence de ses errements. Pour que la roue tourne, il faut jouer, pendant tout un match. Trouver de la continuité dans les choix et les performances des hommes, alors que l’impact athlétique de certains est suspect sur la longueur. Ne pas s’oublier. Arrêter d’avoir peur de ses propres démons.

Marquer, Rennes sait faire. Mais gérer, ne pas reculer… On peut disserter sur la nécessité d’un nouveau coach à Rennes, dans ce club qui aura de toute façon besoin d’une direction plus claire et d’une osmose réelle. On peut se dire aussi qu’un psychologue à plein temps ne serait pas de trop dans l’armée de plus en plus décriée composée par le staff et la cellule performance.

Passer sur le divan, pour espérer voir s’arrêter le gâchis, dans cette équipe qui n’a gagné que deux matches après avoir mené sept fois au score, et trois fois par deux buts d’écart ? « C’est assez intéressant de voir le ressenti chez les joueurs à ce sujet, parce que c’est différent pour chacun… Il faudrait que l’on soit dans un seul état d’esprit, celui d’aller chercher le troisième but. Mais il y aura forcément un moment où l’on aura une réussite qui fera sauter tout ce que l’on a vécu, dans l’autre sens. »

Quel accueil du Roazhon Park ?
Cela ne tombera pas tout cuit, et le temps presse. On aurait presque oublié que l’équipe a déjà sept points de retard sur le top 6, son objectif initial. Ce n’est pas rédhibitoire, mais là, Rennes a tout du prétendant au ventre mou de Ligue 1.

Le SRFC reste sur 6 matches sans victoire, sa pire série depuis 2021, à l’époque de la première fin de règne de Julien Stéphan. Il compte 6 matches nuls, comme en 2023-24, lors de la saison du départ de Bruno Genesio, celle qui avait sonné le début des ennuis.

Même si Beye a trouvé son équipe plus en rapport avec ce qu’il veut à Toulouse, le paysage n’est pas joli, ni sur le terrain, ni en dehors, et il faudra voir l’accueil du Roazhon Park ce dimanche.

Trouver le rebond devrait être d’autant plus motivant, vu les critiques qui s’amoncellent. Quelles que soient les récriminations des uns envers les autres, il s’agit de montrer de la fierté, une conscience collective pour une seule cause : celle du club.

Découvrez les arbitres qui officieront lors de la 11ème journée de Ligue 1

Stade Rennais FC - RC Strasbourg (Dimanche, 15h00)
Arbitre principal : Thomas LÉONARD
Arbitres assistants : Florian GONCALVES DE ARAUJO et Cédric FAVRE
4e arbitre : Ahmed TALEB
Arbitres assistants vidéo : Cyril GRINGORE et Ludovic RÉMY

Toulouse et Rennes s'affrontent ce mercredi pour le compte de la 10e journée de la Ligue 1. Voici la compo attendue pour le club breton.

Il y aura de l’électricité dans l’air, ce mercredi soir, à Toulouse, pour ce qui s’apparente au match de la dernière chance pour Habib Beye. Maintenu à son poste après l’intervention du propriétaire, le technicien sénégalais a bien l’intention de donner une réponse.

Après un discours sincère et puissant en conférence de presse, Beye a bien l’intention de joindre les paroles aux actes. Et cela a commencé dans les heures qui précèdent ce match, avec une décision très forte : ne pas convoquer Seko Fofana et Ludovic Blas.

Habib Beye va devoir se montrer très persuasif
Considéré comme l’un des meneurs d’une "fronde interne" selon RMC Sport, l’ancien Lensois n’aurait plus la confiance de son coach, tandis que l’ex-Nantais paierait son attitude après le match contre Auxerre, où il avait été remplacé.

Des décisions fortes de Beye
Rennes devrait se présenter avec un système en 3-5-2. Samba est attendu dans les buts, tandis que Frankowski et Al Tamari pourraient endosser les rôles de pistons avec une défense centrale Aït Boudlal- Jacquet-Brassier.

Dans l’entrejeu, Camara et le capitaine Rongier sont pressentis pour débuter. Enfin, devant, c’est le jeune Meïté qui devrait épaulé Embolo pour tenter de mettre à mal la défense toulousaine.

La compo attendue pour Rennes : Samba – Aït Boudlal, Jacquet, Brassier – Frankowski, Camara, Rongier (c), Cissé, Al Tamari – Embolo, Meïté.

Le Stade rennais est attendu à Toulouse, ce mercredi soir, dans un contexte pesant pour ce qui pourrait être le match de la dernière chance pour Habib Beye, qui était proche du départ en début de semaine.

Un choix fort de Habib Beye
Le coach rennais n’a pas d’autre choix que de gagner au Stadium s’il veut poursuivre, au moins pour quelques jours, une aventure de plus en plus compromise en Bretagne. Pour cette mission, il a décidé de laisser Ludovic Blas et Seko Fofana en Bretagne.

Un vrai choix, les deux joueurs n’étant a priori pas blessés, alors qu’ils feraient partie de ceux ne croyant plus vraiment au technicien. Ce dernier avait pourtant assuré la veille pouvoir compter sur "le soutien" de ses joueurs.

Au Havre, avant la dernière trêve internationale, Beye avait déjà fait commencer les deux hommes sur le banc au coup d’envoi, Blas n’entrant même pas en jeu. L’ancien Nantais restait en revanche sur deux titularisations et un match joué dans son intégralité contre Nice, dimanche.

En renfort, le coach breton a convoqué Lucas Rosier, 18 ans et héros de la finale de Coupe Gambardella en mai dernier, qui fera sa première apparition dans le groupe pro cette saison, après avoir été stoppé par une blessure cet été.

Un premier but dans la Ville rose, ça se tiendrait.

Habib Beye bouge encore. Sur le départ, il a été retenu in extremis par son président, Arnaud Pouille, pour diriger la rencontre du Stade Rennais à Toulouse ce mercredi.

Une nouvelle contre-performance entraînera son licenciement, lui qui ne parvient pas à trouver la bonne formule en ce premier tiers de saison (2 victoires en 9 journées). Il profite de ce sursis pour tenter d’asseoir son autorité sur son groupe.

D’après L’Equipe, le technicien a décidé de se priver de Ludovic Blas (2 buts, 1 passe décisive, 8 matchs) et de Seko Fofana (9 matchs, 1 but) pour ce déplacement. Il s’agit de deux cadres de son effectif, qui ne sont pas blessés et ne seront pas convoqués dans le groupe. C’est une décision technique, alors que l’ancien Lensoins et l’ex-Nantais soufflent le chaud et le froid depuis la reprise en août, à l’image du reste de l’équipe.

Habib Beye envisagerait de se passer de Seko Fofana et Ludovic Blas ce mercredi pour le match de la 10e journée de Ligue 1 entre Rennes et Toulouse, selon L'Équipe. Deux cadres de la formation bretonne avec qui le lien serait distendu.

Un dernier coup de poker pour renverser la table? Sur un siège éjectable à Rennes mais toujours à la tête de l'équipe bretonne après le sursis accordé par sa direction, Habib Beye semble vouloir aller au bout de ses idées. Si le technicien venait à diriger son dernier match avec le Stade Rennais, il semble vouloir le faire avec un groupe à sa main.

Selon les informations du journal L'Equipe, Beye pourrait ainsi décider de laisser Seko Fofana et Ludovic Blas au repos pour cette rencontre de la 10e journée de Ligue 1. Le milieu ivoirien comme l'attaquant ne sont pourtant pas blessés. Leur possible absence pour le déplacement à Toulouse constituerait donc un choix fort de la part de leur entraîneur.

Fofana et Blas parmi les frondeurs du vestiaire?
En grande difficulté après un début de saison mitigé et une série de cinq matchs sans victoire en championnat, Habib Beye fait également face à des critiques en interne. Selon les éléments relayés par RMC Sport ces dernières semaines, Seko Fofana figure parmi les cadres de l'effectif qui ne sont plus convaincus par le discours du technicien sénégalais.

Idem pour Ludovic Blas qui n'a pas manqué de le faire savoir au moment de son remplacement lors du nul concédé face à Auxerre (2-2), le 19 octobre. Un choix que le joueur n'a pas compris.

"Je me sentais bien, je pense que je gagnais le rapport psychologique avec mon défenseur", avait regretté l'ancien de Nantes et Guingamp en zone mixte. "C’était le moment d’appuyer, je pense. Après, c’est comme ça, ça reste des décisions, j’accepte. C’est le football."

Beye satisfait de l'implication de ses joueurs
Bénéficiaire d'un sursis pour le match contre Toulouse, Habib Beye se sait en danger. Mais le technicien a remercié son propriétaire pour cette nouvelle opportunité à la veille de la rencontre.

"Le soutien de mes joueurs, je pense que je l’ai tout le temps à mon sens", a expliqué Habib Beye face à la presse ce mardi. "Je trouve qu’ils sont aujourd’hui dans l’adhésion et dans ce qu’ils ont montré sur le terrain, ça prouve qu’ils ont une adhésion totale à ce qu’on veut faire. Donc je ne me suis jamais posé cette question."

La défaite du Stade rennais contre Nice (1-2), dimanche, a fait basculer le club breton du mauvais côté et dans une crise d’automne devenue traditionnelle sur les bords de la Vilaine avant une semaine à deux matchs, avec un déplacement à Toulouse et la réception de Strasbourg.

Une dernière chance à Toulouse ?
Si une rumeur avait circulé annonçant la fin de l’aventure de Habib Beye à Rennes ce lundi après-midi, le coach de 48 ans devrait bien être sur le banc des Rouge et Noir au Stadium, mercredi soir, comme indiqué par L’Équipe et Ouest-France, ce que So Foot est en mesure de confirmer.

Mon avenir ? La question a déjà été posée depuis plusieurs semaines, et qu’elle se repose encore ne va rien changer, avait répondu Beye en conférence de presse ce dimanche. La seule chose qui m’intéresse est ce que je vis au quotidien avec ce groupe, la passion et la force qui m’animent pour que l’équipe soit performante, et ce sera le cas mercredi. Un autre résultat qu’une victoire dans la ville rose pourrait, en revanche, précipiter la fin de l’histoire entre Rennes et Beye.

Le Stade Rennais s’est incliné, ce dimanche 26 octobre, contre l’OGC Nice (1-2). Un revers difficile à avaler compte tenu de la réaction intéressante des Rouge et Noir en seconde période. Malheureusement, d’un point de vue comptable, le bilan est mauvais pour les joueurs de Beye avec seulement deux victoires en neuf matches.

Le Stade Rennais pouvait faire la belle opération ce dimanche. Ça n’a pas été le cas. En quête de points après un début de saison au ralenti, les Rouge et Noir ont concédé une deuxième défaite en championnat contre l’OGC Nice (1-2). Un résultat sévère au regard de la deuxième période des hommes de Habib Beye. Le SRFC reste à la 10e place du championnat, l’écart avec les places européennes continu de se creuser.

Un manque de justesse dans le dernier geste
Si l’on a pu voir deux buts en première période, elle ne restera pas pour autant dans les annales. Les deux formations se sont longtemps neutralisées avant que les Aiglons ne trouvent la faille avant la pause. D’abord sur un superbe but de Sofiane Diop (0-1, 38'), ensuite sur une réalisation de Jonathan Clauss (45'+ 1, 0-2).

Dos au mur, Beye a décidé de réagir en procédant rapidement à des changements. La physionomie de la rencontre est alors devenue à sens unique en faveur des locaux. Rennes enchaînait les opportunités mais manquait trop souvent de justesse dans le dernier tiers du terrain.

Abdelhamid Aït Boudlal redonnait l’espoir aux supporters présents au Roazhon Park (1-2, 67'), mais le but de l’égalisation n’a finalement jamais été inscrit, et ce, malgré une nette domination. Kader Meïté s’est même vu refuser un but dans le temps additionnel… les temps sont difficiles à Rennes.

Les compositions d’équipe
Stade Rennais : Samba - Jacquet, Seidu (Frankowski 46'), Brassier, Merlin (Meïté 63') - Fofana (Cissé 57'), Rongier (cap.), Camara (Aït Boudlal 57') - Blas, Lepaul (Al-Tamari 46'), Embolo.

Entraîneur : Habib Beye.

OGC Nice : Diouf - Mendy, Oppong, Abdi (Bah 72') - Clauss (cap., Louchet 46'), Vanhoutte, Diop (Sanson 77'), Abdul Samed (Gouveia 77') - Carlos (Nguene 61'), Boga.

Entraîneur : Franck Haise.

Découvrez les arbitres qui officieront lors de la 8ème journée de Ligue 1

Stade Rennais FC - AJ Auxerre (Dimanche, 17h15)
Arbitre principal : Eric WATTELIER
Arbitres assistants : Ludovic REYES et Nicolas DURAND
4e arbitre : Arnaud BAERT
Arbitres assistants vidéo : Willy DELAJOD et Ludovic ZMYSLONY