• ds_2897.jpg
  • ds_3002.jpg
  • ds_3675.jpg
  • ds_1311.jpg
  • ds_1019.jpg
  • ds_2620.jpg
  • ds_1032.jpg
  • ds_3685.jpg
  • ds_1033.jpg
  • ds_2253.png
  • ds_3771.jpg
  • ds_3168.jpg
  • ds_0965.jpg
  • ds_0659.jpeg
  • ds_0911.jpg
  • ds_3062.jpg
  • ds_2408.jpg
  • ds_0285.jpg
  • ds_0437.jpg
  • ds_0649.jpeg
Actualité

15 Septembre 2025

Dimanche soir, l'OL a encore buté au Roazhon Park face à Rennes (3-1). La quatrième déconvenue sur les six derniers matchs en Bretagne. Décidément, la Bretagne, ça ne gagne pas l'OL. Même en menant...

Actualité

15 Septembre 2025

Le deuxième but inscrit par le Stade Rennais face à l’OL (3-1), dimanche lors de la 4e journée de Ligue 1 McDonald’s, a été attribué à Rémy Descamps contre son camp. Kader Meïté a été impliqué sur...

Ligue 1

15 Septembre 2025

Le Stade Rennais a battu Lyon (3-1) dimanche 14 septembre dans un Roazhon Park en folie, et l’OL n’a goûté ni l’arbitrage de Ruddy Buquet, ni les célébrations bretonnes au coup de sifflet final,...

Ligue 1

15 Septembre 2025

La défaite de l'Olympique Lyonnais dimanche soir à Rennes a donné lieu à une vive polémique liée à l'arbitrage. Entre Ruddy Buquet et Stéphanie Frappart, la communication n'a pas fonctionné et du...

Ligue 1

15 Septembre 2025

Le Stade Rennais a frappé fort ce dimanche 14 septembre, au Roazhon park, dans le dernier match de la Ligue 1. Menés pendant plus d’une heure, les Rouge et Noir ont profité d’une supériorité...

Ligue 1

14 Septembre 2025

Battus sur le fil, à Rennes (3-1), les Lyonnais ne digèrent pas leur défaite et, surtout, les décisions arbitrales. Pour Jorge Maciel, l’entraîneur-adjoint de l’OL, Rennes aurait dû se retrouver à...

Ligue 1

14 Septembre 2025

L'OL menait au score à dix minutes de la fin mais a coulé à la suite de l'expulsion de Tyler Morton (1-3). Kader Meïté, sorti du banc, a été le détonateur rennais. L'OL n'avait pas encaissé un seul...

Actualité

12 Septembre 2025

Le classement complet : AS Monaco 14,71/20 OL 14,44 OGC Nice 14,01 PSG 13,48 Le Havre AC 13,46 SCO Angers 13,39 FC Lorient 13,25 LOSC 13,15 Paris FC 12,97 AJ Auxerre 12,55 OM 12,49 FC Metz 12,23 RC...

Actualité

10 Septembre 2025

Vincent Labrune souhaiterait depuis plusieurs semaines quitter son poste de président de la LFP. Une page du football français pourrait se tourner très rapidement. Depuis quelques heures maintenant,...

Anciens

07 Septembre 2025

Auteur d’un très bon début de saison sur le banc de touche du LOSC, Bruno Genesio ne finira pas la saison chez les Dogues. C’est en tout cas l’avis tranché de Nicolas Vilas, qui sait que le coach de...

Anciens

06 Septembre 2025

L’attaquant barcelonais Raphinha n’a pas apprécié l’attitude d’un employé de Disneyland Paris envers son jeune fils.L’attaquant barcelonais Raphinha n’a pas apprécié l’attitude d’un employé de...

Actualité

06 Septembre 2025

Le Stade Rennais a reçu un véritable souffle de confiance cet après-midi lorsque son nouveau capitaine, Valentin Rongier, a juré de mener ses coéquipiers avec détermination et unité vers la victoire...

Mercato

06 Septembre 2025

Christopher Wooh quitte le Stade rennais et rejoint le Spartak Moscou. Le défenseur central de 23 ans a signé un contrat de quatre ans en Russie, dont le marché des transferts est encore ouvert...

Anciens

05 Septembre 2025

Un an après son arrivée au Panserraikos FC (D1 grecque), le Quimpérois Jérémy Gélin (28 ans) a annoncé son départ sur ses réseaux sociaux. Formé au Stade Rennais, avec qui il a remporté la Coupe de...

Sélections

05 Septembre 2025

La malchance continue de frapper le Stade Rennais, qui voit à nouveau l’un de ses jeunes joueurs indisponible durant la trêve internationale. Après le forfait de Jérémy Jacquet, c’est au tour de...

Mercato

04 Septembre 2025

Arrivé en provenance de Lens, à l’intersaison 2022, Christopher Wooh a annoncé, ce jeudi 4 septembre, son départ du Stade Rennais, en story Instagram. Le Stade Rennais perd une arme importante sur...

Mercato

04 Septembre 2025

Le mercato estival s’annonçait agité, il l’a été. Que ce soit pour l’avenir à court terme avec l’ambition de retrouver l’Europe comme pour redéfinir les bases d’un projet ambitieux et structuré....

Mercato

04 Septembre 2025

Le défenseur camerounais du Stade Rennais Christopher Wooh s’engage pour 4 ans avec le club russe du Spartak Moscou. Selon nos informations, une résiliation du contrat de Wooh a été actée. Barré par...

Ce ne sont pas des sauvages

Jugés ce mercredi à Auxerre, trois jours après la blessure d'un policier en avant-match d'AJA-Rennes, deux supporters rennais ont été condamnés à de la prison ferme sous forme aménageable. Un soulagement pour la défense.
ds 2782

Ils devaient juste faire l'aller-retour entre Rennes et Auxerre, dimanche, pour un match de leur équipe de coeur. Poursuivis pour avoir agressé un policier et intimidé deux autres avant AJA-Rennes (4-0), ces deux supporters du Stade Rennais ont prolongé leur premier séjour dans l'Yonne par une garde à vue, une nuit en détention provisoire et leur comparution immédiate jusque très tard dans la soirée de ce mercredi dans la salle froide et kitsch d'audience correctionnelle d'Auxerre.

Après plus de trois heures de débats et une petite heure de plus le temps de délibérer, le tribunal a rendu sa décision peu avant 22h30. Les deux prévenus, nés à Rennes et âgés de 25 ans, ont été relaxés du délit de menace de mort et reconnus coupables de violences, et d'outrage pour l'un d'eux. Le premier a été condamné à huit mois d'emprisonnement et deux ans d'interdiction de stade, le second à deux ans de prison, dont un avec sursis, et trois ans d'interdiction de stade. Deux peines aménageables sur la partie ferme avec une détention à domicile sous surveillance électronique.

Deux récits face à face
L'audiencement du dossier à la nuit tombée et devant de nombreuses forces de l'ordre dans le public a au moins permis d'éclaircir les circonstances des faits, et, surtout, l'origine de l'altercation. Jusque-là, la seule version exposée médiatiquement était celle dénoncée dès dimanche soir sur ses réseaux sociaux par le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau en personne et détaillée depuis par les autorités locales : plus d'une centaine d'ultras rennais auraient contourné l'arrêté d'encadrement puis pris à partie des forces de l'ordre aux abords du stade. Des jets de projectiles, une balayette et des coups au sol.

Reprenons dans l'ordre. Jeudi dernier, à trois jours du match, alors qu'il n'y a pas d'antécédents entre les deux clubs et que la DNLH n'a pas procédé à un classement à risque, la préfecture de l'Yonne prend un arrêté d'encadrement du déplacement des supporters rennais, comme cela se fait très fréquemment désormais. Un "point de rendez-vous obligatoire" est fixé à une sortie d'autoroute, avant escorte jusqu'à l'enceinte icaunaise. Et, à partir de là, deux récits se font face. D'une part, les autorités considèrent que l'arrêté n'a pas été respecté. "Les Rennais ont volontairement sous-estimé leur nombre (4 cars officiellement) pour se déplacer comme ils le voulaient, nous confie un acteur local. Une centaine est arrivée à la mi-journée en centre-ville et cela a donné le ton du reste de la journée."

De l'autre côté, rennais, par manque d'anticipation en raison de la publication tardive et discrète de l'arrêté, on avance un accord oral avec la police à leur arrivée pour un fan walk du centre-ville au stade. Vers 13 heures, une dizaine de minibus notamment affrétés par le Roazhon Celtic Kop se stationne sur le parking d'un supermarché proche du centre-ville auxerrois. Une centaine d'ultras en descend, se rend dans les bars du coin. La police est alertée, patrouille et il est alors décidé de rediriger le groupe, dans le calme, vers le parking afin d'acheminer les véhicules et ses passagers, à pied, jusqu'au terrain de camping attenant au secteur visiteur.

Canette contre LBD
L'escorte, à faible allure, prévoit de contourner la route de Vaux, histoire d'éviter tout risque de heurts avec des fans locaux. Sauf qu'une moitié du groupe rennais dévie de la trajectoire initiale. Un policier se positionne devant eux et les invite à faire demi-tour. Un supporter exprime son refus de manière véhémente, par le geste - mouvements de bras - et la parole ("fils de pute"). Une canette de bière atteint le haut du crâne du policier, qui riposte par un tir de LBD touchant le supporter précité au torse, projeté vers l'arrière et porté dans un minibus. Les forces de l'ordre font usage de gaz lacrymo et de grenades de désencerclement. Un épais nuage de fumée se forme. L'agitation perdure.

Le même policier est ensuite crocheté, mis au sol et frappé par de nombreux supporters à la tête. Il se met en boule. Bouche en sang, fracture du nez. Dix jours d'ITT. La sortie des armes de poing permettra l'éloignement des assaillants et les deux prévenus seront interpellés plus tard, l'un, fortement alcoolisé, en début de match et l'autre le lendemain. Trois jours plus tard, les voilà debout dans le box, entre deux agents pénitentiaires et face aux trois policiers assis en rang.

"J'ai suivi la foule, je me suis retrouvé à l'avant et j'ai fait l'erreur stupide de provoquer bêtement"

Un des deux prévenus

Brun et barbu, la mine fermée, en bas de survêtement, le premier, celui qui a refusé de faire demi-tour, reconnaît avoir été "provocateur" et insultant. "Avec l'alcool, il y a eu des incivilités malpropres. Cela ne me ressemble pas. J'ai suivi la foule, je me suis retrouvé à l'avant et j'ai fait l'erreur stupide de provoquer bêtement." En revanche, il nie avoir jeté la canette et menacé de mort le policier. "J'étais sonné, désorienté", se défend-il, sûr de lui.

Le second, mince, crâne rasé et pull foncé, est davantage marqué et soucieux. Il l'assure néanmoins : "J'étais très lucide, pas alcoolisé, et il n'y a pas eu de provocation de ma part avant le tir de LBD. Ensuite, je vois le policier reculer en essayant de recharger et pas mal de personnes vont vers lui par énervement. Un fourgon arrive, je le contourne, mais je ne mets pas de coups. Je tire un gars et je suis touché à la main par un tir. Jamais je n'ai frappé un policier." Aucune caméra n'a filmé les scènes.

En face, les trois policiers, eux, sont formels. "Sans l'intervention rapide de mes collègues, je ne serais peut-être pas devant vous, soupire la victime principale, habituée au maintien de l'ordre en jour de match et ancien CRS. J'ai entendu un gars dire : ''Arrêtez, si vous continuez vous allez le tuer''. En légitime défense, je décide de l'impacter. C'est la première fois que je subis cela. Quand on se dissimule le visage, quand on porte des chaussures de sécurité, on ne vient pas voir un match mais en découdre. C'était très violent et organisé."

Une nuit en prison
"Ces deux-là étaient les instigateurs, je persiste et signe", appuie son voisin. Le troisième policier : "J'ai vu mon collègue inanimé, sans le distinguer au milieu de toutes ces jambes". L'intéressé a toujours le visage amoché et des douleurs persistantes à la barre. "Pour moi, ce sont des lâches, des pleutres. Des gens comme cela salissent tout", assène son avocat, Me David Kahn. "Il faut arrêter de se cacher derrière l'effet de groupe", ajoute Claire Dereusme au nom du parquet.

Les coprévenus n'ont toutefois pas vraiment le profil ni l'allure des hooligans décrits. L'un est ingénieur électrique depuis trois ans, l'autre paysagiste depuis sept ans et chef d'équipe. Les yeux embués et la voix tremblotante, tous deux expriment leurs excuses et leurs regrets. "Depuis dimanche, c'est un cauchemar, souffle le premier. Je me mets à sa place (de la victime principale), ce n'est pas normal. Ce n'est pas l'image que j'ai envie de donner d'un supporter. J'ai beaucoup trop à perdre." Et le second de le rejoindre : "Je n'avais jamais mis les pieds dans une prison, c'est vraiment un choc. J'ai passé la pire nuit de ma vie." Ils se prennent tour à tour la tête entre leurs mains à l'annonce des réquisitions du parquet qui souhaitait un maintien en détention (mais des peines inférieures à celles prononcées).

Leur conseil, Me Florian Grigis, clame que "ce dossier est grave et personne ne peut le nier". "Mais on vous demande, aujourd'hui, de condamner des sauvages (terme utilisé par Retailleau). Or, je n'ai pas des sauvages derrière moi, même si le box peut les apparenter à des animaux, tonne-t-il. Le sauvage ne pleure pas, ne regrette pas, n'est pas aussi stable dans sa vie. Ils n'ont pas leur place ici et eux non plus n'ont pas de raison de mentir. Cela aurait pu être évité. L'usage de l'arme était-il strictement nécessaire ? Vous voyez quelqu'un tomber à vos côtés après avoir pris un impact, bien sûr que vous intervenez. Vous les voyez, vous, là, les meneurs, qui se retiennent de chialer ?" Les deux clients fondent en larmes derrière lui. "La conscience demande de ne pas les faire payer pour tous les autres. Leurs yeux ne sont pas ceux de quelqu'un qui a des remords, mais qui peut voir sa vie basculer pour quelque chose qu'il n'a pas fait." Menottés une dernière fois, ses clients sont repassés par la prison pour récupérer leurs affaires, avant de regagner la Bretagne.

Related Articles

S.G.S.B.

SGSB

Boutique de Mumbly

Boutique

Cantine de Mumbly

Cantine

Hébergé par

Reglyss.bzh

Free Joomla templates by Ltheme