Il y a du mouvement du côté de l’Académie du Stade Rennais. Simon Pouplin, en charge des gardiens à la pré-formation et chez les U17 va quitter la structure au terme de son contrat. Mickaël Pagis, lui, qui intervenait ponctuellement sur le spécifique attaquants va également arrêter son activité.
Ce sont deux noms ronflants qui quittent l’Académie Rouge et Noir en cette fin de saison. Simon Pouplin, ancien gardien pro formé à Rennes, va stopper ses activités d’entraîneur des gardiens à la préformation et chez les U17 à la fin de son contrat.
« C’est un départ non souhaité, on est très content de ce qu’il a fait, confirme Denis Arnaud, directeur du centre de formation. Il veut un projet pour aller vers les pros. » Le SRFC ne peut pas lui offrir cela : Jérôme Hiaumet, en charge du groupe Pro 2 et des U19 est sous contrat (un an), tout comme Olivier Sorin chez les pros.
Simon Pouplin sera remplacé par Mickaël Dumas. « Son départ ouvre une porte pour le développement du pôle gardiens », ajoute Arnaud. À terme, le SRFC souhaite être en mesure de fournir l’équipe pro à ce poste, ce qui a rarement été le cas dernièrement. Avoir un troisième gardien issu de l’Académie, par exemple. Mickaël Dumas a travaillé dix ans à Saint-Etienne et cinq ans à Guingamp. Il est très reconnu pour le travail engagé dans les Côtes-d’Armor.
Mickaël Pagis ne pouvait pas intervenir à temps plein
Autre départ de renom : Mickaël Pagis. L’ancien buteur intervenait sur du travail spécifique avec les attaquants à la formation. Ce ne sera plus le cas la saison prochaine. « On souhaitait qu’il puisse le faire à temps plein, mais il a ses activités annexes (beach-soccer notamment) et ne peut pas s’investir à 100 % », livre Arnaud. Le club pourrait le remplacer avec une personne présente à temps plein prochainement, sans qu’aucun nom n’ait filtré pour le moment.
Pour le reste, les éducateurs en poste sont toujours sous contrat. Il n’y a pas d’autre mouvement prévu. « On est satisfait de l’investissement de tout le monde. On a eu huit joueurs à monter en pro l’an dernier, trois en fin d’année, ça prouve la compétence. Il n’y a pas de raison de changer pour changer », conclut le directeur de l’Académie.