Résolu à quitter Lens, le défenseur autrichien Kevin Danso privilégie un départ sec à Rennes. Son club ne veut entendre parler que de Wolverhampton en prêt. La Juventus et Aston Villa se sont également positionnés jeudi.

Les fins de mercato ne sont décidément jamais clémentes avec Kevin Danso. L'été dernier, le défenseur central de Lens avait dû digérer son transfert avorté à l'AS Rome sur fond d'examens médicaux antagonistes, ce qui avait gâché son début de saison et semé un doute sur la durée de vie d'une carrière.

L'International autrichien n'a finalement lancé pleinement sa saison que courant octobre. Depuis, il a porté dix fois le maillot lensois en Ligue 1, et il n'est pas certain qu'on le revoie à nouveau sous les couleurs sang et or la semaine prochaine, alors que se profile lundi la clôture du marché hivernal.

La Juventus cherche à devancer Rennes et Wolverhampton pour Kevin Danso
Danso n'a pas été retenu dans le groupe convoqué pour le déplacement à Montpellier, ce vendredi soir (20h45), mais bien malin celui qui prédira le club où il atterrira. Jeudi, quatre candidats étaient en lice, dont Rennes, avec sa colonie d'anciens Artésiens, du président Arnaud Pouille à Seko Fofana en passant par Brice Samba et son coach des gardiens Hervé Sekli. Le club breton est passé à l'action mardi en formulant une première offre estimée à 22 M€.

Elle a été repoussée par le RCL, qui a fixé à 25 M€ + 5 M€ le prix pour libérer son joueur, sous contrat jusqu'en juin 2027. Ce message a également été transmis à Wolverhampton, le premier club à soumettre deux offres fermes en début de semaine (19 M€ et 22 M€).

Les "Loups" ont un avantage dans ce dossier : après avoir mandaté Jorge Mendes sur le dossier Abdukodir Khusanov, transféré pour 40 M€ hors bonus à Manchester City, le club lensois aimerait "placer" Danso chez les Wolves. Il tentait d'avancer jeudi sur un prêt payant de 5 M€ assorti d'une option d'achat de 25 M€ l'été prochain.

Une exposition à Wolverhampton est-elle la solution la plus évidente ? Danso apprécie l'opportunité de la Premier League. Mais il ne souhaite pas s'y rendre dans ces conditions. À ce stade, il a donné sa préférence à... Rennes, qui cherche activement à trouver un terrain d'entente avec Lens. Le président Joseph Oughourlian compte exposer au mieux son joueur dans le plus grand Championnat européen. Ce qui pourrait lui permettre de le valoriser cet été.

Dans le même temps, le défenseur central a été sollicité par Aston Villa et la Juventus Turin. Les deux clubs ont formulé des offres. La Vieille Dame a proposé 2,5 M€ en prêt, sans option d'achat. Elle ne satisfait personne à Lens. L'horizon semblait en tout cas bouché jeudi pour Danso qui, dit-on, vit très mal la situation.

Aperçu ce jeudi en gare de Rennes, Habib Beye, le successeur de Jorge Sampaoli, va s'engager ce jeudi après-midi avec le Stade Rennais pour six mois avec une année en option, automatique en cas de maintien en L1.

Sept mois après son départ du Red Star, Habib Beye a trouvé un nouveau club. Comme avancé ce jeudi midi, l'ancien international sénégalais (47 ans, 45 sélections) est parti pour succéder à Jorge Sampaoli sur le banc de Rennes. Il devrait s'engager dans l'après-midi pour six mois avec une année en option. Selon nos informations, cette option est automatique en cas de maintien en Ligue 1.

Comme indiqué par Ouest-France, il a été aperçu ce jeudi midi en gare de Rennes alors que le Stade Rennais recevra Strasbourg ce dimanche à l'occasion de la 20e journée de Ligue 1. Habib Beye va s'engager en Bretagne deux adjoints, Sébastien Bichard, qui travaillait avec lui au Red Star avant de prendre la tête de Clermont, et Olivier Saragaglia.

L'Olympique de Marseille avance sur le dossier de l'attaquant rennais Amine Gouiri (24 ans). Le club phocéen a fait plusieurs propositions à Rennes. La dernière est évaluée à 16M€, hors bonus. Elle a été refusée.

Malgré un nombre de noms d'attaquants importants sortis ces dernières heures dans la presse, l'Olympique de Marseille continue d'avancer sur une arrivée d'Amine Gouri, convaincu de l'apport de l'ancien lyonnais. La dernière offre de l'OM à Rennes est montée jusqu'à 16M€, hors bonus. Un montant qui se rapproche des exigences rennaises. Mais le Stade Rennais, ouvert à une vente, a décidé de refuser l'offre sans fermer les négociations.

Les dirigeants bretons aimeraient que les Marseillais augmentent encore leur proposition avant de laisser partir leur attaquant de 24 ans. Roberto De Zerbi et Mehdi Benatia ont pu présenter le projet marseillais à l'international algérien, séduit par l'idée de rejoindre Marseille, sans vouloir aller au clash avec son club. Les deux directions, également en discussions pour d'autres éléments (Lilian Brassier notamment), vont poursuivre les échanges ce jeudi.

Selon nos informations, le Stade Rennais est très proche de signer la fin de sa collaboration avec le coach argentin Jorge Sampaoli, qui n’a pas réussi à redresser l’équipe depuis deux mois. Les noms d’Habib Beye ou de Pierre Sage reviendraient notamment pour lui succéder. Le SRFC reçoit Strasbourg dimanche 2 février au Roazhon Park.

Deux mois après son arrivée au Stade Rennais, Jorge Sampaoli est déjà très proche de la sortie, selon les informations de Ouest-France qui corroborent celles de l’Equipe.

Sera-t-il sur le banc pour la réception de Strasbourg, dimanche (17 h 15) au Roazhon Park ? Des discussions entre les parties étaient en cours ce mercredi 29 janvier.

Le bilan sportif (7 défaites en 10 matches) ainsi que des choix sportifs parfois incompréhensibles, et certains désaccords avec l’état-major du SRFC concernant le mercato, auraient décidé la direction du club breton à trancher dans le vif, alors que l’équipe est dans une situation très compliquée (barragiste de Ligue 1).

La venue de Jorge Sampaoli à Rennes, perçue ici et là comme le mariage de la carpe et du lapin au moment de sa nomination en novembre, était la première décision forte du président Arnaud Pouille, prise avec Alban Gréget (président du conseil de surveillance) et François-Henri Pinault. Elle n’a pas produit l’électrochoc escompté.

Beye évoqué, Sage proposé ?
Plusieurs noms n’ont pas traîné à circuler pour le remplacer. Entre autres, celui d’Habib Beye, qui avait été le candidat malheureux de novembre (à l’époque avec Matthieu Le Scornet comme adjoint). Ou celui de Pierre Sage, tout juste limogé de Lyon, qui aurait été proposé.

Beye pourrait être davantage susceptible de venir pour quatre mois, en attendant de voir. Pour Sage, ce serait forcément un contrat plus long.

La fin de l’aventure de Jorge Sampaoli n’est plus qu’une question de jours. L’entraîneur argentin devrait être remercié dans les prochaines heures. Le Stade Rennais va devoir partir à la recherche de son troisième coach cette saison.

Le mois de janvier est décidément très mouvementé du côté de Rennes. Avec les arrivées de Seko Fofana, Kyogo Furuhashi et Brice Samba, la direction rennaise, portée par Arnaud Pouille et Frédéric Massara, a encore du pain sur la planche pour redresser un navire qui ne cesse de couler. Si les dirigeants bretons continuent de travailler sur les dossiers Kevin Danso et Lilian Brassiercomme potentiels renforts hivernaux, ils doivent aussi gérer l’avenir de certains de leurs cadres tels qu’Amine Gouiri, sur les tablettes de l’OM, ou encore Mikayil Faye qui intéresse le Fenerbahçe de José Mourinho. Un hiver qui prend donc la forme d’un véritable chantier à tous les étages avec les départs d’Albert Grønbaek, Jota, Benjamin Santamaria et Henrik Meister. L’heure de faire table rase du mauvais été de la direction rennaise. Le journal L’Equipe expliquait encore récemment que Jorge Sampaoli et Frédéric Massara accumulaient des désaccords en interne sur le projet sportif et les cibles du mercato.

Quelques minutes après la défaite contre Brest, la tension était effectivement montée entre les joueurs rennais et les supporters. À la fin du match, les joueurs s’étaient rendus vers le kop, mais ont été violemment refoulés par plusieurs dizaines de supporters en colère qui s’étaient rapprochés du bord du terrain. L’officier de sécurité du club avait rapidement demandé aux joueurs de quitter la zone et de regagner les vestiaires. Des individus avaient même tenté de pénétrer sur la pelouse, mais ont été évacués par la sécurité, avant l’arrivée des CRS. Après la défaite contre Monaco le weekend dernier, Seko Fofana, nouvelle recrue rennaise, avait tapé du poing sur la table en zone mixte du stade Louis II «C’est sûr que si j’avais été coach, il y a certains choix qui auraient peut-être été différents. Mais aujourd’hui le coach a des idées et fait aussi avec les joueurs qu’il a. On a essayé des choses cette semaine, certaines ont marché, d’autres moins. Quand on entame le match, on a confiance, on fait en sorte que les choses se passent bien. On suit les consignes du coach. Tout n’est pas parfait non plus mais il faut s’appuyer sur nos qualités parce qu’à trop vouloir s’adapter à certaines situations, malheureusement on paie cash. La meilleure défense, c’est l’attaque». Depuis, les jours de Jorge Sampaoli semblaient compter et cela se confirme.

Une question de temps
Selon les informations de L’Equipe, Jorge Sampaoli devrait bel et bien être remercié de son poste d’entraîneur du Stade Rennais. En effet, le journal français précise que le licenciement du coach argentin ne serait plus qu’une question de temps. Il resterait quelques détails administratifs à gérer pour valider le départ du natif de Casilda. La direction rennaise, qui s’est déjà mis à la recherche d’un successeur, a déjà pris sa décision concernant Sampaoli : il ne sera plus l’entraîneur de Rennes dans les prochains jours. Les Rouge et Noir vont donc connaître un troisième coach cette saison.

Nommé le 11 novembre pour succéder à Julien Stéphan, Jorge Sampaoli n’a jamais su imposer sa patte au Roazhon Park. Le Stade Rennais, qui reste sur sept défaites en dix matches sous sa direction, est dans une crise totale en étant aujourd’hui à une très alarmante 16e position. La situation de Rennes ne s’est jamais améliorée, pire encore elle semble empirer semaine après semaine. L’élimination en 16e de finale de la Coupe de France contre Troyes a été la goutte de trop qui a fait déborder un vase déjà trop plein. La direction rennaise est prête à tirer la sonnette d’alarme.