Le Stade Rennais a disputé son dernier match de Ligue 1 de l’année 2024 face à Angers dimanche 15 décembre (2-0), et pour l’instant il est loin des attentes. Après 15 matches de championnat, la plupart sans saveur, voici nos principaux tops et flops depuis le début de saison parmi l’effectif Rouge et Noir.
Même s’il lui reste encore un match à disputer en 2024 (dimanche 22 décembre à 14 h 45 à Bordeaux, en 32e de finale de Coupe de France), le Stade Rennais a joué son dernier match de Ligue 1 face à Angers dimanche (victoire 2-0). Les trois points permettent aux Rouge et Noir de remonter à la 12e place du championnat, avec 17 points en 15 matches.
Sans briller, les hommes de Jorge Sampaoli ont assuré l’essentiel contre les Angevins pour finir une première partie de saison très décevante à tous les niveaux.
Dans les résultats et dans le jeu, le SRFC se sera offert très peu de moments forts depuis la reprise de la Ligue 1 au mois d’août. Chez les joueurs, les satisfactions apparaissent très rares, alors qu’ils sont nombreux à avoir déçu, notamment chez les recrues.
Les tops
Blas, le retour en grâce
Il n’aura même pas attendu la mi-saison pour améliorer son bilan de l’exercice 2023-2024. Décisif huit fois en 42 matches la saison dernière, Ludovic Blas en est déjà à quatre buts et cinq passes décisives depuis août. Il figure d’ailleurs parmi les meilleurs passeurs de Ligue 1, à une longueur du Parisien João Neves.
Un retour en grâce pour l’ancien Nantais, qui avait terminé sa première saison rennaise dans la peau d’un remplaçant. Il fait aujourd’hui figure de leader technique d’un effectif souvent dépourvu de solutions offensives.
Seidu, stoppé en plein vol
Latéral gauche, latéral droit, axial dans une défense à deux ou à trois : le polyvalent Ghanéen a encore aidé partout en début de saison, mais avec beaucoup plus de réussite qu’au premier semestre 2024 où il avait eu du mal à trouver sa place.
Il était d’assez loin le meilleur défenseur Rouge et Noir, et l’un des rares à pouvoir faire office de leader. Sa rupture des ligaments croisés à Lille le 24 novembre, qui a certainement mis un terme à sa saison, n’en est que plus terrible.
Les flops
Mandanda, rempart fragilisé
Il y avait eu ce penalty de Mikautadze stoppé face à Lyon (3-0), alors que Rennes menait 2-0. À la première journée. Son principal fait d’arme d’une première partie de championnat qui se conjugue avec le mot impuissance.
Gardien de L1 avec le plus faible pourcentage d’arrêt (60 %), Steve Mandanda (39 ans) n’avait jamais affiché des statistiques aussi basses. N’a jamais semblé aussi neutre, avec un jeu au pied pas à la hauteur de ce que voudrait Jorge Sampaoli.
Cela ressemble à un crépuscule, et son avenir proche va être un sujet, le SRFC s’interrogeant sur l’opportunité de recruter un gardien dès le mercato d’hiver, alors que le contrat du capitaine se terminera en juin 2025.
Jota, symbole d’un recrutement raté
La plupart aurait pu figurer dans la rubrique flops. On parle des recrues de l’été, dix sans compter Ait Boudlal qui est venu en post-formation. On verra leur évolution, pour ceux qui resteront cet hiver. Mais dépenser environ 80 millions d’euros pour un tel rendu global, c’est un constat d’échec pour le directeur sportif Frederic Massara, à l’origine (avec l’assentiment de l’ex-coach Julien Stéphan) de ces choix.
Recrue « star » de l’été sur le papier, Jota est peut-être celui qui a le plus déçu, on veut dire par rapport aux attentes. Arrivé à court de forme, il a déjà mis un temps fou à pouvoir être opérationnel, puis a marqué du bas-ventre le but de l’égalisation à Brest (1-1) le 19 octobre. C’est tout.
Quasiment pas de différences, de souffle, et des entrées au mieux anonymes depuis que Sampaoli est arrivée. Le coach argentin, qui ne le considère pas à la hauteur de ce qu’il exige d’un attaquant, l’a relégué sur le banc.